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Chapitre n°16 : Depuis le début

+:。.。 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒏°16 : 。.。:+

+:。.。 𝑫𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒃𝒖𝒕 。.。:+

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(𝑨/𝑵 : 𝑨̀ 𝒍𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝒎𝒖𝒔𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒂𝒖-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒆𝒙𝒑𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒐𝒑𝒕𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆 (○'3`)ノ)

(𝑨/𝑵 : 𝑴𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅'𝒂𝒈𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒆𝒙𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 ! 𝑨𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒖𝒙 𝒂̂𝒎𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔 ! 𝑳𝒊𝒔𝒆𝒛 𝒂̀ 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 !)

。・゚゚・ 𝑷𝒅𝒗 : 𝑻𝒓𝒐𝒊𝒔𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 ・゚゚・。

Tanjiro n'aurait jamais pensé que ça lui arriverait aussi subitement. Et pourtant, sa mère, Kie et même sa soeur Nezuko lui en parlaient souvent. Nezuko était de nature curieuse et lui posait souvent la question, mais comme à son habitude, son grand-frère ne lui racontait rien de nouveau, ni d'inhabituel. Il passait sa journée à discuter avec les villageois, les aider et puis surtout à vendre du charbon. Rien d'autre.

Après tout, qu'y avait-il de mal à vivre une vie banale et sans artifices ? Il n'en était pas moins heureux tant qu'il pouvait rester auprès de ceux à qui il tenait. Sa mère et ses frères et soeurs étaient pour lui ce qu'il avait de plus cher.

Mais ce fût lorsque ce jour arriva, un jour tout à fait ordinaire où il effectuait sa tournée habituelle, à vendre du charbon et à aider tout le monde, qu'il fit une rencontre qui allait à tout jamais rester gravée dans son coeur.

Elle était belle, c'était vrai. Mais il y avait autre chose, une odeur particulière. Elle était différente de celle tous les autres habitants qu'il avait pu rencontrer en ville. Elle émanait un doux parfum indescriptible, angélique même. Elle sentait l'honnêteté, la gentillesse et la sensibilité.

Peut-être bien que c'était ce détail qui l'avait poussé à autant se rapprocher de cette jeune fille, ou peut-être était-ce un sortilège qu'elle lui avait jeté par mégarde, bien que peu probable. La vie regorgeait de surprises et personne ne pouvait y échapper. Il avait éventuellement fini par aller vers elle sans vraiment le savoir.

On aurait pu penser que toute cette beauté n'était que superficielle, mais ce n'était pas le cas. Au premier abord, elle apparaissait un peu timide, anxieuse et même un peu étrange. Elle ne plaçait pas toujours ses mots correctement et le parsemait souvent de confusion. Mais en discutant plus souvent avec elle, il comprit alors qu'elle était plus douée avec les gestes qu'avec les mots.

Parfois, il lui arrivait de rester silencieuse. Elle ne parlait pas beaucoup, mais seulement si elle le pensait nécessaire. Et dans les situations critiques, elle savait toujours se montrer sérieuse, responsable et déterminée à prendre les bonnes décisions.

Plus le temps passait, plus le courant passait bien. Ils discutaient ensemble et se promenaient pour profiter du temps qu'il leur restait jusqu'à ce que le soleil se couchait. À ce moment-là, ils se montraient souvent réticents à l'idée de devoir se séparer, alors ils se câlinaient rapidement avant de partir dans la direction opposé, la tête ailleurs.

Aucun des deux n'osaient regarder en arrière pour voir si l'un rentrait bien, de peur que leur regard se croisent et qu'ils en finissent tous les deux embarrassés.

Mais un jour arriva, où le garçon fit le premier pas, tordu d'inquiétude pour sa jeune amie en la voyant rentrer chez elle en titubant.

C'était ce jour où elle lui avait, pour la première fois, montré ses larmes. Ça lui avait fait mal au coeur de la voir ainsi. Elle se surmenait beaucoup au travail et il le savait mais il ne pensait pas qu'elle en souffrait autant. Encore, il ne comprenait pas ce que cette histoire de démons avait à faire là-dedans alors il en avait conclu qu'elle n'avait pas assez dormi et qu'il fallait qu'elle se repose.

Il aurait voulu la raccompagner jusqu'à chez elle, mais hélas, (T/p) n'était pas la seule qu'on attendait chez elle. Tanjiro avait lui aussi une famille et il se devait de rentrer plus tôt avant que le soleil ne se couche, alors il fit demi-tour tout en espérant pouvoir revoir son amie en meilleure forme le lendemain.

Mais, perdu dans ses pensées, il n'avait pas réalisé que la lune avait déjà fait son apparition et que le ciel était devenu assez sombre pour refléter les étoiles. Heureusement, ce n'était rien de trop handicapant pour Tanjiro qui pouvait toujours se repérer à l'aide de son nez.

Mais le vieux Saburo qui habitait sur le chemin avait insisté pour qu'il reste dormir chez lui, répétant cette même histoire de mangeurs d'hommes qui rôderaient la nuit. Tout cela fit éveiller des soupçons auprès du jeune garçon mais rien de plus, il pensait que ce n'était qu'une simple histoire inventée pour faire peur. Ce vieil homme avait perdu toute sa famille alors ça ne pouvait qu'expliquer sa peur envers ces créatures imaginaires.

Les démons, ça n'existe pas.

C'était ce qu'il pensait et ce qu'il aurait continué de croire si il n'avait pas été frappé par le drame qui avait suivi le jour suivant.

En se réveillant, il avait pris soin de remercier Saburo pour son hospitalisation et avait aussitôt repris son chemin vers chez lui, impatient de revoir sa famille, en espérant qu'ils ne se soient pas trop inquiétés.

Mais alors qu'il se rapprochait, l'odeur du sang se faisait de plus en plus forte et insupportable.

Son coeur se mit à battre à tout allure lorsqu'il s'était mis à imaginer le pire.

Ce fût alors qu'en se ruant vers sa maison, il vit, du rouge, beaucoup de rouge, du sang encore frais souiller la neige blanche qui camouflait le sol. Et par-dessus ce même revêtement ainsi qu'à l'intérieur de la maison qui autrefois, était animée par des enfants rieurs, était à présent remplie de cadavres. Des cadavres de ses frères, de ses soeurs, et même de sa mère.

Il haletait, il haletait jusqu'à en perdre haleine. Ses esprits étaient à la fois vides et remplis de mille et une questions sans réponses, toutes commençant pas un grand pourquoi.

Pourquoi était-ce arrivé ? Pourquoi aussi subitement ?

Le fait de ne pas pouvoir trouver de réponses le tuait intérieurement, si bien qu'à force, son corps cessa de fonctionner et il s'effondra au sol, regardant ce même tableau d'horreur, chagriné jusqu'à en mourir.

Il tomba sur ses genoux et resta silencieux pendant un moment, la tête vide, comme si le temps s'était arrêté. Puis, c'était sorti tout seul. Il avait tout à coup commencé à hurler de douleur et de rage, grattant le sol jusqu'à ce que la neige ne puisse plus revêtir la surface rocheuse sur laquelle il se tenait, jusqu'à ce que ses doigts finissent en sang, jusqu'à ce qu'il en avait eu marre.

Les larmes et la morve inondaient son visage de la même manière qu'elles finirent pas mouiller le parterre. Tout cela lui paraissait trop irréel, trop moche, trop horrible pour que ce cauchemar soit une réalité. Mais il avait beau cligner des yeux une fois, deux fois, le désastre était toujours là. Et l'odeur du sang ne trompait personne, encore moins son nez qui ne faisait que lui dire la vérité depuis le début.

Mais une petite lueur d'espoir lui parvint lorsqu'il vit le corps de sa petite soeur bouger légèrement sous l'effet de la respiration, tenant le corps meutri de Rokuta dans ses bras.

Tanjiro n'hésita pas une seule seconde et se précipita vers elle, pour s'assurer que cette fois-ci, il ne s'agissait pas d'un rêve. Comme prévu, c'était bien réel. Sa soeur Nezuko était toujours en vie et son corps était toujours chaud. Alors il la prit immédiatement dans ses bras et la mit sur son dos, délaissant le reste de sa famille tandis qu'il commença aussitôt à courir de toutes ses forces pour trouver de l'aide.

Mais pendant cette course, il ne pouvait pas s'empêcher de penser à elle. Son amie avait raison et il ne l'avait pas cru ! Il s'en voulait tellement, tellement ! Et il s'était dit qu'une fois qu'il aurait trouvé de l'aide, il irait directement chez elle pour voir si elle allait bien. Son coeur se tordait à l'idée qu'elle puisse avoir connu le même sort que sa famille. Non, il ne voulait pas l'imaginer. Tout ce qu'il voulait à présent c'était aller la voir pour se rassurer qu'elle allait bien.

Il ne se le pardonnerait jamais si il lui était arrivé quoique que ce soit.

Et ce fût après cette rencontre avec ce dénommé Tomioka Giyuu qu'il poursuivit son chemin vers la maison de sa si chère amie. La route était dure et longue mais ça n'avait pas réduit ne serait-ce qu'un peu sa détermination qui n'avait cessé d'augmenter durant le voyage.

À travers la tempête, par-delà les montagnes, il marchait, sans relâche. Sa soeur le suivait sans douter une seule seconde des motivations qui l'animaient ainsi.

Et lorsqu'ils étaient arrivés, essouflé, Tanjiro fût le premier à s'avancer pour toquer à la porte, en espérant avoir une réponse. Il deglutissait déjà en sentant l'odeur du sang émaner de la résidence mais sentit monter en lui une lueur d'espoir lorsqu'il entendit de l'autre côté de la porte, du bruit et des voix se manifester. Au début, il n'arrivait pas à les distinguer, alors il décida de toquer à nouveau en se présentant juste après, d'une voix tremblante.

Alors, la voix qu'il entendait à l'intérieur finit par se faire plus forte, mais aussi plus reconnaissable. La voix qui criait au démon de s'en aller était aiguë et douce, malgré la colère qui l'animait. Il n'avait encore jamais entendu cette voix hurler et il la reconnaissait très bien ; il s'agissait de celle de (T/p).

Il fût si soulagé qu'il pouvait sentir des larmes se former dans le précipice de ses grands yeux bordeaux. Et ce fût comme si son corps agissait de lui-même, en toquant chaque fois plus fort à la porte, voulant à tout prix savoir si il s'agissait bien de la réalité à laquelle il était confronté et non juste une hallucination.

Après un bon moment d'hésitation, la porte finit par s'ouvrir, lentement mais sûrement, jusqu'à ce qu'il fit face à la personne qu'il tenait tant à voir. Son visage, ses cheveux, tout était réel, même après avoir cligné des yeux plusieurs fois, elle était toujours là, à l'observer avec la même expression de stupéfaction que lui.

Alors il n'avait pas pensé deux fois lorsqu'il avait décidé de l'étreindre aussi fort qu'il pouvait, en espérant que dans sa tête, ce moment puisse durer aussi longtemps que possible. Son coeur fût comblé lorsqu'il vit qu'elle partageait le même soulagement de le revoir de sitôt. Ils avaient beaucoup de choses à se dire, mais ils avaient préféré commencer par les gestes plutôt que les mots. C'était une façon de communiquer bien propre à ces deux enfants.

Malgré l'horreur des récents événements, sa présence parvenait à le maintenir serein. Et même lorsque le soleil s'était couché, qu'il était temps de s'endormir et que Tanjiro commençait à refaire le même cauchemar, (T/p) sentait son mal-être et venait au milieu de la nuit pour lui apporter du réconfort, que ce soit en lui parlant ou en lui apportant ses soins. Et c'était comme cela qu'il avait réussi à passer l'une des nuits les plus réparatrices qu'il ait pu avoir, en dormant aussi paisiblement qu'un ange.

Depuis ce jour-là, le sommeil venait plus facilement et les cauchemars qu'ils faisaient souvent disparaissaient avec le temps. Au plus profond de lui, il était extrêmement reconnaissant envers elle, mais il était encore loin de se douter que cet attachement pour elle, lentement, se transformait en un amour plus fort chaque jour auquel il ne pouvait pas résister.

Depuis le début, il l'aimait et il ne pouvait pas le cacher. De même pour la jeune fille qui ne finit par comprendre ces sentiments que plus tard.

Ils ne pouvaient qu'espérer que leur amour perdure sans que quiconque ne vienne y mettre des obstacles.

Car comme les étoiles et le ciel, chaque jour, l'amour grandit de plus belle.

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-"Trop faible !"

Une fois de plus, il se retrouva à terre, désarmé, sans qu'il ne puisse rien y faire. Il toussait du sang tout en haletant, mais avant qu'il ne puisse se relever, son assaillant vint enfoncer son pied dans son dos, le gardant ainsi collé au sol sans qu'il ne puisse se débattre. Alors au lieu de gaspiller son énergie à essayer de faire ce qui était perdu d'avance, il finit par abandonner en poussant un long soupir d'agonie.

L'homme au masque le regarda un moment avant de lancer un "tch" arrogant.

"Tu n'apprendras donc jamais ?"

Et l'instant d'après, ce garçon que l'on appelait Sabito avait disparu pour laisser place une nouvelle fois à la douce Makomo qui allait se charger de lui compter ses erreurs unes à unes. C'était bien la partie que Tanjiro préférait, ça lui permettait de s'améliorer sans qu'il n'ait pour autant besoin de mordre la poussière.

Cela faisait déjà une semaine et pourtant, il n'avait remarqué aucun changement dans sa technique, ni même une quelconque amélioration. Il fût vrai qu'une semaine paraissait assez court pour qu'un changement puisse avoir lieu, mais il espérait quand même que cet entraînement puisse porter ses fruits plus rapidement. Reproduire les mêmes erreurs devenait pénible et donnait un sentiment de non-avancement.

Une fois que Makomo avait elle aussi disparu, il espérait pouvoir garder tous ses conseils en tête et qu'il puisse s'en souvenir pour la prochaine fois. Alors qu'il se préparait à repartir, il entendit une voix lui effleurer l'oreille :

-"Ne t'inquiète pas, on s'occupera bien de (T/p)-san."

Il sursauta, mais lorsqu'il se retourna, il ne vit personne. Ce qu'il avait entendu était pourtant bien la voix de Makomo. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par bien s'occuper de (T/p) ? Ils l'entraînaient aussi ? Tout cela le fit réfléchir un bon moment, assez pour ne pas remarquer la présence de son amie, ou plutôt sa fiancée qui l'approchait avec un panier à la main.

Toutefois, son odeur n'était pas passé inaperçue alors il se tourna presque instantanément dans sa direction, maintenant un grand sourire réjouit sur son visage.

-"Tanjiro ? Je viens t'apporter ton déjeuner." Dit-elle en s'approchant doucement de là où il était assis.

-"Pour moi ? C'est gentil, merci (T/p)-san !"

Elle s'asseya alors à côté de lui et lui tint le panier où se trouvaient à l'intérieur deux sandwiches qui avaient l'air tout aussi rassasiants qu'apétissants.

Alors qu'il sentait déjà son ventre gargouiller, il n'hésita pas une seule seconde avant de plonger sa main dedans et de prendre son sandwich pour ensuite croquer dedans à pleine dents.

(T/p) le regarda d'un air nerveux, suant un peu en le voyant mâchouiller le premier bout du sandwich, espérant que ça lui plaise. Elle sentit alors son visage chauffer lorsqu'il le lui fit comprendre.

-"Ch'est déhichieux !" S'exclama-t-il en machouillant joyeusement les derniers morceaux de son sandwich.

Elle poussa ainsi un soupir de soulagement puis lui sourit.

-"Je suis heureuse qu'ils te plaisent alors..."

Il lui sourit en retour tout en dévorant avec plus de rapidité le second sandwich, ce qui stupéfia à présent (T/p) qui se demandait si il allait finir par étouffer en mangeant aussi rapidement.

Mais en le voyant déguster son en-cas, elle ne pût que rire. Il lui paraissait si mignon avec ses joues toutes gonflées, il en mettait un peu partout sur son visage. Alors, instinctivement, elle sortit un mouchoir de ses poches et s'approcha de son visage sous son regard gêné. Il se demandait ce qu'elle cherchait à faire.

Elle retira ainsi les miettes qui s'étaient collées autour de se bouche et vers ses joues en quelques mouvement de la main. Le visage de Tanjiro avait rougi pendant un moment dû à son toucher qui lui parût agréable pendant quelques instants.

Mais une fois que cette douceur avait quitté son visage, il se secoua la tête pour se remettre les idées en place. Ce fût là qu'il se souvint d'une question qui lui taraudait l'esprit.

-"(T/p)-san, connais-tu Sabito et Makomo ?"

Elle cligna des yeux, surprise par la question.

-"Oui, tu les connais aussi ?"

-"Oui, à vrai dire, je m'entraîne avec eux depuis plus d'une semaine maintenant."

-"Oh, je vois."

Elle hocha la tête en signe de compréhension.

"J'ai affronté Sabito plusieurs fois et à chaque fois, il parvient à me vaincre, peu importe les efforts que je fournis."

Tanjiro la regarda d'un air stupéfait.

(Alors elle aussi ?) pensait-il. Il pensait qu'elle rencontrerait moins de difficultés à le vaincre, mais ils étaient dans le même bateau, on dirait.

Il inspira alors un coup avant de soudainement saisir ses mains entre les siennes pour la forcer à le regarder dans ses yeux déterminés.

-"Dans ce cas, entraînons-nous de toutes nos forces ! Je suis sûr qu'on parviendra à nous surpasser si on croit en nous !"

Prise de confusion au début, elle hésita un moment avant d'hocher la tête.

-"D'accord, je vais redoubler d'efforts dans ce cas."

Puis une seconde passa, puis deux puis dix durant lesquelles leur visage viraient graduellement au rouge jusqu'à ce qu'ils décidèrent de se retourner chacun d'un coté pour se débarrasser toute cette gêne qui s'était accumulée.

-"Au... Au fait, Tanjiro... T-Tu- Tu leur as dit ou pas ?"

Tanjiro, jouant timidement avec ses doigts, savait exactement à quoi elle faisait allusion.

-"Haha... Euh, ça m'est complètement sorti de la tête d-désolé.." Balbutia-t-il en rigolant nerveusement, sachant très bien que la raison pour laquelle il avait décidé de garder cela secret était loin d'être dû à une perte de mémoire.

-"Ce... Ce n'est rien." Répondit-elle.

De toute façon, connaissant son frère, elle savait qu'il ne réagirait pas très sereinement.

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。・゚゚・ 𝑷𝒅𝒗 : 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 ・゚゚・。

Malheureusement, la personne à qui nous voulions d'abord en parler n'était pas là. Urokodaki avait laissé une note sur sa porte pour nous informer qu'il était parti faire les courses. Je soupirai de désespoir même si je savais que c'était aussi en partie de ma faute. Je me souvenais de lui avoir demandé de m'acheter "mes trucs" car je commençais à en manquer pour faire face à cette horrible période qui arrivait tous les mois.

Enfin bon, maintenant qu'il était parti, cela nous laissait plus qu'une personne à aller informer ; mon frère.

J'aurais préféré attendre pour le lui dire mais je me sentirais mal de le tenir secret auprès de lui.

Nous avions donc attendu qu'il se fasse tard ; alors que le soleil s'était déjà couché, j'avais commencé à préparer le dîner en pensant que Urokodaki reviendrait sûrement juste après.

Je savais également que mon frère ne se réveillerait qu'à cette heure-là, comme ça nous pourrions leur annoncer la nouvelle en même temps, en espérant qu'Urokodaki puisse le calmer avant qu'il ne décide de tuer tout le monde.

J'en soupirais d'avance mais bon, personne ne pouvait prédire le futur alors peut-être que je me faisais juste des idées. Rien ne me disait qu'il n'avait pas grandi et qu'il n'allait pas réagir de façon mature...

J'espère...

Une heure passa alors et j'avais terminé de préparer le dîner ; il s'agissait de riz au curry avec du saumon grillé. J'avais soigneusement déposé les plats dans chaque assiettes mis à part celle d'Eichi pour des raisons évidentes. Ce que je regrettais était que Nezuko ne puisse pas nous rejoindre, elle était toujours dans un profond sommeil. J'étais sûre qu'elle sautillerait de joie si je lui avais annoncé la nouvelle, peut-être était-ce mieux de lui garder la nouvelle pour quand elle se réveillera.

Lentement, je m'asseyai à table et je pris une grande inspiration pour dissiper tout l'embarras que je ressentais vis-à-vis de la situation. L'ambiance était d'autant plus oppressante ; la pièce était silencieuse, je n'entendais que le son de ma respiration et les bouts de charbon se craquer dans le feu de la cheminée.

Tanjiro entra quelques instants après, il était chargé d'aller chercher tout le monde pour qu'ils aillent s'installer à table. En arrivant, il avait tout de suite senti mon malaise. Il s'asseya alors juste à côté de moi, à ma surprise, pour m'adresser un sourire réconfortant.

-"Tu m'as l'air nerveuse, (T/p)-san. Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer."

Bien que j'aimais son optimisme plus que tout, cela ne parvenait pas à calmer mes soupçons.

-"Tu en es sûr ?"

Il hocha la tête sans hésiter.

-"Oui, ne t'en fais pas."

-"Alors... Tu as réussi à convaincre Eichi de venir ?"

Et comme prevu, son visage finit par se tordre. Tandis que des gouttes de sueurs coulaient le long de son visage, il avait commencé à se gratter nerveusement l'arrière de la tête.

-"Euh... Et bien oui !"

Je le regardai d'un air ennuyé.

-"Qu'est-ce qu'il a encore dit cette fois ?"

Je savais qu'Eichi n'était pas quelqu'un de très sociable, encore moins avec Tanjiro avec qui il entretenait une relation... plutôt limite, alors savoir qu'il n'avait pas été aimable n'était pas du tout nouveau pour moi.

-"Il m'a juste demandé de partir..." Dit-il en jouant avec ses doigts.

-"Demandé ?"

-"...Ordonné."

Je soupirai.

-"J'en étais sûre..."

Toutefois, en me voyant commencer à me relever, il me halta en attrapant mon poignet.

-"Mais il va venir ! Ne t'inquiète pas."

-"D'accord, je te fais confiance dans ce cas."

Il hocha la tête.

Il s'apprêtait à reprendre la parole lorsqu'il vit un nez rouge dépasser de la porte. Urokodaki venait d'entrer, comme prévu.

-"Tu as cuisiné tout ça, (T/p) ? En quel honneur ?" Demanda-t-il en prenant place à table, analysant son assiette des yeux.

Je déglutis, ne sachant pas trop quoi lui répondre. Heureusement, Tanjiro m'avait devancé.

-"Haha oui, c'est pour... pour quelque chose d'important qu'on va vous annoncer plus tard !"

À ces mots, je vis le regard d'Urokodaki nous analyser scrupuleusement. Il nous fixa silencieusement durant quelques instants, l'air de se douter de quelque chose, jusqu'à ce qu'il reprit enfin la parole.

-"Je vois."

Tandis qu'Urokodaki commençait à ranger les courses, rassuré, Tanjiro se tourna de nouveau vers moi et prit soudainement mon visage entre ses mains pour le rapprocher du sien.

-"(T/p), regarde-moi. Ne t'inquiète pas, d'accord ?"

J'hochai lentement la tête, ignorant par la même occasion que mon visage était devenu presque aussi rouge que le masque de notre sensei, comparé aux joues à peine roses de Tanjiro. Il exprimait clairement moins de gêne à se montrer aussi... tactile. Je me demandais comment il faisait parfois.

Puis au moment-même où il avait retiré ses mains de mon visage, je le vis radicalement changer d'expression lorsqu'une silhouette plus que familière entra à son tour dans la pièce.

-"Maintenant est-ce que je peux savoir pourquoi vous m'avez fait venir ici ? J'espère que c'est pas pour vous regarder manger..." Râla mon grincheux de petit-frère en pointant du doigt les plats sur la table.

-"Non, ce n'est pas pour ça, ne t'inquiète pas." Lui répondis-je en m'approchant de lui. Je lui saisis le poignet pour ainsi lui chuchoter ces mots à l'oreille :

"On a... quelque chose d'important à te dire."

Il fronça les sourcils en signe d'incompréhension mais finit par hausser les épaules avant de s'asseoir et de croiser les bras.

-"Dans ce cas, je vous écoute."

-"Euuh..." Cette fois, ce fût au tour de Tanjiro de paniquer. Il ne savait pas quoi dire pour éviter de l'énerver avant que le repas ne commence.

Au même moment, Urokodaki avait pris place à côté de mon frère et commença à lui ébouriffer les cheveux pour le calmer, un geste qu'il n'avait pas l'air d'apprécier.

-"Patience, Eichi. Laisse-leur le temps de trouver les bons mots."

Il marmonna des mots incompréhensibles avant de finir par soupirer.

De notre côté, moi et Tanjiro nous échangeâment des regards, le mien étant anxieux tandis que le sien était interrogateur. Il cligna des yeux, je clignai des yeux aussi, et il se tourna immédiatement vers les deux invités. Il avait sans doute cru que je lui avais dit oui pour qu'il soit celui qui leur expliquerait.

Je baissai alors des yeux, me préparant au pire.

Il toussota alors, attirant avec succès leur attention. Ils avaient à présent les yeux rivés sur lui lorsqu'il commença à parler :

-"Ce que nous voulions vous annoncer ce soir, c'est que..."

Il se tourna vers moi pour se donner le courage de poursuivre ses explications. Ainsi, avec les joues à présent toutes rouges, il déclara :

-"J'ai développé des sentiments très forts pour (T/p) ! Et comme c'est réciproque, nous avons décidé de nous fiancer ! Et nous nous sommes fait la promesse qu'une fois que tout sera terminé,

Nous nous marierons !"

-"..."

(Bon sang, pourquoi fallait-il qu'il le hurle comme ça ?!) pensais-je en cachant mon visage avec mes mains, déjà couverte d'embarras.

Il y eût alors un grand silence. Un silence où Urokodaki et Eichi essayaient de comprendre ce qu'il venait de leur annoncer, ce que cela signifiait et comment ils devaient réagir.

Une fois que c'était fait, Urokodaki fût le premier à prendre la parole.

-"...Et c'est maintenant que vous en êtes arrivés à cette conclusion ?"

-"Oui ! Tout à fait !" Répondit Tanjiro tel un robot, le regard froncé de détermination malgré le fait que je pouvais voir ses mains trembler sous la table.

-"Oh... Je vois."

"À vrai dire, je savais déjà que vous ressentiez quelque chose l'un pour l'autre. Il suffisait simplement de voir la manière dont vous vous regardez à longueur de journée."

Nous avions fini par rougir face à cette remarque. C'était vrai, il n'avait pas tout à fait tort.

Nous le vîmes ensuite se lever pour s'approcher de nous pour que, à notre surprise, il s'accroupisse pour nous étreindre. Ses bras entourèrent nos épaules.

-"Toutes mes félicitations. Puisse cet amour perdurer jusqu'à la mort."

-"Merci, Urokodaki-san..."

Une fois cela dit il retourna à sa place, mais dès que sa chaleur nous avait quitté, je pus sentir une froideur anormale remplir la pièce. Un silence oppressant s'installa par la suite.

Et ce fût lorsque je me tournai vers mon petit frère que je compris d'où tout cela provenait. Il n'avait pas parlé depuis le début et n'avait fait que fixer le vide pendant qu'Urokodaki nous félicitait. Il était sans doute toujours à cette étape de compréhension, mais une fois qu'il avait compris, ce qui arriva seulement quelques secondes plus tard, je vis son aura changer radicalement. Elle était toute noire et était semblable à celle d'une personne avec...

des envies meurtrières.

Et je ne m'étais pas trompée vu la manière dont il fixait Tanjiro. Il avait un regard aussi perçant que celui d'un aigle. Ça avait l'air de rendre Tanjiro très mal à l'aise qui tremblait sur place malgré le fait qu'il le cachait avec un sourire forcé.

Je savais que ça allait se passer comme ça, alors je décidai d'intervenir, seulement, il m'interrompit avant même que je ne puisse parler.

-"Enfoiré..."

(Oh oh-)

-"Eichi, attends, je peux t'ex-"

-"Toi... Tu profites du moment où j'ai le dos tourné pour la séduire, hein ?"

-"Eichi-"

-"Tout ce temps, tu t'entraînais à la courtiser ?!"

Cette fois-ci, ce fût au tour de Tanjiro d'essayer de le raisonner en voyant la situation ne s'arrangeait pas.

-"Non, ce n'est-"

-"Moi qui pensais pouvoir te faire un peu confiance, en fait tu jouais le gars gentil juste pour te taper ma soeur derrière ?!"

Pendant un instant, je crus m'étouffer avec ma propre salive.

-"Taper quoi ?!"

-"Eichi, attends !"

Ignorant complètement nos complaintes, il se leva. Et alors qu'une ombre se mit à recouvrir ses yeux, il pointa un doigt accusateur vers Tanjiro.

-"Kamado Tanjiro,

Prépare-toi à souffrir..."

Et là, sous nos yeux horrifiés, il sortit un ...couteau. Et pourtant, j'étais sûre de les avoir tous cachés hors de sa portée, à part ceux de la cuisine...

Il le pointa directement vers Tanjiro, qui n'avait visiblement pas l'air de comprendre ce qui se passait. Il lui fit un poker face avant de lui répondre par un :

-"...Eh ?"

Ce qui énerva alors mon frère, et à peine quelques secondes plus tard, Tanjiro s'était retrouvé dehors à se faire courser par mon petit frère, sous le regard exaspéré d'Urokodaki.

-"Ces enfants sont incorrigibles." Dit-il.

Je m'étais mise à paniquer alors sans réfléchir, j'étais sortie pour essayer de calmer la situation, mais je fus prise de surprise en voyant qu'il n'y avait plus d'agitation vu que Tanjiro, fatigué de courir, était monté dans un arbre et entamait à présent une joute verbale avec mon petit-frère qui se situait juste en-dessous.

-"Kamado Tanjiro ! Je t'ordonne d'annuler ce mariage !"

-"Jamais !"

-"Enfoiré ! Tu veux mourir ?! Descend tout de suite de cet arbre avant que je te fasse descendre moi-même !"

-"Désolé Eichi mais...

J'aime (T/p) de tout mon coeur et tu ne pourras jamais rien y changer !"

Cette phrase le fit grincer des dents.

-"TANJIRO ! DESCEND TOUT DE SUITE ! C'EST MON DERNIER AVERTISSEMENT !"

-"J'aime (T/p), j'aime (T/p), j'aime (T/p)- AH !"

Eichi ne rigolait pas quand il disait qu'il allait le faire descendre de l'arbre lui-même. J'ignorais d'où provenait toute cette force mais en un simple coup de pied, il avait réussi à faire un gros trou dans l'écorce, faisant ainsi basculer l'arbre en arrière.

Le pauvre Tanjiro n'avait même pas eu le temps de réagir qu'il avait perdu l'équilibre et avait douloureusement atterri sur son postérieur tandis que l'arbre était à un cheveu de l'écraser, en s'effondrant juste derrière lui.

Eichi en profita alors pour pointer son arme à son cou, ce qui le fit instinctivement pencher sa tête en arrière pour éviter d'être blessé.

Cette fois-ci, je comptais intervenir mais une main me saisissa le bras pour m'empêcher d'aller plus loin. Je me tournai vers Urokodaki avec un regard indigné mais celui-ci me répondit par un simple geste de la main. Il positionna son index devant ses lèvres pour m'intimer le silence.

-"Regarde bien."

Ainsi, il pointa les deux garçons du doigt au loin qui avaient l'air de discuter. Je tins l'oreille pour entendre ce qu'ils disaient.

-"Kamado Tanjiro, veux-tu vraiment mourir ?!"

Ce dernier fronça les sourcils.

-"Si mourir est le prix à payer pour aimer (T/p), alors très bien."

-"Mais- Espèce de débile ! Ce n'est pas une question d'amour mais de respect !"

-"...Comment ça ?"

-"Tu crois être le seul à avoir eu le béguin pour elle ?!"

Cette fois-ci, cela semblait intriguer Tanjiro. Il se tut alors pour essayer de comprendre où il voulait en venir.

"Des hommes comme toi, j'en ai vu beaucoup au village ! Et figure-toi que chacun d'entre eux,

n'étaient que des vulgaires déchets."

-"...Des vulgaires déchets ?"

-"Oui, des vulgaires déchets, des enfoirés, ce qu'il y a de plus immonde sur Terre...
Rien que de penser à eux me donne envie de vomir."

À ces mots, Tanjiro déglutit. À quoi est-ce qu'il pouvait bien faire référence ? Une part en lui voulait à tout prix savoir de quoi il parlait, surtout si ça concernait (T/p), sa (T/p). Mais il avait peur, peur de savoir ce qu'il lui était arrivé avec ces gens qu'il qualifiait de déchets humains. Mais il fallait quand même qu'il le sache pour savoir d'où venait toute cette haine envers lui pour n'être simplement qu'un homme amoureux.

-"Est-ce que je pourrais savoir ce qu'ils ont fait pour être des ordures, si ce n'est pas trop indiscret ?"

Eichi soupira avant de baisser son arme.

-"Très bien. Mais ne dis surtout pas ce que je t'ai raconté à (T/p) !"

Tanjiro hocha la tête plusieurs fois d'affilée pour lui promettre de garder le secret. Ainsi, Eichi commença à lui expliquer, portant sur son visage une expression plus attristée qui surprit Tanjiro. Toutefois, il se retourna pour éviter qu'il ne s'attarde trop sur son expression et qu'il se concentre uniquement sur ses mots.

"Accroche-toi, Tanjiro. Ce que je vais te raconter n'aura rien d'un conte de fée."

D'un coup, l'atmosphère avait changé. Il n'était plus aussi hostile que tout à l'heure. Le vent soufflait sur l'herbe, les feuilles d'arbres et faisaient danser leurs cheveux sans fin dans le froid de la nuit.

De mon côté, je les regardais toujours aussi attentivement, déglutissant par rapport aux paroles d'Eichi. J'étais un peu contre le fait que ma vie privée soit dévoilée comme ça, mais j'étais aussi reconnaissante envers lui. Dans un couple, il était censé ne plus y avoir de secret et me connaissant, je n'aurais jamais eu la force de lui avouer. Alors j'avais décidé de céder ma place à Eichi, qui connaissait aussi bien que moi toute cette histoire.

(A/N : SUJET TABOU ATTENTION VOUS ÊTES PRÉVENUS LA TEAM SENSIBLE)

-"Tanjiro, est-ce que tu sais ce qu'est une agression sexuelle ?"

Face à cette phrase, ce dernier écarquilla les yeux et ne pût qu'hocher la tête pour lui affirmer qu'il comprenait.

-"Oui..."

-"Très bien, et maintenant est-ce que tu sais ce qu'est le harcèlement sexuel ?"

-"Oui."

Ces questions commençaient à sérieusement lui faire peur.

-"Durant cette période, (T/p) n'avait fait que se démener pour trouver du travail et subvenir à nos besoins. Elle avait encore douze ans, et pourtant, elle réussissait à garder la tête haute malgré la situation dans laquelle on était. Notre père était mort l'année précédente et notre mère était tombée gravement malade à cause de son travail."

"Alors c'était à elle, l'aînée, de se charger de tout. Et crois-moi, elle en bavait tous les putains de jours, mais pourtant, elle refusait toujours mon aide et que j'aille au village avec elle, sans vraiment me dire pourquoi."

"C'est en la voyant souvent rentrer avec des bleus sur le corps que j'ai compris."

"Quand je l'avais vu, je l'avais confronté dessus mais elle n'a jamais voulu m'en parler. Alors j'ai dû la forcer à m'emmener au village avec elle le lendemain. C'était vraiment dur de la convaincre mais elle avait fini par accepter parce que j'avais beaucoup insisté."

"Et arrivé là-bas, dès que j'avais le dos tourné, ça avait commencé."

"J'ai entendu des rires, des remarques dégoûtantes et j'en passe. Tout ce que je sais, c'est qu'ils étaient plusieurs. Plusieurs garçons à la siffler comme si c'était un chien ou je ne sais quoi. Elle prenait beaucoup sur elle en essayant de les ignorer mais c'était ce jour-là où, pour la première fois, elle avait cédé. Elle en a giflé un et résultat, tout est retombé sur elle."

"Lorsqu'une dame les avait demandé d'aller « jouer ailleurs », ils l'ont prise et ils l'ont emmenée ailleurs, à l'abri des regards. Je n'avais pas su quoi faire alors je les ai suivi juste après. J'ai été trop lent, mais j'ai pu arriver avant que ça n'empire. Mais jusqu'à aujourd'hui, je n'arrive pas à m'enlever cette image de ma tête. Elle était en train de pleurer et d'implorer la pitié pendant que l'un d'entre eux... essayait de...

de la déshabiller."

-"...Quoi ?!"

Sur le coup de la colère, il jeta le couteau vers un arbre, se plantant au centre de son écorce sans même qu'il n'ait à tourner l'oeil.

-"Tu m'as bien entendu. J'étais arrivé avant qu'ils puissent poursuivre mais j'étais bien plus petit qu'eux. Ils ne m'ont pas pris au sérieux quand je leur ai hurlé dessus. À la place, ils ont juste rigolé et ils sont partis comme si de rien n'était. Maintenant que j'y pense, ces gars-là devaient avoir entre 15 et 17 ans."

Tanjiro ne pût que le regarder avec une expression d'horreur ; il s'était plutôt bien familiarisé avec les gens du village mais il n'aurait jamais cru que des ordures pareilles pouvaient y vivre.

-"Je n'était encore qu'un enfant avant, mais je te jure sur ma vie, que si jamais je les recroisais..."

Il se tourna vers lui avec un regard plus noir que jamais.

"Je les tuerais de mes propres mains."

Il déglutissa bruyamment face à cette déclaration. Son agressivité prenait tout son sens maintenant. Il était juste comme lui : il cherchait juste à protéger sa soeur par tous les moyens parce qu'il s'en voulait pour ce qui lui était arrivée. C'était seulement normal de craindre que la même chose se reproduise.

-"Tanjiro, je te demande de ne pas être le lâche que j'ai été et de veiller sur ma soeur comme tu veilles sur la tienne. Elle est très naïve et se laisse facilement amadouer, tu n'as pas intérêt à en tirer profit.

Et surtout, prends soin d'elle. T'as intérêt à la protéger avec ta vie. Tu ne sais pas la chance que tu as de l'avoir."

Tanjiro hocha lentement de la tête et le fit face sans hésitation, avec une expression déterminée.

-"Si, je le sais. C'est pour ça que je la chérirais et que je la protégerais avec ma vie. Et je la tiendrais éloignée de tous ces- ces enfoirés qui s'en prendraient à elle ! Je l'aime de tout mon coeur !"

Eichi le regarda pendant un instant, occupé à déterminer si il était sincère ou pas, et lorsqu'il comprit que pas l'ombre d'un mensonge contredisait ses mots, il lui adressa un petit sourire, ce qui était très rare venant de lui.

-"Tu sais, au début, je ne te faisais pas confiance parce que je te trouvais trop gentil."

-"Ah ?" Tanjiro parût étonné.

-"Mais maintenant, tu as gagné toute ma confiance.

Kamado, j'accepte vos fiançailles."

-"V-Vraiment ?"

-"Ne me fais pas me répéter."

Ces mots illuminèrent alors le visage du jeune garçon qui, en réponse, lui fit part d'un sourire des plus angéliques.

-"Merci beaucoup Eichi-san.

Tu es un très bon grand-frère, (T/p) doit être très fière de toi."

Bon sang ce qu'il détestait les compliments. Son visage était devenu tout rouge, c'était difficile de lui faire face en ayant l'air si ridicule, alors il avait décidé de se retourner.

-"O-Oui ! Je sais !"

Cette réaction fit rire le jeune Kamado qui trouvait cela plus qu'adorable.

-"Hé ! Te moque pas !"

-"Je ne me moque pas."

-"Tch."

Il soupira.

"Tu devrais rentrer, (T/p) doit sûrement t'attendre. Elle ne voudrait pas que le dîner refroidisse."

-"Tu as raison..." Affirma Tanjiro. Maintenant qu'il y pensait, son ventre gargouillait déjà. Il avait bien envie de se remplir la panse avec sa bonne cuisine.

Mais avant qu'Eichi ne puisse s'en aller, il l'interpella.

-"Eichi-san !"

Il se retourna alors.

-"Qu'est-ce qu'il y a ?"

Puis il lui fit part d'un autre sourire.

-"Merci de prendre soin de Nezuko."

Il le regarda un instant, l'air surpris, lorsque soudain, son côté grincheux eût raison de lui. Il lui lança un autre "tch", cette fois étant un peu plus silencieux, avant de tourner les talons.

-"C'est normal..."

Il l'avait dit à voix basse mais Tanjiro avait quand même pu l'entendre. Quel timide ce Eichi.

De mon côté, toute la scène m'avait émue aux larmes.

-"Je me disais bien qu'ils s'entendraient un jour." Dit Urokodaki, les bras croisés.

J'approuvai sa remarque. Et en voyant, les deux garçons revenir vers nous, je ne pus m'empêcher d'accourir vers eux et de les entraîner dans un gros câlin. Évidemment, cela les avaient tous les deux intrigué. Ils étaient confus. Alors je décidai de les répondre avant qu'ils ne puissent poser la question.

-"Je vous aime tant, surtout ne changez rien."

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.。゚+..。 𝑨̀ 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆... ゚+..。*゚+

【。。】 6522 𝒎𝒐𝒕𝒔 【。。】

Heeyyyy ! :3 J'espère que ce chapitre vous a plu ! Bon, j'avoue que la partie sur l'agression était dure à lire mais bon, je l'avais déjà mentionné plus tôt !

Mais sachez que si vous en êtes victime, n'attendez jamais pour en parler ! Ça vous fera beaucoup de bien, je vous le promets !

Et bien-sûr, n'oubliez surtout pas de voter et de me dire votre avis en commentaire, je me ferais une très grande joie de les lire, comme toujours. Ça me motive énormément à écrire.

Et je tiens à remercier evaskjew pour ses commentaires qui me motivent beaucoup (j'ai réussi à sortir ce chapitre en grande partie grâce à toi alors merci beaucoup💕💕❤❤). Et je n'ai encore pas eu le temps (ni la mémoire) de tous vous remercier, mes fidèles lecteurs, de suivre cette histoire depuis le début.

J'en suis à plus de 1k de lectures alors merci beaucoup de me soutenir, ça me fait vraiment plaisir.🥰💖

Sur ce, à bientôt pour le prochain chapitre mes amis !♡ℒฺℴฺνℯฺ♡

(* ̄3 ̄)╭🌹

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