𝐁𝐀𝐂𝐊 𝐓𝐎 𝐁𝐋𝐀𝐂𝐊
𝟎𝟎𝟏

Valerie était allonsée dans son lit en regardant le même endroit sur le mur qu'elle a toujours fait lorsqu'elle travaillait. Elle a fermé les yeux lorsque l'homme qui était au-dessus d'elle a commencé à haleter comme un chien.

Le temps semblait beaucoup trop lent à son goût, mais finalement, il a grimpé sur elle et a rassemblé ses vêtements, souriant tout en boutonnant sa chemise. "Combien cette fois-ci, Florence ?" Il a demandé.

Elle s'est assise et a tenu les draps contre sa poitrine. "La même chose que d'habitude." Elle a dit.

Anthony a fouillé dans ses poches et a sorti un billet de cinq livres qui était légèrement plus que ce qu'il lui payait habituellement. « Gardez la monnaie. » Anthony l'a assurée, prenant son manteau du bord du lit et laissant l'argent sur son bureau.

Anthony était l'un des hommes les plus gentils avec lesquelle elle a dû traiter. Il n'était pas un nouveau client. Il venait la voir depuis qu'elle a commencé à travailler là-bas.

Valérie a tenu sa tête dans ses mains et a fermé les yeux. Un coup à la porte a attiré son attention. "Val." Une voix douce est venue de l'autre côté. "Entrez." Elle a répondu. La porte s'est ouverte et le visage accueillant de l'amie de Valérie, Maria, est apparu. « Comment était-il ? »

Valérie gémit et s'appuya contre la tête de lit. "C'est comme d'habitude. M'a payé un peu plus cette fois-ci." Elle a dit.

Maria a haussé les sourcils avec surprise et a rejoint la fille sur le lit. Maria aussi était une prostituée, mais avait été dans le jeu beaucoup plus longtemps que Valérie. Elle était également l'une des seules personnes à connaître le vrai nom de Florence.

"Vous pouvez en avoir une partie pour réparer cette fuite." Valérie a offert. Maria secoua la tête. "Je ne pouvais pas vous prendre de l'argent - pas avec la façon dont vous l'avez gagné."

"S'il te plaît." Valérie a dit avec sympathie : "si je l'offre, prends-le. Vous en avez plus besoin que moi en ce moment, a-t-elle déclaré.

Maria s'est allongée sur le ventre et a appuyé son menton sur sa main. "Je m'inquiète parfois pour toi, Val. J'ai l'impression que vous ne prenez rien de tout cela au sérieux." Elle a dit. Valérie a regardé loin et a évité les yeux de ses amis. "J'essaie juste d'en finir avec ça." Elle a admis.

« Je sais, je sais. » Maria lui a pris la main. "Souviens-toi de ce qui est arrivé à Margot." Elle a baissé sa voix. Valeria a tiré la tête vers Maria et ses yeux se sont écarquillés. "Personne ne sait ce qui est arrivé à Margot." Valérie a siflé, sachant bien que les rumeurs sur la femme étaient vraies.

« Valérie. » Maria a dit sévèrement. "S'il te plaît, fais plus attention."

"Je sais." Valérie soupira de défaite et retira sa main de la blonde pour atteindre le tiroir de chevet. "La semaine dernière, M. Gordon m'a accidentellement payé trop cher." Elle a retiré de l'argent.

Les yeux de Maria se sont illuminés.

« Savez-vous ce que cela signifie ? » Elle a demandé. Les lèvres de Maria se sont tournées vers le haut et elle s'est penchée en arrière sur ses genoux. « La garnison ? »

"La garnison." Valérie a hoché la tête en accord.

—

Les deux filles sont entrées dans le pub connu, les bras croisés l'un autour de l'autre. Leurs rires ont légèrement résonné et certaines têtes ont tourné lorsqu'ils sont entrés dans le pub animé.

"Mesdames." Harry les a accueillis avec un sourire. "Bonjour, Harry !" Valérie a dit avec impatience. "Pouvons-nous avoir deux gin tonic s'il vous plaît ?" Elle a demandé, en plaçant l'argent sur le comptoir.

"C'est sûr." Il a hoché la tête et est allé chercher les boissons pour eux. Valérie a parcouru la pièce et a sauté quand Maria a attrapé son bras, hochant la tête vers les portes.

"Quoi - oh..." a-t-elle suivi en remarquant le seul groupe d'hommes qu'elle avait tendance à éviter. Les Shelby's. La famille Shelby était la famille du crime organisé qui a dirigé les Peaky Blinders : le gang qui a fait en sorte que les habitants de Small Heath se sentent effrayés et protégés en même temps.

Valérie s'est empressée de éloigner le regard du groupe avant qu'ils ne puissent la remarquer. Pendant les mois où Valérie vivait à Small Heath, elle n'a jamais eu à parler à l'un des hommes Shelby. Et elle espérait le garder ainsi. Arthur et Tommy Shelby étaient connus pour leur amour pour les putes et les prostituées. Heureusement pour elle, elle n'était pas encore devenue l'une de leurs putes.

"Il suffit de boire votre gin, Maria." Valérie a dit à travers les dents serrées.

« Une bouteille de whisky, Harry ! » Thomas a appelé avec un sifflet. Harry n'a rien dit, il a juste passé toute la bouteille de whisky à Tommy et a refusé de lui prendre de l'argent.

Tommy lui a jeté un coup d'œil avant d'aller dans le confortable où ils resteraient - loin de tout le monde.

Avant qu'elle ne le sache, Maria avait été emportée par quelqu'un. Mais elle était partie trop vite pour que Valérie voie un visage. Soupirant, elle a jeté le reste de sa boisson et a avalé fort. "Un autre s'il vous plaît, Harry." Elle a soulevé le verre.

Harry s'est éloigné de la fenêtre attachée à la confortable et l'a regardée maladroitement. "Euh.. Florence - M. Shelby pose des questions sur vous." Il a murmuré.

« Lequel ? » Valérie a roulé les yeux.

« Thomas. » Harry lui a dit. Son visage est tombé ainsi que son cœur. "Il demande si tu es une pute." Harry a répété les mots de Tommy sur le même ton qu'il les avait prononcés.

"Dites-lui que je suis pour le bon prix." Elle a dit clairement, sachant que les Shelby avaient beaucoup d'argent par rapport au reste des gens de Small Heath.

La nuit s'est passée lentement et elle n'a pas entendu un autre mot à propos de Thomas ou de ses frères, ce qui l'a amenée à se demander pourquoi exactement il l'avait amenée à Harry ? S'il ne voulait pas d'elle, pourquoi lui a-t-il demandé si elle était une pute ?

Maria ne s'était pas reproduite, ce qui a laissé Valérie retourner seule dans les appartements. Elle a serré ses bras contre sa poitrine et a commencé à regretter la décision de ne pas prendre son manteau.

Les seules personnes qui erraient dans les rues étaient les hommes ivres qui, espérons-le, rentraient chez eux vers leurs femmes et leurs enfants - s'ils en avaient.

Valérie détestait marcher seule la nuit. Habituellement, elle n'avait pas peur de grand-chose - pas depuis qu'elle est arrive à Birmingham et qu'elle a commencé le travail qu'elle avait. Valérie avait appris à tenir un front qui la faisait paraître peure dans l'espoir que si jamais elle se trouvait dans une situation dans laquelle elle ne voulait pas être, elle ne semblait pas vulnérable. Mais au fond, marcher seule dans l'obscurité l'a pétrifiée. Il n'était pas garanti que Valérie rentrerait chez elle en toute sécurité et elle le savait plus que tout.

Valérie a commencé à avoir l'impression qu'il y avait une paire d'yeux qui la regardaient, ce qui l'a fait marcher rapidement vers les appartements. Sans se retourner pour voir si quelqu'un la suivait effectivement, elle a forcé l'ouverture de la porte et l'a claquée derrière elle, s'appuyant contre elle.

En entrant dans sa chambre où elle n'avait été que quelques heures auparavant, la peur l'a remplie lorsqu'elle a vu que son tiroir de chevet avait été renversé et que tout son argent était introuvable. Son cœur battait la chamade comme une folle et elle a fouillé le contenu du tiroir juste pour ne rien trouver.

"Non, non... où est-ce que c'est ?!" Valérie a paniqué, le cherchant dans toute la pièce. Des larmes ont commencé à se former dans ses yeux lorsqu'elle s'est rendu compte que l'argent était introuvable.

Il avait été volé. Mais par qui ?

Valérie était sûre d'avoir fermé sa porte avant de partir avec Maria. Mais les portes ne se verrouillent pas. N'importe qui aurait pu entrer à l'intérieur. Après avoir fermé le tiroir, Valérie s'est appuyée contre le mur et a tiré sur ses cheveux.

« Que vais-je faire ? » Elle s'est demandé, une main serrée sur sa bouche alors qu'elle respirait lourdement. Cet argent était ce qui a gardé un toit au-dessus de sa tête. Elle ne s'est jamais trop inquiétée de la nourriture car elle n'a jamais été une priorité principale pour elle, mais le lit dans lequel elle dormait l'était certainement.

Et si Valérie ne mettait pas la main sur l'argent bientôt... ça ne se terminerait pas trop bien.

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Note des auteurs :

Toutes mes excuses pour les chapitres courts. J'espère les rendre plus longs à l'avenir.

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