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« Park Jimin ou Crier comme un putois »







"Parce qu'avec elle, je me suis sentie protégé d'une paix que mon cœur n'a jamais su éprouver".

Ces propos prononcés par TaeHyung, la veille, hantaient ma tête. Je n'appris pas beaucoup de plus sur la personnalité multiple, et tout ce qu'on me donna à voir fut une identité persécutrice, JeongGuk qui malmenait son hôte. À Busan, j'admettais que rien ne m'aidait tellement à y voir de façon plus éclairée. Ni les ressources papiers ni Internet qui n'en demeurait qu'à ses babillages et ne parlons pas des médecins du dimanche qui élaboraient des théories complotistes, et des solutions miracles aux patients qu'ils considéraient comme effrayants. Mon nouvel ami ne terrifiait personne, il ne terroriserait pas un moustique même s'il le désirait. Et en dépit des prémices de notre relation, il me gardait à l'esprit qu'il parvenait à toucher un peu ma curieuse sensibilité. Je songeai à cette alter-là, caché dans l'inconscient du système, et qui lui offrit un court temps de tranquillité. Dès qu'il l'évoqua, je décelai un élan d'espoir dans ses billes aux nuances orangées. En tant que son guérisseur, je lui enlaçai la main avec une tendresse proche de ce qu'il décrivit, par la suite, au sujet de ce qu'il sentit lors de sa co-conscience. Un sourire de lui à moi, et puis YoonGi ne s'empêcha plus de me taquiner toute la soirée sur mes intentions réelles de lui venir en aide finalement.

L'argent, je répondis. Il n'en crut pas une syllabe.

Néanmoins, lorsque je découvris la somme astronomique que le Kim versa sur mon compte, dans la matinée, je crus que je tomberais dans les orties alors je dansai comme à la guerre en galopant jusqu'au centre-ville, sans vêtements, nu comme un ver.

Je plaisantais. Ça, c'était seulement un rêve.

Toutefois, les lumières des alentours laissaient le sentiment d'être dans un Times Square oriental où les sons des voitures se mêlaient à ceux sifflotant de mon souffle égaré. Les écrans géants me pétaient la rétine, c'était le cas de le dire et pourtant... Pourtant, je me sentais mû d'un désir pénible de les décrypter un après un entre les publicités incessables et les revues de presse énonçant les nouvelles dernières. Le carrefour s'animait d'une ambiance aux allures multicolores et je ne réprimai pas un soupir dès que je pensais encore aux quelques congés que je pris cette semaine. Cela ne me ressemblait pas, moi qui adorait les sous plus que tout. Cependant, TaeHyung ne m'octroyait plus assez de temps aux préparations de mes séances médicinales. Ces temps-ci, il les passait à venir chez moi le plus tôt possible. Je mettrais mes doigts à couper que ça l'amusait. Enfin, pas mes doigts à couper puisque sans eux, je ne travaillerais plus... Quand bien même, je ne rigolais pas ! Aussi, dès six heures, il apparaissait comme un film d'épouvante à ma fenêtre, orbes bouffis et gueule de zombie.

Il me procurait d'atroces tressaillis, je grimaçai.

Et à la suite de cela, nous passions la journée ensemble à l'entreprise de son beau-père sans qu'il ne prête jamais plus d'attention à la seule idée que j'avais une vie aussi. À cela, il rétorquait, tout innocent et doux comme un ours, en demandant si je me souciais réellement d'un boulot aussi illusoire et instable que le mien. J'ignorais bien de quoi il parlait mais il s'engagea à m'offrir une paie tous les sept jours. Si sa promesse possédait autant de valeur que celle où il jura de rembourser mon caméscope alors, sans le doute, je pouvais aller me faire voir. Ouais. Bon... Tant pis.

J'étudiai le numéro de cellulaire imprimé sur la peau de ma paume à l'encre apparemment indélébile. Il me tira un étrange sourire, et je pensai qu'il fallait que je m'achète un bipeur afin de rendre utile cette suite de chiffres qui similait bien plus un numéro de matricule que quoi que ce soit d'autre. À l'adosse contre un lampadaire, je m'enlisai dans une réflexion profondément sérieuse sur les intentions de cet homme. Je me disais que, peut-être, je lui plaisais et que simplement, il désira un prétexte pour courtiser mon coeur. Quel adorable nul.

Mes lèvres s'élargirent, ravageuses, et la bouche mordillée, je me tortillai sur place en émettant de légers couinements d'un plaisir certain à l'idée. Mes pommettes rosirent, mes lobes chauffèrent, la salive afflua à ma bouche et je me sentis, pour la première fois de ma vie, désirable. Cela me valut les œillades lubriques des passants, d'autres plus hostiles à mes effusions de chaleur soudaine. Et lorsqu'une lourde respiration s'abattit contre ma nuque, je hoquetai et bondis de mètres plus loin sous le sardonisme de mon agresseur.

- Tu baves, espèce de dégueulasse, me fit remarquer JeongGuk.

J'apprenais à le distinguer de son homologue le Kim par un regard où quand l'un signifiait la bienveillance, l'autre pensait la tyrannise. Le Jeon paraissait curieusement prévisible. À chacune de ses venues, il arborait ce rictus singulier qui le rendait détestable aux yeux du monde. Il manifestait sa présence par une senteur boisée, un même châle autour de sa nuque, des pas offensifs pour le sol, des ébènes teints et relevés en rouge comme la cerise, un rire cynique, des dires insultants, et ses manières insupportables d'homme des cavernes. Il me détaillait comme on contemplait un bout de viande.

D'un revers de la dextre, je me débarrassai de la liqueur qui saluait l'inopportun au coin de ma bouche.

- Pardon, je m'excusai sans connaître pourquoi.

Les orbes crayonnés de cet homme ne quittait jamais ma silhouette vulnérable sous lui. Il fallait admettre aussi que je devenais vite plus sensible sous n'importe qui alors JeongGuk ou pas JeongGuk, quelle différence. Et j'avouais, par ailleurs, que je pourrais sentir mes jambes se dérober sous le poids de son attention. Autant avec TaeHyung, je pensais, sans peine, que je pouvais le fasciner comme il m'enchantait mais alors, lui... Alors je braquai mes bras contre poitrine, l'air lugubre pour la cause de son effronterie de trop pour moi, le con. Je creusai les sourcils, je les enfonçai plus bas que peau et dans ma tête, je déroulai mon majeur droit un millième de fois à son égard, l'idiot.

- C'est donc ça que tu fais quand tu n'escroques personne ?

La cerise ponctua ce dire d'un geste du doigt pointé vers les écrans où fanfaronnaient encore les spots publicitaires. On passait des informations grésillantes aux promotions d'outils ménagers que j'userais ô grand jamais, certainement. Puis des cosmétiques, des couteaux de cuisine, des casques de bricoleurs, des trucs de sports décontractés, des tapis de courses, des collations énergisantes, des racoleurs testant la corde à sauter, et je continuerais longtemps ainsi. Mes lèvres se pincèrent entre elles comme à chacune de ces fois où je songeais à croire aux miracles promis par ces animateurs sur le gras du corps, de ma chair enrobée. Or, il me fallait trouver un téléphone portable ou une cabine téléphonique si je désirais me faire avoir. Mon estomac se noua, et je pensais et merde, et merde, et merde au sujet de ces idées tortionnaires.

- JiMin, coupa gravement le Jeon comme s'il devinait mes cogitations.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Tu n'as pas besoin de ces produits, ce sont des foutaises pour prendre en otage les avares comme toi.

- Depuis que je te connais, tout est foutaise pour toi alors, tu vois, ton avis...

Un rire, bien que léger et vrai, se glissa hors de sa gorge. Ses grandes mains vinrent se réfugier contre mes joues enveloppées : cela mit ma bouche en cul-de-poule et l'inexistence de mes pommettes en flagrance, je le haïssais de faire une telle chose. Et pourtant, je le représentais infiniment plus franc lorsqu'il souriait de toutes ses dents. JeongGuk pivota mon visage captif vers l'unique toile qui diffusait les nouvelles en blanc sur un bandeau bordeaux.

"Un consommateur anonyme a porté plainte contre le groupe EmeraTech pour marketing trompeur et rétention d'informations. Une enquête a été ouverte."

Cela me glaça les sangs comme si on s'attaquait à Dieu, le père, alors que je n'y croyais pas. J'imbriquai mes deux billes dans la figure pixelisée de Lee SeoA en discussion, sous silence, avec un inspecteur de l'ordre public. Je ne le remarquai pas à l'immédiat mais le Jeon relâcha ma face, se plaçant contre mon échine, et je frissonnai tout-plein en sentant la chaleur de son souffle contre le derme de ma nuque, syllabant des syllabes qui m'offrirent le tournis.

- Ça... Ce ne sont pas des foutaises, JiMin.

En cet instant, j'envisageais de nombreuses réflexions. D'abord, je devinais que voilà ce que tentait de m'annoncer YoonGi la veille, sur le terrain de basket-ball. Ensuite, étant expert moi-même en manipulation de l'information, je certifiais sur la tête de mon pigeon - je n'en avais pas - qu'EmeraTech s'innocenterait vite. Je pensais déjà qu'il n'était pas possible d'acquérir un empire si gros sur des bases mensongères. Cela ne restait que de simples accusations, uniquement des racontars par des envieux de ces réussites industrielles. Alors si quelqu'un devait être porté en coupable, ce serait mon business et moi. Enfin, la présence de Jeon JeongGuk si proche caressait irrépressiblement mes envies et de plus belle alors que ses doigts cueillaient les soupirs de mes hanches réceptives. Et sans que je ne comprenne un peu comment, je me sacrifiai à lui, et faible, je le laissais me conduire dans les locaux de l'entreprise. Des millions de frissons quand je me savais attiré par son charisme abruti.

Le hall du haut building ressemblait à une fourmilière à taille Goliath où les bons employés se pressaient et se hâtaient d'atteindre les opens spaces. À la file indienne, les cravates, les blouses blanches et les jupes franchissaient les portiques, munis d'un badge enlaçant le cou, et l'épaule du Guk embrassant le mien. Je ne l'interrogeai guère sur les motifs de notre venue là puisque j'apprenais à me faire surprendre, de découverte en découverte, d'exploration en exploration. Marco Paulo serait bien jaloux. J'imaginais que, lui, ne possédait pas de petits oiseaux voyeurs et moqueurs répondant au doux nom de Jeon et qui piaillaient "Surprise !" lorsque cela lui chantait. À notre traversée, les yeux se braquaient sur nous ou plutôt sur le type qui m'emmenait presque de force vers les ascenseurs tandis que les bouches, elles, le saluaient gaiement sans qu'elles ne reçoivent jamais d'écho à leurs élans de courtoisie. Il ne se passait jamais plus de quelques secondes sans qu'on ne tente de l'intercepter en dépit de ses absences de réaction. Tout simplement, Jeong-Guk paraissait mû par le désir solitaire d'aliénation, de tourmentations, de destruction. Son regard disait cela à la fois. Je conscientisais de plus en plus son attitude et malgré ça, je ne réprimais jamais ma volonté incessable de le suivre dans n'importe lequel de ses pas de côté. Sur la route jusqu'au quarante-deuxième sol, je restais de silence complet, un de ceux qu'on gardait par sécurité, mes préférés. La cabine devenait plus lente à mesure qu'elle gravissait les paliers. Elle progressait, elle regressait, elle ne cessait plus, et se stoppait dès lors que certains désiraient y descendre et y monter. Au milieu des fourmis, on me projeta taille contre taille tout contre JeongGuk dont l'œil savamment sérieux ne devrait pas inviter au dialogue mais elle m'incita, moi, pauvre JiMin grand fan de feuilletons coréens à la rose de romance, à nouer nos doigts ensemble. L'ébène se crispa et m'adressant un œil revolver, il ôta son contact de mon toucher. Je perçus le claquement agacé de sa langue contre sa gorge, la veine saillante de son front au bord de l'explosion, les battements de ses cils déterminés, et le jugement poindre au fond de ses iris.

- Excuse-moi, je prononçai, intimidé alors.

- Tais-toi.

Jeon JeongGuk ne serait pas mon ami, et je ne tâcherais pas d'oublier pourquoi je le suivais puisque guérir TaeHyung, c'était tout ce qui importait.

Nous fûmes les seuls à atteindre le sommet de la tour. J'ignorais toujours ce que je fichais là mais je demeurais derrière lui qui marchait, confiant, vers une porte ornée des traces de son ancien poste. Enfin, celui de TaeHyung qu'on lui retira si durement. Mon guide freina sa course au-devant des lettres rayées de son statut perdu. Sa mâchoire se déboîta, se reboîta, se serra et ses poings finirent de décrocher l'écriteau abîmé dans un soubresaut d'émotions négatives. Je bondis de stupeur.

Je m'interrogeai sur sa colère en songeant qu'il donnait tout pour rendre la vie de son hôte infernale et pourtant, il s'affectait plus que ce dernier.

- JeongGuk, tu...

- Je t'ai demandé de la fermer.

Quelle pénible froideur.

Nous entrâmes au sein du bureau désaménagé, de cette salle sinistre où, malgré tout, le meuble trônait devant l'imposante baie vitrée en plexiglass. Des cartons s'empilaient sur les étagères, s'inscrivant du nom du nouveau propriétaire de ces lieux. Une nomination qui ne me rappelait rien et que je trouvais, tout de même, terriblement injuste. Bien entendu, je me gardais de tout commentaire, même au-devant de la figure furibonde de Lee SeoA qui arpentait l'office d'un pas furieux, enragé, pétage de plomb. Je l'aperçus car la colère aussi se cachait des orbes injectés de sang du directeur. Je ne saisissais toujours pas. Cela m'irritait un peu.

Au seuil du battant, JeongGuk contemplait la fureur du patron comme on observait, satisfait, la victoire de son peuple aux jeux olympiques. Une légère suffisance décorait le bout de sa lèvre, un sentiment suprême qui seyait à ses manières habituelles. De doux tressaillis vibrèrent le long de mon échine, et dès lors que leurs quatre yeux se croisèrent, j'eus le sentiment que la foudre leur tombait dessus, prêt à les décimer l'un après l'autre, d'agacement, de courroux, d'enragement...

- Et si tu aboyais pour voir, chien ? SeoA claqua et posa son Old fashioned ambré de whisky.

Les pupilles du Guk brillaient, incandescentes, et je les soupçonnai de se parer à s'enflammer tandis que l'âgé vociférait de nombreuses choses, jurant que ce serait TaeHyung qui le paierait. Et mon coeur se serra. Je n'envisageais guère qu'un parent, même beau, puisse traiter si mal son enfant en connaissance de sa condition troublante.

- Tu dis toujours vouloir la sécurité de Tae mais as-tu seulement conscience de ce que tu viens de provoquer ?

Lee SeoA reprit son calme dès sa question au Jeon. Ce dernier ne se départit pas de sa mine carnassière. Je trouvais que JeongGuk ressemblait à un ange déchu, combattant le mal par le mal, et à sa rétorque prochaine, je ressentis des millions de fourmillements au creux de mon ventre.

- Oui. Un raz-de-marée.

En écho à ces mots-ci, nous percevions les timbres chahutants des employés dans les couloirs, ceux des relations presses et publiques qui allaient et venaient comme dans la toile immense qui se tissait doucement. L'idée était de savoir qui, de l'entreprise ou du cerisé, criait le plus fort. Quant à moi, je compris deux choses. D'abord, l'unique motif pour lequel Jeon JeongGuk nous conduisit ici, c'était afin de jouir des airs déconfits du patron et ses techniciens, quel vicelard. Et surtout... Peu à peu, mon idéal se déconstruisait lorsque je me rendais ainsi témoin des agissements du PDG qui mentirait à ses prospects sur la composition des médicaments. EmeraTech omit de divulguer des essais secondaires observés lors d'essais cliniques, et de surcroît, promut l'usage d'un produit pour des conditions pour lesquelles il n'avait guère été approuvé, sans les preuves d'efficacité et de sécurité. Depuis trente ans qu'il exerçait, et quinze que je le connaissais, SeoA se montra féroce, effacé, franc, fiable, affable, efficace, fidèle. Il m'avait joué un bien vilain tour.






















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« Park Jimin ou Crier comme un putois »





















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