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chapitre 3_froid comme le fer

▃▃▃▃Chapitre 3▃▃▃

⟶ froid comme le fer ⟵

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Bran et monsieur Harvey était dans le bureau de celui ci alors que la vidéo de Bran tournait sur une télé.

On y voyait des élèves entrainés de se battre à l'épée, casser des outils. On vit Astrid casser le bras d'un squelette de cours.

- cette vidéo t'interpelle telle ? Demanda Bran la télécommande à la main.

- non. Nia, monsieur Harvey en serrant un poulet contre lui.

La vidéo continua et on vit des moutons marcher dans les couloirs et prendre leurs douches dans les salles de bains des filles que Raffey avait cassé.

Avec un rictus Bran serva une tasse de café à son collègue.

- je t'ai dis non, je suis sûr que tu as empoisonné mon verre.

- pourquoi voudrais je t'empoisonner ? Demanda Bran en faisant semblant d'être choqué.

Monsieur Harvey lui lâcha un grognement incontrôlé.

- monstre diabolique...grognait il en le regardant, fulminant alors que Bran posait la tasse à côté de lui. Tu m'as espionné ! Pour me discréditer.

Bran arrêta la vidéo et récupéra son cd.

- mais je n'ai même pas besoin de te suivre, mon cher collègue. Ces vidéos parlent d'elle-même.

Monsieur Harvey était complètement outré.

- sort ! Méchant !

Bran marcha vers la porte avec un sourire mesquin alors qu'une poule se posa sur son épaule.

Liam était entrain d'appeler Rupert joyeusement. Il était assis dehors et parlaient de tout et de rien.

- Avec Raffey ça peut aller. Acquiesça t'il alors que Monika marchait par là. Curieusement elle s'arrêta pour l'écouter.

- hm.

Liam sembla réfléchir après ce que lui disait son oncle.

- attends quoi ?! La grand-mère de Raffey est mourante ?!

Il se leva du banc soudainement près à l'annoncer à la rousse mais s'arrêta suite à ce que Rupert a dû lui dire.

Monika notait mentalement ce qu'il disait avec un sourire mesquin. Liam semblait mal à l'aise comme jamais et ne la voyait pas.

Abigail passait dans les couloirs de l'académie et jeta un coup d'oeil dans la classe de ceux qu'elle savait magiques. Elle y vit Giovanni entrain de travailler calmement et elle fronça des sourcils. Ce gars, elle ne l'aimait vraiment pas. Elle n'aimait pas comment il tournait autour de Raffey, elle n'aimait pas son regard ni sa cane qui franchement lui donnait un style douteux.

Elle sourit et entra dans la salle de classe en croisant les bras sur sa poitrine.

- Giovanni, hm ? C'est ton nom c'est ça ? On dirait le nom d'une marque de bonbons.

Giovanni leva finalement les yeux de ses cours pour lui jeter un regard dédaigneux.

- et tu es...?

- Abigail Artkinson.  Dit elle en venant se placer droit devant lui.

- Comment tu es entrée ici ? Cette salle est réservée aux...

- élèves magiques bla bla bla. Se moqua t'elle en venant s'asseoir sur son bureau ce qui le fit reculer sa chaise et lâcher son stylo avec surprise.

- comment tu sais ça ?

- je sais des choses que tu ne sauras jamais. Je vais te faire perdre ton air innocent tu vas voir.

Giovanni lui lança un regard froid et transperçant alors qu'il se leva pour la regarder de haut. Il joua un peu avec sa cane avant de la pointer avec.

- tu sais ce que c'est ton problème Abigail ? Tu es bruyante et grossière. Et tu penses que l'attitude vaut le talent.

- Tu veux savoir ce que je suis aussi ? Demanda la rousse en haussant un sourcil. Une amie loyale. J'ai grandis avec Raffey et même si elle m'énerve 90% du temps, elle est importante pour moi. Je peux sentir à quel point tu es louche d'ici. Donc laisse moi te dire ce qu'il va se passer. Tu vas partir ce soir, je ne veux plus jamais te voir dans la même pièce que Raffey. Ouu je peux creuser un peu plus et te détruire de l'intérieur.

Giovanni serait arrêté et la regardait froidement.

- tu ne fais que parler sans preuves.

Abigail sourit et commença à partir.

- je n'ai pas besoin de preuves, je sais exactement ce que tu es.

Dit elle avant de quitter la salle de classe.

Raffey était dans une des salles de classe de l'académie et rigolait avec Duncan. Pour une fois elle se sentait enfin bien et pas coupable de vouloir sourire. Liam les rejoint peu après.

Ils étaient entrain de chanter joyeusement leurs chansons préférés quand Monika entra suivit de Coll et Jack.

Coll semblait en piteux état depuis la perte de sa cousine.

Monika lui lança un tel regard que Raffey en fut tout d'abord déboussolée et s'arrêta.

- Comme c'est mignon, le trio. De nouveau réunis comme jamais. Commenta la brune avec un sourire en coin.

- qu'est-ce que tu veux Monika ? Demanda Raffey ennuyée.

Son humeur joyeuse s'était vite transformée en imposture face à la voleuse d'identité.

- je...commença à dire la jeune fille avant de se faire couper par Liam qui lui lança un regard meurtrier en tenant la main de Raffey.

- on a compris, tu te prends pour la huitième merveille du monde, c'est sûrement pour ça que tu n'as pas d'amis.

Monika se refrogna immédiatement avec un sourire carnassier.

- peu importe, ne devriez vous pas avoir honte d'autant vous amuser alors que la grand-mère de Raffey est mourante.

Son coeur rata un battement et elle jeta un regard effrayé vers ses deux amis. Duncan semblait tout aussi perdu qu'elle mais Liam restait dans un silence coupable.

- impossible. Ma grand-mère se porte très bien. On m'aurait prévenue sinon. Pas vrai Liam ? Demanda t'elle dans une plainte désespérée.

Liam lui jeta un retard infiniment triste alors que Monika ricana. 

- eh bien oui Liam, raconte lui un peu ce que tu as appris au téléphone ce matin ?

Liam regarda sa cousine, ses yeux lui partageaient des excuses inaudibles.

- Liam...

- Raffey, je suis désolé.

Elle les regarda un par un avant de se mordre la lèvre inférieure dans une tentative de retenir des larmes de rage ou un cris.

Elle sortit, sachant très bien que si elle restait ça pourrait exploser.

Les pas de Liam la suivirent.

- Raffie attend ! L'implora t'il tristement

Raffey se tourna vers lui avec colère.

- donc tu as pensé bon de dire à toute l'école que ma grand-mère est mourante, sauf à moi ?! Cria t'elle presque dans les escaliers de l'académie qui menaient vers les grandes portes de sortie.

- c'est pas ce que je voulais faire ! Crois moi ! Je ne savais même pas que Monika était là ! C'était la première fois que tu étais heureuse depuis ton retour. Vraiment heureuse. J'voulais pas tout gâcher.

Raffey le regarda un instant avant de ravaler sa salive pour garder son calme.

- je m'en fiche, Liam. On est cousins. Et entre famille ça ne se fait pas.

Raffey courrait dans les champs avec colère et tristesse. Elle piétinait chaque brindille qui avait le malheur de se trouver sur son chemin. Elle en avait marre, marre de tout.

Elle voulait juste aller voir les Mirovia pour vérifier l'état de sa grand-mère.

Avec un soupir exténué elle arriva sur le chemin où elle commença à marcher. Rufus à coté d'elle qui ne cessait de parler de sa décision.

Raffey entendit soudain une camionnette rouler vers elle.

La camionnette commença à rouler de moins en moins vite, jusqu'à ce que la fenêtre du conducteur soit juste à coté d'elle à une vitesse de marche.

- oh excusez moi. Dis un homme à l'intérieur, tenant une guitare électrique. Je suis perdu, je cherche la guare centrale.

Raffey s'arrêta pour le regarder et ravala sa salive nerveusement.

Duncan, Liam et Ilona étaient dans la chambre de l'académie dédié aux garçons. Raffey avaient disparus et ils devaient trouver le moyen de la retrouver. Mais alors qu'ils allaient parler d'un plan, Bran entra dans la pièce et les regarda un par un.

- au dernières nouvelles, ceci est une chambre de garçons. Il jeta un regard à Ilona. Tu es priée de sortir jeune fille.

Il jeta un coup d'oeil à la pièce avant de voir que Raffey n'était pas là.

- Holly n'est pas avec vous comme d'habitude ? Demanda t'il en fronçant les sourcils.

- elle...elle prend un bain. Dit Liam aussitôt.

Bran renifla, comme si il avait du mal à croire aux paroles de Liam.

- et puis comme vous l'avez si bien dis plutôt, ceci est une chambre pour garçons. Renchérit Duncan aussitôt.

Bran acquiesça et se tourna de nouveau vers Ilona.

- serais tu sourde, petite Everett ? Dehors.

Ilona se leva aussitôt et sortit en claquant la porte rageusement.

- contrôle. Demain matin. Dit Bran d'une voix sèche une fois qu'elle fût sortie. Si j'étais vous je commencerais à apprendre.

Il commença à sortir mais aussitôt se tourna vers Liam.

- et attention à toi si ta cousine n'est pas entrain de prendre un bain.

Et il sortit.

Duncan et Liam se regardèrent avec panique. Que faire maintenant ? Liam claqua des doigts alors qu'il venait d'avoir une idée de génie.

Il ouvrit la fenêtre de la chambre et sortit par celle ci, décidé.

Pendant ce temps Raffey était attachée et bâillonnée dans une camionnette blanche d'un vieux parking. Elle essayait de crier malgré le bâillon qui la retenait.

Quelle situation embarrassante pensait elle. Raffey ne pouvait même pas utiliser sa magie pour la sortir de là sous répercutions de se retrouver complètement envahie par les ténèbres.

Elle tenta de crier une nouvelle fois.

- quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Demanda l'espèce de faux guitariste. Je ne t'entends pas ?

Et avec ses mains visqueuses il lui détacha le baillon.

Raffey inspira un long coup avant de demander :

- qu'est ce que vous me voulez ?

L'homme brancha sa guitare avant de lui tendre une canette de coca déjà ouverte.

- tu le remarqueras bien vite, Rosalinde. Tiens.

Avant qu'il ne lui tende la canette Raffey ne s'était même pas rendue compte à quel point elle avait soif.

Mais lorsqu'elle commença à boire le contenu de la canette elle le recracha aussitôt.

C'était chaud et ça n'avait pas du tout un goût de coca. Sûrement une boisson périmée de plusieurs années au moins.

Raffey le regarda et tenta le tout pour le tout.

- je ne suis pas Rosalinde ! Vous avez kidnappé la mauvaise fille !

L'homme commença à jouer de la guitare et cela sonnait horriblement faux.

- ah oui ? Et moi je suis la belle au bois dormant.

Raffey leva les yeux au ciel.

- laissez moi partir ou je cris.

Il posa sa guitare avec un sourire enfantin.

- ah oui? Et si on criait ensemble.

Et soudainement il prit un micro qui traînait et commença à crier tellement fort que Raffey pensa devenir sourde.

Et puis il éclata de rire et continua de chanter horriblement mal :

- froid comme le fer, froid comme l'acier.

Raffey lui jeta un regard dépité. Elle s'était déjà faite attaquer maints fois c'est sûr. Mais jamais par un type aussi ennuyant que celui là.

- Froid froid froid, quel sentiment.

Il continuait de chanter et plus elle le regardait plus elle avait mal à la tête. Elle essaya de se boucher les oreilles mais en vain.

Ce son était incontestablement le son le plus détestable qu'elles avait jamais entendu, et ce châtiment, de devoir l'écouter consistait à la pire des tortures.

Soudain il reçut un appel. Il arrêta la musique et décrocha le téléphone.

- oui allô ? Harold à l'appareil.

Pendant ce temps, Liam faisait de son mieux pour marcher le long du mur, il se tenait aux rambardes des fenêtres au dessus de lui.

Il devait atteindre la fenêtre de la salle de bain qui se trouvait de l'autre côté, et à temps. C'était le seul moyen.

En dessous de lui, sur la place d'entrée de l'académie il entendit la professeur d'allemand, madame Proust se plaindre.

- oui, je t'ai déjà expliqué une centaine de fois, la véritable Rosalinde c'est Monika. Et c'est elle qu'on va chercher maintenant, tu comprends ?!

Le cœur battant, Liam continua d'avancer comme il le pouvait.

- fais ce que je te dis ! S'exclama la femme en tapant du pied, si bien que cela faillit déconcentrer le brun pendant un moment.

Son pied glissa et laissa tomber des petites pierres juste à coté de la professeur. Il put se rattraper à temps mais Proust avait remarqué que quelque chose clochait et dit au téléphone :

- attends un peu.

Avant de partir plus loin, n'ayant pas remarqué Liam.

- toi tu vas laisser appeler la fille à l'académie, pour qu'on lui passe son cousin. Expliquait la fausse professeur en s'éloignant.

Pendant ce temps monsieur Harvey allait prendre un bain bien mérité dans une des salles de bain de l'académie. Les poulets coquetaient autour de lui, il était en peignoir et trempait sa main dans l'eau pour vérifier la température. Cela sembla correct alors il se prépara pour entrer mais alors il reçut un coup de fil.

Avec un léger grognement, il attacha son peignoir d'avantage et enfonca son bonnet de douche sur ses oreilles avant de décrocher.

- allô ?

De l'autre coté du fil, Raffey ne reconnut pas spécialement la voix aux premiers abords et suivit les instructions qu'on lui avait donné :

- allô, c'est Rupert Reeses. Dit elle en prenant une voix grave. J'aimerais parler à ma fille et mon neveu.

- ah oui, ça tombe assez mal Rupert. Repondit monsieur Harvey qui tenait à son bain. Pourriez vous rappeler plus tard ?

- c'est très important. Répondit Raffey aussitôt.

- lequel des deux ? Demanda Monsieur Harvey.

Alors Raffey échangea un regard avec son ravisseur. Si elle disait Liam elle cramerait sa couverture comme quoi elle était Rosalinde, mais si elle disait Rosalinde, monsieur Harvey ne pourra pas la mettre en contact avec Liam.

- celui que vous trouvez le premier. Repondit elle, impressionnée qu'elle ai réussit à duper son oncle.

Peut-être faisait il simplement semblant de la croire et savait ce qu'il se passait réellement.

- euh oui. Repondit il.

Pendant ce temps Liam poussa la fenêtre de la salle de bains des filles et entra rapidement dans une cabine libre et la ferma à clé.

Et alors entra Bran qui cria d'une voix méfiante :

- Holly ?

Liam alluma la douche et se pencha sur le côté pour ne pas se faire éclabousser.

Il fit en sorte de se mettre pieds nus alors qu'il entendit Bran marcher vers sa cabine.

Soudain comme sorti de nulle part et dans un élan de folie il répondit :

- oui ?

Bran s'arrêta aussitôt avant de sortir, sûrement satisfait de ce qu'il venait d'entendre.

Liam éteint la douche et réfléchit un instant.

Venait il d'hypnotiser Bran par le biais de sa voix ?

Monsieur Harvey était entrain de marcher dans le couloir, toujours en peignoir et bonnet de bain.

- un peu de patience, oui je les cherche. Dit il ne sachant pas si il était en haut parleur ou non du côté de Raffey.

Il se trouva nez à nez avec Bran qui venait de sortir des salles de bains.

- où allez vous ? Demanda la professeur.

Monsieur Harvey serra le téléphone contre lui.

- ça ne vous regarde pas. Repondit il sèchement.

- je ne vous laisserais plus approcher les enfants. Le prevint Bran en regardant Harvey comme si celui ci était un monstre affamé.

- partez. Dit monsieur Harvey sur les nerfs.

- non non non, causeur de chaos ! S'exclama Bran comme un enfant de 4 ans en essayant de lui prendre le téléphone des mains.

Monsieur Harvey qui se faisait agresser par Bran, émit des cris en essayant de se défendre en tirant les cheveux de son collègue.

Raffey à l'autre bout du fil, fronça des sourcils confuse.

Les deux adultes se frappaient et se secouaient en s'insultant :

- pseudo directeur !

- chauve souris !

Mais alors Bran frappa dans la main de monsieur Harvey et fit tomber le téléphone qui glissa sous la porte de la salle de bain des filles, où Liam venait de sortir de la cabine de douche.

Celui ci se retourna et prit le téléphone sans savoir que derrière la porte Bran et monsieur Harvey se jetaient l'un sur l'autre.

- allô, qui est ce qui est à l'appareil ? Demanda Raffey.

- Raffey ?

- Liam !

- aujourd'hui à 17h tu dois vraiment venir derrière l'école avec Monika ! S'exclama Raffey aussitôt. C'est très important, ils m'ont eu Liam, aide moi !

Mais alors elle se fit arracher le téléphone des mains par le faux joueur de guitare qui dit au téléphone :

- et pas de police, si tu veux revoir ton amie avec tous ses os.

Il raccrocha et Liam répéta encore un peu sous le choc :

- Raffey ?

Bran et monsieur Harvey étaient entrain de se battre. Le professeur d'histoire était entrain de mordre le bras de son collègue alors que la directrice demanda derrière eux en arrivant :

- messieurs, que ce passe t'il ?

Ils se retournèrent vers elle aussitôt et se redresserent comme si de rien n'était.

- Thomas Harvey, Bran Montrose...

- mais madame...c'est li qui a commencé protesta Harvey comme si il se faisait punir pour une bêtise qu'il avait fait.

Lui et Bran se regardèrent gênés.

Dans la salle de bain, Liam tenta d'appeler Rupert mais se retrouva sur répondeur, il tenta avec les Calice mais reçut le même traitement.

- laissez un message après le bip. Dit le répondeur et Liam s'exclama.

- vous devez venir très rapidement il s'est passé quelque chose d'horrible !

Les deux professeurs étaient entrain de suivre la directrice dans son bureau alors que Bran s'exclamait :

- des poulets, vous vous rendez compte des poulets !!

- il a, il a...tenta de se défendre monsieur Harvey.

La directrice essaya de les calmer d'un signe de tête.

- il espionne ! C'est un espion !

- espion est littéralement mon métier pauvre idiot !

La directrice ferma la porte derrière elle.

- s'il vous plaît messieurs...

Mais les deux continuaient de hurler dans ses oreilles.

- du calme du calme...

Elle se retourna vers eux et les regarda sévèrement.

- maintenant chut, et asseyez vous.

Mais alors quelqu'un toqua à la porte, laissant apparaitre Liam qui tenait toujours le téléphone à la main.

- j'ai besoin d'aide.

- Liam. Dit la directrice heureuse de le voir. Attends un peu dans le couloir, je viendrais à toi dans 5 minutes.

Liam le regarda outré avant de claquer la porte.

Tristan était assis sur la place de la nuit dernière et attendait Laurens depuis deux bonnes heures. Il avait même demandé à Abigail et Lottie de l'accompagner. Pour le leurs présenter. Elles étaient comme de la famille après tout.

Mais voilà que Laurens ne venait pas et qu'il commençait à se demander si tout cela n'avait pas été un rêve. Oui ça avait été trop beau pour être vrai, il avait dû tout s'imaginer.

Il avait tant rêvé de vivre une vie de conte de fée remplie de fantaisies.

Il sentait les lourds regards de Abigail et Lottie sur lui. Tristan se sentait plus stupide que jamais. Il pensait qu'en grandissant il partirait à l'aventure, vers des pays inconnus. Mais l'inconnu était effrayant parfois.

N'avait ce été que des rêves...?

Il soupira tristement alors que Abigail lui rapportait l'épaule pour le réconforter.

Mais une belle nuit, une seule danse, transforma sa vie en une douce romance. Il ne pu s'empêcher de sourire en repensant à Laurens et prit le cd que celui ci avait choisit la dernière fois.

Ainsi sa vie était parfaite, quand ils glissaient sur le sol. Alors c'était bien plus, oui bien plus que des rêves.

Il serra le CD d'avantage entres ses mains. Etait ce un mirage, qui soudain disparaît ? Alors sa vie serait, comme un coeur brisé...

Lottie émit un sanglot et Abigail lui tappota l'épaule.

- non non pleure pas Lottie, Laurens sait qu'il a dansé avec Tristan !
Tristan releva le regard vers elles, plein d'espoir.

- oui ! Bien sûr qu'il le sait ! Si seulement je pouvais le revoir...dit il en pensant.

- oui ! Va voir Laurens ! S'écria Lottie en souriant de nouveau.

De nouveau Tristan croyait en Laurens, il croyait en eux.

- si je vais le voir, tout s'arrangera. Approuva t'il.

- on va voir Laurens ! Completa Abigail, ravie d'enfin pouvoir rencontrer ce beau garçon qui avait volé le cœur de son meilleur ami.

Ensemble ils se mirent à chercher pour Laurens, vu son style unique ils pourraient sûrement le trouver facilement.

Laurens, avait cet air innocent et rieur naturel. Des cheveux blonds, presque blancs, de grands yeux rouges féroce et mignons à la fois ça ne se voyait pas tous les rouges. De plus Tristan savait que Laurens portait souvent des chemises à carreaux, un piercing et de grandes lunettes rondes dorés et avait les dents d'avant légèrement allongés. Il le retrouverait, c'est sûr.

Car dans les bras de Laurens, il savait qu'il avait sûrement trouvé l'amour de sa vie. Tristan pourrait redonner toutes ses chances, simplement pour rester près de ce garçon.

Et alors qu'ils marchaient dans les rues de New York il sourit car son ancienne vie s'achevait.

Raffey était encore dans la camionnette, obligée d'écouter le faux chanteur en boucle et en boucle.

- froid comme le fer, bazzard d'acier. Chantait il. Froid comme-

Il s'arrêta en tapant le mur avec colère avant de regarder Raffey.

- tu vois c'est toujours à cette partie de la chanson que j'ai du mal à chanter et exprimer le but poétique de ces paroles. Ce qui donne un rendu pas très homogène.

Raffey haussa les sourcils. Parce que la chanson avait été homogène à un moment donné ?

- c'est à cause de ça que les Beatles ne m'ont pas pris dans leurs groupes il y'a des années de cela.

Raffey leva les yeux au ciel et dit avec sarcasme :

- alors que tu aurais pu apporter tellement de choses à leurs groupe.

Elle but un gorgée de son coca alors que l'homme la regardait avec un sourire étonné :

- tu le penses vraiment ?

Raffey haussa des épaules et il le prit pour un oui.

- je te le dis moi petite, on vit dans un monde froid, que dis je... froid comme le fer.

Raffey rebut un coup en acquiescant, ah ça pour le coup, c'était vrai. Et elle posa la canette à moitié remplie sur une boite noir à coté d'elle.

- non ! Ne met surtout pas la canette sur mon ampli, si elle tombe je me prend un coup de jus effroyable.

Et il fit semblant de se faire électrocuter.

Raffey reprit la canette avec un sourire en coin.

De retour dans le bureau de madame Walton, les deux professeurs étaient assis sur des chaises juste en face d'elle.

- je constate, professeur Montrose, que vous voyez votre collègue comme un chaos effroyable. Dit il en regardant le concerné.

Bran acquiesça en regardant le sol un peu gêné.

- et pour vous, monsieur Harvey. Dit Walton en se tournant vers le loup qui gardait son regard sur Bran. le professeur Montrose un traitre scandaleux. N'est ce pas ?

Monsieur Harvey haussa un peu les épaules avant d'acquiescer

Madame Walton fit mine de réfléchir un instant.

- cela veut donc dire que je suis une directrice effroyable.

- quoi ? Dirent les deux hommes en chœur en se tournant vers elle, qui caressait un poulet.

- oui ! Cela veut donc dire que je me suis trompé dans l'un de vous deux et mis en danger l'école toute entière.

- mais non ! S'exclama Bran.

- vous êtes une directrice fantastique ! Approuva monsieur Harvey.

- oui la meilleure de toute !

Madame Walton fit une pause avant de dire :

- oui mais...comment ce fait il qu'il existe cette guerre entres vous deux ? Hm ? Se pourrait ce que vous soyez tous les deux en tort ? Que vous vous soyez rendu compte que votre amour pour l'académie Middleton était si grand qu'il vous a aveuglé ?

Monsieur Harvey et Bran se regardèrent.

Le loup sourit un peu gênée et madame Walton s'approcha de Bran.

- alors cela voudrait dire, que vous mon ami, dans votre inquiétude parfaite pour l'ordre et la disciple vous vous seriez fait aveugler ?

Bran réfléchit avant d'acquiescer avec un sourire en coin.

- et vous Thomas, continua Walton en se tournant vers le concerné. Par votre qualité attachante de toujours être prêt à aider tout le monde, vous seriez-vous emporté, hm ? Ne jamais décevoir personne n'est ce pas ?

Les larmes aux yeux, il acquiesça.

- si c'est comme ça...alors....Murmura la directrice pensive en les regardant. Des excuses amicales seraient les bienvenues vous ne trouvez pas ?

Ils se regardèrent et sourient avant de se lever sous le regard de Walton, ils se serrerent la main.

Pendant ce temps Liam marchait en rond dans une des salles de classes de l'académie. Duncan était assis sur une table à côté de lui et Ilona s'appuyait contre le mur.

- oui mais...si les adultes ne veulent pas nous aider...dit le blond exaspéré.

Ils se regardèrent les uns les autres, Liam s'assit en face d'eux et serra les poings.

- on a pas besoin d'eux, on se débrouillera très bien tous seuls.

Et ainsi avec l'aide de tous les élèves de l'académie ils firent un plan de sauvetage.

Duncan réussit à persuader beaucoup de personnes de les aider en leurs offrant des places pour son prochain concert.

Ils mirent au point une carte, au millieu des poulets.

- on prend la sortie du troisième étage. Acquiesça Astrid pensive.

- ok on va faire deux groupes. Proposa Micky.

Le mot se passa de bouche à oreille dans toute l'académie. Chacun expliqua le plan à ses amis qui en firent de même pour les leurs.

Lors du déjeuner, Candice fit signe à Liam et Duncan que le moment était venu, tous les deux se levèrent, leurs plan en main et coururent vers la sortie.

Derrière eux les professeurs eux aussi commençaient à rentrer attendant avec impatience leurs déjeuner.

- je ne comprend pas madame, dit Monsieur Harvey en marchant derrière la directrice. Ça veut donc dire que vous avez fait tout ce voyage pour rien ! Je n'y comprend plus rien...

- ce grand-oncle décédé, n'a jamais existé, expliqua la vieille femme, ni lui ni son héritage. Quelqu'un s'est donc moqué de nous.

Et c'est alors que madame Proust arriva dans la grande salle à manger.

Bran lui fit signe d'avancer.

- ah par ailleurs je vais vous présenter...

Mais il ne finit pas sa phrase car aussitôt madame Proust prit la fuite et parti en courant.

- qui était ce ? Demanda madame Walton confuse.

- madame Proust, une remplaçante du gouvernement. Expliqua l'homme.

- madame Proust ?!

Bran acquiesça.

- oui mais...il n'y a jamais eu de madame Proust.

Duncan et Liam marchaient dehors et venaient de récupérer Monika au passage celle ci pensait partir à un rendez vous amoureux avec le blond et non pas participer à une mission commando.

- tu penses que ça va marcher ?

- je l'espère. Avoua Liam, il n'avait que rarement été mis en charge d'un plan, généralement c'était Raffey qui faisait ce genre de choses.

Derrière un buisson, madame Proust les espionnait.

- ils sont en chemin. Je répète ils sont en chemins. Dit elle dans son talkie-walkie.

Micky fit sonner les cloches de l'école et soudain sortirent de tous les côtés, des élèves de tout âges.

De son côté Candice siffla des doigts en direction de la forêt près de l'académie et appela ses amis animaux sous le regard dégoûté de son chat, Sammy. De la forêt sortirent des loups, ours, renards, écureuils, insectes et oiseaux en tout genre.

Liam et Duncan s'approchaient du van, garé derrière l'école mais alors la fausse prof d'allemand les aggripa par les épaules. 

Les deux garçons firent mine d'être sans défense alors que Monika elle, criait pour de vrai alors qu'elle se faisait jeter l'intérieur de la camionnette.

À l'intérieur, Raffey tenta de frapper le guitariste cinglé.

- Liam, Duncan vous en avez pris du temps dis donc  ! S'exclama t'elle joyeusement alors que de tous les côtés surgirent des élèves avec des épées, et des bouts d'armures entrain de faire de bruits d'indiens.

Des animaux marchaient sur leurs pas et les accompagnaient.

- qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Demanda la professeur paniquée.

Monsieur guitariste vit Duncan et dit aussitôt :

- on les prend tous les quatres.

- non ! Protesta Raffey alors que les portes du van se fermèrent de nouveau.

La femme passa à l'avant et démarra la camionnette.

- laissez nous ! Protesta Monika.

Alors que Duncan et Liam se jetèrent un regard en coin.

le plan se déroulait à merveille.

- maintenant écoutez moi. Dit la fausse rock star. Pas un mot, pas un mouvement.  Ah Duncan Calice je suis honoré ! Je suis un très grand fan tu sais.

Duncan allait dire quelque chose mais alors l'homme lui fit signe de se taire.

- pas un mot.

- Liam prend la guitare ! S'exclama Raffey vers son cousin qui se leva aussitôt et agrippa la guitare électrique.

- non à moi ! Repondit l'homme en lui prenant la guitare des mains et alors Raffey fit couler l'entièreté de sa canette sur l'ampli.

Et il se retrouva aussitôt à terre et électrocuté.

Sa sœur appuya sur le champignon et avança d'avantage, mais alors qu'elle roulait un poulet vint se poser sur la vitre. Avec rage elle activa le pare brise et le poulet se retrouva éjecté.

Mais à ce moment là, une trentaine d'élèves arrivèrent devant la camionnette et elle fut obligé de faire demi-tour.

- merde !

Elle retourna dans la cours de l'académie suivit par tous les élèves.

Une fois la camionnette rentré, Micky caché derrière un mur s'écria :

- maintenant !

Et une dizaine de sixièmes fermirent les portails de l'entrée.

La voiture fonça droit dans le linges et les tables de terrasses écrasant au passage un poulet ou deux.

- Détachez moi. S'impatientait Raffey en faisant cliqueter ses menottes.

Duncan acquiesça et marcha sur le corps inanimés de leurs ancien ravisseur avant de détacher Raffey. Tandis que la d'emmener frappait contre les murs de la camionnette.

- réveille toi idiot !

Mais son frère n'emit qu'un grognement inaudible.

Tous les élèves et animaux se rassemblèrent autour de la voiture près à se battre. Liam ouvrit les portes de la camionnette et aida à faire sortir Raffey et Duncan. Mais alors que Monika allait sauter elle aussi, le guitariste lui agrippa la cheville :

- reste ici majesté tu-

Mais il ne finit pas sa phrase que Coll s'empressa de lui fissurer la main d'un coup d'épée.

Sur son passage de sortie, Raffey fit bien attention de piétiner la blessure du punk.

- quelqu'un aurait une corde ? Demanda Candice.

Monsieur guitariste essaya de se frayer un passage à travers la foule en serrant sa guitare contre lui ils l'attraperent et l'attacherent à un arbre avec les câbles de la guitare électrique.

- cet idiot ! Grommela sa soeur en courant pour fuire avant de se prendre une porte en pleine tête.

Les élèves étaient entrain de casser des œufs sur les têtes de leurs prisonniers.

Après une heure la police arriva et emmena les deux vers le commissariat.

- je vous jure que je n'ai jamais vu cet homme de ma vie ! Protestait madame Proust alors que la police la menotait suivit de la directrice et de Bran.

- encore plus froid comme le fer que moi...dit le Harold, le guitariste tristement.

- je veux voir mon avocat ! Vous n'avez aucune preuve que j'ai été en contact avec ce criminel ! Protestait la femme.

Bran eut une illumination et s'élança soudainement vers l'école.

- attendez un instant !

- Nein nein ! Criait madame Proust pour essayer de prouver qu'elle était belle et bien allemande.

Bran fonça dans la chambre de Monsieur Harvey qui était entrain de de mettre un masque hydratant sur son visage. Lorsqu'il entra, Bran avait fait claquer la porte tellement fort que monsieur Harvey en tomba presque.

- avez-vous videz la poubelle récemment ? Demanda Bran.

- non ?

Bran prit la petite poubelle et fouilla entres les vieilles feuilles plissés et les paquets de biscuits.

- suis je redevenue nul et chaotique ? Demanda monsieur Harvey irrité.

Bran trouva le cd et le montra avec un grand sourire.

- non.

Dit il d'une voix doucereuse avant de serrer monsieur Harvey contre lui.

- vous êtes tout simplement formidable !

Pendant ce temps, pour fêter leurs victoire, Raffey et ses amis avaient décidés de se faire une sortie dans New York.

Raffey ne savait pas que Liam et Candice avaient décidé de reprendre leurs mission laissé à mort depuis la perte d'Helena.

La seule et l'unique.

Celle de remettre Raffey et Duncan ensembles.

Le moment de leurs sortie dans les rues de New York arriva enfin pour le plus grand bonheur de Candice. Elle n'avait pas arrêté d'en parler et plus particulièrement avec Liam. Leur complicité les laissait tous perplexe.

Arrivés , ils s' extasiâmes tous devant les milliers de flocons tombant autour d'eux.

- C'est la première neige ! s'exclama Ilona enthousiaste.

- C'est super beau, dit Liam en passant un bras autour de ses épaules.

- C'est un signe ! Lui dit Candice en levant le pouce.

- Quel signe ? demanda Liam. C'est juste de la neige.

- Tu n'as vraiment aucun esprit romantique, lui dit Candice en soupirant.

- J'en ai pas besoin ! s'exclama t'il en rougissant.

- Dites... intervint Micky. Ce n'est pas un peu dangereux pour Raffey de sortir de l'enceinte de l'académie ?

- Tu crois qu'on n'y a pas pensé ? demanda Duncan. Tu es le seul à t'inquiéter aussi tard.

- Et donc ? demanda-t-il vexé.

- Walton a dit qu'il avait étendu les sorts de protection spécialement pour aujourd'hui, expliqua Raffey. Et à par les commerçants et les habitants il n'y aura que les élèves.

- Ils ont fermé tout une ville rien que pour toi... dit Astrid impressionné.

- Je crois que c'est Amon qui lui a demandé cette faveur, devina Raffey. Il culpabilise un peu que je sois traquée comme ça seulement parce que je suis sa petite-fille. Et que du coup je ne peux rien faire pour m'amuser.

- Il est très prévenant avec toi, dit Micky.

- Oui... murmura Raffey en souriant.

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda Liam.

- Raffey, tu ne m'avais pas dit que tu devais aller faire un tour chez la papetrie ? demanda aussitôt Candice.

- Oui, c'est vrai.

- Alors vas-y avec Duncan. On va vous attendre dans le café.

- On peut y aller avec eux, lui fit remarquer Ilona perplexe.

- Non ! dit fermement Candice. On n'a pas besoin de se retrouver tous serrés dans cette petite papeterie. Allez y tous les deux.

Elle les poussa en direction de la papeterie puis partie vers les autres. Raffey la regarda toujours avec surprise quand elle vit Liam murmurer quelque chose à Candice. Soudain, la louve se retourna et me cria :

- Et passe m'acheter du chocolat !

Puis elle força les autres à partir en direction du café. Astrid protesta mais Liam la prit par la main pour la forcer à les suivre. Duncan et elle étaient restés immobiles au milieu du chemin, complètement perplexes.

- Elle agit vraiment bizarrement, murmura Raffey.

- Laisse tomber. Si elle me donne une excuse pour passer plus de temps seul avec toi... ça me va parfaitement.

Elle rougis après l'avoir entendu et il demanda :

- Tu veux d'abord aller au chocolatier ?

- Non. Pas question que je ramène du chocolat dans une papeterie.

- Évidemment... dit-il en souriant.

Il lui prit soudainement par la main et l'entraina vers la papetrie. Une fois entrés dans la boutique, elle examina les différentes sortes de plumes et de livres, Duncan toujours près d'elle .Et pensant encore à l'attitude de Candice et Liam elle lui demanda :

- Est-ce que Micky est au courant que... que tu...

- Oui ? dit-il amusé de la voir aussi gênée.

- Il sait que tu as des... sentiments pour moi ? demanda Raffey finalement.

- Je ne le lui ai jamais dit directement, mais je pense que oui, surtout depuis le voyage.

- Je pense que Liam sait aussi ce que je ressens pour toi.

- Et ?

- Tu ne trouve pas bizarre que Liam et Candice s'entendent aussi bien ? Et quand ils discutent, c'est toujours d'un sujet mystérieux. Alors je me disais...

- Que ce sujet mystérieux ce serait nous ? devina-t-il.

- Oui. Je crois qu'ils cherchent un moyen de nous mettre ensemble. Que ce soit New York ou les vacances de Noël... ils planifient des choses. Tu as bien vu comment Candice a insisté pour qu'on vienne ici seuls.

- Tu n'es pas contente de te retrouver seule avec moi ?

- Bien sûr que si ! S'exclama Raffey aussitôt. Mais c'est pas comme si...

En voyant son petit sourire, elle rougis et baissa les yeux, fulminante.

- Moi ça me fait plaisir de voir qu'ils s'entendent aussi bien, précisa Duncan. Et puis, mine de rien, le trio de Londres, commencent à participer eux aussi.

Le trio de Londres étant le petit nom qu'il donnait à Tristan, Lottie et Abigail. Ceux ci toujours à la recherche de Laurens.

- C'est vrai.

- Tu veux qu'on leur dise ?

- Quoi ? demanda Raffey gênée.

- Qu'on est ensemble, Raffey.

- Je ne sais pas... je sais même pas si on peut appeler ça être ensemble enfait...

- Alors on ne le leur dira jamais ?

- Ce n'est pas ce que j'ai dit ! J'aimerais tellement que...!

Raffey se tus soudain embarrassée.

- Que ? demanda Duncan en l'encourageant à continuer du regard.

- Que... que toi et moi... dis Raffey en rougissant.

Surtout que dans un coin de la boutique elle sentit le regard de Rufus sur elle.

-...

- Qu'on soit... un couple comme les autres. Et que tout le monde l'accepte. Et sans qu'un stupide oncle soit constamment à mes trousses.

-...

- Je veux pouvoir t'aimer sans contraintes.

Duncan l'observait intensément en silence et elle leva la pile de parchemins qu'elle avait dans les mains pour cacher son visage en feu. Mais il la força à les rabaisser et se pencha doucement sur elle.

- Hum hum ! toussota le vendeur alors qu'ils leurs bloquaient le chemin.

Ils s'equarterent et Raffey vis Duncan lui lancer un regard noir.

- Il ne pouvait pas passer par un autre rayon ? marmonna-t-il.

- Ce n'est pas grave, dis Raffey embarrassée.

- Pour moi ça l'est.

"Il avait à ce point envie de l'embrasser ?" Se demanda t'elle confuse.

Quand elle eu réglé ses achats, ils prirent la direction de la boutique de bonbons. Bien qu'elle soupçonnait Candice de ne pas vraiment en avoir la nécessité, elle acheta deux tablettes de chocolat. Soudain, elle fus surprise de voir Duncan payer le vendeur pour une grande barbe à papa.

- Barbe à papa ? demanda Raffey amusée quand ils furent sortis.

- Elle est pour toi, dit-il en la lui tendant.

- Merci... dis t'elle un peu perplexe.

- C'est ta récompense pour ta jolie déclaration de tout à l'heure.

- Ma déclaration ? Repondit elle confuse.

Je veux pouvoir t'aimer sans contraintes, cita-t-il.

- Ne répète pas ce genres de choses... murmura la rousse embarrassée.

- Pourquoi ?

- On est en plein milieu de la rue, dis Raffey en jetant un oeil aux autres élèves qui l'observaient elle et sa gigantesque barbe à papa.

- J'en ai rien à faire. On se promène un peu ?

Raffey acquiesça et ils partirent un peu plus loin, jetant un œil à la vitrine de farce et attrape derrière laquelle toutes sortes de pétards et autres objets piégés explosaient en tous sens dès qu'un client s'en approchait. La neige continuait de tomber et elle leurs offrit une magnifique vision du village enneigé. Soudain, ils passèrent devant un salon de the pour amoureux,  et alors qu'elle pensait qu'ils n'y jetterions même pas un regard, elle entendis avec surprise Duncan lui demander :

- Tu veux entrer là dedans ?

- Je te demande pardon ? demanda Raffey ébahie.

- Ce n'est pas vraiment mon genre d'endroit... mais si ça te fait plaisir.

- Non merci, répondit Raffey aussitôt en ne s'imaginant pas deux secondes assise à une table prenant un café avec lui entourés de toutes sortes de fanfreluches. C'est l'endroit le plus niais que je connaisse.

"Il m'offre une barbe à papa... il m'invite à entrer dans ce salon de thé... où est passé notre dispute de l'autre fois ?"

- Éloignons-nous vite d'ici avant d'être contaminés, dit elle en se détournant vivement du salon de thé.

Mais elle avait à peine fait deux pas qu'elle se sentis glisser sur le verglas. Duncan la rattrapa à temps mais il ne put pas sauver la barbe à papa.

- Fais attention, dit-il en l'aidant à se redresser.

- Désolée... dit elle en jetant un oeil au bonbon gâché. Elle est fichue.

- Non... il en reste juste ici.

Il se pencha sur son visage et elle le sentis lui lécher la commissure des lèvres. Autant dire que lorsqu'il lui jeta un coup d'œil elle était complètement confuse et rouge d'embarras.

- Tu... tu viens de... de me léch... Tu te prends pour un chat ?! S'écria Raffey en ne sachant plus où se mettre.

Cela le fit exploser de rire. Et plusieurs personnes se retournèrent vers eux.

- Ce que tu peux être mignonne, réussit-il à dire. Un chat...!

- Arrête de te moquer de moi. Et arrête de rire, tout le monde nous regarde.

Brusquement, il plaça sa main derrière sa nuque et pressa ses lèvres sur les siennes. Raffey était  tellement surprise qu'il n'eut aucun mal à passer la barrière de ses lèvres et il approfondit le baiser. Son esprit était devenu aussi brumeux que le ciel neigeux. Voyant sûrement qu'elle etait sur le point de manquer d'air, il la relâcha tout en la gardant serrée dans ses bras. Raffey repris difficilement sa respiration, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine.

- Tu... tu es... complètement fou ! réussis t'elle finalement à dire.

- Je ne pense pas, dit-il avec un petit sourire.

- Et devant tout le monde en plus... dis t'elle en cachant son visage enflammé contre son torse.

- Moi je me fiche de ce que les autres peuvent penser, dit doucement Duncan en la serrant un peu plus contre lui. Je t'aime et c'est tout ce qui compte.

Elle releva lentement la tête. Et croisant ses yeux bleu, Raffey l'entendis murmurer :

- Pour moi... t'aimer n'est pas une contrainte, Raffey.

Il l'embrassa de nouveau, bien que plus chastement. Puis passant un bras autour de sa taille, il l'emmena en direction du café sous les regards stupéfaits de la foule.

Ils entrèrent dans le pub bruyant de conversations. Raffey vit Candice leurs faire signe dans un coin de la pièce et ils allèrent prendre place à leur table.

- Alors ? Lui demanda son amie avec impatience.

- Voilà ton chocolat, dis Raffey en déposant les tablettes devant elle bien qu'elle savait parfaitement que ce n'était pas le sujet de sa question.

Elle sembla déçue que je ne lui raconte pas notre balade à deux. Et sans se démonter, elle demanda :

- Vous avez mis beaucoup de temps à revenir. Qu'est-ce que vous avez fait ?

- Rien de spécial... dit elle en niant tout de même. On a fait papetrie et boutique de bonbons.

- Ça m'étonnerait. Vous avez dû rester plutôt longtemps dehors pour avoir les cheveux pleins de neige comme ça.

Duncan et elle se jeterent6 un regard et ils se mirent à rire en constatant qu'elle avait raison. Elle passa sa main dans ses cheveux pour la faire tomber et il en fit de même pour elle. Quand elle retourna la tête vers Candice, Raffey vis qu'elle les observait avec les sourcils levés, un demi sourire aux lèvres. Une idée semblait être en train de faire son chemin dans son esprit. Puis elle lança un regard à Liam qui lui fit un signe de tête pour dire qu'il avait aussi remarqué. Ce fut quand elle retira vivement sa main des cheveux de Duncan en rougissant que Candice se leva d'un bond de sa chaise en les pointant du doigt et criant :

- HA ! Il s'est passé quelque chose !

- Moins fort, Candice, marmonna Raffey en voyant plusieurs élèves se retourner vers eux.

- Allez, ça suffit, dit-elle en prenant appui sur la table comme si elle menait un interrogatoire. Crache le morceau.

- Le morceau ? demanda Micky perplexe. Tu nous caches quelque chose Raffey ?

"Le phrase qui tue..."

- Rassis-toi d'abord, Candice. Dit Duncan.

Elle fit ce qu'il lui demanda et elle les fixa avec attention, les oreilles grandes ouvertes.

- Voilà... dit Duncan en tournant les yeux vers leurs amis. En fait...Raffey et moi on est ensemble.

Le silence se fit dans le pub. Tout le monde avait les yeux rivés vers eux. Mais la situation n'empêcha pas une jeune femme portant un tablier de s'approcher et de demander à Raffey d'une voix trainante :

- Je vous sers quelque chose ?

-... deux chocolats chauds, dit Raffey en levant les sourcils.

"Elle n'a pas vu la tension qui s'est installée ?"

- C'est noté, dit-elle sur le même ton avant de partir derrière le bar.

- C'est une nouvelle serveuse ? demanda Duncan perplexe. Je la trouve bizarre...

- Oui... très bizarre.

- Eh oh ! s'exclama soudain Astrid. On est là ! Qu'est-ce que tu viens de dire, Duncan ? Vous êtes ensembles ?

- Oui.

- C'est génial ! s'exclama Candice en tapant dans la main de Liam.

- C'est tout ? Répéta Raffey perplexe hésitant de plus en plus.

Ils se fixèrent un long moment en silence. Aussi, Liam prit un air sérieux et se tourna vers Duncan.

- Tu es amoureux d'elle ? demanda-t-il simplement bien que tout le monde connaissait déjà la réponse.

- Oui, répondit-il très sérieusement.

- Alors écoute-moi bien. Je me considère comme son frère. Si tu lui fais du mal, si tu la trahis, si tu la blesses ou si tu lui brises le coeur... je serai la dernière personne que tu verras avant de mourir. Est-ce que c'est clair ?

- C'est très clair.

- Voilà votre commande, dit la serveuse en posant les deux choppes sur la table avant de repartir comme elle était venue.

"Elle est définitivement bizarre !"

Raffey se sentit de plus en plus gênée et prit une gorgée.  Elle aimait bien Duncan mais ça se passait très vite et...Soudain, je sentis les doigts de Duncan s'entrelacer avec les siens. Et il se pencha sur elle pour l'embrasser légèrement.

Raffey le repoussa légèrement alors qu'elle fit de la place pour laisser Rufus s'asseoir à côté d'elle. Ça devenait un peu trop.

- Désolée...je ne pense pas que...que je suis vraiment prête Duncan.

- quoi ? Répéta Duncan. Tu ne veux pas être avec moi ?

Raffey baissa le regard aussitôt.

- je n'ai jamais dit ça !

- non mais vouus savez depuis combien de temps Liam et moi on se creuse la cervelle pour essayer de vous mettre ensemble ? S'emporta Candice.

- Alors c'était ça vos messes basses ? demanda Micky ébahi.

- On savait très bien qu'ils étaient amoureux, expliqua Candice. Mais ils n'arrivaient pas à se l'avouer.

- Ça ne va pas Raff ? Demanda Liam inquiet.

- Si... dit elle faiblement. J'ai juste un peu mal au cœur. Ça doit être la barbe à papa.

- Barbe à papa ? demanda Ilona surprise.

- Il faut que j'aille aux toilettes, dit elle en se levant pour se diriger rapidement vers les toilettes des femmes.

- Tu ne l'as pas déjà mise enceinte quand même ? demanda Liam à Duncan.

- Bien sûr que non ! S'exclama Duncan toujours vexé par les paroles de Raffey.

Cela sembla faire remonter Duncan dans l'estime de Liam.

- C'est bien... dit-il en prenant une gorgée de son café.

- Bonjour ! s'exclama la défenseuse du café en s'approchant. C'est bon ? Vous avez été servis.

- Oui, par votre nouvelle serveuse, répondit Candice. Mais dites... elle n'est pas un peu bizarre ?

- Oh, je l'ai engagée très récemment. Elle n'était pas comme ça au début, sinon je ne l'aurais pas embauchée. Mais c'est vrai qu'elle a l'air un peu absente depuis hier. En même temps, avec ce qui s'est passé...

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Deux hommes sont venus poser des questions. Au sujet de cette sortie. Ils voulaient que je les garde ici jusqu'à aujourd'hui. Complètement zinzins ! Heureusement, avec l'aide de quelques clients fidèles, nous avons réussi à les mettre dehors. La pauvre fille a dû être choquée par leur virulence. Il faut dire qu'ils avaient l'air louche.

Liam plissa les yeux. Puis il jeta un oeil à la choppe à peine entamée de Raffey. La saisissant, il la goûta du bout des lèvres. "Elle a un goût bizarre !" Jetant un regard au comptoir, il vit que la serveuse n'était plus là.

- Raffey ! s'exclama-t-il en se levant d'un bond et courant vers les toilettes.

- Liam ? appela Micky  aussi surpris que les autres.

Liam fit claquer la porte des toilettes en l'ouvrant. Il n'y avait personne !

- Elle a disparu !

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Heyy voilà c'est le troisieme chapitre de l'acte 6, j'espère sincèrement qu'il vous a plu :D

➤ Qui pensez vous a kidnappé Raffey ?

➤ que pensez vous de la relation de Bran et monsieur Harvey ?

➤ Duncan et Raffey réussiront ils à être ensemble un jour ?

Voilà c'est tout pour moi, Ciao !

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