Chapitre n°18 : Ne jamais perdre espoir
+:。.。 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒏°18 : 。.。:+
+:。.。 𝑵𝒆 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒑𝒐𝒊𝒓 。.。:+
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Un pourfendeur de démons ne doit jamais se lamenter sur son sort.
Un pourfendeur de démons ne doit jamais reculer face au danger.
Un pourfendeur de démons ne doit jamais abandonner.
Telles étaient les règles que nous imposerait cette organisation une fois que nous en ferions partie, enfin, c'était surtout ce que Sabito me répétait sans cesse.
-"Tu penses vraiment pouvoir devenir une pourfendeuse en mettant aussi peu de force dans tes bras ?!" Me hurlait-il d'une voix grave.
Il avait beau camoufler son visage avec un masque, je pouvais clairement distinguer le regard arrogant et ennuyé qu'il m'adressait sans aucune gêne.
Cela m'énervait profondément mais comme à mon habitude, je me retiens d'hausser la voix. En revanche, lui avait l'air d'aimer faire ça pour le plaisir de me briser les tympans.
Mais à force de m'entraîner avec lui, je m'y étais habituée. Je m'étais habituée à son comportement, ses coups et même ses manies à toujours être anormalement proche de moi lorsqu'il me sermonnait.
Actuellement, il me tenait clouée contre un arbre, ses deux bras appuyés sur l'écorce tandis que ma tête, figée, se trouvait au milieu.
Je soupirai, sachant très bien que j'étais la seule à trouver cette situation malaisante, ce qui n'arrangeait rien puisque l'abruti devant moi était trop perché pour y éprouver une quelconque gêne.
Alors, cette fois-ci, je pris mon courage à deux mains et dis :
-"Pervers."
Il cligna des yeux. Puis un silence s'installa. Quelques secondes passèrent et il se pencha la tête, l'air agacé et confus en même temps.
-"Quoi ?"
-"Tu es un pervers."
Il cligna une nouvelle fois des yeux.
-"Qu'est-ce que tu racontes ? Tu crois que tes insultes vont me faire quoique ce-"
-"Ce n'est pas correct de se tenir aussi proche d'une femme fiancée." L'interrompis-je en gardant une expression ostensible.
Cette fois-ci, il fronça les sourcils. Il lui fallut un moment avant de comprendre où je voulais en venir. Et quand il comprit, son expression changea très rapidement.
-"Que- fiancée ?"
-"Oui."
-"À Tanjiro ?"
-"Je- Comment tu sais ?" M'écriai-je, à présent surprise.
Il leva les yeux au ciel avant de reculer, retirant ainsi ses mains de l'écorce de l'arbre sur lequel mon dos restait appuyé.
-"Eh, si tu savais... C'est une pipelette finie."
-"...Pipelette ?"
-"Il avait l'air débile à rire tout seul en s'entraînant. Alors quand je lui ai demandé pourquoi il se ridiculisait de la sorte, il m'a dit qu'il s'était fiancé.
Je ne savais pas que l'amour affectait autant les faibles ; durant son entraînement, ses muscles étaient si engourdis qu'il s'effondrait avant même que je ne le touche."
J'ecarquillai les yeux davantage, ne m'attendant pas à ce que Tanjiro ait le courage de le crier sur tous les toits. Mais il fallait le comprendre, après tout, c'était quelque chose de nouveau pour lui.
Et pour moi aussi...
-"Oh, je vois-" Cependant, avant que je n'ais le temps de dire un mot de plus, il pointa immédiatement son arme à mon cou. Je déglutis par réflexe, prise de court par la soudaine offensive qu'il m'avait lancé.
-"Silence. Ce n'est pas pour autant que tu peux te permettre de t'engourdir les muscles aussi. N'oublie pas qu'aujourd'hui, je suis ton ennemi, et toi,
Tu m'as l'air aussi faible qu'une femme au foyer."
Face à cette remarque, je fronçai les sourcils. Qu'est-ce que cela signifiait ? Était-ce une nouvelle forme de provocation ? En tout cas, je n'avais pas franchement apprécié. J'avais alors agi sans m'en rendre compte ; en attaquant directement avec mon sabre, espérant atteindre son masque pour qu'il cesse de camoufler ses intentions à travers.
Toutefois, comme d'habitude, il avait réussi à parer mon attaque et à me faire perdre le sabre des mains ; l'arme s'était envolée dans les airs, effectuant d'innombrables pirouettes avant de finir par se planter dans le sol, près de l'arbre où j'étais appuyée.
Il en profita pour m'asséner un coup à la mâchoire, auquel je gémis de douleur. Cepndant, Sabito réagit bizarrement ; je le vis reculer de quelques pas avec hésitation. Pour la première fois, il avait l'air gêné, mal à l'aise face au son qui venait de sortir de mes lèvres. Il avait même tourné la tête, oubliant que son masque cachait son visage qui était à présent rougissant.
"Pervers."
Ce mot lui revenait à l'esprit sans qu'il ne comprenne pourquoi. Mais bon sang, ce n'était pas parce que j'étais à présent fiancée qu'il allait être plus doux envers moi ! Ça ne lui semblait pas correct. Et puis, ce cri qu'elle avait lâché à l'instant était si strident, si féminin. Cela lui donnait la vague impression de faire quelque chose d'obscène.
-"Arrête de gémir comme ça ! On dirait une- une gamine !"
-"..Eh ? Une gamine ?"
-"Tais-toi !"
Ce soudain changement d'attitude m'avait rendue perplexe. J'haussai un sourcil, lui signalant alors mon incompréhension, d'autant plus lorsque mes yeux pûrent analyser de plus près son aura qui paraissant bien moins intimidante que d'habitude.
-"Tu es étrange." Remarquai-je en continuant à le fixer, toujours avec ce même air confus. Le rouquin sembla trembler durant un moment avant de finalement me tourner le dos, préparant déjà à s'en aller.
-"L'entraînement pour aujourd'hui est... terminé." Dit-il avant que sa silhouette ne s'estompe dans le brouillard de la forêt, me laissant seule livrée à moi-même.
(Qu'est-ce qui lui prend ?) me demandai-je avant de tourner les talons.
Ce garçon m'avait toujours parût bizarre, mais cette fois-ci, il avait battu un nouveau record en bizarrerie. En plus d'avoir des sautes d'humeurs, il m'avait fui, sans raison apparente. Me détestait-il tant que ça ? Non, ça ne pouvait pas être ça. Je n'avais pas identifié une seule once de hargne dans son aura. Celle-ci s'identifiait plus à de l'embarras et à de la peur, je me demandais d'où tout cela provenait.
Toutes ces questions avaient au moins eu le mérite de faire en sorte que le chemin du retour me paraisse moins long que d'habitude. Lorsque j'étais arrivée, il se faisait déjà tard.
Le soleil était déjà à son coucher et éclarait, au-dessus de nos têtes, un ciel d'une couleur rose et orangée. Je m'arrêtai quelques instants pour l'observer, profitant de cet instant de paix qui s'offrait à moi tout en laissant se dessiner sur mon visage un petit sourire.
Une fois après avoir respiré un bon coup, je me dirigeai doucement vers la maison, espérant y entrer sans faire trop de bruit. Je savais qu'Eichi ne serait pas très heureux d'être réveillé à une heure aussi tardive, ou plutôt aussi précoce (car il dort la journée) alors je fis de mon mieux pour ne pas esquisser le moindre bruit.
Tanjiro, le connaissant, était sûrement en train d'écrire dans son journal comme chaque soir. Je ne voulais pas le déranger alors je m'occupai dans la cuisine, en nettoyant le reste des assiettes sales.
Durant la tâche, je ne pouvais m'empêcher de penser à la sélection finale. Elle était dans encore plusieurs mois et nous n'avions même pas encore réussi à égratigner ces foutus rochers.
L'anxiété me poussait à frotter les résidus de nourriture de plus en plus vite, au point où le bruit se fit désagréable.
Ainsi, je m'arrêtai, soupirant tout en repensant à mes tracas.
Le premier était le fait qu'Eichi et Nezuko soient à présent devenus des démons. Y'avait-il même un moyen de les faire retourner à la normale ? Je commençais à douter.
Si il y en avait un, tous les démons auraient cessé d'exister depuis bien longtemps. Mais peut-être qu'il n'a juste pas encore été inventé mais qu'il existe réellement ?
Je voulais y croire mais en même temps, c'était difficile.
Nezuko et Eichi étaient des démons très particuliers : Nezuko n'avait pas l'air d'avoir besoin de se nourir de chair humaine tandis que mon frère n'avait besoin que d'une petite portion de mon sang pour ne pas virer dans une frénésie sanguinaire comme la dernière fois...
Je l'avais découvert peu de temps après l'incident mais je n'avais voulu en parler à personne, je savais que Tanjiro s'inquiéterait, déjà qu'il était devenu de plus en plus attentionné envers moi.
Je rougissais en y pensant, nettoyant les assiettes qui restaient avec un peu moins d'entrain.
Je ne m'en rendais pas compte mais jour après jour, je devenais encore plus amoureuse de lui. Il était toujours aussi compréhensif, aussi adorable, aussi... tout.
Maintenant qu'on était fiancés, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ce qui nous attendait dans ce futur si prometteur. Allions-nous vraiment nous marier et vivre heureux jusqu'à la fin des temps ?
C'était cette promesse qu'on s'était fait, ce soir-là, lorsqu'il m'avait déclaré son amour. M'en souvenir me donnait des frissons de joie et d'embarras, si bien que sans m'en rendre compte, j'avais laissé une assiette glisser de mes mains qui tomba avant de se briser sur le sol en plusieurs éclats.
Cela me fit immédiatement sortir de mes pensées et instinctivement, je me penchai pour essayer de rassembler les morceaux mais je finis par me couper.
Je gémis légèrement mais j'ignorai rapidement la douleur. Cette assiette était en porcelaine et le porcelaine, c'est très cher. Malgré la douleur qui s'accumulait sur mes doigts à force de me couper, j'essayais quand même de rassembler tous les morceaux et de tout nettoyer.
Urokodaki-sensei allait sûrement me sermonner, mais c'était bien de ma faute. J'aurais dû rester concentrée sur ma tâche.
Avec les bruits de porcelaine qui traînaient sur le sol, je n'avais pas remarqué des bruits de pas se rapprocher, gagnant de plus en plus en rapidité.
La porte s'ouvrit en un éclat plus fort que celui de l'assiette qui venait de se briser pour révéler un jeune homme ayant l'air très inquiet.
-"(T/p) ! Que s'est-il passé ?!" s'écria-t-il tout en haletant. Il avait l'air d'avoir couru un bon moment pour arriver jusqu'ici.
Agenouillée par terre, je tournai légèrement la tête vers lui qui était près de la porte avec un air légèrement stupéfait, ne sachant pas trop comment lui expliquer la situation dans laquelle je m'étais mise.
-"Euh.... Je... J'ai eu un petit accident."
Son regard se posa presque immédiatement sur mes mains et il se rapprocha, s'agenouillant à son tour pour prendre mes mains ensanglantés entre les siennes pour mieux les analyser.
Je rougis face au soudain toucher mais lui n'avait pas l'air d'être aussi gêné que moi et au contraire, affichait une expression inquiète.
Il commença par essuyer le sang qui était présent sur mes mains avec un tissu puis après avoir appliqué du désinfectant, enroula le tout dans des petits bandages autour des doigts.
Je l'avais regardé faire sans rien dire et lorsqu'il avait fini, je m'apprêtai à le remercier lorsqu'il se mit à parler.
-"(T/p), il faut que tu fasses plus attention, tu aurais pu te blesser gravement !" Me dit-il, caressant mes mains tout en me regardant, les yeux emplis d'inquiétude.
Le sentiment de culpabilité me rongea et je finis par remplacer mes remerciements par des excuses, tout en regardant ailleurs avec honte. Je n'aimais pas le voir contrarié et en être la cause, c'était encore pire.
Être aussi maladroite ne m'apportait que des ennuis.
-"Je suis désolée... Je ne savais pas ce que j'étais en train de faire. Je... Je suis confuse. J'ai fait n'importe quoi mais ne t'inquiète pas, je vais tout nettoyer et je vais essayer de faire en sorte que ça n'arrive plus. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je-"
-"(T/p)."
Il m'interrompt en m'adressant un sourire bienveillant, des sourires qu'il avait l'habitude d'afficher même dans les moments les plus rudes.
Mais mon visage se mit aussitôt à chauffer lorsque le sien se pencha lentement sur mes mains pour y déposer un baiser. Au moment où je ressentis ses douces lèvres entrer en contact avec mes doigts, je ne pus m'empêcher de lâcher un halètement de stupeur.
Je ne m'attendais pas du tout à ce geste et Tanjiro, l'ayant remarqué, me sourit d'un air amusé et reprit un air sérieux.
-"Calme-toi (T/p), ce sont des choses qui arrivent. Inutile de t'excuser autant !"
Il rit un moment avant de se tourner vers le désordre dont j'étais à l'origine.
"Je vais essayer de nettoyer tout ça, en attendant, va te reposer dans la chambre !"
Je voulus refuser sa proposition, mais en voyant son regard déterminé, je savais, têtu comme il était, que j'en aurais eu juqu'au lendemain pour essayer de le convaincre.
Alors, sans discuter, je le remerciai et m'empressai d'aller dans la chambre pendant qu'il nettoyait les restes de l'assiette.
Parfois, je me demandais si sa gentillesse avait des limites.
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J'avais décidé de m'allonger un peu, en admirant la beauté de l'obscurité du ciel. Les étoiles se reflètant dans mes yeux (c/y), j'étais perdue dans mes pensées, à penser à tout et à rien.
Même après avoir enveloppé la couverture autour de moi, je n'arrivais toujours pas à trouver le sommeil.
J'étais submergée par trop de pensées, trop d'inquiétude qui me tourmentait l'esprit. Je ne savais plus où donner de la tête.
Des mois avaient passés et je n'avais toujours pas réussi à couper ce maudit rocher, à croire que tout mon entraînement ne porterait jamais ses fruits. J'avais essayé de revoir mes techniques un nombre incalculable de fois, pour voir ce qui n'allait pas, sans succès. C'était comme si je n'étais juste pas apte à pouvoir y arriver, comme si c'était voué à l'echec quoiqu'il arrivait.
Je me tournai légèrement sur le futon, en essayant de penser à autre chose lorsque je vis le journal de Tanjiro ouvert, sur le bureau à côté de la fenêtre.
Je ne voulais pas envahir son intimité mais à force de le regarder, ma curiosité me rongeait de l'intérieur et je ne voulais qu'une chose ; lire ne serait-ce qu'une page.
Le sentiment de culpabilité m'abrita aussitôt tant je m'approchai, encore et encore du bureau.
Allez, un petit coup d'oeil ne fait de mal à personne, si ? Il ne saura pas si j'ai lu, juste une petite page...
Doucement, je touchai les pages présentées et me mis à lire :
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Jour XXX
Nezuko ne s'est toujours pas réveillée et je m'inquiète de jour en jour.
Bien qu'elle soit toujours en vie, elle a l'air d'être plongée dans un profond sommeil dont elle ne se réveillera probablement pas de sitôt.
Je suis rassuré qu'Eichi prenne soin d'elle, je vais la visiter chaque soir pour voir si ils vont bien mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter.
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La lecture me fit mal au coeur ; le pauvre, l'inquiétude devait le tuer. Voir sa soeur dans un tel état devait le rendre si triste... Et il n'en parlait à personne. Ça devait être dur de garder tout ça pour soi-même.
Sans plus attendre, je tournai la page et repris la lecture, pour voir si il me cachait autre chose..
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Jour XXX
(T/p), je n'arrête pas de penser à elle, jour et nuit.
Elle est si gentille avec moi et si attentionnée, et si belle aussi...
Je n'arrive toujours pas à croire qu'elle m'aime aussi. Est-ce un rêve ? Une hallucination ? Si c'en est un alors pour rien au monde je voudrais me réveiller !
Depuis que je lui ai avoué, je ne me suis jamais senti aussi bien depuis des lustres. J'ai repris espoir grâce à elle, tout ira bien maintenant.
Nezuko se réveillera et un jour, elle redeviendra humaine, tout comme Eichi, j'en suis sûr.
Mais malheureusement, cela a eu des répercussions sur mon entraînement.
Je me suis entraîné avec Sabito aujourd'hui et il m'a dit qu'il avait l'impression de se battre
contre une crevette.
Selon lui, mes muscles étaient tout engourdis parce que je n'arrêtais pas de penser à elle.
Mais que pouvais-je y faire ? Je l'aime tant...
_______
Après avoir fini de lire, cette fois, ma réponse fut de rougir. Lui, penser à moi jour et nuit ? Ça sonnait... si romantique et si adorable, j'en avais le coeur qui battait la chamade. Si seulement il savait que je l'aimais tout autant que lui...
La curiosité avait frappé à nouveau et je m'apprêtai à tourner une nouvelle page lorsque j'entendis des bruits de pas se rapprocher de derrière la porte.
Stupéfaite, je fermai immédiatement le journal et me jetai sur le futon, faisant dos à la porte et faisant semblant de dormir.
Tanjiro entra alors, tout doucement. Il vit ma forme sur le futon et pensant que j'étais endormie, il s'assura de faire le moins de bruit possible.
Il posa ensuite les yeux sur son journal qui était alors fermé.
(Bizarre, j'étais pourtant sûr de l'avoir laissé ouvert avant de partir...) pensait-il.
Il haussa alors les épaules et prit soin d'arranger son bureau. Il se tourna ensuite vers moi, souriant avant de s'allonger derrière moi, sur le même futon.
Je n'avais pas pu m'empêcher de rougir et de crier intérieurement. D'habitude, il dormait toujours sur le deuxième futon, je me demandais ce qui lui avait donné envie de changer d'habitude aujourd'hui.
Il était si proche de moi que je pouvais sentir son souffle chaud sur ma nuque, ça me donnait des frissons dans tout le corps mais je ne pouvais rien dire car j'étais censée être en train de dormir.
Mon état empira lorsqu'il se mit à me caresser légèrement les cheveux et à les arranger de sorte à ce qu'ils ne couvrent pas mon visage.
Lui avait l'air perdu dans ses pensées tandis que je paniquai encore et encore, me demandant quoi faire.
Mais en même temps, je ne voulais pas qu'il s'arrête. Son toucher était agréable, si agréable que je me fondai dedans jusqu'à émettre un petit bâillement qui ne passa pas inaperçu.
-"(T/p), tu es toujours réveillée ?"
À ces mots, bien qu'hesitant un peu, je finis par me retourner pour lui avouer que non avec un simple secouement de la tête.
En voyant que j'arborais une expression plutôt embarrassée, il se mit à comprendre l'origine du problème.
"Désolée, je ne voulais pas te rendre mal à l'aise. Ça te dérange si... je dors avec toi ?" demanda-t-il timidement.
Je rougis de plus belle mais je finis par accepter en secouant la tête ; nous avions tous les deux besoin d'affection alors autant s'en donner.
Ma réponse plut à Tanjiro mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me prenne directement dans ses bras. Mon visage s'enfonçait vers son torse tandis qu'il plaçait ses mains appuyées sur mon dos et l'arrière de ma tête, caressant mes cheveux.
La chaleur qu'il me procurait était plus qu'agréable et je me laissais ensuite bercer par sa voix qui résonna dans mes oreilles.
-"(T/p), parfois je n'arrête pas de penser à ce dont quoi serait fait le lendemain. Est-ce que j'arriverais enfin à couper le rocher ? Est-ce que Nezuko se réveillera ?"
Je réfléchis un moment avant de répondre.
-"Moi aussi, mais l'espoir est ce qui nous fait vivre. Ma mère m'a toujours dit qu'il ne fallait jamais abandonner avant d'avoir tout essayé. Ne jamais perdre espoir. Rien n'est impossible, ce ne sont que des grands défis."
-"Oh... Je vois."
Un instant passa et il ressserra son étreinte autour de moi.
-"Tu crois qu'on pourra vivre heureux une fois que tout sera fini ?"
-"Oui, j'en suis certaine."
-"Tu penses que nos parents veillent sur nous depuis l'au-delà ?"
-"Je l'espère..." soupirai-je. Je voulais aussi y croire, que là-haut, au-dessus de nos têtes, ils veillaient sur nous.
Il y eût alors un silence où seul le son de notre respiration résonnait dans la pièce. Je me tortillais légèrement afin d'être plus confortable dans la position dans laquelle j'étais.
Mes mains légèrement appuyées sur son torse couvert par le doux tissu de son nemaki*, je commençais, lentement à fermer les yeux et à me laisser entrer dans le monde des rêves.
Avant de m'endormir, mes lèvres agirent d'elles-mêmes en disant ces derniers mots :
-"Courage Tanjiro, même si c'est dur, on y arrivera. Il suffit d'y croire et de s'en donner les moyens."
Une fois dit, je lâchai un timide bâillement avant de m'endormir dans ses bras, tel un bébé.
J'étais cependant loin de me douter que mes paroles l'avaient autant impacté, au point de le laisser sans voix durant de longues secondes.
Il avait écarquillé les yeux puis avait reposé le regard sur moi, concluant sur ces mots.
-"(T/p), (T/p)..."
"Je t'aime tellement..."
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Je me réveillai au son des oiseaux postés à l'extérieur de la maison, près de la fenêtre.
Le soleil tapant sur mon visage, je me mis à bailler et à me frotter les yeux pour m'adapter à cette lumière nouvelle qui éclarait la pièce en pleine matinée.
Mais alors que je m'apprêtai à sortir de mes draps, je compris très rapidement que Tanjiro était parti plus tôt que moi. Ke futon était déjà vide.
Au même moment, des bruits de pas précipités se firent entendre depuis l'extérieur de la pièce. Ils se faisaient si forts que j'avais bien cru trébucher à plusieurs reprises.
Ainsi, la porte s'ouvrit pour me montrer un Tanjiro essoufflé, couvert de sueur et de poussière.
Avant que je ne puisse placer un mot, il s'approcha de moi et posa ses mains sur mes épaules, m'obligeant à le regarder dans les yeux.
En analaysant son aura, je pouvais ressentir beaucoup de stupéfaction et surtout beaucoup de joie ; mais j'étais encore loin de me douter qu'il m'annoncerait ceci :
-"(T/p) ! J'ai... J'ai réussi ! J'ai tranché le rocher !"
J'écarquillai les yeux, totalement ahurie par la nouvelle.
-"Vraiment ?!"
-"Oui ! J'y suis enfin arrivé !"
Je m'attendais à tout, sauf à ça.
.。゚+..。 𝑨̀ 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆 ゚+..。*゚+
【。。】 3619 𝒎𝒐𝒕𝒔 【。。】
╰╮✾╭╯ 𝑳𝒆𝒙𝒊𝒒𝒖𝒆 ╰╮✾╭╯
• Nemaki : vêtement unisexe de nuit ou de bain en coton doublé porté comme un peignoir ou une robe de chambre.
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...
Coucouuuuu !
Bon d'accord, je suis sincèrement de mon absence, je ne m'attendais à être partie aussi longtemps, je le jure !
Vous savez, la période de bac, c'est compliqué en ce moment !
J'essayerais de publier plus souvent à partir de maintenant, et encore merci de suivre cette fanfiction jusqu'au bout !💗
Bisous ! ʚ💋ɞ
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