Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

⟣ 𝐓𝐖𝐎 ⟢

❝𝗚𝗼𝗼𝗱 𝗗𝗮𝘆𝘀❞ - 𝗦𝗭𝗔

***

Une sonnerie. Une deuxième, il ne décrocha pas. Son estomac se tordait dans tous les sens, il ne saurait dire si c'était les substances consommées la veille ou simplement lui, c'était terrible. Son téléphone sonnait inlassablement. Enragé, il le saisit et le jeta contre le mur en face de son lit. Les sonneries cessèrent.

Jamais ô grand jamais Jisung n'avait vécu de douleur telle qu'il en était dégoûté de vivre. La tête qui tournait, il se repassait inlassablement le film de sa précédente nuit. Il se détestait, il se haïssait, il avait tout gâché, qu'est-ce qui lui avait pris ? Comme un imbecile, comme le plus abruti des garçons il avait dévoilé ses sentiments à celui qui en jouait, celui qui s'en servait pour manier son corps à sa guise. Mais il en était fou amoureux.

Il se détestait tellement, cette fois, le délicieux poison auquel il avait goûté se transformait en un venin amer. Il glissait sur sa langue, couvrant chaque paroi de sa cavité buccale avant de fondre, de couler lentement dans son œsophage. Acre et épais, il l'étouffait, il voulait l'expulser à tout prix.

Il pleurait tellement qu'il n'avait plus la force d'ouvrir les yeux, il voyait flou. Il se dégoûtait, il se haïssait, c'était atroce. Jisung était sans aucun doute l'humain qu'il detestait le plus, celui à qui il voulait faire subir les pires tortures avant de l'achever en lui tranchant la jugulaire. Voilà comment il méritait de mourir.

Le brun regarda l'heure sur son réveil, il était déjà presque dix-neuf heures. Comme le bouffon qu'il était, il avait passé la journée à ruminer dans son lit. Il avait inlassablement alterné entre pleurer et dormir, une crise d'angoisse était elle aussi venue le troubler un peu plus, comme pour lui rappeler à quel point il était pitoyable. Se mettre dans un tel état pour un garçon qui ne voulait que de lui ses performances sexuelles, c'était pathétique, il n'avait même pas besoin de faire d'efforts pour savoir que son meilleur Felix l'aurait sermonné comme personne. Et il avait bien raison.

Jisung s'assît sur son lit, les joues trempées, il fixa son téléphone, négligemment tombé sur le parquet de sa chambre. Dieu merci, il n'avait rien. Les cheveux en bataille, il se leva apathiquement et ouvrit la fenêtre. Il était vidé de toutes ses émotions, Minho avait comme aspiré tous ces sentiments positifs qui l'animaient lorsqu'il était avec lui. Il ne lui restait désormais qu'une aigre douleur, un poison coulant dans ses veines. Le venin de Minho.

Ce prenom sonnait comme l'heure de sa mort, comme la dernière chose qu'il aurait la chance d'entendre avant d'être péniblement achevé. Il fixa les rues parisiennes, la pluie tombait à torrent, même le soleil n'osait plus sortir tant Jisung le dégoûtait.

Paris était si maussade aujourd'hui. Il semblait que son malheur est été déversé sur la ville entière, Jisung en était désolé. Une larme roula sur sa joue. Translucide, elle témoignait de toute son incapacité à gérer ses émotions. Tout ce qu'il savait faire c'était pleurer, et c'était malheureusement la seule chose qu'il faisait bien. À fleur de peau, il était si sensible qu'un rien pourrait relancer ses pleurs.

Il n'avait rien avalé de la journée, il n'avait même pas lu ou répondu aux appels qui lui avaient été passés. Non, il avait seulement pleuré et dormi pendant des heures, il se sentait terriblement faible, mais mentalement, c'était bien pire, il n'avait la force de rien. C'était si pitoyable de se mettre dans un état pareil pour un plan cul, quand il y pensait, il se sentait encore plus humilié. Qu'est-ce que Minho avait dû penser de lui quand il lui a répondu que ses sentiments n'étaient pas réciproques ? Qu'est-ce que Minho avait dû penser de lui quand il l'avait vu s'enfuir en pleurant ?

C'était fou, maintenant il n'avait même plus la force d'avoir honte de lui même.

Lorsqu'il récupéra son téléphone toujours sur le parquet de sa chambre, Jisung ne fit pas attention à ses notifications et appela directement son meilleur ami. Il allait certainement devoir faire face au plus gros sermon jamais reçu mais peu importe, il avait besoin de parler sinon il allait imploser.

« Jisung c'est toi ? S'inquit immédiatement la voix du blond au téléphone. Tu vas bien mon cœur ? »

« Ça va. »

« J'te déteste putain, tu peux pas répondre au téléphone ? J'angoisse depuis hier, j'ai passé ma nuit à t'apppeler et à te chercher bordel, t'étais où ? »

« Chez moi.. je suis désolé. »

Il entendit Felix souffler de soulagement à travers son téléphone. Rien qu'à sa voix, Jisung le comprenait, il n'avait pas dormi de la nuit. Là, il se sentit soudainement coupable de l'avoir tant inquiété. Felix lui avait pourtant toujours demandé de le prévenir lorsqu'il quittait une soirée, or ce soir là, il avait oublié. Il avait encore une fois tout gâché, il avait privé son ami de sommeil alors qu'il était lui même en train de pleurer pour un vulgaire plan cul, il se trouvait diablement ridicule.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda le blond plus calmement. »

Jisung prit le temps de s'asseoir en tailleur sur son lit. La capuche de son sweat toujours sur la tête, il faisait peine à voir, c'était un tableau affreusement pathétique.

« J'sais pas... j'ai couché avec Minho et puis je sais pas ce qui m'a pris mais je lui ai dit ce que je ressentais pour lui... il passa une main sur son visage, dépité. J'suis trop con putain, j'ai été lui dire que je l'aime. Je suis vraiment le pire des golmons, je mériterai de crever pour ça sérieux... il fit la moue, il n'avait plus la force de pleurer ni même de s'insulter décemment. »

« Et lui ? Il a réagit comment ? »

« Il m'a jété ahah, tu t'attendais à quoi, il ri amèrement. »

« Tant mieux. Il te méritait pas, ça fait des mois que j'te dis de le bloquer, tomber amoureux d'un fuck boy ça a jamais été très healthy c'est bien connu, et voilà, le sermon commençait. J'arrêtais pas de te répéter de le bloquer mais t'en faisais qu'à ta tête, je te donne des conseils mais tu l'es écoutes jamais et au final tu t'en mords les doigts. Au moins à partir d'aujourd'hui t'écoutera quand on te parle. Alors maintenant tu te lèves et tu te reprend babe, c'est pas un coréen avec un petit zizi qui va te dicter ta vie, Jisung gloussa. Prend une douche, prépare toi à manger et par pitié; bloque le. »

« Je savais que t'allais m'engueuler, gloussa faiblement Jisung, mais ouais j'vais sûrement faire ça. Par contre il a pas un petit zizi. »

« Oui ben t'as jamais voulu me dire quelle taille il faisait alors je fais à ma sauce hein. Par contre tu le bloques on est bien d'accord ? J'veux pas qu'il te fasse du mal chouchou... »

« Oui, j'ai compris la leçon maintenant. »

« Yes, bye bye le red flag! S'enthousiasmait le blond. Je me doute que ça va être dur de se détacher de lui au début mais je t'assures que c'est mieux pour toi Jiji, vraiment. »

Le brun ricana, il était quand même heureux d'avoir un meilleur ami capable de lui remonter les bretelles de temps en temps. Felix était très lucide, même s'il se laissait parfois porter par ses émotions, le regard extérieur qu'il avait sur la vie de Jisung lui permettait de le conseiller au mieux, et il avait souvent raison, très souvent. Dieu merci, il ne le suivait pas dans toutes ses bêtises et savait lui dire quand ses actes ou son comportement n'étaient pas acceptables, Jisung lui en était extrêmement reconnaissant pour ça.

La conversation s'acheva finalement. Jisung savait qu'en parlant de ses états d'âme de manière plus poussée, son ami aurait du mal à le suivre et l'aider au mieux, il ne lui en voulait pas, lui même ne savait jamais ce qu'il ressentait. Il était de ces êtres qui possédaient une personnalité joyeuse mais une âme triste, incapables de stabiliser leurs émotions, complètement perdus entre les mouvements houleux de l'angoisse et la brise légère de l'allégresse. Telle était sa façon d'exister, il l'a détestait.

Le brun secoua la tête de droite à gauche, il devait vraiment se motiver à faire quelque chose de productif aujourd'hui. Rester seul à ruminer et pleurer dans son lit n'était pas la bonne solution, il le savait, il venait réellement de se prendre une claque. Il aimait ces moments de réalisation, ceux où il comprenait que son état n'était pas bon pour lui, ceux où il était motivé à se reprendre, à se remettre sur pieds. Il sourit légèrement et essaya tant bien que mal de ne plus penser au noiraud et à son sourire ravageur, il n'en valait plus la peine. Il lui avait brisé le cœur, fin de l'histoire, Minho n'existait plus.

Alors, avec entrain, Jisung lança « No RnB » de Gen sur son enceinte et ouvrit grand sa fenêtre, le soleil revenait. L'air frais de février vint secouer sa chevelure, frappant son visage avec force, il adorait ça. Le garçon fut saisit d'un soudain apaisement, une douce effluve de paix qui vint flatter son corps avec douceur, tout ça le rendait heureux. Il sentait dors et déjà son taux de sérotonine grimper en flèche, c'était enivrant, c'était délicieux de se sentir bien. C'était un de ses plaisirs auxquels il ne goûtait que rarement, ils étaient bien trop éphémères, bien trop courts pour qu'il puisse en profiter pleinement.

Jisung secoua sa couette avant de refaire dignement son lit, il avait bien trop pleuré dedans. Il rangea rapidement sa chambre et entreprit d'aller faire quelques courses afin de pouvoir cuisiner ce soir, il méritait un repas de roi, et il était le seul à pouvoir se l'offrir, car il était le seul à avoir souffert. Il troqua son sweet contre des vêtements plus habillés et dévala les escaliers de sa maison, conscient que ses parents ne seraient pas là avant le lendemain. Il n'aimait pas spécialement rester seul en pleine nuit dans leur grand appartement parisien, mais il avait dix huit ans, et il savait qu'il devrait bientôt entreprendre d'acheter son propre logement où il vivrait seul, tout le temps.

Il saisit ses clés et déverrouilla la porte, or, les deux pieds qui apparurent dans son champ de vision n'avaient rien à faire sur son palier. Il releva la tête, et en une fraction de seconde il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il reconnaissait ces traits fins et précis, ces yeux de chat dans lesquels il adorait se perdre. Évidemment, il reconnaissait ces bras dans lesquels il aimait tant s'abandonner aux plaisirs charnels que Minho avait à offrir, évidemment qu'il le reconnaissait.

La gorge nouée, un flash de la soirée de la veille lui revint en tête alors qu'il dévisageait son amant, il déglutit. Quelques secondes défilèrent, Jisung n'arrivait pas à déceler la moindre émotion sur le visage de son interlocuteur.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Il demanda au bout d'un temps, feignant l'assurance alors que l'autre le connaissait par cœur. »

« Je m'inquiétais, tu répondais pas à mes appels.. J'allai sonner quand t'as ouvert... tiens, c'est pour toi. »

Le noiraud lui tendit alors un bouquet de fleurs merveilleux, comment avait il fait pour ne pas le remarquer ? Une vingtaine de roses rouges le composaient, elles avaient une odeur divine, aussi gracile que les mains de Minho sur son corps, elles le rendaient fou. Lorsqu'il le vit là, face à lui, Jisung replongea immédiatement dans sa torpeur, dans une tristesse grandissante, dans un chagrin d'amour intenable. Le venin du noiraud faisait effet en lui, il le sentait, il était perdu. Il était tombé d'amour pour un garçon qui n'en avait rien à faire de lui, un garçon qui lui accordait de l'attention uniquement pour se délecter de son corps ensuite, Jisung se sentait si bête. L'amour était sans aucun doute le poison le plus divin auquel il n'ait jamais goûté, un de ceux dont on ne pouvait plus se passer, une drogue que seuls les plus beaux éphèbes lui faisaient goûter. En une seule bouchée, il était devenu addict. Il l'adorait, il pourrait mourir pour un tel aphrodisiaque.

« Tu le prend pas ? Demanda Minho. »

Le brun écarquilla les yeux, il s'était comme qui dirait perdu dans ses pensées le temps d'un instant, absorbé par une force qu'il ignorait. Il saisit apathiquement le bouquet. Amorphe, il le rapprocha de son visage et sentit avec tendresse la douce effluve des roses qui vint lui caresser le nez, c'était exquis. En temps normal, les fleurs ne signifiaient rien à ses yeux, mais celles-ci venaient de Minho, cela changeait tout. Elles étaient spéciales, elles n'étaient pas offertes par n'importe qui, il en prendrait grand soin.

Les yeux brillants, il posa son regard sur l'appolon qui lui faisait face. Il était toujours aussi beau que la veille, et l'avant veille, et l'avant avant veille aussi, sa beauté divine et la préciosité de ses traits l'envoûtaient chaque jour un peu plus, Aphrodite avait vraiment fait un travail merveilleux, Minho était sans aucun doute le parangon de toutes ses gemmes. La joliesse de sa personne semblait être gravée dans le temps, gravée dans son épiderme, car Jisung le savait, peu importe quand, Minho restait magnifique.

« Merci, c'est vraiment adorable.. articula Jisung, prêt à pleurer. »

« C'est rien, je savait pas trop si t'allais bien ou quoi alors du coup j'me suis dit que ça allait te faire plaisir. »

Il était si doux, si attentionné, Jisung se sentait furieusement rougir.

« Tu voulais autre chose ? Il demanda. »

« Ouais j'avais un truc à te proposer, le cœur du brun s'emballa. Ça te dit de partir avec moi ? »

« Partir où ? Il questionna, son précieux bouquet serré tout contre son cœur. »

« À la mer. La semaine dernière tu m'avais dit que tu voulais y aller, ça te dit ? Mes parents ont une maison pas loin de la plage, alors... »

Jisung resta interdit quelques instants, reconsidérant la question. Son interlocuteur attendait une réponse de lui, il cligna des yeux quelques temps. Était-ce une bonne idée de partir plusieurs jours dans une maison à l'autre bout de la France avec pour seul accompagnateur le garçon qui lui avait brisé le cœur ? Évidemment que non.

« Minho ? »

Le noiraud leva les yeux vers lui, Jisung cru fondre sur place. Ses robes rondes et brillantes, noires et térébrantes, elles semblaient parcourir tout son corps, scruter son âme et sonder ses sentiments les plus enfouis. Il se sentait comme mis à nu face au regard de Minho, il adorait ça. Ce sentiment de vulnérabilité, il ne le ressentait qu'avec lui. Il savait qu'il ne pouvait pas lui mentir, que la véracité de sa personne lui était visible d'un simple regard.

Mais c'était si rassurant, il pouvait être lui même avec le noiraud. Minho le connaissait comme personne, il ne pourrait jamais lui mentir, il pouvait tout deviner de lui. Ses paumes sur son corps, ses mains sur sa taille, son souffle sur sa peau, il connaissait toutes ses faiblesses, toutes ses imperfections, tous ses défauts. Minho était sa kryptonite, décidément la seule personne qui pourrait lui faire faire n'importe quoi sans forcer.

« Emmène moi voir la mer. »

***

selem aleykoum les pâtissiers 😻 (j'adore cette ref oui)

j'espère que vous allez bien hihi moi ça va !! j'espère aussi qu'amour sextasy vous plaira jusqu'à la fin, logiquement après ce chap il en restera qu'un 🧸

jsuis hyper attachée à cette ff n'empêche, surtout que c'est bientôt la fin de Mona Lisa aussi ptdr mais jvais faire comment sans mes deux bébés moi

enfin bref, bisous et bonne soirée !!❣️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro