
━━⋆ 𝐈𝐈. 𝟏𝟏. 𝐥𝐢𝐟𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐧𝐞𝐫
II
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WE'LL COUNT
THE STARS
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11
IL SOUFFRAIT LE MARTYRE MAIS IL NE L'AVOUERAIT PAS. Ils avaient sautés dans un vaisseau — qui n'était pas un chasseur pour une fois — et Poe avait prit les commandes sans vouloir dire à Nalah où est-ce qu'il se rendait.
N'ayant pas son chasseur, il ne pouvait pas se permettre de pousser ce vaisseau hors de ses limites et de risquer la mort aussi bêtement. Alors le voyage avait prit plus de temps que prévu, Nalah s'était donc assoupis sur le siège de copilote.
Elle dormait, chose qu'elle n'avait pas fait depuis maintenant plusieurs mois. La présence de Poe la rassurait et elle n'était plus sur ses gardes sachant maintenant qu'elle avait largement les capacités de se défendre toute seule.
Oui, Nalah avait perdu toute confiance en elle après ce qu'il s'était passé. Elle avait peur de perdre ceux qu'elle aimait, peur de ne pas être assez puissante pour les sauver. C'était ça qui l'avait tracassé ces derniers mois et aujourd'hui elle avait retrouvé cette confiance en elle. Mais comment cela se faisait-il ? Qu'est-ce qu'il s'était passé pour qu'elle perde confiance en elle comme ça alors qu'avant elle n'avait pas non plus sa force et le vivait très bien ?
Elle ne le savait pas mais il était celui qui la rendait vulnérable. Il avait retiré une par une les briques qui constituaient le mur qu'elle s'était construit pour se protéger.
Son amour l'avait rendu vulnérable.
— Nous y voilà, entendit-elle accompagné de petite caresse délicate sur la joue.
Nalah se redressa puis ouvra les yeux; devant elle se trouvait une grande étendu d'eau, un lac. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises pour être sur de ce qu'elle voyait. Tout était réel, elle tourna la tête en direction de Poe qui souriait.
Nalah regarda à nouveau devant elle avant de se relever précipitamment et de sortir en courant dehors.
Le soleil brillait, le vent lui caressait la joue doucement mêlant ses cheveux brun qui venait s'écraser sur son visage et lui obstruer la vue magnifique qui se trouvait devant elle.
— Je me suis dis un retour aux sources ne pouvait que te faire du bien, sourit-il en s'approchant d'elle en silence.
— Comment tu- enfin, pourquoi cet endroit ? On en a jamais parlé.
— Si une fois, rigola-t-il. Mais tu ne dois pas t'en souvenir, tu étais ivre.
Nalah gênée se mit à rire en même temps que Poe qui lui riait de la voir comme ça. Elle se tenait les joues et se cachait le visage avec ses cheveux mal peignés. Poe s'approcha d'elle, il entoura ses épaules de ses bras musclés, elle fit pareil prenant soin de ne pas trop le serrer à cause de ses blessures. Nalah aurait voulut passer ses mains froides et rugueuse sous sa chemise comme elle avait l'habitude de faire, mais elle avait bien trop peur de le faire souffrir et cela n'était pas envisageable.
Elle aimait que bien trop sentir sa peau tressaillir sous ses caresses ou tout simplement sous son touché. Elle aimait se sentiment d'assurance que cela lui apportait.
Elle inspira un grand coup avant de poser son front contre ses lèvres, elle le faisait toujours — c'était une excuse pour sentir son odeur corporel d'homme de l'espace et légèrement mentholée. Elle ferma les yeux, ne pouvant s'empêcher de sourire à l'idée de se savoir ici après tant de temps. Elle était là, de retour sur sa planète natale; Naboo.
— On reste pour la nuit, annonça-t-il contre son front, les bras toujours serrés autour de ses épaules.
— Quoi ? Mais-
— Attends, attends, dit-il en levant le doigt en l'air, attirant son regard.
— Quoi ?
— Ecoute.
— Je n'entends rien.
— Justement.
Nalah lui pinça le dessus de la main en roulant des yeux, alors qu'il riait — se moquait surtout.
— Poe, nous sommes en temps de guerre, on doit être présent auprès des autres. On doit se préparer !
— Tu n'as aucune obligation, insista-t-il sur le pronom. Je suis le Général et je donne les ordres.
Elle relâcha ses épaules et roula des yeux, les mains toujours appuyés contre son torse.
— Donc je te donne l'ordre de passer la nuit avec moi dans ce merveilleux palace, dit-il en pointant l'immense palace de l'autre côté de la rive.
— C'est injuste, bouda-t-elle. Tu ne peux pas jouer de tes pouvoirs comme ça.
— Tu restes avant tout un soldat, pensa-t-il. J'ai tout les droits sur toi.
Elle ne répondit pas, simplement un sourire.
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LE SOLEIL SE COUCHAIT PETIT À PETIT LEURS OFFRANT UN MAGNIFIQUE SPECTACLE ROSÂTRE QUI SE REFLÉTAIT DANS L'EAU DU LAC. Poe et Nalah se trouvait sur l'immense propriété tout les deux assit sur le muret qui faisait la limite de la terrasse. Il avait de quoi grignoter entre eux, quelques fruits et amuse-bouches que Nalah n'avait jamais goûté.
— Je peux te poser une question ? Demanda Nalah.
— Je t'en pris ?
— Comment as-tu eu les clés de cet endroit ? Dit-elle en mâchant grossièrement la bouche ouverte.
— J'ai mes contacts.
— Ô, voyez-vous ça ! Monsieur a des contacts !
Poe se mit à rire en voyant le ton qu'elle employé, accompagné de la gestuelle.
— Tu sais que cet endroit appartenait à la royauté ?
Il se contenta d'affirmer d'un hochement de tête avant de sourire, elle le suspectais de le savoir mais de faire l'étonné.
— Tu dois avoir de sacré contact pour que tu puisses avoir les clés de cet endroit pour une nuit, insista-t-elle.
Il ne lui dirait rien, elle l'avait bien comprit, c'est pour ça qu'elle souriait. Elle aimait bien cet aspect de sa personnalité qui lui résistait.
Poe avait ses secrets, elle avait les siens. Elle ne pouvait pas lui en vouloir.
— Pourquoi est-ce-que tu aimes tant cet endroit ? La questionna-t-il en mangeant une baie rouge.
Nalah tourna son regard vers l'horizon, regardant les dernières lueurs de la journée s'envoler sous ses yeux. Elle esquissa un sourire repensant au milliers de raisons qui lui faisait aimer cetpour répondre à sa question.
— Cette endroit m'a toujours fait rêver, dit-elle en regardant ses doigts anxieuse. La Royauté de cette planète m'a toujours fait rêver, oui... c'est étonnant quand on voit ce que je suis devenue aujourd'hui, je sais mais... en tant que petite fille élevée dans un bordel puis dans un palace obscure reclus... C'était ce qui me permettait de m'échapper.
Elle releva la tête vers l'horizon qui s'assombrissait de plus en plus pour venir les engloutir totalement.
— Ma mère m'a fait découvrir cet endroit, avoua-t-elle. Elle m'amenait ici, on s'allongeait dans l'herbe sur la rive d'en face et elle me compter toute les histoires qu'elle connaissait sur la Reine Amidala et... Anakin.
— Ah oui ? Sourit-il.
Nalah releva la tête en souriant, affirmant ses propos comme une enfant.
— C'est même, ici, à cet endroit même qu'ils se sont mariés en secret, rigola Nalah. Je... Je trouvais ça beau quand j'étais petite. Ça me faisait rêver. Avant de... avant de se tourner vers le côté obscure, il a tout sacrifié pour elle. Il l'a attendu dix ans, leurs amour est... il est juste incroyable.
— Je ne connaissais pas cet aspect de toi si... sentimental et rêveur, se moqua Poe.
— Je t'interdis d'en parler à qui que cela soit.
Poe se mit à rire avant de tourner sur lui-même et descendre du muret. Nalah se tourna à son tour, laissant pendre ses jambes qui ne touchaient pas le sol à cause de sa petite taille. Nalah le suivait du regard en silence, elle voyait que quelques choses le tracassait, il se touchait le menton, frottant sa barbe naissante.
Il revint sur ses pas avant de repartir, encore et encore; une main qui jouait avec sa chaîne et l'autre touchait ses cheveux comme si la réponse s'y trouvait. Il faisait des allers-retours. Nalah voulait lui demander ce qu'il se passait, mais aucun son ne sortit. Elle-même ne savait pas la raison mais elle n'arrivait pas à parler et son coeur battait assez fort pour sauter de poitrine.
— Et puis merde.
Poe se retourna d'un seul coup et s'approcha à grande enjambées de la brune toujours assise sur le muret. Elle le regardait les sourcils froncés ne comprenant vraiment pas la situation. Il s'était mit devant elle, entre ses jambes presque, de façon à la bloquer et l'empêcher de fuir car... il y avait des chances qu'elle prenne ses jambes à son coup.
Son coeur battait bien trop rapidement, sa respiration se faisait irrégulière et courte.
Poe était stressé comme il ne l'avait jamais été. Même avant de partir en mission il ne l'était pas autant. Il clignait des yeux rapidement essayant de chasser ses pensés anxieuses et sa peur, peut-être maintenait-il son courage à l'intérieur de lui ?
Nalah le fixait sans rien dire, essayant elle-même de se calmer sans raison.
Il retira du col relevé de sa chemise, sa chaîne auquel il tenait temps. Il l'enroula autour de ses doigts faisant en sorte de ne tenir qu'entre son pouce et son index la bague qu'il gardait depuis des années.
— Poe ?
Elle riait nerveusement, elle se demandait ce qu'il allait faire et surtout ce qu'il allait dire, bien qu'elle s'y attendait, elle refusait d'y croire, pas avant qu'il ait ouvert la bouche; mais son coeur lui le savait.
— J'en ai marre des paroles en l'air. J'en ai marre de faire des aller-retour entre l'amour et la haine, je sais que- j'arrêterais jamais de te détester parce que tu es complètement... folle et suicidaire ? (Il riait nerveusement) Non, c'est moi qui suit fou. Tu me rends fou, Nalah. Je suis... Je suis complément fou de toi depuis la première fois que je t'ai vu. Tu me fais garder les pieds sur terre alors que ce n'est pas ma place, et après ça, c'est toi qui décide de prendre ton envole pendant que je suis là, comme un con à être au sol. Nalah ! Je- Tu es folle, et tu me rends fou, c'est pour ça que je ne cesserais jamais de parcourir l'univers pour te sauver.
— Pourquoi est-ce que tu me dis tout ça ? Demanda-t-elle faiblement essayant de contenir ses larmes.
— Je- J'en sais rien, rit-il pour essayer de se détendre. J'en ai aucune idée, peut-être que j'ai l'air ridicule ? Peut-être que je te fais peur ? Peut-être que- J'en sais rien, j'en sais rien Nalah et je m'en fiche. Je veux que tu saches que je suis là pour toi et je me contre fiche de qui tu peux être. Orpheline ? Sith ? Contrebandière ? Palpatine ? Je m'en fiche, parce que pour moi tu es tout ce que je désire dans cette galaxie. Et je pèse mes mots, je t'assure.
Quelques larmes roulaient sur ses joues alors qu'il les essuyait à la volée intensifiant son regard brun mielleux et apaisant qui la faisait craquer. Il prenait la décision de la lâcher, elle tomberait loin, très loin dans les profondeurs de l'obscurité.
— Ce n'est pas innocent si j'ai décidé de t'emmener ici, rigola-t-il embarrassé. Je sais... Maintenant que j'y pense c'est même ridicule comme idée, je- je sais pas ce qu'il m'a prit. Bon sang, Dameron.
— Non, sourit-elle. Non, c'est très bien. Je- J'apprécie le geste, vraiment...
A ce moment précis elle lui disait exactement ce qu'il avait besoin d'entendre, il regagna confiance en lui.
— Alors... Permets-moi de te poser cette question et au passage promets-moi de ne pas partir en courant...
— Je ne te garantie rien, sourit-elle
Poe expira longuement avant de se calmer et faire redescendre la pression. Il se racla la gorge et attrapa les mains de Nalah. Il essayait d'être le plus cordial possible, ce qui touchait énormément la petite brune qui ne pouvait pas le cacher.
— Nalah... quoi que soit ton nom de famille, qui que tu sois dans cette galaxie, pour moi tu es la fille la plus la plus courageuse ce qui te rends parfois suicidaire et folle mais tu fais ce que tu penses de juste, tu es aussi la fille la plus énervante et énervée que j'ai jamais rencontré, tout le temps, tout le temps il faut que tu cris plus fort que les autres, mais tu es aussi la fille la plus perdu de la galaxie... Mais avec moi à tes côtés bien que je ne sois pas en meilleurs état et guère plus à l'aise en ce qui concerne les relations sociales... toi et moi on forme sûrement la meilleure équipe de la galaxie, sourit-il en serrant ses mains un peu plus fort. On a su le prouver à plusieurs reprises qu'avec la confiance on arrivait à de grandes choses, ensemble. Et ce que je souhaites, c'est que l'on soit... toujours et pour le restant de notre vie, ensemble. Parce qu'on est personne l'un sans l'autre.
Nalah gardait le silence, les lèvres pinçaient se retenant de pleurer.
— J'aurais beau être le meilleur pilote de la résistance, le Général et toi une petite brune énervée au passé obscure, on ne sera jamais rien l'un sans l'autre. Alors Nalah, es-tu prête à partager le restant de ta vie avec une personne aussi arrogante et sexy que toi ?
Elle se mit à rire malgré les larmes qui obstruaient sa vue.
— Poe, je-
— Ne fais pas ça, dit-il en remettant une mèche de ses cheveux en place. Ne te ferme pas maintenant.
— C'est insensé, renifla-t-elle en caressant son visage avec ses mains. Pourquoi est-ce que tu fais ça ?
— Je fais ça pour que tu saches que tu n'es pas seule et que tu dois revenir, toujours.
— Tu veux me faire culpabiliser, c'est ça ?
— C'est un peu ça oui, rigola-t-il.
— Je te hais, Dameron.
Il s'approcha un peu plus d'elle jusqu'à ce qu'elle colle son front contre le sien. Il la tenait fort.
— Je te hais aussi, Los et vu qu'il faut garder ses ennemis toujours plus près que ses amis.
— Oui.
Il cligna des yeux.
— Quoi, oui ? Tu veux dire que-
— Je veux partager le reste de ma vie avec toi, dit-elle le sourire aux lèvres. Je- Oui. Oui, Poe. Je le veux.
Peut-être aurait-elle voulu dire non ? Peut-être que ça langue avait fourché, ou simplement elle ne savait pas comment lui dire sans le faire souffrir ? Ou peut-être qu'elle s'était rendu compte de ses sentiments et qu'elle appréciait la présence du pilote à ses côtés. L'idée d'une longue vie chaotique et intense avec lui ne lui faisait pas peur, cela la réjouissait même.
Ses lèvres posés sur les siennes qui se détachaient quelques secondes pour reprendre juste assez d'air pour continuer leurs baisers; Poe l'avait porté jusqu'à l'intérieur de la résidence après lui avoir passé la bague au doigt. Nalah n'avait pas encore réalisé ce qu'il s'était passé, elle sentait son coeur s'emballait à chaque fois qu'il posait ses mains sur son corps, son ventre se serrait pour faire un noeud à chaque fois que leurs lèvres entraient en contact.
Peau contre peau, leurs corps se frottaient l'un contre l'autre nu. Elle savourait chacun de ses baisers en demandant toujours plus, pour une fois dans sa vie, Nalah s'autorisa à perdre le contrôle et à l'accepter.
24.03.20
2553 mots.
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