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Chapitre 4_dans Les Airs

▃▃▃▃Chapitre 4▃▃▃▃

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Le petit déjeuner n'avait jamais été aussi étrange. Un silence malaisant s'était emprit de la salle à manger. Raffey piqua dans son œuf d'un air morose.

- Je n'approuve toujours pas cette idée. Lança soudainement Duncan.

- c'est bon j'ai compris. Lui répondit la rousse en levant les yeux au ciel.

- Quelle idée ?Demanda George qui n'avait pas été mis au courant.

- Raffey ici présente voudrait hypnotiser COLL ARMIN pour qu'il tombe amoureux D'ELLE ! Ragea le blond.

- Pardon ?! Demanda Rupert en haussant un sourcil. Pourquoi ?

- Elle pense pouvoir ainsi se rendre à la fête des Armin pour retrouver le livre. Ça me met hors de moi ! On ne sait même pas si Rufus va vraiment venir.

- dis juste que t'es jaloux Duncinou. Dit Helena amusée en lui faisant un haussement de sourcils.

- Non ! Je ne suis pas jaloux ! Cria Duncan le rouge aux joues. Ça m'énerve parce que c'est de COLL ARMIN qu'on parle.

- c'est ça...pensa Raffey à voix haute.

Duncan et Raffey se regardèrent longuement. Chacun de leurs yeux pétillaient d'une lueur indéchiffrable. Le monde sembla s'être effacé autour d'eux. Pour Raffey n'existait à présent que les yeux azures de Duncan. Avait-il toujours eu cette belle couleur turquoise ? Pourquoi le remarquait-elle seulement maintenant ? Soudain il rapprocha son visage du sien. Raffey resta totalement statufiée. En une seconde ils s'étaient retrouvés nez à nez. Le cœur de Raffey battait de plus en plus fort. Elle regarda d'un air horrifié les lèvres du blond qui sembla faire de même. Elle fermi les yeux, presque certaine qu'il allait franchir le dernier pas.

- Tu me passes les oranges ? Lui murmura doucement Duncan en tendant le bras vers les oranges situées à côté de l'orpheline. Celle-ci recula de surprise tandis que derrière elle un bruit métallique retentit. Georges venait de faire tomber sa fourchette.

- O-oui. Bégaya-t 'elle en lui tendant le bol de fruit. Mais que s'était-elle imaginée ? Ils n'étaient qu'amis. Mais ils avaient quand même... Faillis... S'embrasser ? Devant tout le monde ?! Dans la salle à manger en pyjama ?! Bon évidemment elle n'avait jamais embrassé personne. Et ne comptait pas le faire de si tôt.

- Bon sang ! Hurla furieusement Helena à l'attention de son père. TU NE PEUX PAS FAIRE ATTENTION QUAND TU MANGES ?!

- désolé ? Lui répondit-celui-ci un peu effrayé en récupérant sa fourchette.

- Ce n'est pas possible ! Dit-elle en se prenant la tête dans les mains. On n'y arrivera jamais !

- Ça va Helena ? demanda Sylvie surprise.

- C'est passé à ça ! dit-elle à Liam en rapprochant son index de son pouce.

- J'ai vu !

- Qu'est-ce que vous avez vu ? demanda Rupert soupçonneux.

- Rien justement ! dit Helena dépitée.

- Tu es complètement folle, Calice, lui fit remarquer Rupert en secouant la tête sidérée.

- Je ne vais pas tarder à le devenir en tout cas. Je préfère aller me préparer.

Helena se leva et partit à grands pas vers sa chambre.

- Mais qu'est-ce qui lui prend ? demanda Duncan médusé.

- Je ne sais pas... dis Raffey perplexe.

Helena était assise juste en face d'eux. Est-ce qu'elle les avait vus ? Jetant un coup d'œil à Duncan, elle croisait son regard et ses joues s'empourprèrent. Les siennes en firent de même et ils tournèrent à nouveau la tête.

- On ferait bien d'y aller aussi, dit-elle en se levant.

- Bonne idée, dit-il en sortant de table à son tour.

Raffey inspectait les étagères d'un petit magasin un à un. En effet elle avait une heure de trou et avait choisi de chercher un cadeau d'anniversaire pour Duncan. Qui fêterai ses 15 ans demain. Au début elle comptait acheter une tasse. Mais changea vite d'avis en arrivant dans le magasin. Elle regarda attentivement une écharpe posée sur un bureau en bois. Puis la reposa en soupirant. Duncan avait déjà une écharpe donc lui en racheter une autre serait vain. Raffey entra dans la partie bijouterie du magasin. Jetant un œil à la vitrine, elle put voir toutes sortes de bijoux d'or et d'argent scintiller sous mes yeux. Tout était très beau. Mais surtout très cher. Elle n'avait certainement pas les moyens d'acheter l'une de ces chaînes ou de ces gourmettes. Soupirant, prête à abandonner, ses yeux se posèrent sur un petit écrin dans lequel trônaient deux minuscules boucles d'oreille d'argent. Elle crut d'abord qu'il s'agissait d'une croix, mais se rapprochant, elle put distinguer la forme de deux serpents enroulés l'un autour de l'autre.

- Bonjour ! Lui dit soudain la vendeuse.

- Oh ! dit-elle surprise en sursautant. Bonjour...

- Ces boucles d'oreille vous intéressent ? Ce sont des caducées.

- des caducées ?

- Oui. Les deux serpents représentent la dualité. Enroulés autour du bâton ailé, ils représentent un équilibre entre deux forces contraires. C'est un symbole de paix.

- Un équilibre...

- Je peux vous les faire à moitié prix, dit-elle avec un sourire. D'habitude, les gens passent sans les remarquer. Mais pas vous. Peut-être qu'elles vous attendaient.

- Vous croyez à ce genre de chose ? demanda-t'elle surprise.

- Je crois en la magie des sentiments.

Elle rougi en voyant qu'elle avait compris qu'elle destinait ce cadeau à quelqu'un qui lui était proche.

- Je vais les prendre.

- Très bien, dit-elle en ouvrant la vitrine.

Une fois les bijoux payés elle s'empressa de les fourrer dans sa poche. Il ne lui restait que 10 minutes avant de reprendre les cours. Mais en sortant du magasin elle tomba nez à nez avec Coll Armin. La pensée de l'hypnotiser lui effleura rapidement l'esprit. Elle commença à s'éloigner mais ne put résister longtemps. Raffey se retourna et en un regard hypnotisa Coll Armin pour qu'il tombe amoureux d'elle. Une fois fait. Elle ne put s'empêcher de se sentir coupable et prit rapidement la fuite avant qu'il ne puisse reprendre ses esprits. Elle décida rapidement qu'elle ne dira rien à Duncan et Liam pour l'instant.

Liam et Helena semblaient vraiment bien s'entendre. Mais ils avaient un comportement bizarre. Ils trouvaient toujours une excuse pour qu'elle reste seule avec Duncan. Et elle les voyait souvent les épier. "Qu'est-ce qu'ils mijotent ?" D'ailleurs, ils prenaient leurs déjeuner quand Helena lui dit :

- Il fallait que je te dise Raffey. J'ai croisé le professeur Montrose en arrivant ce matin et il m'a dit que toi et Duncan vous deviez aller remettre en état la salle d'Histoire. Apparemment, quelqu'un a tout mis sans dessus dessous. Il était furieux...

- Il ne pouvait pas la remettre en état lui-même ? soupira Duncan. Pourquoi c'est nous qui devrions le faire ?

- je suis sûre que c'est à cause de sa haine pour moi. Bouda Raffey.

- On s'en fout. Ce qui compte c'est que vous devriez y aller tout de suite avant le début des cours. Vous pourriez vous retrouver en heure de colle si vous ne faites rien.

Le mot colle rappela à Raffey le sort qu'elle avait infligé à l'adolescent du même nom. Et elle sentit se rapetisser de honte. Pourvu qu'ils ne découvrent rien pour l'instant. Elle ne voulait pas s'attirer d'autres problèmes.

- Très bien... s'agaça Duncan en se levant. On y va Raffey.

Elle le suivit rapidement à travers les couloirs jusqu'au 6e étage. Quand ils entrèrent dans la salle d'histoire, ils purent constater les dégâts. Les bureaux et les chaises étaient renversés voire même cassés. Sur le tableau étaient griffonnés à la craie toutes sortes de dessins et de messages incompréhensibles. Du genre : Fonce ! Crache le morceau ! Il ne faut pas attendre la fin du monde ! Mais celui qui lui fit lever les sourcils fut : Dévergonde-toi !

- Mais qui a fait ça ? demanda Raffey en voyant que la vitre de la fenêtre était aussi cassée.

- Amil et Ehnale apparemment, dit Duncan en jetant un œil aux deux noms inscrits au bas du tableau. Ils ont même signé leur œuvre ces idiots.

- Ce ne sont pas des noms ça... à mon avis ce sont des surnoms. Supposa-t 'elle

- Peut-être...

- Bon. Dépêchons-nous avant que le professeur Montrose ne revienne.

En un quart d'heure tout fut rangé.

- Ce prof aurait pu le faire lui-même, se plaignit Duncan. Ce n'était pas compliqué !

- Retournons à la cafétéria. Je n'ai pas eu le temps de finir mon déjeuner. Dit la jeune fille pour changer de sujet. Depuis l'incident du petit déjeuner elle osait de moins en moins regarder Duncan dans les yeux. Ni lui parler.

- Tu es un estomac sur pattes ? Lui demanda le blond.

- Je ne m'appelle pas Liam ! S'exclama-t 'elle vexée. Je n'ai rien pu avaler !

- Je plaisantais, dit-il en la voyant furieuse.

Il se saisit de la poignée et la tourna. Elle leva les sourcils en ne le voyant pas ouvrir la porte.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda l'orpheline perplexe.

- Tu ne vas pas me croire... Rit Duncan. C'est fermé.

- Quoi ?! S'exclama-t 'elle en essayant à son tour.

- tu as l'air de croire que je ne sais pas tourner une poignée ? Lança -t'il frustré.

- j'espère juste que ce n'est pas encore une de tes farces !

Cria Raffey en retentant d'ouvrir la porte, elle désespéra en la voyant toujours hermétiquement fermée.

- Pourquoi je fairais ça ?!

- Je ne sais pas moi t'es tout le temps de mauvaise humeur en ce moment. Dit la rousse. Alors que Duncan tentait encore une fois de tourner la poignée.

- putain...grogna -t'il.

-quoi ?

- La porte est ouverte mais elle est coincée par quelque chose.

- Tu crois que c'est qui ? demanda -t'elle. Moi ça ne m'étonnerait pas que ce soit le professeur Montrose. Il ne m'a jamais aimé. Alors me voir mourir de faim dans une salle de classe devrait bien l'arranger.

- En tout cas, c'est quelqu'un de vachement sournois.

De l'autre côté de la porte, Helena et Liam se tapèrent dans la main, fiers de leur méfait. Ils avaient bloqué la porte à l'aide d'un balai renforcé par leurs soins qu'ils avaient emprunté furtivement au concierge.

- Je suis très fière de ce que nous avons accomplis Amil, dit Helena en mettant ses mains sur ses hanches.

- C'était du grand art Ehnale, rit Liam. Dommage que personne ne le verra. Ils ont déjà dû tout nettoyer.

- Quand même... en passer par là pour espérer qu'ils se mettent ensemble ! Ça fait un jour qu'on essaye de les laisser seuls et ils ne se sont toujours pas plus rapprochés. C'est la première fois que je vois Duncan aussi hésitant.

- Ben, crois-moi... la mienne est une vraie novice. Ce n'est pas elle qui va se jeter sur lui, alors s'il ne le fait pas...dit Liam en soupirant.

- Je me demande où est passé le Duncan que je connaissais... Je suis sûr qu'il est amoureux d'elle.

- On va y arriver, Helena. Peut-être même aujourd'hui avec un peu de chance. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre.

- Si il se passe quelque chose, lui fit remarquer Helena.

- Arrête ! Deux personnes amoureuses l'une de l'autre enfermées dans une pièce... comment veux-tu qu'il ne se passe rien ?

- Même s'il se passe quelque chose on ne le saura pas s'ils ne nous disent rien. Bouda la blonde.

- Je suis très doué pour faire sortir les vers du nez de Raffey. J'ai plus de 14 ans d'expérience dans ce domaine. Lança Liam fièrement.

- Je n'ai plus qu'à te faire confiance dans ce cas. Parce que je peux toujours attendre avant que Duncan parle ouvertement de ce sujet. Je suis pourtant sa sœur... si ce n'est pas malheureux.

- C'est frustrant de ne pas les voir. Mais ça l'est aussi de ne pas les entendre ! mais qu'est-ce qu'ils se disent ?

Le jeune homme colla son oreille contre la porte, mais il n'entendait rien de ce qui se passait à l'intérieur.

- Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Raffey à Duncan.

- On la fait exploser ! Proposa-t'il.

- Non ! S'exclama-t'elle sans savoir qu'elle venait de sauver la vie de Liam et Helena. On va se faire incendier par Montrose ! Je tiens à ma vie figure toi.

- Alors qu'est-ce que tu proposes ? Oublie la fenêtre, on est au 6e étage.

- Je sais mais...

Elle se tut soudainement en regardant la fenêtre. L'ouvrant, elle jeta un rapide coup d'œil au vide qui les sépara du sol. Elle vit que le toit était placé tel un toboggan. De sorte qu'ils puissent glisser dessus. Elle soupira désespérée.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu comptais vraiment voir s'il y avait moyen de sauter ?

- Pas sauter... Glisser.

- Glisser ?

- Avec le toit, répliqua -t'elle en haussant un sourcil.

-...

Il la fixa quelques secondes, regarda le toit par la fenêtre, puis il s'exclama :

- Tu es un génie Raffey ! Pourquoi je ni ai pas pensé ? C'est moi le sportif ici.

- La question serait plutôt... pourquoi moi j'y ai pensé ?

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Rien... dit-elle en rougissant.

Il l'observa perplexe, puis s'approcha de la fenêtre et s'exclama :

- Allez on glisse !

Il ouvrit la fenêtre en grand et monta sur le rebord. Puis il lui tendit la main, et il fut surpris de ne pas la voir la prendre. Elle était pétrifiée.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- il est hors de question que je glisse sur ce toit !

- Pourquoi ? s'étonna-t-il.

- J'ai...e...r... marmonna -t'elle en détournant le regard.

- Désolé, je n'ai pas compris.

- J'ai peur ! S'exclama -t'elle rouge de honte.

- Peur ? Tu as le vertige ?

- non... Je n'aurais jamais pensé que ça me fouettera autant les jetons et ça va te surprendre mais je ne me suis encore jamais retrouvée dans une situation comme celle-ci. À savoir devoir glisser sur un toit au 6eme étage.

- t'inquiète c'est comme un toboggan.

- Je n'y arriverai pas...

- Tu n'as pas confiance ?

- C'est au toit que je ne fais pas confiance.

- C'est nous qui maîtrisons le toit, pas le contraire. Allez, viens.

- mais c'est le toit qui te fait tomber pas le contraire.

Il soupira.

- Où est passé la légendaire Raffey l'hypnotiseuse. La fille forte qui n'a peur de rien ? demanda-t-il en levant les yeux au ciel.

- elle est en vacances...

Duncan descendit et l'attrapa par la main. La trainant devant la fenêtre, il l'aida à monter sur le rebord à ses côtés. Voyant à nouveau le vide devant elle, elle prit une grande inspiration paniquée en s'agrippant à sa manche de toutes ses forces.

- Je ne le fairais pas Duncan. On ne peut pas juste attendre que quelqu'un vienne nous aider ?

Il la tenait fermement par la taille, afin d'éviter qu'elle ne tombe du rebord sous les coups de vents qui les assaillaient de toute part.

- Ça va aller, tenta-il de la rassurer.

Il s'assit sur le toit près à glisser et Raffey fit de même.

- ne me lâches pas la main. Tu peux fermer les yeux si tu préfères.

Elle passa immédiatement ses bras autour de sa taille, le serrant de toute ses forces.

- Tu es prête ?

- Non.

- Alors on y va, dit-il avec un petit soupir amusé.

- Doucement d'accord ?

- Ce n'est pas moi qui contrôle la vitesse tu le sais hein ?

- dit juste oui pour me rassurer....

- Ne t'en fais pas Raffie. Ce sera terminé avant que tu n'aies pu dire "Artichaut".

- Artichaut. Tu vois bien que ça va durer plus longtemps que ça !

- Fais-moi juste confiance.

Elle se serra un peu plus contre lui en le sentant se pencher en avant. La seconde qui suivit, elle poussa un hurlement de frayeur en les sentant glisser vers le sol. Mais Duncan les stabilisa rapidement et ils s'arrêtèrent en plein milieu.

- Je crois que toute l'école t'a entendu, rit-il.

- Je m'en fiche ! Fais-moi descendre de là.

- Comme vous voudrez, très chère.

Elle les sentit brusquement descendre et Raffey retins une exclamation effrayée. Et serra Duncan tellement fort qu'elle devait lui faire atrocement mal. Mais elle ne pouvait pas apercevoir son visage, le sien étant plaqué contre son dos pour ne pas ouvrir les yeux. Elle tremblait de tout son corps et elle sentit soudain la main de Duncan sur les siennes. Il voulait sûrement la rassurer, mais c'était à moitié réussi :

- Agrippe toi à ce foutu toit avec les deux mains ! S'exclama -t'elle le cœur battant.

- Je maîtrise, lui assura-t-il. On est presque arrivés.

Mais les secondes passaient et ils n'avaient toujours pas atteint le sol. Pourquoi ça prend autant de temps ? Il le fait exprès ou quoi ? Duncan semblait beaucoup apprécier cette expérience et criait à fond des "YOUHOUUU" ou des " YOUPIII" ou des " OUIII C'EST GENIAL".

Lorsque leurs pieds touchèrent la terre, elle poussa un soupir de soulagement, tentant de calmer les battements effrénés de son cœur. Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle tenait toujours Duncan serré contre elle et que cela avait duré déjà plusieurs secondes. Mais la voix de Duncan la ramena à la réalité :

- Raffey ?

- Oui ? dit-elle maintenant calmée.

- On est arrivés au sol, tu sais.

- Oui, je sais...

Elle le relâcha soudainement en rougissant fortement. Il l'observait les sourcils levés.

- D.... désolée...

- Ce n'est rien, dit-il avec un étrange petit sourire. On se refera ça ?

- HORS DE QUESTION !

La frayeur avait rendu ses jambes un peu engourdies à force de les crisper sur le toit. Elle s'étalai donc à plat ventre dans l'herbe après avoir trébuché. Duncan vint s'allonger à côté d'elle et tous deux rirent à plein cœur.

Quelque part dans l'école, devant une certaine porte bloquée par un balais... :

- On a entendu Raffey crier. Mais maintenant je n'entends vraiment rien ! s'exclama Liam. Qu'est-ce qu'ils font ?

- Je ne sais pas. On devrait peut-être ouvrir.

- Ça m'énerve ! Notre plan était parfait.

- Pas si parfait s'ils ont eu un problème. Allez, on ouvre.

Ils retirèrent le balai et ouvrirent la porte. A l'intérieur, tout était en ordre. Seulement, aucun signe des deux adolescents. Ils se lancèrent un regard étonné. Puis, remarquant que la fenêtre était ouverte, Helena s'exclama :

- Ils n'ont quand même pas... !

- Dis Liam... tu es sûr que Raffey et Duncan ne savent pas voler ?

- Ben... aux dernières nouvelles, oui.

- Alors sont-ils passés ?! s'exclama-t-elle en se prenant la tête dans les mains. Ils n'ont quand même pas pu disparaître !

Ils furent coupés par le cri du professeur.

- DUNCAN CALICE ! RAFFEY HOLLY ! hurlait-il dans toute l'académie.

- On dirait bien qu'il les a trouvés. Annonça Helena.

- Suivons le.

Alors que Duncan et Raffey discutaient tranquillement dans l'herbe ils furent vite rejoints par Candice, Brandon et Ilona qui avait pu s'inscrire dans l'académie, elle s'était retrouvée dans la même classe que Liam. Puis à la grande surprise de Raffey mais surtout de Duncan : par Coll et Jack

- Personne n'est blessé ? Dit la blonde.

- Vous allez bien ? Demanda Brandon anxieux.

- Vous avez glissé sur le toit comme sur un toboggan ! Lança Candice. Je pourrais essayer un jour ?

- Quand tu veux. Ris Duncan.

- ce sera sans moi. Les prévinrent Brandon et Raffey. Mais celle-ci ne pouvait s'empêcher de jeter plusieurs regards en la direction de Coll.

- Tu vas bien... ? Lui demanda celui-ci. Sa voix semblait comme enrouée.

- o-oui merci. Répondit Raffey surprise.

- Attends Raffey tu n'as quand même pas... ??! Dit Duncan en ouvrant grand la bouche.

- pas quoi ? Demanda Candice alors que Raffey rit nerveusement.

- Mais qu'est-ce qui se passe ici ?! s'exclama le professeur Montrose en avançant vers eux à grands pas suivi par Helena et Liam. Vous avez confondu toit et toboggan ?!

- Professeur... tenta d'expliquer Liam.

- Taisez-vous, Newt. Vous serez tous en retenus.

- Nous aussi ?! s'exclama Jack indigné en se désignant lui-même et Coll.

- Parfaitement ! Vous viendrez tous dans mon bureau ce soir après les cours.

- Mais... Protesta Ilona.

- Plus un mot ! Maintenant, dépêchez-vous d'aller en cours.

Et leur cher professeur repartit comme il était venu alors que Liam restait bouche bée. "Je n'ai même pas compris ce qui s'est passé et je suis aussi puni ?" pensa -t'il sidéré.

Le reste de la journée se passa en silence. Tout le monde en voulait à Duncan et Raffey pour les avoir mis en colle. Quelle injustice. Duncan s'était montré très froid envers la rousse et celle-ci avait fait de même à l'égard du blond. Peu importe ce qu'il disait elle savait qu'elle avait eu raison en faisant ça. D'ailleurs ils avançaient tous vers la salle d'Histoire où les attendait le professeur Montrose pour l'heure de colle. Raffey regarda autour d'elle et soupira en ne voyant pas trace de Jack ou Coll.

- Ils ne sont pas là ? demanda Liam à la jeune fille.

- Non.

- Ils n'ont quand même pas réussi à s'esquiver en amadouant Montrose ? demanda Duncan furieux.

Soudain, la porte du bureau s'ouvrit et le professeur Montrose s'exclama :

- Dépêchez-vous de rentrer au lieu de discuter dans le couloir !

Le suivant à l'intérieur, Raffey murmura à son ami :

- Tu crois vraiment que quelqu'un peu l'amadouer à lui ?

Et il avait raison, car Coll et Jack étaient déjà à l'intérieur. Jack avait l'air vraiment haineux tandis que son ami ne sembla pas vraiment broncher.

- Bien, dit Bran. Puisque les retardataires nous font enfin l'honneur de leur présence, il est temps que je vous explique en quoi va consister votre retenue.

"Allez, vas-y, crache le morceau !" pensa Raffey excédée.

- Raffey, Coll, Duncan et Brandon, étant donné que Holly et Calice semblent aimer les hauteurs... vous irez nettoyer les lunettes des télescopes de la tour d'astronomie. Helena, Jack et Ilona récureront la cuisine. Enfin, Candice et Liam s'occuperont de l'inondation des toilettes des filles du 2e étage.

- Les toilettes ?! s'exclama Ron désespéré. Pourquoi on se prend la pire punition ?

- Pas de discussion. Maintenant donnez-moi vos poignez je vais vœu mettre ces bracelets censés vous enlever toute forme de magie. Pour la soirée en tout cas.

Ils firent tous la moue alors que le professeur leurs mit les bracelets. La soirée promettait d'être longue. De retour dans le couloir, ils allaient se séparer quand Brandon dit :

- Helena !

- Oui ? demanda la blonde alors qu'elle s'éloignait déjà avec Ilona et Jack.

- Fait attention, dit-il simplement en lançant un regard à Jack.

- Pas de problème, répondit-elle en lui faisant un clin d'œil.

Visiblement rassuré, Brandon les rejoignit, Raffey, Duncan et Coll. Au sommet de la tour d'Astronomie, ils récurèrent les lentilles d'une centaine de télescopes. Faisant à chaque fois attention à la démonter et à la replacer correctement tout en la manipulant avec précaution. Ils savaient ce qu'ils risquaient si jamais ne serait-ce que l'une d'entre elles se brisait. Le soleil s'était déjà couché et ils avaient presque terminé. Mais tout le long du nettoyage, Brandon n'avait cessé de lancer des regards du côté de la cuisine manquant plusieurs fois de briser l'une des précieuses lunettes. Exaspéré par son attitude, Coll lui fit remarquer :

- Il ne va pas la violer tu sais.

- Ferme-la ! s'énerva Brandon effrayé à l'idée qu'une telle chose puisse arriver. Si au moins elle était avec Candice je serais rassuré. Mais là elle est seule avec un embrumeur et une autre fille qu'on connaît à peine.

- Tout ce que je dis, c'est que Jack n'en a rien à faire de ta pauvre copine.

- Parle mieux de ma sœur !

- Armin, le préviens Raffey en sachant que Brandon pouvait se montrer aussi virulent que Duncan surtout s'il s'agissait de Helena. Sa voix sembla légèrement le calmer.

- vous dites qu'on juge les non-hypnotiseurs de cette école mais pourtant vous ça ne vous dérange pas de nous juger. Lança tout de même Coll.

- Peut -être parce qu'on a de bonnes raisons contrairement à vous. Lui répondit Duncan.

- J'écoute tes raisons, répondit froidement le brun.

- Vous êtes tous liés de près ou de loin au docteur Reeses. Et toi de très près. Oui répondit Duncan en sous entendant l'histoire de la fête.

- Duncan ! gronda Raffey ne voulant pas que Coll se rende compte qu'ils savaient que Rufus viendrait.

- C'est la vérité ! Dit Brandon. Son père est Embrumeur ! Et son frère est louche !

- Oui, son père, pas lui. Tu ne peux pas l'accuser de ça gratuitement ! Soupira Raffey.

- Laisse tomber, Holly, dit Coll en se dirigeant vers le dernier télescope. Ce qu'ils pensent de moi est le dernier de mes soucis.

- Oui mais...

- Depuis quand tu prends sa défense ? Lui demanda Brandon. Il t'a hypnotisé ?

- Je t'aurais dit la même chose pour n'importe qui !

Le sourire de Coll s'effaça.

- Ne soit pas naïve ! s'emporta Duncan.

- Quoi ?

- Réfléchis ! Tout ça peut juste être un plan pour te piéger !

- Brandon... je sais que tu es inquiet parce que Helena est seule avec Jack sans hypnose. Mais là, tu vas trop loin. Arrête tout de suite. En plus tu sais qu'il y'a Ilona avec eux. Et toi Duncan la prochaine fois que tu me traites de naïve je te fairais manger tes livres.

- Tu sais que c'est tout à fait possible ! C'est de COLL dont il est question !

-...

- Je m'en vais, on a terminé. Dit Duncan froidement.

Il venait en effet de replacer la dernière lentille dans son télescope et ils le suivirent dans l'escalier en colimaçon. Mais au bas des marches, ils furent surpris de trouver la porte fermée. Actionnant la poignée, il s'exclama :

- Ce n'est pas vrai ! Elle est fermée à clé !

- Quoi ? demanda Brandon en le poussant pour essayer à son tour.

Mais la porte refusait bien de s'ouvrir.

- On dirait vraiment que toi et Raffey pensez que je ne sais pas me servir d'une poignée de porte. Dit Duncan sèchement.

- le concierge a dû passer par là... Devina Coll.

- Ce salaud de Montrose n'a pas pris la peine de le prévenir qu'on serait là ! s'exclama Raffey furieuse. Je vous parie tout ce que vous voulez qu'il l'ait fait exprès !

- Ce serait un peu trop sadique, même pour lui, dit Brandon dubitatif.

Raffey lui lança un regard hébété avant de dire :

- Rien n'est trop sadique pour Montrose ! Surtout quand ça me concerne !

- Pourquoi a-t-il fallu que je sois envoyé ici avec toi... ? marmonna Duncan démoralisé. On n'a même pas d'hypnose.

- Qu'est-ce qu'on va faire ? demanda Coll anxieux.

- Qu'est-ce que tu veux faire à part attendre que cet idiot de concierge vienne nous ouvrir ? On dirait qu'on va passer la nuit ici.

- Génial... marmonna Raffey en s'asseyant sur les marches.

Raffey ne s'inquiétait pas pour les parents Calice. Bien qu'ils étaient censés rentrer ils savaient qu'à tout moment ils pouvaient changer d'avis et décider de rester dans l'internat. Alors ils devraient sûrement penser que Raffey et Duncan avaient décidés de rester à l'école. Elle prit place à côté de Coll, Brandon s'allongea à côté du mur et Duncan se cala contre la porte. Une heure passa. Puis deux. Elle se sentis gagner par le sommeil. La voyant dodeliner de la tête, Coll passa un bras autour de mes épaules et lui offrit la sienne en guise d'oreiller.

- Tu peux dormir. La nuit va être longue.

- Merci Coll, murmura -t'elle en fermant les yeux. En vérité il n'était pas si méchant que ça.

Tout à fait calmée, elle pouvait parfaitement sentir le regard de Duncan peser sur elle. Qu'est-ce qu'il a ? Ne pouvait-elle pas s'appuyer sur l'épaule de quelqu'un ?
Si ça avait été Brandon il n'y aurait pas eu d'ambigüité après le sketch qu'il leurs avait fait au sujet de Helena et Jack. Et puis, elle et Duncan n'étaient pas ensemble. Elle n'avait pas de compte à lui rendre ! Un quart d'heure passa et elle ne trouvait toujours pas le sommeil. Elle avait froid et même les frictions de Coll sur son bras ne l'aidaient pas. Ils n'avaient bô se connaître seulement depuis quelque -jours mais elle se sentait étrangement proche de lui. Était-ce un effet secondaire de l'hypnose ? Par ailleurs... plus le temps passait, plus elle sentait une pression peser sur son cœur. Elle se sentait vraiment mal. Se redressant, elle dit :

- Je crois que je vais vomir.

- Sympa... dit Coll en levant les sourcils.

- Ce n'est pas toi, Coll.

- Bien sûr que c'est lui, intervint Duncan.

- Répète ça ? dit Coll furieux.

- Viens ici Raffey, Lui dit le blond en désignant la place à ses côtés.

- Et pourquoi ?! Demanda -t'elle lentement.

- Je ne veux pas te voir vomir devant moi ! Allez ramène-toi !

Elle soupira et grommela qu'elle n'était pas un chien elle se leva avant de s'asseoir doucement à côté de lui, laissant tout de même le plus de distance possible entre eux. Appuyée contre la porte, elle sentit soudain le poids sur son cœur se lever. Elle soupira un instant d'aise, heureuse de ne plus être malade. Derrière eux Brandon lâcha un ronflement sonore ce qui les firent rire.

- lui et Helena vont bien ensemble. Rit Raffey.

- ça c'est sûr ! S'amusa Duncan à son tour.

Ils se regardèrent dans les yeux, puis se souvinrent brusquement qu'ils étaient en froid. Raffey ravala sa salive et décida de retourner dormir.

Elle appuya donc sa tête contre la porte et ferma à nouveau les yeux. Mais fut vite réveillée par un "bip bip" sonore. Curieuse elle rouvrit les yeux et fut surprise de voir que sa tête était posée sur l'épaule de Duncan. Embarrassée elle se redressa le rouge aux joues.

- qu'est-ce que c'était ? Grommela Duncan qui venait également de se faire sortir de son sommeil.

Le bip bip continuait. Raffey suivit la source du bruit et vit qu'elle venait de la montre de Brandon. Il était minuit.

- il est minuit. Lança le blond.

- ça veut dire... Murmura la rousse.

- Oui...

Elle lui sourit et hésita de sortir les boucles d'oreilles pour les lui offrir. Mais ne fit rien.

- joyeux anniversaire. Murmura t'elle en un souffle.

Soudain, il y eut un déclic et la porte derrière eux s'ouvrit, les faisant tomber en arrière Duncan et elle. Ils s'étalèrent au sol aux pieds du concierge qui se mit à hurler :

- Des élèves hors de leurs dortoirs ! Et quatre en plus !

- Calmez-vous, monsieur, dit Raffey en essayant de se relever chose difficile puisque Duncan était tombé sur elle. Pousse-toi Duncan, tu m'écrases !

- Tu crois que je le fais exprès Raffey ? se plaignit-il en s'accrochant à la poignée de la porte pour se relever.

Puis il lui tendit la main pour l'aider à se remettre sur ses pieds. Main que Raffey refusa et elle se releva seule.

- Mais... murmura le concierge confus. Vous ne devriez pas être chez vous ?

- Bravo... marmonna Coll en s'assurant que Raffey allait bien. On vous a déjà dit que vous aviez un sacré sens de l'observation ?

- Ne faites pas le malin ! s'exclama le concierge en lui lançant un regard mauvais. Je vais m'assurer que le professeur Montrose s'occupe de votre cas !

- Il s'en est déjà occupé, répliqua le brun. Il nous a envoyés en retenue hier soir dans la tour d'astronomie. Mais vous nous avez enfermés !

- Il n'y avait personne dans la tour, dit le vieux avec mauvaise foi. J'ai vérifié.

- Vous n'avez rien vérifié du tout ! s'emporta le jeune homme.

- Nous allons voir ce qu'en pense le professeur Montrose. Avancez !

Les poussant devant lui, il les conduisit jusqu'au bureau de Montrose dans lequel il entra presque en vainqueur.

- Professeur Montrose ! Regardez qui ont passé la nuit hors de leurs dortoirs !

Le professeur leurs jeta un regard étonné et dit :

- Je pensais que vous étiez tous tombés de la tour d'astronomie. Heureux de voir que vous allez bien, Armin.

Le fait qu'il ne se soit adressé qu'à Coll n'échappa pas aux autres. Il espérait vraiment qu'on serait morts ! pensa Raffey ulcéré.

- Vous pouvez partir, dit-il au concierge. Je m'occupe d'eux.

- Très bien professeur, répondit le concierge déçu que Montrose ne se soit pas mis en colère contre eux.

Lorsqu'il fut sorti, Montrose demanda :

- Vous avez passé la nuit à vous amuser dans les couloirs ?

- Nous étions enfermés dans la tour d'astronomie, expliqua calmement Coll tandis que Brandon prévenait Raffey du regard de ne pas exploser de colère.

- Je vois. Je vais vous enlever ces bracelets.

Lorsqu'il les eu enlevés, il ajouta :

- Que l'incident d'aujourd'hui ne se reproduise plus. La prochaine fois, vous risquerez tous plus qu'une simple retenue. Est-ce clair ?

Ils acquiescèrent et il leurs permit enfin de se retirer. Dans le couloir, Raffey explosa :

- Je le hais ! Amusés ? On s'est gelés toute la nuit ! Il savait qu'on avait un problème et ça ne l'a même pas empêché de dormir !

- On devrait aller retrouver Helena et Liam, à la maison. fit remarquer Duncan pour détourner ses pensées de Montrose. Ils ont dû s'inquiéter pour nous.

Cela fonctionna seulement pour Brandon, car au moment où il entendit le nom de Helena il se calma et s'exclama :

- Vite ! Chez les Calice !

Et il s'enfuit en courant vers le manoir. Les autres le suivirent jusqu'au pré haut. Dehors il pleuvait des cordes.

- Je vais y aller. Annonça Coll en partant.

- bon Week end ! Lui répondit l'orpheline en souriant. Oui, il était vraiment plus gentil que ce qu'elle pensait.

- à toi aussi ! Et il disparut dans la nuit. Ne restaient que Raffey et Duncan. Le pré haut les protégeaient de la pluie. La fillette se demanda si elle devrait plutôt attendre que la pluie ne s'arrête ou juste marcher à travers l'humidité. Elle bailla, fatiguée. Blasée, elle regardait la pluie tomber rapidement par terre. Heureusement que le pré haut la protégeait. De petites gouttes d'eau tombaient le long de ses mèches rousses. Elle était trempée de la tête aux pieds. Chacun de ses membres étaient si froids qu'ils lui procuraient d'horribles petits frissons. Elle ne portait qu'un gilet pour la protéger du froid de l'automne.

- Raffey.

Elle reconnut la voix comme étant celle de Duncan. Elle détourna le regard sans lui répondre. La rousse entendit le jeune homme soupirer un instant avant d'ouvrir un parapluie noir corbeau. Il avança près à partir mais il s'arrêta. Comme si quelque chose d'important le retenait.

- Tu sais pour ce que j'ai dit tout à l'heure...Commença le Blond.

La jeune fille releva le regard vers lui. D'un bras il tendit son parapluie pour couvrir Raffey et lui souris. Lui aussi était trempé. L'une de ses mèches dorées tombait le long de son visage. Et malgré la rancune que ressentait l'hypnotiseuse à l'égard du garçon, elle voulut remettre sa mèche en place. Ses yeux rencontrèrent les siens. Ces beaux yeux bleu saphir, avec des petits traits gris qui lui procuraient tant d'émotion.

- Je ne le pensais vraiment pas...

Raffey ne savait pas quoi penser. Pourquoi ses yeux brilleraient t'ils d'une telle manière s'il mentait ? Ce regard azure ne montrait qu'une seule chose : de l'honnêteté. Derrières eux la pluie ne cessait de tomber. Mais les battements de cœur de la rousse couvraient les sons autour. Elle sentit son corps entier se réchauffer. De la même chaleur qu'elle ressentait lorsqu'elle hypnotisait.

Raffey n'avait encore jamais ressentie cela auparavant. Elle était confuse et nerveuse.

Malgré tout il était là, à s'excuser de la façon la plus sincère devant elle. Il aurait bien pu continuer son chemin et la laisser sous la pluie. Après tout elle non plus n'avait pas été des plus aimable avec lui. Mais il n'avait fait rien de cela.

Elle constata soudainement que prendre le parapluie signifierait beaucoup plus que simplement ne plus être sous la pluie. Cela voudrait dire qu'ils faisaient la paix. Que tout redeviendra comme avant. Qu'ils se reparlent, rigoleront, hypnotiseront... Jamais Raffey n'avait eu autant envie de passer du temps comme ça avec Duncan.

Alors, doucement, elle prit le parapluie. La jeune fille aurait jurée avoir ressentie un courant électrique lui parcourir le corps au moment où leurs mains se sont touchées.

Raffey agrippa le parapluie fortement. Comme pour ne pas lâcher prise à ce rêve. Le Calice recula d'un pas. Derrière eux l'orage grondait. Un coup de foudre passa tandis que chacun se perdait dans le regard de l'autre. De petites gouttes d'eaux tombaient le long de leurs vêtements trempés. L'odeur de l'humidité faisait frémir leurs narines. Et en un dernier sourire Duncan dit :

- on y va ?

- O-oui o-on y rat ! Non on y la ! On ne nie pas ! S'exclama Raffey après 2 minutes de retard. Son esprit vagabondait de pensée en pensée. Elle ne pouvait oublier le sourire du blond.

- Qu'est-ce qu'il m'arrive bon sang... Murmura celle-ci en posant sa main sur sa joue, qui était beaucoup plus chaude que d'habitude. Les horribles frissons de froideur s'étaient transformés en une éclaire en doux frissons de chaleurs. Elle ne remarquait même plus la pluie autour d'elle. Ensembles mains dans la main il avançaient dans la pluie, protégés par leurs parapluies. Raffey était comme sur un nuage sans savoir pourquoi. Elle ne cessait de penser au Calice.

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Heyy voilà c'est le quatrième chapitre de l'acte 3, j'espère sincèrement qu'il vous a plu :D un chapitre un peu romance xD

➤ Que pensez-vous de la relation Raffey/Duncan ?
➤ avez vous aimé le plan de Liam et Helena ?
➤ Qu'avez-vous pensé de Coll ?

Voilà c'est tout pour moi, Ciao !

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