
Chapitre 6_Paris tiens la clé
▃▃▃▃Chapitre 6▃▃▃▃
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Raffey se sentie devenir un peu nerveuse. Cela faisait quelques années qu'elle ne les avait pas vu et elle avait bien changé depuis. Eux aussi d'ailleurs. Abigail n'était plus en robe du tout, mais portait une veste en cuir, rose certe, mais une veste en cuir quand même. Et un style que Raffey ne lui connaissait pas. Tristan lui avait un pantalon troué et Lottie des vêtements en motifs de camouflage. Qu'est qui leurs était arrivé ? Ils semblaient si mal en point que Raffey en devenait presque en colère. Ils avaient toujours eu la belle vie à l'orphelinat et le fait qu'ils soient en si mauvais état était presque de la provocation.
- Bulleuse ?! C'est bien toi ? Demanda Abigail en sortant de la voiture.
Ce surnom...qu'est-ce qu'il ne lui avait pas manqué. Raffey leva les yeux au ciel.
- c'est crapaud ? Demanda Tristan à Lottie.
- vous vous connaissez ? Demanda Duncan confus.
- Ouais malheureusement...soupira Raffey dépitée.
Après deux ans ces insultes ne l'atteignaient plus.
- attends tu ne serais pas Duncan Calice ? Demanda Tristan tout sourire.
- euh...Begaya Duncan en regardant Raffey du coin de l'oeil.
- non c'est son sosie. Répondit la jeune fille aussitôt.
Cette situation devenait de plus en plus gênante. Mais cela empira lorsque Abigail sortie de sa poche les téléphones de Duncan, Raffey et Mccarthy. Elle les regardait nonchalamment comme si c'était tout à fait normal.
- Abigail rend nous nos téléphones. Prévint Raffey en tendant la main.
Elle avait besoin de l'objet. C'était son seul moyen de communication avec Astrid pour le moment.
- pas avant que tu nous expliques pourquoi tu es revenue ? Hein ? On pensait enfin être débarrassé de toi et pourtant te revoilà, encore plus énervante que jamais.
Raffey soupira et retendit la main plus violemment cette fois. Prête à l'hypnotiser. Elle allait enclencher son regard mais Duncan posa une main sur son épaule et lui murmura à l'oreille :
- ne le fait pas, l'hypnose est censé rester secret ok ?
- mais si je les hypnotise tous les trois, puis on les abandonne au bord de la route ?
- tu veux vraiment te mettre au niveau de ton cher oncle ? Lui demanda t'il, insistant avec son regard azur.
Raffey soupira, et dû lâcher les armes. Elle regarda Abigail de nouveau avant de dire :
- on a vraiment besoin de ces téléphones ! Rend les nous ! Notre amie s'est fait kidnapper et c'est le seul moyen de communication qu'on a avec elle. Sa vie est en danger !
Abigail rit doucement en jouant avec les téléphones.
- alors garantie moi, que nous :Tristan, Lottie et moi, pourront venir avec vous, peu importe où vous allez on pourra vous aider et qu'ensuite on aura la belle vie à New York.
- comment tu sais qu'on habite vers New York ? Demanda Raffey confuse. Non seulement car elle connaissait son lieu d'habitat mais également parce que la situation actuelle à New York n'était pas dès plus charmantes.
- lui. Elle montra Mccarthy du doigt. Le jour où vous avez disparus Newt et toi. Il était venu en disant qu'il habitait à New York et voulait adopter quelqu'un. Alors tu nous emmènes ?
- je ne peux pas. Dis Raffey catégorique sur le sujet.
- ah oui ? Et maintenant ? Avait elle dit en menaçant de jeter les téléphones dans une bassine d'eau.
- Marché conclu ! S'exclama Raffey. Elle ne voulait surtout pas perdre le contact avec Astrid.
Abigail sourit méchamment avant de mettre les téléphones dans sa poche.
- je vais les garder, pour l'instant. Au cas où.
-...
- bon, on peut partir là ? Demanda Mccarthy agacé.
- oui oui...
Ainsi ils entrèrent dans la voiture en changeant les places. Mccarthy devant au volant, Duncan à côté de lui. Et à l'arrière étaient collés Raffey, Tristan, Lottie et Abgiail. À son plus grand malheur. Les trois faisaient la fête tandis qu'elle et Duncan se lançaient des regards désolés. Faites que ce voyage se termine vite...
Ilona regardait les policiers traverser les couloirs du train nerveusement. En effet il y'a quelques minutes de cela le train s'était arrêté violemment et des hommes armés étaient entrés. Soudain Lucy entra dans le vagon en criant.
- ils recherchent une Ilona Everett et demandent les papiers.
- merde qu'est-ce qu'on fait ?!
Ilona regarda autour d'elle hésitante. Soudain il y eu un coup de feu derrière eux. La blonde sursauta. Et elle sentie les larmes lui monter aux yeux. Leo la prit dans ses bras tendrement.
- ça va aller...on sera bientôt en sécurité...
- c'est ce que mes parents m'ont dit alors que...alors que les soldats nous menaçaient avec leurs pistolets...pleurait elle.
- quels soldats ?
- ils ont dit qu'ils nous emmenaient quelque part où on serait en sécurité. Le cœur de mon frère battait contre le mien, alors que je lui murmurait "ils ne vont pas nous faire de mal..."
Leo lui chuchota :
- rassis toi, sinon nous aussi on va y passer ! Tu prends ça trop au sérieux Ilona !
- si je suis vraiment-
- shhh...lui dit Leo calmement. Le trajet est presque finit. Une fois arrivés à Paris on sera en sécurité.
Lucy revint avec des papiers à la main.
- là on est vraiment mal barrés. Trois soldats viennent de rentrer avec comme ordre de tuer une jeune fille, une femme et un homme.
- ça peut-être n'importe qui...soupira Leo.
Mais Lucy lui montra le papier qui n'était d'autre qu'un article de presse avec leurs photos en page de couverture.
- je ne pense pas non.
- qu'est-ce qu'on fait maintenant ?!
- on descend de ce train ! Cria Ilona en ouvrant la fenêtre du wagon.
- Mais le train est en mouvement !
Ilona ne fit pas attention. L'air frais lui fouettait le visage alors qu'elle s'assis sur le rebord de la fenêtre. Hors de question de mourir maintenant. Ils étaient si près du but. Leo la regarda et soupira. Cette fille allait le rendre fou. Il fit signe à Lucy de les suivre et tout les trois s'assirent sur le rebord de la fenêtre.
- un...Cria Lucy pour se faire entendre à travers le vent.
Leurs cœurs battaient aussi rapidement que le train duquel ils allaient sauter.
- deux...
Ilona ferma les yeux avec appréhension.
- trois !
Ils se laissèrent tomber du train et atterirent violemment sur l'herbe. Ils étaient en vie !
L'héritière Ilona, manquait affreusement de temps.
- aller c'est par là ! Cria Lucy en courant, la main d'Ilona dans la sienne.
- Lucy attends ! Lança Leo derrière. Il était à bout de souffle à force de courir à tors et à travers. Et dû s'accroupir sur sa valise pour reprendre son souffle.
- continuez sans moi...je vous rattraperais.
- la frontière vers le Luxembourg est dans trois kilomètres ! Le pays n'est pas encore au pouvoir de Reeses, on y sera en sécurité. S'il te plaît Leo, relève toi. Implora t'elle en le tirant par la chemise alors que des coups de feux se faisaient entendre au loin.
L'héritière Ilona, le destin n'est plus loin.
- il y'a un bus qui part de Roedgen jusqu'à Reims demain matin. Lança Leo en pédalant le plus rapidement possible.
Ils avaient emprunté des vélos sur la route pour aller plus vite. Mais ils avaient du mal. Surtout Lucy et Ilona qui avaient été beaucoup plus à l'aise sur les chevaux qu'ils avaient monté il y'a trois heures de cela. Leo lui s'amusait à faire des figures et rouler à l'envers sous les reproches de la jeune femme.
- comment on achètera les billets ? Demanda Lucy.
- on a qu'à revendre les vélos, le premier arrivé ! S'écria Ilona, motivée.
- je ne t'ai jamais vu aussi énergique. Rit Leo.
Alors que tous deux commencèrent à rouler à pleine vitesse. Lucy cria derrière eux :
- Attendez moiii !
L'héritière Ilona...était enfin arrivée.
- ahhh la belle France ! S'exclama Lucy en tombant presque par terre après ce long voyage.
- ça ressemble à l'amérique ! Se plaignit Leo.
- La France, ne ressemble pas du tout à l'amérique. Protesta Lucy en se relevant. La France ressemble à la France !
- Sauf que l'amérique est plus beau. Déclara Ilona.
- L'amérique n'est pas le seul pays au monde ! Un peu d'ouverture d'esprit s'il vous plaît les gars ! Lança Lucy. Ouvre ton coeur et ton âme à ce nouveau...ahh je me sens émue. La dernière fois que j'ai été à Paris j'étais toute petite avec mes parents. Encore si jeune et innocente...
- ouais....euh je vais voir pourquoi le bus s'est arrêté. Je vais aller voir le chauffeur Lança Ilona en partant.
Leo la regarda faire ébahie. Avant de tapper l'épaule de Lucy avec fierté.
- regarde la parler français avec lui, tu as été une bonne prof !
- elle te brisera le coeur...murmura Lucy.
- de quoi tu parles ?
- si mon grand-père l'accepte en tant que sa petite fille...tu ne nous reverra plus jamais. Précisa t'elle.
- pff...tu sais pas de quoi tu parles...essaya de se convaincre Leo qui refusait de penser à ça pour l'instant.
- le bus ne va pas plus loin ! S'écria Ilona en revenant bagages en main. Mais on est presque arrivés. De là on peut voir Paris !
Ils crièrent tous de joie.
- prête pour devenir une star petite ?
- on l'a fait !
Raffey et toute l'équipe marchaient à présent dans les rues de Paris.
- wow...murmura Tristan ébahie. Il y'a des fleurs ! Et des arbres ! Et les gens ont l'air si sympathique !
Duncan rit doucement.
- Parisiens ? Sympathiques ?
- bien sûr !
Raffey le comprit. Quand on a vécu toute sa vie dans un endroit où chaque adulte vous parle comme si vous étiez un moins que rien, on trouve vite n'importe quoi sympathique...même les parisiens.
- c'est beau les fleurs...murmura Tristan toujours ébahis. Des crêpes ? Wahh ! Avait il dit en prenant l'assiette d'une jeune femme qui mangeait à une terrasse.
Raffey leurs jeta des regards désolé tandis que Duncan les remboursait et priait les autres pour courir vite et loin.
Lottie quand à elle s'avançait vers les passants et Raffey la surprit voler des portes monnaies et des bijoux. Soupirant et se sentant comme une baby-sitter elle la regarda saoulée.
- je pense mériter une récompense pour ma sagesse, ma beauté et ma grande et surtout énorme générosité. Se défendit elle.
- repose ça. Ordonna Raffey.
- tu penses que j'ai peur de toi ? Et tu veux que je fasse quoi maintenant, hein ? Je repose tout par terre et laisser les pigeons s'enrichir ?
- rend les, ou donne l'argent à des gens qui en ont vraiment besoin.
- tu penses qu'on en a pas besoin nous, bulleuse ? Intervint Abigail. On est tout aussi pauvre et misérables qu'eux. Seulement, nous, on ne l'expose pas à la vue de chacun.
- si tout ce que tu veux c'est de l'argent qu'est que tu fais encore ici ?! Demanda Raffey énervée.
- ho ho...et qu'est-ce que tu vas me faire crapaud hein ? Me baver dessus ?
Raffey avait déjà commencé à la regarder dans les yeux prête à l'hypnotiser en n'importe quoi. Rat, lézard, fourmis...n'importe quoi qu'elle puisse écraser facilement. Mais à la dernière seconde ,elle se retint. Calme...la jeune fille inspira un long coup avant de regatdrr Abigail de nouveau. Ces insultes devenaient vraiment agaçant et elle n'avait pas non plus envie que Duncan entende des gens l'appeler ainsi.
- tu verraz bien. Avait elle dit finalement en continuant d'avancer.
Après quelques minutes ils arrivèrent devant le laboratoire que Raffey reconnu tout de suite grâce à la sculpture de crabe. La porte était déjà ouverte lorsqu'elle tenta de l'ouvrir. Ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose : Louis et Astrid étaient déjà là.
- oh des crabes, j'aime bien les crabes. Ça fait clak clak. Avait dit Tristan en montrant la sculpture du doigt.
-shhh...murmura Raffey avant de se tourner vers l'homme le plus âgé du groupe. Luc, je pense que vous fairez mieux d'attendre dehors. Si Astrid est là dedans on la sauvera par n'importe quel moyen. Si vous voyez ce que je veux dire...
Avait elle en faisant référence à leurs pouvoirs. Mccarthy acquiesça sans savoir qu'il allait attendre dehors aux côtés de Erwin. Mais étant donné qu'aucun des deux n'avait jamais rencontré l'autre...
- à tout à l'heure ! Restez sains et saufs !
- je pense que vous aussi vous devriez rester à l'extérieur. Dit Raffey au groupe d'Abigail.
- pas question ! On vient jusqu'au bout c'était le marché.
- ah bon ? Demanda Lottie.
- oui, et de toute façon je ne pense qu'à deux blondinet et toi parviendrez à sauver votre amie. Une lunatique et le sosie d'une star...
Raffey regarda Duncan en proie à des conseilles mais celui-ci ne fit qu'haucher les épaules et elle dû s'avouer vaincue.
- ok, vous pouvez venir.
- j'ai pas besoin de ton autorisation. Declara Abigail. On serait venu de toute façon.
- ah oui ? Demanda Lottie de nouveau sous le regard ennuyé d'Abigail.
Ils marchèrent ainsi dans les couloirs sombres. Tout était en fer. Et ils pouvaient entendre chacun de leurs pas résonner dans le laboratoire. Louis devait sûrement savoir qu'ils étaient là, maintenant. Et en effet ce fut le cas, car à peine eut ils entrés dans une nouvelle pièce que toute une armée de robot les attendaient. Épées en mains.
Ils furent rapidement entourés. Ils devaient surveiller leurs arrières. Ils pouvaient contrer leurs attaque, les frapper jusqu'à ce que leurs armures se fissurent.
Rapidement, Abigail prit les commandes en se mettant en hauteur et s'écriant d'un air déterminé :
- ok, ça pourrait devenir un peu compliqué. Mais, ne vous inquiétez pas. Je connais la meilleure façon. Lottie récupère des épées ,Crapaud recule pendant que Tristan dirige la ligne. Ce sera fini rapidement.
Raffey n'était pas du tout d'accord avec ce qu'elle disait et se mit devant Abigail, alors que Duncan lui envoya une épée, elle s'écria à tous :
- ok, c'est une bataille de cinq à soixante dix environ. Mais j'ai une stratégie, Duncan prend la gauche, et le reste d'entre vous pouvez me suivre.
Abigail secoua la tête négativement. Ce à quoi Raffey répondit :
- c'est mon groupe.
- eh bien c'est mon équipe. Riposta Abigail en montrant Tristan et Lottie d'un coup de tête.
- oui et bah c'est mon amie qu'on va sauver!
Lottie soupira exaspéré et les sépara.
- oh mon dieu, écoutez les gars. Nous avons des problèmes plus urgents là. Mettez vos différents de côté, parce que maintenant on est de la même équipe.
Raffey et Abigail acquiescerent. Jusqu'à ce que la nuit tombe, ils n'arrêteraient pas.
- on reste de la même équipe jusqu'à la fin du combat. Prévint Raffey.
Ils devaient surveiller leurs arrières car déjà des coups d'épée traversaient partout dans la pièce. Et les armes se claquaient entres elles. Ils devaient les frapper fort. Les frapper rapidement. Ils sont trop lourd pour réagir.
- la situation devient un peu coriace...s'exclama Raffey aux autres, alors qu'elle était en plein combat avec un nouveau robot. Tenez vos armes serrés gardez les stables. Si nous restons ensemble on pourra s'en sortir vivants !
- je les distraits et toi tu les attaque sur le côté. Lui dit Duncan avec un clin d'oeil.
Raffey soupira. En plus elle n'avait jamais été particulièrement douée en sport et la voilà entrain de se battre contre une meute de robots.
- on peur les couper comme des confettis ! Cria Abigail en levant son épée. Je les frapperais de face pendant que vous ripostez par-derrière. N'oubliez pas que le sort de cette Astrid est entres nos mains !
Un troupeau de robot courraient vers Raffey, Abigail l'aida à les esquiver. Et la jeune fille ne pu retenir un sourire. Après en avoir mis K.O une dizaine à elles seules elles se taperent dans la main joyeusement.
Mais alors qu'ils avaient arrêtés la moitié les portes s'ouvrirent sur une nouvelle horde de robots sortis de nulle part.
C'était la guerre, les robots les avaient dépassé en nombre. La façon dont les épées se heurte est le son du tonnerre.
- et on n'abandonnera pas, jamais on reculera ! Lança Raffey en levant son épée de nouveau.
- Nous nous battons pour la victoire et roulons les uns pour les autres ! S'ecria tout groupe en chœur.
Jusqu'à ce que la nuit tombe, tout le monde. Ils seraient une équipe jusqu'à la fin du combat. Dos à dos, ils pourraient contrer leurs attaque, les frapper jusqu'à ce que leurs feraille se fissurent. Jusqu'à ce que la nuit tombe, ils seraient alignés. Mais cela ne voulait pas dire qu'ils étaient alliés ! Dos à dos, ils les frappaient fort rapidement. Les robots sont trop lourds pour réagir.
Raffey commençait vraiment à en avoir marre. Ce combat avait assez duré et elle savait qu'en deux secondes elle pouvait tous les neutraliser. Fermant les yeux et se concentrant au milieu de la salle elle les mit tous en transe. Les entraînements avec son père avaient visiblement portés leurs prix. Elle s'écria alors, les yeux plus verts que jamais.
- robots d'aciers et de metal... je vous ordonne de...remuer cette ferraille qui est votre et de nous montrer vos talents de...danse !
Ses desires furent des ordres. Car à peine eut elle finie sa phrase que tous les robots se mirent à danser, du ballet, du tcha tcha, de la samba, des valses, de la danse contemporaine, du ballet russe...
Cela fit affreusement rire Duncan qui avait complètement oublié qu'il fallait garder l'hypnose secret. Abigail, Tristan et Lottie la regardaient abasourdis. Raffey n'y fit pas attention. Elle devait rester concentrée pour les épuiser et les faire arrêter maintenant. Fermant les yeux, elle se les imagina tomber au sol. Et au bout d'une minute cela arriva.
En effet, chacun des robots furent vites neutralisés à présents épuisés et chacun pouvaient maintenant fêter sa victoire.
- ouais ! On a réussies ! Cria Tristan en faisant un high five à Duncan.
Abigail et Raffey allaient presque faire pareille mais s'arrêtèrent au dernier moment.
- allez les gens, c'était génial ! Lança Tristan ennuyé. On était une équipe ! On a travaillé ensemble ! Vous savez ce qu'on devrait faire ? Chacun va dire un compliment à l'autre, qui veut commencer ?
Raffey n'était pas prête pour complimenter Abigail. Et visiblement elle n'était pas la seule à ne pas vouloir faire de compliments.
- ok...bon bah je vais commencer. Soupira Tristan. Duncan, tu as un bel accent. Maintenant à ton tour.
Mais celui-ci soupira en même temps que le reste du groupe et tous finirent par sortir de la pièce sans dire un mot. Au bout de quelques minutes de marches, ils avaient enfin retrouvés Astrid et Louis devant une porte en fer.
Micky et Candice rangeaient le manoir Calice. Leurs animaux, à savoir Bucky la bébé tortue de Micky et Sammy le chat ragdoll de Candice les regardant.
Le silence était pénible et Candice ne savait plus du tout quoi faire pour rendre tout cela plus joyeux. Quand soudain, Micky trebucha sur quelque chose avant de se faire absorber par une fumée violette. Candice essaya de le sortir de là mais il était trop tard...Micky était inconscient et la fumée avait affecté ses cheveux devenus à présent violets claires. Mais elle s'en fichait, Micky était en danger.
Derrière elle une voix s'éleva :
- tout ça doit être dû à cause du taux élevé de samarium dans l'air. Je pense que ça doit provenir de cette boule mauve sur laquelle il vient de tomber. Dit Sammy.
- Sammy ?! Tu parles ?! S'écria Candice passant de surprise à surprise.
- Le samarium fait des miracles... bon dépêche toi de réveiller ce pauvre garçon il a l'air tout palichon !
-...
Était elle vraiment entrain de recevoir des ordres de son chat ? Visiblement oui.
- et comment je fais ça ?
- avec un baiser d'amour sincère bien sûr !
Un baiser d'amour sincère ? Ok ok...pas de panique. Car son amour pouvait le sauver. Et elle pensait qu'il ressent la même chose qu'elle, mais elle n'était sûre de rien. Quand ils s'étaient rencontrés c'était doux. Il l'aimait bien aussi...mais elle ne savait pas
Est ce qu'il l'aime ? Ou est-ce qu'il ne l'aime pas...? Est ce qu'elle l'aime ? Leurs amour était il assez fort ? Un baiser, il fallait simplement...un baiser. Ce moment pourrait être le bon et elle voulait savoir alors elle allait le faire.
Doucement elle approcha ses lèvres de celles de Micky.
Mais recula au dernier moment. Rester cool, rester calme...elle pense qu'il l'a toujours aimé. Mais peut-être qu'elle se trompait...
Il était si gentil et l'avait toujours soutenu mais peut-être n'était-elle pas assez bien pour lui ?
Pourraient ils être le couple parfait ? Maintenant elle ne savait plus...
Tout ce résumait à un baiser, un seul...
Elle sentait son coeur battre : "oui ça va marcher". Mais si tout cela n'était que dans sa tête elle serait bien trop déprimée. Soit elle le faisait. Soit elle ne le faisait pas.
Et si elle l'aimait et pas lui ? Était il son Romeo ? Il n'y a qu'une seule façon de réellement savoir...
Lentement, elle posa ses lèvres sur celles de Micky. Celui-ci se releva tout de suite pour l'embrasser de nouveau. Candice comprit alors que depuis le début il avait fait semblant d'être dans le coma pour voir si elle l'aimait aussi. Et que Sammy n'avait proposé cette idée de baiser d'amour sincère, seulement pour rire et voir à quel point elle pouvait être crédule. Riant doucement elle posa son front contre le sien.
- les cheveux violets...je pourrais m'y habituer...murmura Micky en lui caressant ses cheveux.
Ilona, Lucy et Leo étaient enfin arrivés, après tant de problèmes et course. Ils étaient fous de joie.
- voilà mes amis ! Voici Paris ! S'écria Lucy. Maintenant que nous sommes ici suivez moi. Commencez par admirez la vu en vous promenant dans les rues.
Une voix résonna dans la tête d'Ilona..."Paris tiens la clé de ton coeur. Et tout Paris joue un rôle. Paris a tourné la page." Elle rêvait d'une ville incomparable, il était difficile de croire qu'elle était enfin là.
Leo regarda Ilona du coin de l'oeil. Paris tien la clé de son destin. Ils n'auront pas beaucoup de plus à attendre. Et quoi qu'il arrive, ils devaient chacun suivre leurs chemin.
Enfin il y'a un avenir.
Il y'a la liberté.
Il y'a de l'espoir.
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Heyy voilà c'est le cinquième chapitre, j'espère sincèrement qu'il vous a plu :D
➤Comment avez vous trouvé l'équipe de Abigail, Tristan, Lottie, Raffey et Duncan ?
➤ que pensez vous du couple de Micky et Candice ?
➤ pensez vous que Leo, Ilona et Lucy vont bientôt devoir se séparer ?
Voilà c'est tout pour
moi, Ciao !
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