Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

⛓️ 2 ⛓️

À la vue de la femme, je sentis mon sang bouillir...

Elle nous avait écoutés?!

L'autre vieux gardien hyper énervant, au moins, ne se mêlait pas de nos affaires à Jeonghan et moi!

Pour être honnête, ça m'agaçait.

Déjà que je ne pouvais voir le beau blond que pour une courte durée, il fallait en plus qu'on n'ait pas une once d'intimité?!

On veut me jeter en prison malgré mon innocence? La moindre des choses c'est qu'on me donne des privilèges! Aussi subtiles que l'intimité lors de ma discussion avec la seule personne qui venait me rendre visite!

Mais je viens de me rendre qu'il y avait un problème : savaient-ils que j'étais innocent?!

Lorsque j'étais au tribunal, mon avocat balançait des arguments juste bidons! Complètement bidons! Et je ne parle même pas de celui contre lequel il faisait face!

Cette cérémonie serait digne des plus grandes scènes comiques tant elle était erronée!

Parce que vu les arguments qu'on avait balancé lors du procès, je jugerais les bâtards grâce à qui j'ai fini ici comme étant des demeurés finis ou de grosses enflures qui m'ont juste volé un an de ma vie pour se refaire plein les poches!

Je devais arrêter de penser à ça... surtout maintenant... car, là, je devais vraiment tenter de paraître le moins désagréable et le moins irrité possible. Je n'ai pas à manquer de respect à mes gardiens de cellule, aussi mauvais soient-ils.

- Vous aviez le droit d'écouter nos conversations?, demandai-je le plus poliment que je le pouvais.

- Je m'assure que tu ne puisses pas prévoir une tentative d'évasion, gamin. T'es en prison, pas dans une colonie de vacance. Tu devrais le savoir, vu que tu es là depuis plus d'un an.

Je demeurai silencieux.

Merci de me rappeler la situation de merde dans laquelle je me trouvais.

- Ah... d'accord...

Elle n'avait pas l'air de vouloir me laisser passer.

- Hum... Je ne devrais pas retourner dans ma cellule?

- C'est midi, là, tu es censé aller bouffer.

- Merci... mais j'ai pas faim...

Voir Jeonghan partir me coupait toujours l'appétit, peu importe à quel point je pouvais être affamé.

- Suis-moi.

Je ne lui parlais toujours pas, j'obéissais uniquement.

Ici, si on ne se pliait pas parfaitement aux nombreuses et strictes règles, on pouvait se faire tabasser pour un rien. Que ce soit le règlement entre les prisonniers ou entre les prisonniers et les gardiens.

Si jamais on se comportait mal avec ou devant un gardien de cellule, celui-ci avait le droit de nous foutre dans une pièce, sombre, pendant un mois entier, histoire de nous éduquer.

Mais c'est pas avec mes semblables que je vais pouvoir faire ami-ami. Oh non.

Tu as mal regardé un des détenus? On te casse les côtes (ou une seule si t'as de la chance), si tu es de faible corpulence, tu peux facilement te faire violer et, si l'agresseur en question est assez gentil, il le fait pas devant tout le monde.

Et ça, justement, tout le monde s'en fout.

Car, ici, c'est la norme.

Et c'était ça qui était terrifiant, le fait que ça soit banal.

N'empêche, ils peuvent aussi penser que tu l'as mérité ou avoir trop peur pour te défendre.

En prison, les gens étaient à fleur de peau et je ne pouvais rien y faire.

En même temps, à quoi m'attendais-je en entrant dans un environnement régit par la délinquance, hein?

Enfin... en me faisant traîner de force dans cet endroit.

Avant, quand je regardais un film, je me disais '' Woah... cette personne est carrément sortie de taule, trop cool. ''

Là je me rendais compte de la connerie que c'était.

Pfft... et il a fallu que je finisse ici pour m'en rendre compte, c'est tellement pathétique bordel...

- Quand je te parle, tu réponds.

Je fus tiré de mes pensées par le haussement de ton de la gardienne.

- D-Désolé... je pensais à quelque chose...

Elle m'analysa et ne répliqua pas tout de suite.

- Il s'appelle Yoon Jeonghan, non?

Mon cœur loupa un battement lorsque j'entendis le nom de la personne à qui je tenais le plus sortir de sa bouche.

- H-Hm...

- Parle-moi un peu de lui.

J'haussai un sourcil.

Elle n'avait vraiment pas l'air de me connaître.

- Hum... vous êtes nouvelle dans le métier?

- On m'a juste transférée dans une nouvelle unité. C'est pas la première fois que je m'occupe de sales brigants., grogna-t-elle en grattant sa nuque.

- J-Je vois...

- Quelque chose te semble anormal? Sois honnête., dit-elle d'une voix dure.

Honnête? Ok.

Mais bon, eh, j'allais rester poli, tout de même.

Je suis peut-être en taule, mais c'est pas pour autant que j'ai pas eu d'éducation.

- Je n'ai pas ''d'amis'', ici. Zéro. L'ancien gardien, Monsieur Choi, ne voulait même pas avoir affaire à moi. Sa seule principale ''intéraction'' avec ma personne, c'était de me lancer des regards noirs.

- Tu ne l'aimais pas, à ce que je vois.

- Pas vraiment... mais j'attendais vraiment les fois où il me parlait.

- Hm? Ah... et pourquoi ça?, demanda-t-elle.

En fait, elle avait l'air d'avoir compris, elle ne voulait qu'une confirmation.

- Car il était le seul à m'annoncer que Jeonghan était là., expliquai-je avec un triste sourire sur mon visage.

La quarantenaire ne me dit plus rien et se contenta de me conduire jusqu'à ma cellule, tout au fond du couloir.

Lorsque j'arrivai à celle-ci, elle s'arrêta et me laissa y entrer.

D'ailleurs, lors du reste du trajet, je vis qu'elle était intriguée par quelque chose sur son téléphone, mais je ne m'attardai pas là-dessus. Ce n'était pas mes affaires.

- Tu as bien fait quelque chose, non? Pour finir ici, je veux dire...

Vu le ton qu'elle avait employé, on dirait pas une question...

- Pas vraiment...

- Tu aurais dû réfléchir aux conséquences de tes actes. Tu le savais que tu le perdrais si tu agissais sans réfléchir, aussi innocent sois-tu... les gens peuvent être... très durs des fois.

Elle avait raison.

Mais dans ce cas, rien n'était de ma faute.

Alors je levai mon regard et la regardai intensément, assis en tailleur sur mon lit au matelas inconfortable.

- Jeonghan.

- Hm? Encore lui?

- J'ai juste voulu le protéger.

Elle demeura sans voix, mais n'en était pas choquée pour autant. Elle avait toujours cet air dur.

Je baissai ma tête et me mis à fixer mes chaussures, déprimé.

- J'ai juste voulu protéger Jeonghan..., répondis-je à voix basse.

Une minute passa sans qu'on ne parle.

- Tu vas vraiment te laisser mourir de faim, ici?

Mon cœur se serra.

- Je n'ai jamais la tête à manger quand Jeonghan part., expliquai-je.

- Je pense qu'il préférerait que tu sois en bonne santé.

- Oui... mais, de toute façon, la quantité de nourriture ne suffit pas pour tous les détenus. Ça en fera plus pour les autres., refusai-je.

- Mais c'est mieux que rien.

- Je n'en ai quand même pas envie., insistai-je.

Elle se décida enfin à partir, en me tournant le dos.

- Eh, kiddo.

- Oui?

- Si t'as besoin de parler de lui histoire de pas devenir complètement taré... j'suis là. Mais appelle-moi discrètement.

Et elle me laissa seul, les yeux écarquillés et la mâchoire légèrement pendouillante.

J'étais ahuri.

Qui était cette femme?

Est-ce qu'elle était honnête dans ce qu'elle me disait?

C'était une gardienne de cellule et moi un prisonnier.

On n'était pas fait pour être amis ou même un minimum proches.

Je collai mon dos contre le mur et soupirai, sans comprendre quoi que ce soit.

Je décidai donc de faire quelque chose que j'ai toujours fait...

Des fois, pour passer le temps, je me remémorais quelques uns de mes moments avec mon aîné.

''Mon aîné''...

Pfft! Il était quand même bien plus enfantin que moi pour un hyung...

Je me rappelais de la fois où on est allé à la fête foraine, la fois où on a fait une énorme farce à sa famille, la fois où on est allés au karaoké, la fois où on s'est tellement bourrés la gueule au point d'avoir eu besoin de quelques jours pour nous en remettre...

C'était idiot... et ordinaire... mais ces moments me manquaient...

Il me manquait.

Je voulais qu'on refasse des activités ensemble, qu'il me fasse des blagues pas très marrantes et immatures, qu'on rit aux éclats jusqu'à ce que le jour se lève et qu'on reste collés l'un à l'autre le lendemain, trop fatigués à cause de la veille...

J'avais besoin de le sentir près de moi.

Je voulais le câliner...

Ô s'il savait à quel point je voulais faire ça!

Son toucher me manquait terriblement...

Sa peau bien lisse et laiteuse, sa chevelure blonde, longue et soyeuse, la douceur et la tendresse de ses lèvres lorsqu'il me baisotait la joue pour s'amuser...

J'étais affreusement déprimé.

J'avais besoin de lui, plus le temps passais, plus j'avais l'impression que ça devenait trop dur, trop long...

Je me levai et me précipitai en dehors de ma cellule.

- M-Madame..., l'interpelai-je.

Elle se trouvait à quelques mètres de moi, à peu près cinq.

Lorsqu'elle m'entendit, elle se retourna avec un rictus aux lèvres, comme si elle savait que j'allais la rappeler. Elle s'avança vers moi et attendit que je dise quelque chose.

- J-Je pourrais vous poser une question?

Elle cligna des yeux pour me donner le feu vert.

- Est-ce que... est-ce que j'ai le droit... de demander à parler à Jeonghan sans le mur en verre qui nous sépare pour une fois? Ou... ou juste de le voir plus longtemps que quinze minutes par mois?, demandai-je avec une once d'espoir en moi.

Elle m'observait longuement et ça commençait vraiment à me mettre mal à l'aise...

- Ta situation m'attriste., soupira-t-elle.

J'arquai un sourcil.

Hein?

- T'as pas d'amis ici et la seule personne qui peut te voir n'est présente que pour quinze misérables minutes.

Je me pinçai les lèvres.

Je n'aimais pas les mots qu'elle employait...

Lorsque je pensais à ce qui m'arrivait, je me sentais mal. Mais que quelqu'un vienne pointer toute la pourriture qu'est devenue ma vie depuis plus d'une année... Ça me donnait juste l'envie d'exploser en larmes.

Mais je ne le ferai pas.

Jeonghan n'aurait jamais aimé me voir comme ça.

- I-Il me manque... c-c'est le seul qui se soucie vraiment de moi... Le seul et l'unique... Je vous en prie..., avouai-je et suppliai-je du mieux que je pouvais à cause de ma gorge nouée.

Je baissai ma tête et essuyai mes yeux avec mes manches pour empêcher mes pleurs de couler sur mon visage.

Je fixais le sol depuis dix bonnes secondes, alors que ma respiration se faisait de plus en plus érratique et lourde...

Soudainement, je sentis une petite tape amicale sur mon dos. J'ouvris grand mes yeux et levai subitement ma tête.

- Tu t'es fait accusé à tord n'est-ce pas?

Cette phrase me poignarda le cœur.

C'était vrai.

Totalement vrai.

J'hochai ma tête, incapable de répondre de vive voix.

- Lorsqu'on marchait, j'ai vérifié les profils des détenus. J'ai directement trouvé le tien dans un petit groupe.

J'haussai mes sourcils, sans comprendre.

- Tu es dans la malheureuse liste de ceux qui sont incarcérés malgré leur innocence.

J'étais bouche bée lorsqu'elle m'annonça cette nouvelle.

Donc... je n'étais pas le seul? Il y avait... d'autres personnes comme moi ici?

Ça m'a un peu surpris...

Je ne pouvais pas parler. Je ne savais juste pas quoi dire.

Au fond, j'étais monstrueusement énervé, mais aussi terriblement frustré.

On m'éloignait de la seule personne que j'aimais, alors que je ne méritais même pas ça et ceux qui jugeaient mon affaire en avaient conscience?!

Le monde pouvait être vraiment horrible.

- Tu veux revoir Yoon Jeonghan, plus tôt, non?

Évidemment!

Comment pouvais-je être plus clair?!

J'acquiesçai d'un hochement de tête assuré.

- Je te promets d'essayer de faire quelque chose.

Puis, elle se retourna et soupira, me laissant une nouvelle fois seul, abasourdi.

- Je trouve que c'est putain de dégueulasse que la justice soit aussi corrompue. Je suis désolée de ne pas pouvoir négocier pour ta libération et celle des autres innocents, Joshua.

Cette fois-ci, ses mots m'ont fait plaisir.

En une phrase, elle m'a redonné l'espoir de pouvoir revoir mon hyung.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro