II
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WE'LL COUNT
THE STARS
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ÉPILOGUE

ALLONGÉS DANS L'HERBRE FRAÎCHE ET ÉPAISSE DE YAVIN 4, NALAH ET POE PRENAIT DU BON TEMPS SOUS UN CIEL ÉTOILÉ. Ils avaient sauté dans leurs chasseurs respectif après leurs journées pour aller admirer les étoiles sur la planète natale de Poe. Ces moments étaient rares mais ils en étaient sans doute meilleurs.

— Je te promets qu'on comptera les étoiles de la galaxie ensemble.

— Ça va prendre beaucoup de temps, Dameron.

— On a toute la vie devant nous, ensemble.

— Peut-être que c'est la fin heureuse que l'on mérite ? Deux amants, piégés entre leurs rêves et leurs souvenirs.

— Au moins nous sommes ensemble et pour moi c'est tout ce qui compte.

— Si tu avais pu choisir entre la galaxie et moi ? Tu aurais fais quoi toi ? Demanda Poe.

— Je t'aurais choisis.

— Même si des milliers de gens auraient péri ?

Elle affirma d'un coup de tête.

— Tu es égoïste.

— Non, je t'aime.

Peut-être que si Nalah n'avait pas été si compliqué dès le début, Poe aurait pu avoir plus de temps avec elle. Peut-être qu'il lui aurait demandé de vivre pour l'éternité avec lui depuis bien longtemps.

Assez des hypothèses, il en avait marre. Il ne pouvait plus se demander comment les choses auraient été si Nalah n'avait pas été une Palpatine, si elle n'avait pas été une jolie brune débordant de colère, si elle n'avait pas été folle à lier et surtout, si elle n'avait pas eu ce côté héroïque.

Nalah n'était pas suicidaire, elle ne l'avait jamais été. Elle avait simplement le syndrome de l'héroïsme qui lui collait à la peau. Peut-être que finalement sa destinée n'était pas de régner sur la force obscure, mais simplement de sauver le côté lumineux et toutes les personnes qu'elle aimait. Ander avait-il retournait dans tout les sens. ce fichu bouquin pour y trouver un deuxième sens ? Non, personne ne l'avait fait. Était-ce mieux ainsi ? Se dire que tout était finit, que Nalah avait disparu pour de bon, sans retour possible... Était-ce plus simple d'accepter ce destin tragique, que de se convaincre qu'il était impossible qu'elle ne disparaisse ? Sûrement, oui.

Rey avait cherché à entrer en contact avec le côté obscur pour l'entendre, entendre sa voix perdu au milieu de nul part, entendre sa voix seule puisqu'elle avait exterminé tout les Sith avant elle. Mais rien, tout ce qu'elle avait obtenue n'était que le silence total, un vide intersidéral. Qu'est-ce que cela signifiait ? Mais surtout qu'est-ce-que cela valait ?

— Elle est en vie.

Rey était entrée dans la salle de réunion comme une folle, essoufflée en annonçant ça comme ça, sans contexte particulier.

Poe se refusait à comprendre de quoi elle parlait, les choses allaient mieux. Il arrivait enfin à dormir sans elle a ses côtés, simplement avec l'odeur de ses affaires qui s'estompait jour après jour. Était-il près à réouvrir cette plaie, bien des mois après leurs victoire ? Voudrait-il vraiment reparler de ça et mener un nouveau combat acharné pour au final détruire le peu d'espoir qu'il lui restait ? Non, elle n'était pas prêt, mais de toute façon il avait cette manie de faire tout le contraire de ce qu'il souhaitait, alors au point où il en était croire Rey n'était pas la chose la plus folle qu'il aurait fait de sa vie, ni même la plus dangereuse et improbable.

Il ne dirait pas qu'il le savait, mais quelques choses en lui — rationnel ou non — lui avait fait garder l'espoir qu'un jour il allait pouvoir la toucher à nouveau et lui dire à quel point il l'aimait. Il en rêvait la nuit, il en rêvait depuis bien des mois et peut-être qu'aujourd'hui il allait enfin pouvoir obtenir une réponse positive ou non, il en voulait une pour être fixé.

Et c''était en haut de cette montagne sombre et lugubre que Poe trouva une ombre, la sienne. Elle était là, Rey avait raison : Nalah était encore en vie — enfin si la définition exact d'un être vivant n'était pas qu'un organisme tel que le coeur fonctionne. Le peu de lucidité qu'il lui restait s'était envolé au moment même où il l'avait vu, enfin ce qu'il espérait être elle.

Il décida de se mettre à courir, encore et encore,  gravissant le plus rapidement possible la colline de cette planète paumé et déserte pour de bon, pour se rendre au sommet à toute vitesse. Il ne pensait à rien d'autre que elle. Elle hantait son esprit et ne le quittait jamais. Il courrait sans penser au lendemain.

Il arriva en haut, essoufflé et épuisé pour n'y découvrir que l'étendu de vide que cette planète représentait. Il n'y avait rien, encore moins la femme qu'il aimait. Quelque chose en lui se brisa un peu plus encore, alors qu'il croyait déjà détruit pour de bon.

— Même à mille lieux de toi-

— Je te retrouverais toujours.

Poe se retourna, bien que sa voix était difficile et fatiguée, il la reconnaissait et cette phrase... il ne l'oublierait jamais. C'était sur cette phrase que leurs relation était bâti. Il avait beau être à des années lumières, sur des planètes différentes, entre la vie et la mort, Poe et Nalah se retrouveraient toujours.

En se retournant, une ombre noir se trouva devant lui. Une ombre triste et sans vie.

Il chercha à s'approcher sans se poser de question, mais elle se recula, plaçant un bras en avant pour le maintenir à distance. C'était dur pour lui de lui obéir, tout son corps brûlait d'envie de se jeter sur elle au risque de la briser en mille morceaux.

— Je savais que tu étais en vie, dit-il soulagé.

— Je ne sais pas si on pourrait dire ça comme ça...

— Que s'est-il passé ?

— Dameron, il y a des choses qui mériterait de ne jamais être dévoiler et de rester enfouie pour le bien de certaines personnes... Pour ton bien, alors- Arrête de chercher la vérité, avance... continue d'avancer, toujours tout droit sans que rien, ni personne ne se mettent en travers de ton chemin.

— Et toi ? Nalah ? Comment-

— Je serais là, toujours à tes côtés. Ce n'est pas ce que tu souhaitais ?

— Si... Mais pas comme ça.

— On a pas toujours ce que l'on veut... Tu devrais le savoir.

— Dis-moi comment je pourrais te parler ?

— La force.

— Je ne suis pas un Jedi et encore moins un Sith.

— Qu'est-ce-que Leia te disais ?

Il réfléchit un instant...

— On a tous la force qui sommeil en nous.

— Et moi, Poe Dameron...

— Tu es ma force.

Il fit un pas en avant pour tenter de la retenir, mais lorsqu'il posa une main sur elle, un écran de fumée se dissipa devant lui, laissant dans sa main, sa bague.

La bague qu'il avait passé à son doigt, lui demandant de partager sa vie pour toujours. C'était bien elle, il n'y avait pas de doute.

Elle était parti, Nalah ne faisait plus partie des vivants, non elle était bien plus.

Elle représentait maintenant la force en elle-même. Elle s'était donné corps et âme pour préserver son amant et ses amis en vie.

A présent, Poe Dameron n'était pas un simple pilote, encore moins le meilleur pilote de la Résistance, ni même le Général, il possédait en lui la capacité de créer quelques choses de meilleurs, quelque chose qui dépassait n'importe quel Jedi et n'importe quel Sith. Poe avait bien plus que tout ce que ce monde connaissait.

Unis à jamais à la seule personne qu'il n'avait jamais aimé, Poe Dameron était la clé d'une nouvelle ère.

— N'oublie pas que tu sais ou me trouver.

Parfois la force en elle-même ne pouvait pas rivaliser avec la force de l'amour.

Avec la force de leur amour.

02.04.20
1290 mots

TADAM ! Alors, comment ça va ?

Voici la fin de cette histoire,
Je vous remercies de l'avoir lu c'était un vrai plaisir d'avoir vos retours. Je ne sais pas quoi vous dire à part merci et n'hésitez pas à aller voir mes autres histoires !