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Chapitre n°1 : Le garçon aux cheveux bourgognes

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒏°1 :

+:。.。 𝑳𝒆 𝒈𝒂𝒓𝒄̧𝒐𝒏 𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒃𝒐𝒖𝒓𝒈𝒐𝒈𝒏𝒆𝒔 。.。:+

*✿❀ 🌸 ❀✿*

Aujourd'hui était un jour spécial.

C'était l'anniversaire de la mort de mon père, Yukikori (T/n), mort il y a déjà deux ans maintenant. Il n'avait que 29 ans. On nous avait raconté qu'il était mort au combat. Je me souvenais encore très bien de ce jour, ou plutôt cette soirée.

J'avais onze ans. Je jouais avec mes petits-frères pendant que notre mère nous préparait le dîner. C'était le temps où elle n'avait pas encore contracté la maladie, une époque que je regrettais tant. Je me souvenais encore de la douce odeur de curry qui pénétrait dans mes narines et qui me faisait saliver plus que tout à chaque fois que je m'approchais de la cuisine.

La cheminée qui nous tenait chaud, l'ambiance agréable, tout était parfait. Mais l'atmosphère s'était obscurcie le moment où l'on avait entendu des toquements à la porte d'entrée.

Maman avait décidé d'aller répondre. Elle coulissa la porte et fût surprise de voir un homme vêtu un uniforme complètement noir et un espèce de masque avec des bandes blanches se présenter sur le seuil. Il disait être un ami de notre père.

Maman voulut insister pour qu'il nous rejoigne au dîner ou bien qu'ils puissent au moins discuter autour d'une tasse de thé mais au vu de la manière dont il tremblait et fixait anxieusement le sol, c'était loin d'être une idée qui le mettrait à l'aise. Au lieu de ça, il s'inclina plusieurs fois de suite et se mit à bégayer. Sa respiration était saccadée et il avait d'autant plus de mal à s'exprimer à cause du stress, mais en regardant de plus près, je pouvais aussi ressentir de la tristesse dans son regard. C'était à se demander si il allait finir par se mettre à pleurer ou même partir en courant. Il lui fallut un bon moment pour qu'il se calme et s'explique convenablement.

C'était là où il avait avoué.

Que mon père était mort en combattant un démon.

Mais pas n'importe lequel.

C'était Kibutsuji Muzan.

À cette époque, je ne savais pas vraiment qui c'était mais ce qui m'énervait le plus, c'était que malgré le fait qu'il n'était plus un pillier depuis au moins 4 ans, ce monstre s'en était quand même pris à lui. Je repensais déjà au visage de mon père, la façon dont il me souriait, moi, ma mère et mes frères. Il aidait tout le monde, il protégait les plus faibles, il nous aimait... Qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire de mal ? Muzan souhaitait-il se venger ? Mais pourquoi ? Pour avoir tué des démons ? Je ne comprenais pas.

En fait, je ne voulais même pas comprendre. Tout ce que j'avais compris, c'était que mon père était mort injustement. Rien qu'en pensant à lui, je commençais déjà à me souvenir de tous les conseils qu'il me donnait, toutes les choses qu'il m'avait apprises. Ses connaissances, son talent, sa bienveillance... Tout était redevenu poussière. Mon esprit était comme figé, je ne savais pas comment réagir. Je n'avais jamais eu à faire face à ce genre de situation avant. Je voulais pleurer mais les larmes ne voulaient pas sortir.

Je pouvais toutefois sentir mes petits-frères se coller à moi comme pour chercher du réconfort. Eichi avait déjà commencé à pleurer tandis que Kaori ne faisait que trembler, il ne comprenait pas ce qui était arrivé à notre père mais d'une manière ou d'une autre, il savait qu'il ne pourrait plus jamais le revoir. Par instinct, je les avais rapproché de moi pour leur procurer le plus de réconfort possible.

Je n'avais même pas daigné décoller mon regard du sol, voir la manière dont ma mère s'était effondrée et pleurait à chaudes larmes me ferait trop mal. J'avais envie d'aller la prendre dans mes bras mais j'avais comme l'impression qu'elle préfèrerait ne pas nous voir pleurer non plus. C'était compréhensible, personne ne voulait voir son prochain souffrir autant, surtout lorsqu'on est soi-même impuissant.

On ne pouvait qu'entendre les silencieux gémissements et reniflements de mes petits frères puis les ongles de ma mère grincer sur le parquet. L'homme masqué avait continué à s'incliner tout en disant plusieurs fois qu'il était désolé et avait donné à ma mère ce qui semblait être une enveloppe. Il avait dit qu'elle contenait les dernières volontés de mon père et une seconde lettre qui m'était adressée et qu'il voulait que je lise lorsque j'aurais eu treize ans.

Je n'en comprenais pas la raison mais j'hochai tout de même de la tête sans poser de questions. Et une fois cela dit, l'homme tourna les talons, nous adressant un dernier regard avant de disparaître dans l'obscurité de la nuit.

En voyant ma mère et mes frères pleurer, c'était ce jour-là que j'avais compris qu'il fallait que je devienne forte, plus forte pour pouvoir protéger les êtres qui m'étaient chers.

Coûte que coûte.

*✿❀ 🌸 ❀✿*

Le long silence qui résidait dans la pièce avait enfin fini par s'éteindre. La prière était terminée. Tandis que mes frères avaient déjà quitté la pièce, je regardais une dernière fois le tableau de mon père, la larme à l'oeil.

C'était comme si il s'était réincarné dans ce tableau, il me regardait avec ce même grand sourire bienveillant et insouciant. Mon coeur battait la chamade. J'avais tellement envie de lui parler, de le prendre dans mes bras mais... je savais bien que c'était impossible. Les morts ne reviennent pas à la vie, il fallait l'accepter.

Alors je l'observai une dernière fois, retenant les larmes qui menaçaient de couler avant de finir par tourner les talons et quitter la salle à mon tour.

La maison était silencieuse, comme d'habitude. Mes petits frères devaient sûrement être en train de lire, de s'entrainer à l'épée ou je ne sais quoi.

La mort de notre père avait grandement impacté nos relations. On ne se parlait plus que rarement, les seuls mots échangés n'étaient que des simples "Bonjour" ou des "Bonne nuit". Après ça, plus rien. Mais ce qui me fatiguait le plus, c'etait qu'on avait beau faire mine d'être occupés pour éviter à avoir à recourir à la parole, on savait tous qu'au fond on était simplement malheureux. Personne n'avait réellement guéri après le deuil.

Au contraire, depuis sa mort, nous avions perdu une grande partie de nos revenus. Nous avions à peine l'argent nécessaire pour subvenir à nos besoins. C'était pour cela qu'on avait fini par déménager dans une maison bien moins spacieuse mais aussi moins chère afin de pouvoir payer un loyer moins coûteux. Mère travaillait très dur pour compenser tout ce que nous avions perdu, mais au final, tout ce qu'elle avait réussi à faire était de perdre la santé. Elle s'était surmenée au travail jusqu'au point de contracter une maladie qui la bloquait au lit quotidiennement.

Les docteurs ne pouvaient pas la guérir et les médicaments étaient très chers. Et sans elle, nous n'avions pratiquement plus rien pour subvenir à nos besoins, mis à part ce qu'il restait de la bourse de notre père toutefois très limitée. Je n'avais donc plus le choix, étant la plus âgée, il fallait que je travaille, pour survivre. Mais à quoi cela servait-il de survivre si nous n'étions pas heureux ? Je m'étais posée plusieurs fois la question mais je n'avais jamais su trouver la réponse. Je m'étais même dit que c'était un miracle que nous nous réveillons en vie chaque matin.

J'avais maintenant treize ans et j'étais devenue malheureuse. C'était maintenant à mon tour de me charger de ma famille.

Je me rappellais encore de cette lettre que j'étais censée lire à cet âge, mais je n'avais jamais trouvé le temps pour le faire, ni le courage....

Je m'étais dit que je la lirais ce soir, si je pouvais.

Mais pour l'instant, je me préparais surtout pour aller faire des courses et trouver du travail en ville, pourvu que j'y arrive... De plus, j'avais déjà remarqué depuis ma fenêtre que les rues enneigées risqueraient de me causer problème si j'y allais sans protection. Après tout, on était en hiver.

Alors que j'enfilais mes bottes dans ma chambre à l'étage, j'entendis des bruits de pas se rapprocher de ma porte, puis des toquements surgirent.

Je levai un sourcil, assez surprise, ça faisait un moment que mes frères ne venaient plus entamer la conversation avec moi.

-"Entrez."

La porte s'ouvrit doucement dans un grincement, et dans l'entrouverture, je pouvais voir un fragment du visage de Kaori. Son oeil était plissé d'inquiétude.

"Kaori ? Tu peux entrer."

Il ouvrit alors complètement la porte avant de marcher dans ma direction, tête baissée. Il s'asseya à coté de moi sur mon lit et prit ma main dans la sienne, me regardant avec un air de chien battu.

-"Dis... Est-ce que je peux venir travailler avec toi, onee-san ?"

Je soupirai et secouai la tête.

-"Désolée mais ça ne va pas être possible, tu es beaucoup trop jeune."

-"Mais c'est pas juste ! Je veux aider moi aussi !"

Il avait commencé à bouder, les bras croisés et les joues aussi gonflées que des ballons. Il était si mignon comme ça mais je me retins de les lui pincer pour éviter qu'il ne pique une crise. À la place, je caressai sa joue droite et lui souriai.

-"Je sais et je t'en remercie. Mais c'est comme ça. Si tu veux vraiment m'aider, tu peux toujours faire la vaisselle... Ranger ta chambre...." Marmonnai-je dans le vent en pensant pouvoir le faire changer d'avis.

Mais le contraire arriva, ce qui me surprit. Il s'était immédiatement retourné pour me faire part d'un air déterminé.

-"C'est d'accord ! Je vais tout ranger, tout nettoyer et tu verras, la maison sera entièrement propre !"

J'étais sans voix. Je m'attendais à ce qu'il refuse mais on dirait bien que les corvées semblaient le motiver. Après tout, c'était toujours mieux que de ne rien faire à la maison toute la journée. Il voulait simplement m'aider, quelle gentillesse...

Je lui caressai la tête, ébouriffant un peu ses cheveux qui étaient déjà en bataille et il me regarda une nouvelle fois.

-"Je vais faire de mon mieux, tu verras !" Dit-il avant de sortir aussitôt de ma chambre en courant. Cependant, il semblait avoir oublié que les escaliers menaient directement à ma chambre et trébucha, dévalant chaque marche des escaliers dans tous les sens. Le bruit m'alarma.

-"Kaori, tout va bien ?"

-"Ouiiii...." Répondit-il tout en touchant la bosse qui venait de se former sur son crâne.

Je ricanai en retour. Il avait toujours été aussi maladroit, c'était à la fois marrant et mignon mais parfois pas toujours très pratique. Il était capable de casser tout et n'importe quoi avec ne serait-ce qu'un seul geste mal placé, mais bon, chacun avait ses défauts.

Après m'être complètement habillée, je descendis les escaliers et ouvris la porte d'entrée. En un instant, je fus accueillie par une petite bourrasque de vent glacial. Il neigeait toujours dehors et le sol était complètement couvert de cette même neige.

Je ne perdis alors pas plus de temps et refermai la porte derrière moi, tenant mon écharpe (c/p) qui risquait de s'envoler à tout moment, puis je me mis en route vers la ville.

Même si j'avais mémorisé la liste de fournitures qu'ils me fallait, j'avais quand même pris le papier que ma mère avait pris soin d'écrire au cas où j'aurais des trous de mémoire. Il était dans ma poche et je savais déjà ce que je devais me procurer en premier :

Du charbon.

◦•●◉✿ 🌸 ✿◉●•◦

-"Oh bonjour (T/p) ! Déjà de retour au village ? Comment vont tes petits frères ?" Me demanda le vendeur de poissons, tenu devant son stand avec un grand sourire aux lèvres.

-"Bonjour Yumehara-san. Ils vont bien et grandissent plutôt vite..." Répondis-je timidement, ne sachant pas quoi dire de plus.

-"Ah c'est bon à savoir, ça ! Et je vois que tu n'as pas changé tes habitudes, tu peux m'appeler par mon prénom tu sais ?"

-"J-Je sais mais..."

Mon attitude semblait lui faire rire davantage. Je rougissais d'embarrassement en pensant avoir paru pour une idiote, mais j'étais loin de me douter que la simple raison pour laquelle il riait était parce qu'il trouvait ça mignon.

-"Alors, (T/p), tu veux m'acheter quel poisson aujourd'hui ? Un maquereau ? Un bar ?"

-"Et bien, je voulais acheter quatre maquereaux mais... J'aurais d'abord besoin de charbon, il y en a presque plus à la maison mais j'avais entendu dire que peu de personnes en vendait ici...."

-"Oui hélas, tu ne te trompes pas jeune fille ! Les seules personnes dans ce village qui en possèdent préfèrent les garder pour eux plutôt que de les vendre." M'expliqua-t-il en croisant les bras, mimiquant un air agacé.

Il changea soudainement d'expression quand il ajouta ceci :

"Mais il y a ce garçon - il me semble qu'il doit avoir le même âge que toi - qui vient quelques fois toutes les semaines pour en vendre. Son sac en est d'ailleurs toujours chargé - oh, tiens le voilà !" Il pointa du doigt un garçon aux cheveux couleur bourgogne un peu plus loin, qui discutait avec plusieurs personnes.

Il avait une queue de cheval et les cheveux globalement un peu en pétard mais cela ne gâchait pas du tout la bienveillance de ses traits ; de grands yeux bordeaux innocents, une cicatrice de brûlure sur le front, un léger sourire adorable. Il dégageait une aura angélique, si belle que j'avais inconsciemment commencé à le fixer. Je n'avais encore jamais vu ce garçon auparavant mais j'espèrais qu'il était aussi gentil qu'il le faisait paraître. Je le trouvais même assez be-

-"Oï, Tanjiro ! Par ici !" Hurla le pêcheur, ce qui attira l'attention du garçon qui, finissant la conversation avec les autres villageois, accourut gaiement dans notre direction.

Je fixai le pêcheur avec de grands yeux surpris avant de me retourner en voyant le garçon arriver. Pourquoi fallait-il qu'il l'interpelle comme ça ? Il connaissait très bien mes difficultés à sociabiliser mais il avait décidé de les ignorer ! Je peux l'entendre se rapprocher, aaah que faire-

-"Alors mon grand, comment vas-tu aujourd'hui ?"

-"Je vais bien, merci Yumehara-san ! Tu avais besoin de me dire quelque chose ?" Demanda le garçon, en penchant la tête, ignorant complètement ma présence (à mon plus grand bonheur).

Ce bonheur fut ruiné dès l'instant où l'homme avait posé son regard sur moi, je l'avais senti, même après les avoir fait dos durant toute la conversation. Je déglutis.

-"Oui ! Alors tu vois, cette charmante jeune fille juste ici disait avoir besoin de charbon et tu tombes à pic !"

-"Ahah, vraiment ?" Dit-il en se grattant l'arrière de la tête.

-"Oui mais elle est assez timide héhé, ne la presse pas trop !"

Tanjiro ne semblait pas avoir compris ce qu'il voulait dire par "ne la presse pas trop" mais haussa les épaules. J'entendis ses pas se rapprocher et il me toucha doucement et repétitivement l'épaule comme pour me demander de me retourner.

En comprenant que je ne pouvais plus échapper à cette discussion, je décidai de me retourner immédiatement avant de m'incliner pour former un angle de 90 degrés avec mon corps.

-"B-Bonjour, je m'appelle (T/n) (T/p) ! R-Ravie de te rencontrer, j-j'espère que- qu'on pourra bien s'entendre !"

Tanjiro semblait étonné par tant de formalité venant d'une fille qui avait son âge, mais au moment où il comptait se présenter à son tour, ses yeux s'écarquillèrent encore plus en voyant mon visage. Il avait l'air figé. Je pensais l'avoir effrayé avec ma manière étrange de sociabiliser mais il prenait simplement le temps de retenir chacun de mes traits, absolument captivé par mon apparence. Je trouvais même qu'il me fixait un peu trop à mon goût, est-ce j'avais des grains de riz sur la bouche ? Une tâche sur le front ? Mes joues s'étaient mises à brûler rien qu'en y pensant.

(Elle est... si belle...) pensait-il, perdu dans ses pensées en me regardant avec de grands yeux. Il lui fallut un bon moment avant qu'il ne regagne finalement ses esprits et s'incline à son tour.

-"P-Pardon ! Je m'appelle Kamado Tanjiro et... je suis ravi de te rencontrer aussi !" Balbutia-t-il en rougissant un peu, grattant anxieusement l'arrière de sa tête.

"Je- Euh... Tu avais besoin de charbon, c'est ça ? Et bien, voici le prix..."

Il avait commencé à m'expliquer le prix en fonction du taux de charbon que je voulais acheter avec beaucoup de patience et d'attention. J'avais fini par en prendre un sachet entier, lui versant le montant requis dans ses mains qu'il mit soigneusement dans l'une de ses poches.

-"Merci beaucoup ! Et à bientôt, Yumehara-san et euh- (T/n)-san !" Dit-il avant de s'éloigner pour parler à ses nouveaux clients.

-"Ah la la, vous êtes irrécupérables les enfants... Toujours à m'appeller par mon nom de famille..."

Je ricanai nerveusement à cette remarque, ne sachant comment y répondre.

-"Mais si tu veux mon avis, je pense que ce garçon a totalement flashé sur toi..."

-"Q-Que, hein ?!"

-"Bon, peu importe ! Qu'est-ce que tu voulais m'acheter déjà ?"

Le reste de la matinée se déroula plutôt bien. Après avoir acheté ce que je voulais auprès du pêcheur, je m'en allai de stands en stands, acheter ce dont j'avais besoin jusqu'à arriver devant une certaine personne qui semblait très ravie de me voir.

-"Oh (T/p) ! Comme tu as bien grandi ! Tu as bien hérité de la beauté de ta mère, fais attention aux garçons ! Ça te dirait de prendre le thé avec moi ?"

-"O-Oh euh... Merci... J'aimerais bien mais... je suis pressée..." Répondis-je anxieusement et en m'apprêtant déjà à m'en aller avant que la vieille dame me barre la route.

-"Oh tu recherches un travail, n'est-ce pas ? J'ai entendu dire que le gérant du stand juste à côté payait cher tous ceux qui pourraient l'aider à dégager toute la neige sur son toit !" Elle pointa du doigt un homme qui tentait désespérément de secouer la neige du toit seulement pour qu'elle finisse par lui atterrir en pleine face.

"Cet homme est connu pour être assez têtu, il préférait garder son argent plutôt que d'acheter les outils nécessaires pour dégager toute cette neige mais il reste quand même un homme bon envers tous ceux qui l'aideraient ! Mais fait attention à ne pas trop le prendre de haut, il est égocentrique et ne t'écoutera pas si tu lui donnes des conseils !"

-"Je vois... Merci beaucoup, Oba-san."

-"Pas de soucis ! N'oublie pas de me rendre visite quand tu auras fini tes tâches !"

Je la saluai une dernière fois avant de m'approcher de l'homme en question qui galérait toujours autant à dégager la neige de son toit. Il avait l'air plutôt agacé, j'avais même peur de me confronter à lui mais il semblait déjà avoir remarqué ma présence. Pas de bol.

-"Qu'est-ce que tu veux ?!" S'écria-t-il, en laissant tomber la pelle qu'il tenait dans les mains pour me fixer avec un air colérique.

-"E-Euh.. Je... Vous aviez l'air de rencontrer des difficultés à dégager toute cette neige a-alors je me demandais si je pouvais-"

-"Quoi ? N'importe quoi, je me débrouille très bien ! Regarde-"

L'instant où il avait encore essayé de secouer le toit, une grande quantité de neige lui était tombée une nouvelle fois dessus pour contrer son argument. Il avait effectivement besoin d'aide mais ne voulait pas l'avouer.

-"Laissez-moi essayer..."

En un instant, je pris la pelle qu'il avait fait tomber et montai en un saut sur le toit tout en ignorant son regard ahuri. En quelques coups, je réussis à dégager une bonne quantité de neige derrière le stand et bientôt, il n'y avait plus de neige sur le toit après multiples balayages.

Le gérant fût sans voix. Je redescendis en un nouveau saut avant de lui rendre sa pelle et de lui sourire légèrement.

-"Alors... Je ne mériterais pas une... petite récompense ?"

Après un bon moment de réflexion, il comprit qu'il ne pouvait pas dire non. Alors il décida de me donner un petit sachet de pièces de yen en remerciement. Je ne pensais pas qu'il me récompenserait aussi rapidement alors naturellement, je m'inclinai plusieurs fois de suite en lui disant à quel point j'étais reconnaissante. Gêné, il me demanda seulement de m'en aller et de profiter de ma journée ailleurs. Quel tsundere.

Je passai le reste de la journée à accomplir diverses tâches que les villageois me proposaient. C'était fatiguant mais ça avait porté ses fruits, j'avais déjà gagné beaucoup d'argent et c'était plus que suffisant pour faire des petites courses supplémentaires. À la fin de la journée, je m'étais retrouvée avec plusieurs sacs de marchandises accrochés à chaque bras. J'étais assez fière de mes achats mais la route restait quand même plutôt longue pour retourner jusqu'à chez moi. J'avais vu pire mais ça restait quand même pas très agréable si on comptait en plus toutes les activités que j'avais fait durant la journée...

Une fois arrivée, je pris soin de retirer mes bottes à l'entrer et de poser les sacs dans la cuisine. Juste après, je m'étais écrasée sur une des chaises de la salle à manger tellement j'étais fatiguée. Ah, quelle dure journée ! Mais au moins, j'avais pu faire la connaissance de pas mal de gens... comme ce Kamado Tanjiro...

Je ne m'étais pas trompée, il était encore plus gentil qu'il ne le faisait paraître. J'espère qu'il sera très vite de retour en ville, j'aurais aimé que l'on puisse converser davantage et qu'on devienne amis... si ce n'était pas déjà le cas...?

Ah mais non ! On s'est juste présentés, ça veut pas du tout dire qu'on est amis ! Aaargh- Pourquoi c'est si dur à comprendre ?

Tanjiro : PDV 3ème personne

◦•●◉✿ 🌸 ✿◉●•◦

Après avoir déambulé un peu partout dans la ville, le jeune Kamado avait fini par réussir à vendre tout le charbon qui lui restait, remplacé par une grand quantité d'argent en retour.

Il était ravi de voir que ses efforts avaient payés.

À la fin de l'après-midi, il décida de s'en aller afin de revenir avant la tombée de la nuit. Le temps passait assez vite en hiver et il préférait se dépêcher parce qu'il était difficile de se repérer la nuit, même pour quelqu'un avec un odorat aussi développé que le sien.

Heureusement, il réussit à atteindre la montagne bien avant que le soleil ne se couche totalement, voyant sa maison à quelques pas d'ici.

Il se souriait à lui-même en repensant à la journée qu'il avait passée dans la ville. Il avait pu revoir plein de gens et faire connaissance avec plusieurs personnes, surtout avec cette fille, (T/p) (T/n)... Rien qu'en y repensant, il se souvenait déjà de son odeur ; elle était agréable et si... apaisante, tout comme sa voix. Il connaissait déjà à peu près tout le village alors c'était impensable de savoir qu'il ait pu passer à côté d'elle sans la remarquer, à moins qu'elle venait tout juste d'emménager ?

Peu importe, il savait déjà qu'il reviendrait en ville le lendemain et ne pouvait qu'espérer la revoir pour qu'ils fassent plus ample connaissance. C'était la première fois que quelqu'un lui fasse cet effet et une chose était sûre ; il avait hâte qu'ils deviennent amis.

.。゚+..。 𝑨̀ 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆... ゚+..。*゚+

【。。】 3839 𝒎𝒐𝒕𝒔 【。。】

Alors ? Qu'avez-vous pensé de ce premier chapitre ? N'hésitez pas à laisser vos avis, je me ferais un PLAISIR INFINI de les lire, tout en sachant que ça me motive à écrire plus !

En tout cas, passez une très bonne journée (ou soirée) et à bientôt pour le prochain chapitre !

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