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Chapitre 20 : Invitation






Keitan quitta la froidure des courants d'air supérieurs et se projeta à travers l'Éther jusqu'à atterrir sur le toit de l'Institut international de mode. Le soleil automnal baignait Bryvas d'une lumière tiède. Il jeta pourtant à peine à coup d'œil à la vue tandis qu'il se dirigeait vers l'accès au bâtiment.

En cette fin tardive d'après-midi, il ne croisa pas un étudiant dans les étages, bien que certains bureaux bruissassent encore d'activité. Il parvint à la salle d'art plastique indiquée par Thélia sans être repéré. Les effluves chimiques de la peinture à l'huile lui montèrent aux narines quand il entra.

Debout devant un chevalet, la thaumaturge appliquait des touches de couleurs chaudes sur sa toile. Pinceau suspendu en l'air, elle pivota à son entrée, dans un froissement de son tablier à manches longues. Ses cheveux, roulés en épais chignon sur sa nuque, passèrent du bleu profond au blond flavescent. Keitan n'aurait cependant eu qu'à aviser la lueur ravie qui anima ses yeux dorés, et le sourire radieux qu'elle étira, pour lire son contentement à le voir.

Il prit un instant pour apprécier cette réaction. Il ne s'agissait ni d'adulation, ni de pâmoison de la part de Thélia. Tout ce qu'elle appréciait chez lui, ce qui la faisait se réjouir de sa présence, provenait de la véritable nature de Keitan.

— Heya, la salua-t-il en brandissant les boissons achetées en chemin. Je te dérange pas ?

— Non, ça va. Je termine.

Il déposa sur la table le gobelet de thé choisit pour elle, et s'avança vers le chevalet en ôtant l'opercule de son café. Une vapeur aux arômes caféinés s'éleva. Inclinant la tête, il étudia la peinture.

Il s'agissait de lourds plis d'une étoffe satinée, pigmentée de rouge érable, de blond solaire et d'orange flamboyant. L'œuvre donnait l'illusion parfaite de la texture, au point de donner envie de passer les doigts dans la douceur fraîche de la soie.

Thélia lui tourna le dos pour reprendre son travail, achevant d'apposer des points de lumière sur l'ensemble. La pointe de son pinceau semblait savoir parfaitement où se poser.

— Tu viens à propos de Kaya ? s'enquit-elle.

Ce n'était pas l'unique raison qui amenait Keitan, mais il avait effectivement prévu d'aborder le sujet. Afin de lui laisser son espace, le temps qu'elle achève sa peinture, il s'écarta et prit appui contre une table.

— Je me suis bien planté, soupira-t-il. Je pensais qu'il les menaçait encore, à un certain degré. Mais on dirait que c'est pas, ou en tout cas plus, du tout le cas.

Sans décrocher les yeux de sa toile, Thélia acquiesça.

— Forcément. Elle serait pas aussi à l'aise avec lui, sinon.

— Ça te dérange pas ? interrogea-t-il avec un haussement de sourcil.

— De quoi ?

Mains ouvertes en parallèle, il marqua deux sections distinctes dans le vide.

— Elle le fréquente, vous êtes amies : c'est pas très banal comme situation.

Thélia baissa le menton avec un rire. Il se redressa, la peau frémissante, à l'entente du son limpide. Elle pivota vers lui et fit mine d'englober la situation d'un geste de pinceau.

— La vedette de l'URIAA m'emploie comme indic, c'est pas très banal non plus.

La mine offusquée, il protesta :

— Mais c'est pas pareil ! On se connaît maintenant et tu l'as dit toi-même : je suis beaucoup plus que ton héros.

— Justement, je connais aussi Kaya ! rétorqua-t-elle sans se départir de son sourire, avant de paraître avec plus de sérieux à la question. C'est la même chose avec eux, je crois ? C'est pas une question de Régulus et Rigel. Ils se connaissent.

Un soupçon traversa Keitan. Songeur, il but une gorgée de son café.

— Tu crois qu'elle sait qui il est ?

Tu crois qu'elle en a parlé à Raphaëlle ? aurait-il voulu demander.

La surprise transparut sur la figure de Thélia. Elle resta méditative un instant, puis haussa les épaules.

— Je pourrais pas dire.

L'air préoccupé, un vert chartreux colorant ses mèches et ses iris, elle trempa son pinceau dans sa palette. Après quelques frottements de la brosse sur les couches sèches de peinture, elle reprit :

— Tu... enfin, Kaya a pas à s'inquiéter que tu saches tout ça, pas vrai ?

— C'est pas moi qui vais la traiter en criminelle, l'assura-t-il, mais levées en signe de neutralité. Je me fais surtout du souci pour elle et ses frères.

Thélia parut rassurée. Quelques retouches plus tard, elle prit un pas de recul et étudia l'ensemble de son travail. Satisfaite, elle nettoya ses pinceaux dans un chiffon, puis les mit à tremper dans le solvant, sous l'œil scrutateur de Keitan.

— Ça rend bien, observa-t-il. C'est pour tes études ?

Elle secoua la tête, absorbée dans la peinture qu'elle grattait de sa palette.

— Non, c'est juste pour pratiquer. Ils nous laissent la salle à disposition.

Fourrant les mains dans ses poches, il étira un sourire espiègle. La conversation se faisait propice à aborder la raison secondaire qui l'amenait.

— La saison t'inspire ?

— Les couleurs, surtout ! Mais on en profite moins en ville, observa-t-elle avec un coup d'œil déçu vers la fenêtre. Je m'appuie beaucoup sur des photos.

Il fondit sur l'ouverture qu'elle lui présentait à son insu.

— J'y pense, commença-t-il d'un ton dégagé. Je prends un congé bientôt, à la campagne. C'est dans un coin du Jura qui vaut vraiment le coup en automne. Si ça t'intéresse, tu peux me rejoindre pour le week-end ?

Il s'amusa de voir le jaune citron imprégner aussitôt sa chevelure sous la surprise. Troublée, Thélia cilla.

— Si ça m'intéresse ?

Keitan haussa les épaules.

— De faire une pause. De changer un peu d'air.

— Ça serait sympa, oui, concéda-t-elle, hésitante. Mais je suis pas sûre que... j'ai pas trop envie d'accepter encore une faveur.

Il s'avança vers elle et la prit par les bras, pressant sans rudesses les manches de son tablier.

— Thélia, c'est pas une faveur. Je te le propose parce que j'en ai envie. Parce que je t'apprécie. Et parce que la compagnie me ferait pas de mal !

Elle pinça les lèvres, encore sceptique.

— Mais tu préférerais pas y aller avec Setsuha ?

— Elle peut pas, avec son master, prétexta-t-il sans hésiter.

En réalité, il n'avait pas vérifié. Cependant, il n'avait jamais eu en tête un week-end romantique. À présent que son idée se concrétisait, c'était Thélia qu'il voulait avec lui. Car, sans même qu'il s'en aperçoive, ses motivations envers elle étaient devenues moins calculées. Plus intimes. Et il tenait à inaugurer ce tournant.

Conscient qu'insister ne risquerait que de la braquer, il la libéra.

— Tu sais quoi, t'as le temps d'y réfléchir. On en reparle, d'accord ?


✧ ✧ ✧


L'atmosphère au Baroudeur était plus enfiévrée que d'ordinaire. Les éclats de rire éméchés s'entendaient à peine par-dessus la musique diffusée à plein volume au sous-sol. Sous les pieds de Kaya, le sol vibrait. Les pulsations lui remontaient jusque dans les os. Derrière le comptoir, elle se déplaçait en cadence alors qu'elle effectuait les commandes, balançant de la tête ou des épaules, s'autorisant des pas de danse quand elle n'avait pas les mains prises.

Plusieurs fois par mois, Malachias faisait venir un DJ et ouvrait la salle souterraine, convertie en piste de danse. Pour l'occasion, il mettait même à la carte ses shots artisanaux aux noms extravagants. Kaya affectionnait particulièrement de faire le service ces soirs-là, pour se dissoudre dans l'ambiance débridée qui échauffait les lieux. Elle s'était aperçue que bon nombre des consommateurs, tout marginaux qu'ils soient, fréquentaient le bar en quête de connexion. Ils venaient se gorger de présence humaine, avant de retourner à leur quotidien. Kaya les comprenait. Elle se sentait toujours galvanisée par le courant d'exaltation ambiant.

Les cheveux attachés en catogan pour rafraîchir sa nuque, transpirante sous son débardeur, elle capta le regard mordoré de Jez. Le serveur se pencha par-dessus le bar en la voyant dodeliner du chef sur le morceau de rap. Sa tignasse rousse moite de sueur, il se mit à déclamer les paroles sans buter sur le rythme effréné. Rieuse, Kaya s'inclina également vers lui, agitant les doigts en synchrone.

Au morceau suivant, elle agita le shaker au niveau de sa tête en pirouettant sur elle-même. Un pincement fulgura entre ses côtes, et elle dut s'interrompre avec une grimace. Essoufflée, elle adressa une mine contrite à Malachias, qui pinçait la bouche sur un air désapprobateur.

Sans les soins prodigués par les hygiarches de Régulus, elle n'aurait même pas pu être debout à l'heure actuelle. Ses os fracturés avaient été ressoudés, mais elle avait reçu la consigne d'éviter de les soumettre à trop d'effort pendant une bonne semaine. Recommandation à laquelle elle dérogeait à peine quarante-huit heures plus tard.

Déposés non loin d'Alphecas par Adamer, après qu'elle eut convenu avec Cineád de la marche à suivre, ses frères et elle avait gagné en hâte l'étage des Régulus. Isaac avait déboulé, le regard encore hagard de panique. La poitrine labourée d'affection et de culpabilité, Kaya s'était réfugiée dans son étreinte. Tous ses nerfs avaient lâché en éprouvant la chamade de son cœur contre le sien, et les larmes avaient dévalé ses joues.

Ils lui avaient raconté une version aussi proche que possible des faits : un désaccord avait éclaté entre les membres de Rigel après la fuite de Basile, escaladant jusqu'à dégénérer. Ce dont Adamer avait profité pour récupérer les otages. Kaya avait également rapporté à Isaac tout ce qu'elle avait pu sur les membres présents.

Depuis, une agitation inidentifiable la taraudait. Incapable de demeurer cantonnée à la sécurité de son chez-elle, Kaya avait maquillé ses yeux d'un trait de khôl et était venue travailler malgré le repos accordé par Malachias.

La gorge sèche, elle se servit un verre d'eau fraîche entre deux commandes. Lorsqu'elle se retourna, son attention fut aussitôt captée par la figure en tee-shirt défraichi, aux bras cerclés de marques noires, qui s'était glissée entre les consommateurs accoudés au comptoir. Le regard cérulé de Cineád l'étudia avec un brin de consternation. Il ne s'était sans doute pas attendu à la trouver ici ce soir.

Kaya se retrouva à réprimer un sourire spontané devant sa réaction. Elle servit une bière pression à un client que lui désignait Malachias, puis se dirigea vers le pyrocien.

— Ouah, une rencontre ordinaire ! lança-t-elle en se plantant devant lui. Tout arrive.

Malgré le flegme inscrit sur sa physionomie, elle décela le frémissement aux commissures de ses lèvres, ainsi que l'étincelle égayée qui fusa sous ses paupières. Il n'était apparemment pas mécontent de l'accueil.

Cineád s'appuya des avant-bras sur la surface vernie et promena un œil sans équivoque aux alentours. Il rétorqua en haussant la voix par-dessus le brouhaha :

— Si ça c'est pas une rencontre insolite, t'es encore plus atteinte que je pensais.

Forcée de reconnaître la validité de sa remarque, Kaya émit un reniflement amusé. Cette fois, le pyrocien ne contint pas son rictus moqueur. Il dévoila une rangée de dents dont la blancheur se découpait nettement dans la pénombre.

Kaya s'accouda face à lui, rivant ses prunelles aux siennes. De l'index, elle pointa la carte des boissons, inscrite à la craie fluorescente sur les ardoises.

— Tu m'offres des verres, maintenant ? railla-t-il en haussant un sourcil. T'es sûre que c'est pour me repayer ?

Mains à plat sur le comptoir, Kaya se redressa pour le jauger par au-dessus.

— Ce serait pour quoi d'autre, sinon ?

Il s'inclina davantage. Son col bâilla sur son torse. Amenant sa figure juste sous la sienne, il souligna d'un air narquois :

— Ça ressemble vachement à une tentative de flirt.

Kaya pencha la tête, de sorte qu'ils n'auraient que quelques pouces à combler pour sceller leurs lèvres. Son regard se fit sulfureux sous ses cils.

— J'ai pas besoin de claquer ma paie pour ça.

Le souffle goguenard de Cineád lui balaya le menton, puis il se redressa à son tour.

— Donne-moi un orgasme, alors, lâcha-t-il d'un ton détaché.

Traversé d'un éclair de confusion, Kaya cilla, et il étira un sourire mauvais :

— Le shot. Au cas où tu te ferais des idées.

Piquée de s'être laissé déstabiliser, Kaya le mimiqua, grimaçant avec la plus parfaite mauvaise foi, alors qu'elle s'éloignait. Tandis qu'elle confectionnait le shooter, en quelques gestes que la pratique commençait à rendre automatique, elle pouvait presque sentir la brûlure de son regard amusé sur elle. Quand elle déposa le verre emplit à raz-bord de tequila, liqueur de menthe et crème de whisky devant lui, il l'évalua d'un œil circonspect. Devinant qu'il ne devait jamais avoir commandé cette déclinaison auparavant, Kaya lui décocha un sourire sarcastique.

— C'est ta première fois ? insinua-t-elle d'un ton dégoulinant de malignité.

Ce qui ne lui valut qu'un roulement d'yeux appuyé. Cineád se saisit du shot et le descendit cul-sec, la tête renversée en arrière. Le verre reposé avec un claquement, il vrilla ses yeux dans les siens, irradiant d'une provocation suggestive.

— Un autre ? demanda-t-elle sans se démonter.

Il expira un souffle de dérision.

— Ouais, ouais, fais la maligne derrière ton comptoir.

— Je te crains pas davantage devant, tu sais ?

— Crois-moi, tu vas pas assumer ce qu'il va se passer si tu viens de ce côté, la défia Cineád.

Elle esquissa une mimique appâtée par la proposition, avant d'aller préparer les commandes en attente pour Jez. Une fois qu'elle eut délivré une série de pintes et un plateau de Mojito, elle retourna auprès du pyrocien, qui lui faisait signe de vouloir prendre une nouvelle consommation.

Kaya récupéra sa bière bouteille et la lui glissa tout en accrochant son regard. Cineád fronça des sourcils suspicieux devant son manège. Elle posa alors les paumes contre le zinc et se hissa sur le comptoir.

— J'ai une question, commença-t-elle alors qu'elle balançait ses jambes de l'autre côté.

Avant qu'elle puisse glisser à terre, Cineád saisit son genou de sa main libre, sépara ses mollets et se plaça entre eux, la coinçant assise sur le meuble. Il fut alors assez proche de Kaya pour qu'elle décèle son empyreume musqué et perçoive le frôlement de son aura torride. Elle redressa le menton. Le rougeoiement des LED luisait sur les piercings du pyrocien, entre ses épis de jais.

Derrière l'indolence imprimée sur son faciès, ses iris brasillaient comme des braises bleues. La convoitise ostensible avec laquelle il la scrutait fit frémir le sang de Kaya dans ses veines. Comme Cineád lui indiqua muettement qu'il attendait qu'elle poursuive, elle s'enquit pendant qu'il décapsulait sa bière :

— Le Charlatan est là, ce soir ?

Sur le point de boire une goulée, il abaissa sa bouteille avec une expression interloquée.

— Pourquoi, tu veux lui offrir à boire, à lui aussi ?

— Il a dit qu'il me connaissait du Baroudeur, l'autre fois. Mais j'ai jamais vu de cambrioleur masqué, ici.

Cineád tendit légèrement la nuque pour passer la salle au crible, puis ramena son attention sur elle.

— Nan. Pas là.

Sa main revint englober le genou de Kaya. Il porta le goulot à ses lèvres, déglutit sa gorgée, puis inclina la tête, soudain scrutateur.

— Alors comme ça, t'as fait ami-ami avec la coqueluche de l'URIAA ?

Elle leva les yeux au ciel.

— Il s'est ramené quand j'étais avec Thélia.

Les doigts de Cineád pianotèrent avec contrariété sur son genou.

— Et j'ai pas été prévenu avant, parce que... ?

— Y avait rien à en dire. Il a l'air de se poser des questions sur toi et moi. Je lui ai dis que ça le regardait pas.

Toujours rembruni, il esquissa une moue peu convaincue.

— Le problème, c'est que je suis pas un petit détecteur de mensonge sur pattes, moi. J'ai aucun moyen de savoir si je peux croire ça.

Kaya inclina le dos de quelques degrés en arrière et le dévisagea. Elle arqua un sourcil inquisiteur.

— Tu doutes de moi ?

— Je doute de tout le monde.

Il glissa alors la paume plus haut sur sa cuisse, imprimant sa chaleur cuisante contre sa peau nue. Un pli moqueur de retour au coin des lèvres, il nuança :

— Mais moins de toi, je suppose...

Kaya se fendit d'un fugace sourire de triomphe, avant que le sérieux lissât ses traits. Elle le scruta dans le fond des yeux. Comme parfaitement conscient de ce qui se jouait chez elle, Cineád déposa sa bouteille et rapprocha le buste, prenant appui près de sa hanche. Ses prunelles, point d'encre dans un anneau ignescent, ratissèrent la physionomie de l'esthésive, dont la peau s'échauffa.

Depuis qu'elle l'avait embrassé sur le toit du squat, elle s'interrogeait sur ce que leurs prochaines rencontres leur réservaient. Elle s'était demandée, appréhendant presque, si ce qu'il s'était produit entre eux n'avait été qu'une façon de purger la pression.

À présent qu'elle se trouvait encagée par sa stature, les sens troublés par son odeur, elle ne pouvait plus douter. Ils n'avaient pas fini de pousser la jauge vers son point de saturation. Elle s'appuya sur le talon de ses mains, pour venir quasiment ventre contre ventre avec lui.

— Tu vas me laisser descendre ?

— Nan. Ça t'apprendra à te jeter tout le temps sur les gens.

— Je me jette pas sur tout le monde, insinua-t-elle.

Cineád flasha un sourire prédateur. Il se pencha alors au-dessus de son épaule, approchant de son oreille afin d'être entendu lorsqu'il baissa le ton. Elle faillit fermer les yeux sous la brûlure de son souffle.

— Raison de plus pour pas te laisser bouger de là.

À l'instant où elle s'apprêtait à céder une fois de plus aux serpentins électriques qui fourmillaient dans son ventre, une poigne se referma sur le bas de son tee-shirt et la tira en arrière.

— L'Épine, si tu veux fricoter avec les clients, c'est pendant tes pauses et pas sur mon bar, l'interpella Malachias.

Se remémorant tout à coup qu'elle avait interrompu son service depuis un peu trop longtemps, Kaya afficha un rictus coupable. Elle poussa Cineád par les épaules pour avoir la place de pivoter, et il se laissa faire avec un flegme désabusé. Reprenant sa bière, il la leva à son attention, avant de tourner les talons, s'évanouissant dans la foule.







Ce chapitre bénéficie de sa propre illustration ! N'hésitez pas à visiter mon insta pour en découvrir d'autres !

Un chapitre plus centré sur le développement des ships ~

J'ai hâte de poster le chapitre du week-end Thélia hehe

Et puis Kaya et Cineád se tournent autour pour de bon ! J'avoue que je suis très contente de rentrer dans cette phase de leur relation !



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