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Chapitre 14 : Augure







La bibliothèque universitaire bruissait de mouvements précautionneux et d'activités studieuses. Installée à une table en compagnie de quatre autres étudiants de son école, Kaya s'astreignait à avancer dans le dossier qu'ils avaient à réaliser. Les travaux s'accumulaient, et il leur fallait impérativement se débarrasser de celui-ci afin d'éviter de se retrouver surchargés.

Coude sur la table, la tête reposant dans sa main, lunettes sur le nez, Kaya retourna au début du paragraphe dont elle n'avait pas intégré une ligne. Une lourdeur plombait ses membres, et chaque fois qu'elle tâchait de se concentrer, sa cervelle brûlait entre les parois de son crâne.

Elle dormait peu, ces derniers temps. Incapable de trouver le sommeil, elle passait une grande partie de ses nuits à enchaîner des épisodes de séries ou à parcourir des comptes de photographes renommés. Si bien que ses yeux la tiraient de fatigue.

Amorphe, elle n'avait même pas eu l'énergie de faire un effort vestimentaire, et s'était rendue à la BU en leggings et sweat kaki. Ses mèches auburns, dans laquelle étaient fourrés ses doigts, auraient nécessité un shampoing deux jours auparavant.

Un soupir harassé lui échappa, et elle s'efforça une fois de plus de saisir le sens du projet de communication proposé par l'une de ses collègues. Sa concentration se grippait, son esprit dérivait, revenait en boucle sur les évènements de la nuit précédente.

Le message d'Isaac était arrivé au bout milieu de son insomnie pour l'informer qu'il se rendait de toute urgence à Belel, et l'intimer de ne pas l'y suivre. Kaya avait ouvert l'un des groupes irisages de Régulus, qu'elle avait trouvé en plein de branle-bas de combat. Rigel attaquait leur Nexus.

Elle n'avait pas pu fermer l'œil avant qu'Isaac ne lui écrive à nouveau, la prévenant qu'il ne rentrerait pas à Alphecas avant le lendemain et la contacterait dans la journée. Depuis, elle guettait ses notifications.

Pourquoi cette latence ? Pourquoi ne lui avoir donné aucune nouvelle ? Ne percevait-elle pas des germes de récrimination suspicieuse en lui, depuis le braquage de l'opéra ? Nourrissait-il des soupçons à son égard ? Peut-être cherchait-il à la mettre à l'épreuve par son silence. Peut-être avait-il posté des Régulus pour la surveiller...

Kaya cligna des paupières et focalisa à nouveau son regard sur son écran de tablette pc. Afin de se donner bonne conscience, elle nota quelques mots clés du travail qu'elle était censée étudier.

Une présence irradiante de chaleur la rasa soudain. L'air se chargea d'un empyreume sans pareil, senteur de cendre, malt fumé et ambre grise. Dès que ses narines en frémirent, tout son être s'en imprégna, et l'effluve se logea comme une goutte embrasée au creux de son ventre.

Un subit apaisement la traversa, puis la main qui se posa à plat sur le plastique verni de la table lui fit pleinement réaliser l'identité de celui qui se penchait sur elle. Sous la manche du sweat sombre qu'il portait s'apercevait la démarcation d'une bande d'ébène.

— Kaya Terebros, vibra la voix de Cineád.

Elle se leva en même temps que les membres de son groupe relevaient un regard machinal vers le nouveau venu. Celui-ci n'esquissa pas le moindre mouvement de recul alors qu'elle se dressait devant lui, à quelques pouces de sa stature. Une ample capuche couvrait ses épis de jais.

Ses yeux bleu vif et le tracé de ses marques demeuraient néanmoins bien trop reconnaissables au goût de Kaya. Alarmée et déroutée par son apparition, elle jeta une vague excuse à l'adresse de ses camarades de promo, avant de saisir l'avant de son sweat pour l'entraîner à l'écart.

— Ça va pas la tête ? se récria-t-elle à mi-voix. Tu te pointes à mon campus, maintenant ? Comment t'as su où j'étais ?

— Les jumeaux.

Sa réponse fut étrangement dénuée de son mordant habituel. Kaya voulut le conduire à l'extérieur, mais il l'empoigna à son tour par son haut oversize, pour la traîner sans grand ménagement entre les sections, jusqu'à un rayonnage tombé dans l'oubli. Là, il rejeta sa capuche en arrière et la toisa, étirant un rictus sans joie.

— Tu me déçois. Je croyais qu'on avait trouvé un terrain d'entente.

Déconcerté par le fiel qu'il dégageait, et la subite démonstration d'animosité qu'il n'avait plus dirigée contre elle depuis leurs premières rencontres, Kaya fronça les sourcils.

— De quoi tu parles ?

Cineád étrécit les yeux, contrarié par sa réponse. Il se rapprocha, la dominant des quelques pouces dont il la dépassait.

— Qu'est-ce que t'es allée cafeter à Sadar ?

La figure durcie, Kaya rétorqua sèchement :

— Je lui ai rien dit.

L'étau lui écrasa les maxillaires pour lui relever le menton avant même qu'elle vît fuser la main qui emprisonna sa mâchoire. Une fine mèche cuivrée glissa sur son front. La figure inclinée sur la sienne, Cineád siffla d'un timbre sourd :

— C'est vraiment pas le moment de faire la maligne. Vessarias s'est pointé à Belel. Il s'est allié à Sadar. Et ils se sont donnés du mal pour empêcher Sahira de s'en tirer. Sauf qu'en dehors de Rigel, les seuls qui savaient pour notre diagovien, les seuls qui connaissaient son arété, ce sont toi et tes frangins.

Kaya écarquilla les yeux effarés. Crispés sur ses joues, les doigts du pyrocien lui cuisaient la peau. La proximité de son visage embuait ses lunettes. Avant qu'elle ne pût se défendre de l'accusation, il poursuivit :

— Et tu vois, je peux pas m'empêcher de trouver louche que ça arrive juste après le merdier de l'opéra. Sadar est pas revenu au squat, ce soir-là. Toi non plus. Vous étiez à Monthesclives, pas vrai ? T'as parlé à Vessarias.

Bien qu'elle n'en eût pas réellement besoin pour déchiffrer son humeur, Kaya usa de leur contact pour le sonder. Il n'était que fébrilité, énervement et effervescence. Un magma dans les tripes qui ne demandait qu'à se déchaîner.

Les prunelles rivées dans l'éclat flou de ses yeux, Kaya agrippa son poignet, l'incitant à lâcher prise.

— Je leur ai rien dit ! martela-t-elle. Tu crois que j'allais raconter au dirigeant des Achernar que je connais un Rigel ?

Une lueur furieuse dansa dans le regard du pyrocien. Une contraction fit palpiter ses muscles faciaux, alors qu'un grondement silencieux découvrait ses dents. Le rythme cardiaque de Kaya forcit. Son souffle accéléra.

Puis, tandis qu'il scrutait sa physionomie, le doute et la perplexité s'inscrivirent graduellement sur le faciès de Cineád, relaxant un par un ses traits. Sa hargne courroucée s'atténua. La prise sur le visage de Kaya s'allégea.

Autour de sa mâchoire, le toucher brûlant perdit toute sa rudesse. Les doigts de Cineád cessèrent de s'enfoncer dans ses joues, pour simplement les englober. Le bout de son annuaire et auriculaire pressait contre la jonction tendre sous son oreille. Pourtant, son agitation intérieure demeurait. Ce besoin agressif de réduire quelque chose en cendre pour se décharger.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? interrogea-t-elle d'une voix qui n'était plus qu'un murmure éraillé. Qu'est-ce que vous avez foutu à Belel ?

— Il se passe que les monozygotes et toi êtes dans le collimateur des Marcdargent.

Ses paroles s'enfoncèrent comme un froid aigu en elle, lui perforant poitrine et estomac d'une pique d'angoisse. Trois battements de cœur horrifiés, puis la proximité calorifère de Cineád insuffla sa chaleur jusqu'à ses os.

Dans le collimateur des Marcdargent.

Pas dans "notre" collimateur.

Pas dans le sien.

— Nous ? Mais pourquoi ? On y était même pas !

Cineád secoua la tête en signe de dénégation. Sa main quitta finalement le visage de Kaya alors que son bras retombait le long de son flanc, sans qu'il recule pour autant.

— C'est pas ça. Ils en veulent à Sadar de leur avoir pris leur esthésive. En tant qu'isadelphe du manitou et fille d'une Achernar, t'es pas exactement anonyme pour les Constellations.

L'expression de Kaya se décomposa.

Oh, merde...

Elle balaya les rangées de volumes sans les voir, ses incisives s'enfonçant dans sa lèvre inférieure. Des sons de déplacement au bout de la rangée la ramenèrent tout à coup à la priorité immédiate : la présence d'un Aster criminel bien trop identifiable dans la BU. Mue par un réflexe précipité, elle pivota la tête vers les silhouettes qui se profilaient entre les rayonnages, et jeta les mains sur la capuche de Cineád, pour la lui relever en un clin d'œil. Tirant sur les bords, elle lui fit incliner le crâne vers l'avant, alors qu'elle reculait contre les étagères.

Le pyrocien se laissa mollement entraîner, et s'appuya d'une main au bois d'un montant. Malgré la tentation d'épier la réaction des trois étudiants qui parcouraient la signalétique en chuchotant, Kaya détourna son regard d'eux. Son nez effleura celui de Cineád lorsqu'elle ramena son visage face au sien.

Sa silhouette sombre l'encageait. Les iris bleu ajoïte firent s'échauffer son sang. Ils respiraient les mêmes bouffées d'air, se frôlant de tout leur corps. Consciente de la position ambiguë dans laquelle elle les avait placés, Kaya décrispa les doigts sur la gaine du cordon. Sous son nombril, un tiraillement insistant troublait ses pensées.

Cineád ne semblait avoir aucune intention d'alléger la pression intangible qu'il exerçait sur elle. Ses yeux la détaillaient avec intensité, rayonnant d'une incitation provocatrice, mais toujours hantés par un désabusement cynique. Comme s'il ne la croyait pas capable de franchir cette limite-ci.

— Eh ! C'est maintenant que t'as peur ? railla-t-il avec un ricanement à peine perceptible.

— Quoi ?

— T'as les pupilles au max.

Tandis que le trio se rapprochait sans leur accorder d'attention, elle prit brusquement conscience que, si son arété lui permettait de ne se faire aucune illusion sur les dispositions de Cineád à son égard, lui ne pouvait se fier qu'à son attitude et ses réactions pour la décrypter.

Alors elle lâcha la capuche du pyrocien, reploya les doigts, et apposa ses phalanges contre sa joue, éprouvant le grain de sa peau pâle, le tissu lisse de ses marques. Elle lui fit sentir combien son pouls trépidait de plaquer son corps au sien. De goûter à ce souffle bouillant qui lui balayait la figure.

— J'ai pas peur, rétorqua-t-elle dans un murmure, quand bien même elle savait qu'il ne faisait que la provoquer.

Sous le flux de sensations fiévreuses qu'elle lui partageait, Cineád perdit son air narquois. Son regard vrilla le sien. Ses lèvres s'entrouvrirent.

Le vibreur du smartphone de Kaya se déclencha soudain dans sa poche, rompant le courant qui les rapprochait. Elle ferma les yeux, contenant la subite montée de frustration qui la gagna. Seule la vue du contact d'Isaac à l'écran la décida à décrocher.

Kaya, t'es dispo, là ?

Face à elle, Cineád l'observait avec un sérieux avisé, l'air de se douter du motif de l'appel. Avant-même qu'elle eut raccroché, il tira sa capuche plus loin sur son front et, tête baissée, s'éloigna dans la rangée. Tout en concluant brièvement son échange avec Isaac, Kaya se hâta d'aller récupérer ses affaires, et s'excusa auprès de son groupe.

Trois quarts d'heure plus tard, elle gravit les marches du squat et parvint, essoufflée, au loft d'Isaac. Elle ne se donna pas la peine de frapper, se contentant d'annoncer sa présence d'un signal mental. Au dernier instant, une crainte l'assaillit. Et s'il n'était pas seul ?

S'il l'attendait avec Guillian Vessarias ? S'ils savaient déjà tout ? S'ils -

Elle envisageait de tourner les talons, de détaler avant que le piège ne se referme sur elle, quand le panneau coulissa. Le parfum de cuir, de bois brut et de métal qui imprégnait le loft du dirigeant enveloppa Kaya, mêlé à une senteur étrangère, fraiche comme un onguent. Barbe de trois jours, cheveux encore humides au sortir de la douche, dénué de ses bagues et bracelets, Isaac la laissa entrer. Sa mine mal dégrossie ne reflétait rien d'autre que son aise de la voir.

Elle balaya l'espace baigné par la clarté des verrières, le salon au gigantesque canapé brun et la cuisine pourvue d'un bar, sans trouver personne d'autre que lui à l'intérieur. Pourtant, la défiance continuait de lui peler les nerfs.

— T'étais où ? voulut-elle savoir, d'un ton rêche comme du papier de sable.

Refermant la porte derrière elle, Isaac marqua un temps de suspension, interpellé. Il se dirigea ensuite vers le plan de travail, avec une nonchalance toute calculée.

— Thé ? Jus ? Moi je prendrais bien un café.

— Non, je - Isaac, dis-moi où t'étais, bordel.

Il branla de la tête en signe d'abdication, puis pointa ses yeux de l'index et du majeur.

— Tu veux...?

Remuant d'un pied sur l'autre, Kaya se frotta les bras. Elle aurait dû refuser. Elle aurait dû lui montrer qu'elle lui faisait confiance. Mais les doutes lui ravageaient le cerveau et il fallait qu'elle en ait le cœur net. Poser les questions. Confronter ses croyances angoissées aux dires de ceux qui l'entouraient. C'était le seul moyen de les empêcher de monter en flèche. De s'embraser.

Elle acquiesça en s'humectant les lèvres de gêne. Compréhensif, Isaac abandonna ses verres et ses tasses, et vint la prendre par le bras, pour s'asseoir avec elle. Tandis qu'il s'installait, elle surprit le tressaillement d'inconfort sur son visage, et le geste qu'il esquissa vers ses côtes.

— T'es blessé ? s'inquiéta-t-elle.

— Après. Pose tes questions.

— Pourquoi tu m'appelles que maintenant ?

— T'es peut-être au courant qu'on a neutralisé l'esthésive de Rigel ? Il a fallu décider ce qu'on allait faire d'elle. Guillian voulait l'exécuter, pour l'exemple. J'ai préféré la livrer à l'URIAA, pour les amadouer. Autant te dire que j'ai dû négocier dur. Le tout en me faisant recoudre par les guérisseurs. Le temps qu'on en termine, la nuit avait filé, et j'ai dû retourner gérer le bazar à Belel.

Il disait vrai sur toute la ligne. En temps normal, Kaya n'aurait même pas eu besoin de son arété pour l'affirmer.

— Donc ça n'a rien à voir avec moi ? insista-t-elle pourtant.

Isaac fronça les sourcils, plissant le front, ses yeux bleu-vert chargés de sollicitude.

— Non, Kaya, assura-t-il doucement. Pourquoi ça aurait quoique ce soit à voir avec toi ?

Au lieu de répondre, elle demanda encore :

— T'as toujours confiance en moi ?

— Plus qu'en n'importe qui d'autre, dit-il sans le moindre temps de latence.

Rien que la vérité. La clarté revint dans son esprit, aussi rassérénante qu'une bouffée d'oxygène. Elle se relâcha et se laissa aller contre lui, étreignant sa nuque, le nez enfoui contre son épaule. Isaac lui tapota le dos avec affection.

— Merci, souffla-t-elle.

Il émit un son approbateur, avant de la prendre par les épaules pour l'étudier.

— Ça va mieux ?

— Oui. Oui, c'est bon. Je me suis montée la tête, mais c'est passé.

Elle ne prononça aucune excuse. Non par manque de culpabilité, mais parce qu'il s'agissait exactement de ce qu'elle avait convenu avec Isaac, longtemps auparavant : chercher à déconstruire ses angoisses valait toujours mieux que de les nourrir. Il se prêtait au jeu chaque fois que nécessaire, et elle s'exhortait à y procéder.

Satisfait, Isaac se releva et alla se couler un café. Elle le suivit dans la cuisine, plus disposée à le laisser lui offrir à boire.

— Ta blessure, voulut-elle savoir.

Il souleva son tee-shirt pour découvrir le pansement postopératoire étalé sur son flanc. Sous le film stérile, une série de plaies suturées constellaient sa peau.

— Rigel a une énopière sacrément vicieuse, expliqua-t-il. Et sacrément douée. J'ai rarement vu des invocations de matière aussi bien combinées.

— Vous l'avez neutralisé ?

— Non, on a eu que l'esthésive. Une Razès.

Kaya comprit soudain ce qui avait pu pousser l'esthésive à descendre chercher un Marcdargent dans les catacombes d'Achernar. La famille Razès, comptant autrefois parmi les plus influentes à Mortraze, avait été interpellée par l'URIAA près de quinze ans auparavant. Or la rumeur courrait que ses membres avaient été livrés aux forces de l'ordre par le dirigeant de leur propre Constellation. Une présomption qui aurait paru aberrante, n'eut été le Nexus de la famille Razès, que Cebalraï avait depuis revendiqué.

Des thaumaturges maudits emprisonnés durant des décennies, un pyrocien animé par une haine dévastatrice, et maintenant une esthésive déchue et dépouillée de son héritage... Rigel tenait moins de la Constellation que de la coalition d'esprits avides de représailles.

— Dans quel état est le Nexus ? demanda-t-elle avec appréhension.

— Hors d'usage, pour le moment. Il va falloir le décontaminer avant de rouvrir Belel. Ah, et évite Hamalex autant que possible. Earl et Covaliov se sont ralliées à Rigel.

La boule compacte qui nouait le ventre de Kaya s'alourdit. La menace était bien plus proche et bien plus ciblée qu'Isaac ne le soupçonnait. Mais elle ne pouvait pas l'en avertir sans lui révéler d'où elle tenait ces renseignements. L'amère ironie de la situation lui apparut soudain : elle était persuadée qu'il manigançait dans son dos lorsqu'elle avait franchi la porte du loft, alors que, des deux, elle était la véritable menteuse.








Toujours plus de tensions entre Cineád et Kaya ~

Et toujours plus de tensions de manière générale x)

Les conséquences de l'attaque sur le nexus continuent de se faire sentir...


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