
━━⋆ 𝐈𝐈. 𝟏𝟐. 𝐧𝐚𝐦𝐞 𝐨𝐟 𝐥𝐨𝐯𝐞
II
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WE'LL COUNT
THE STARS
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12
QU'EST-CE-QU'ÉTAIT L'AMOUR EN TEMPS DE GUERRE ? Était-ce réel ? Ou était-ce juste de la peur ? La peur d'être seul, la peur de mourir sans avoir connu le vrai amour et simplement se dire que nous avons compté pour quelqu'un, peu importe le temps et pour qui.
La guerre était là, le Dernier Ordre avait fait des siennes durants ces deux dernières semaines. Ils avaient attaqué bon nombre de planète, bon nombre d'alliés de la Résistance toujours en prenant soin de leurs échapper et d'avoir un coup d'avance sur eux.
Ils étaient trop faible, trop en retard et surtout pas prêt à mener une quelconque guerre, encore moins contre le Dernier Ordre qui eux étaient revenu plus fort que jamais.
Malgré ses blessures et son état, Poe avait reprit sa place en tant que Général. Il fallait qu'elle l'avoue, personne ne pouvait faire ce qu'il faisait aussi bien que lui, il était inégalable et il en avait aucune idée, il ne se rendait même pas compte à quel point la Résistance comptait sur lui et combien tout dépendait de lui. Un poids énorme reposait sur ses épaules et il en avait absolument pas conscience, c'était surement mieux comme ça pour le moment.
Au moins une fois par jour — si ce n'était pas plus — se tenait une réunion pour que les chasseurs envoyés en reconnaissance puisse expliquer la situation actuelle dans la galaxie. C'était moche, la situation empirait et la Résistance n'était pas prête.
Nalah sortit de ses pensées lorsque Poe donna un coup de poing sur la table à bout de cette situation. Tout le monde le regardait péter les plombs sans rien dire, puisqu'il avait raison. Ils ne pouvaient plus faire semblant de chercher des solutions là où il n'y en avait pas.
Impuissante, elle le regardait mener un combat intérieur en face d'elle de l'autre côté de la table sans pouvoir rien faire — enfin presque.
Elle se redressa sur sa chaise et posa ses mains à plat sur la table, coupant la parole à tout le monde.
— J'ai une solution, soupira Nalah en baissant le regard pour ne pas affronter celui de Poe.
— Non ! S'agaça-t-il. Tu n'as rien du tout, c'est pas la peine.
— Poe, ouvre les yeux, on ne peut pas sauver tout le monde en étant aussi peu, vous ne pouvez pas...
Il revint sur la table, les mains posaient et les bras tendu, le regard remplie de colère, il l'a fixait essayant de la faire changer d'avis, mais impossible.
— Dis-nous ce que tu as en tête ? Proposa l'une des commandantes.
— J'ai le moyen d'arrêter tout ça, avoua-t-elle.
— Oh, voyez-vous ça, pouffa Zorii. Maintenant elle se prend pour Maître Yoda.
— Vise plus haut, ironisa-t-elle pour la faire taire.
— Expliques-toi ?
— J'ai la possibilité d'atteindre le pouvoir absolu et de détruire... tout.
Tout le monde se regardaient sans savoir quoi dire. Poe qui n'était pas d'accord avec cette idée mais soutint malgré tout ses explications.
— Elle dit vrai. Nalah est une enfant née de la force, qui doit accomplir une destinée qui- qui pourrait nous aider.
— Mais à quel prix ? S'interposa Finn.
— La vie d'une- ma vie, contre des milliers, voir des millions. Je ne vois pas où il faut réfléchir.
— Poe ? L'appela Finn. Tu es d'accord avec ça ?
— Je ne veux penser au pire.
— Tu l'as complètement matrixé, s'agaça Finn.
— Tu n'as pas d'avis à donner là-dessus, soupira Nalah.
— Mais lui si ! Dit-il en pointant du doigt Poe. Il est le Général et- Tu y'a promis. Tu serais prête à briser tes vœux si rapidement ?
— Depuis le début, j'ai cette même idée ! Rien a changé et ce- et Poe ne devrait rien y changer. Ce n'était pas prévu...
— On s'en fou que cela soit ta destinée, je refuse, en tant que Second, je refuse de te laisser prendre par à ce combat, puisque nous n'abandonnons personne. C'est compris ? Personne !
Tout le monde autour de cette table était d'accord avec son discours, ils avaient raison mais Nalah les prenaient pour des idiots. Elle se rassit sur sa chaise et tourna le regard vers Poe qui s'était calmé et avait le regard triste; il commençait à comprendre qu'il allait devoir faire un choix.
— Si vous n'êtes pas capable de réfléchir objectivement, dit-il en retirant son badge de pilote sur sa veste et son insigne de la Résistance sur sa la manche. Je quitte la Résistance.
Elle balança ses affaires sur la table avant de se relever et se diriger vers la sortie.
— Nalah ! L'appela Poe. Nalah !
Rien, elle l'ignora.
— Los ! Hurla-t-il ce qui l'a fit se stopper. Il te faut l'approbation du Général et une bonne raison pour pouvoir quitter la Résistance.
— Tu veux une bonne raison ?
Nalah serra les poings essayant de contenir la rage qui sévissait en elle, elle s'approcha d'un pas lourd et rapide avant de tendre le bras en avant, utilisant la force pour plaquer violemment Poe contre la paroi métallique la plus proche.
— Je suis une bombe à retardement, je ne fais que désobéir aux ordres que l'on me donne et parce que tu n'es pas objectif tu fermes les yeux sur toutes les erreurs que je fais ! Dit-elle en hurlant alors qu'elle relâcha Poe qui se tenait la gorge. Le simple fait que je sois la fille de Palpatine devrait suffir à quelqu'un de censée pour me virer d'ici. Mais non, toi... Non. Après multiples erreurs, tu trouves toujours le moyens de me laisser rester ici parce que tu n'es pas objectif avec moi, Dameron.
— Tu es réellement en train de me reprocher de t'aimer là ?
— Non ! Je te reproche simplement d'être un mauvais Général et de ne pas employer les bons moyens pour sauver ce que Leia t'as légué. D'ailleurs, pourquoi a-t-elle fait ça ? Tu n'arrives même pas à te gérer, comment veux-tu gérer tout ça ? Hein ? Tu ne peux pas, tu as tellement peur de prendre les bonnes décisions que tu attends que l'on te dise quoi-
— Tu es bannis.
Un long silence accompagné de regards perdu gagnait la salle. Personne n'osait rien dire, ils étaient en train d'assister à une scène personnel sans rien dire.
Les larmes montaient aux yeux de Nalah alors que Poe lui avait déjà craqué, chose qui n'arrivait jamais. En prononçant ces trois petits mots, des larmes l'avaient quittées. Il renifla et s'essuya le nez vulgairement attendant une réponse de la part de Nalah, mais rien. Ils étaient là, l'un en face de l'autre à se regardait dans le blanc des yeux, essayant d'assimiler ce qu'il venait de se passer.
— Je te laisse aller poser ta tenue de pilote et ton badge à Wedge, dit-il en fouillant dans ses poches pour lui lancer la clé d'activation de son vaisseau. Je te donne mon vaisseau et tu t'en vas.
Elle ne bougeait pas.
— Tu récupéreras tes affaires à un autre moment... maintenant part, c'est tout ce que je te demande.
— Poe ! Intervint Finn derrière. Qu'est-ce qu'il te prends ?
Nalah fixait le pilote, elle admirait une dernière fois son beau visage matte et abîmé. Elle s'approcha de lui, les larmes dégringolant de ses joues. Elle jouait avec sa bague autour de son doigt, elle essaya de la retirer mais il attrapa ses mains pour la stopper. Il ne l'a regardait pas, c'était trop dur.
— Non... Non, garde-là. Ne la quitte pas s'il te plaît...
Une lueur d'espoir vint s'installer dans son petit cœur brisé. Elle releva la tête vers Poe qui se trouvait à quelques centimètres d'elle, laissant tomber une larme sur leurs mains entrelacées.
— Fais ce que tu as à faire... C'est plus simple comme ça, chuchota-t-il.
Elle fronça les sourcils avant de le forcer et relever la tête et affronter son regard. Nalah avait cessé de pleurer, enfin quelques larmes humidifiaient ses yeux mais autrement elle venait de comprendre ce qui avait poussé Poe à faire ça.
Elle esquissa un léger sourire et posa une main sur sa joue, caressant avec son pouce sa pommette humide. Elle remit ses cheveux en place délicatement puis posa sa tête sur son front.
— Je comprends, c'est plus facile de quitter quelqu'un en colère que de le faire en se disant je t'aime..
Il attrapa son visage entre ses deux mains avant de s'empêtrer de ses lèvres à pleine bouche, lui offrant peut-être ce qui s'apparenterait à leurs derniers baisers.
— Nalah, je-
— Ne rends pas les choses plus compliqué, restons-en là... Sinon je ne partirais jamais.
— Je te retrouvais. Où que tu sois, je te retrouverais toujours Los.
Une dernière larme roula sur sa joue pour s'écraser sur le sol, annonçant son départ. Elle lui caressa la joue, gardant en mémoire cette sensation agréable avant de tourner les talons et de se diriger vers la sortie. En sortant, elle croisa le regarde de Zorii qui lui fit un signe de tête avant de lui attraper l'avant bras.
— T'as intérêt à ce que ça en valent la peine, Los.
— T'as peur que je te manque, c'est ça ?
Elle esquissa un sourire avant de rouler des yeux et de la lâcher. Nalah baissa la tête t sortit de la salle tête baissée, les yeux rivés sur ces pieds pour ne pas affronter d'autre regard.
Dans le couloir, elle releva la tête et accéléra le pas.
— Je croyais que tu étais mon amie !
Elle se stoppa net. Elle reconnaissait la voix de Finn derrière elle. Elle leva les yeux au ciel avant de se retourner et d'affronter son regard.
Il avançait à petit pas, les poings fermés vers elle.
— Finn, on n'a pas le temps pour ça.
— Pourquoi tu nous abandonnes ? Pourquoi est-ce-que tu tiens tant à mourrir ? Hurla-t-il.
— Parce que je me sens coupable !
Il se stoppa de crier trente secondes et cligna des yeux avant de se calmer.
— Comment ça ?
— C'est de la faute de mon père si toute ces choses se sont produites ces dernière années... C'est de sa faute depuis le début, il- Tout à commencé avec Anakin, je pensais que ça se finirait avec Rey et la mort de Ben... Mais regarde où nous en sommes ? Encore une nouvelle guerre, tout doit cesser.
— Seule toi... Peut y arriver, comprit-il.
Nalah affirma avant de s'approcher de lui et de poser une main sur son épaule.
— Alors laisse-moi faire quelques choses de bien s'il te plait.
— Nalah...
— Finn.
Il se mit à sourire avant de la serrer dans ses bras aussi fort que possible. Il coinça sa tête au creux de son cou la remerciant encore une fois pour son courage et sa force.
Elle le lâcha, ne voulant pas croiser son regard elle tourna directement les talons; mais elle se retourna pour lui dire une dernière chose.
— Finn ?
— Oui ?
— Prend soin de Dameron, s'il te plait.
— Non, tu le feras.
— S'il te plait, insista-t-elle.
— Tu le feras, crois-moi.
Nalah partit en courant du bâtiment et se dirigea vers le chasseur de Poe. Elle ne voulait pas lui prendre, non, elle ne pourrait pas lui faire ça. Il tenant tant à son chasseur.
— Tu comptais me planter ici ?
Elle sursauta au son de la voix de Ander. Elle se retourna et lui fit face. Il arborait un petit sourire suffisant qui l'agaçait.
— Je dois y aller, dit-elle. Tu viendrais te donner en offrande à la mort avec moi ?
— Ça me paraît sympas comme idée.
— Dans ce cas, allons chercher un autre vaisseau.
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NALAHA ET ANDER AVAIT REPRIT LA ROUTE JUSQU'À LEURS LIEU DE RENCONTRE : KORRIBAN. Certes il n'y avait rien sur cette planète, mais ce n'était qu'une question de temps.
Pendant le trajet, Nalah avait envoyé un message au Dernier Ordre en captant leurs signal peu protéger pour leurs indiquer que la Résistance se trouvait en position de de faiblesse sur Korriban. Plutôt malin et très suicidaire.
Elle ne savait pas si cela fonctionnerait mais elle n'avait pas le choix. C'était aujourd'hui qu'elle allait reprendre sa place et mettre fin à tout ça.
Ils marchaient tout les deux, l'un à côté de l'autre dans l'ancien tombeau des Sith, là où tout a commencé. Les lieux étaient gigantesques mais plus en ruines qu'autre choses, les années étaient passé et des guerres aussi.
Nalah se préparait mentalement à dire adieu à tout ce qu'elle aimait, à dire adieu à Poe en espérant qu'ils n'interviennent pas avant qu'elle ait accomplit sa tâche.
— Tu sûr que ça va marcher ?
— Pour ça, il fallait abandonner quelques choses qui nous tenait à cœur ?
Il affirma d'un hochement de tête.
— Ça marchera.
— Mais est-ce que c'est ce que tu souhaites ?
Nalah poussa un soupir.
— Je n'ai pas le choix, Ander.
— On a toujours le choix, surtout toi.
— Est-ce que tu penses réellement que moi, la fille de Palpatine, celle qui l'a éliminé et a décidé ensuite de laisser tomber tout le coté obscure pourrait être accepter par eux ? Le dernier Ordre ! Non, j'ai détruit tout ce qu'il leurs restait. Ils sont ne sont dupent, ils chercheront à me tuer et tant mieux, ça me fera moins de remord lorsque je les exterminerais.
— Et tu comptes t'y prendre comment ?
Nalah esquissa un sourire et tapota sa tête avec son index pour lui faire comprendre
27.03.20
2222 mots.
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