⊙°•Gone•°⊙
《Le suicide..
C'est la force de ceux qui n'en ont plus,
C'est l'espoir de ceux qui ne croient plus,
C'est le sublime courage des vaincus.》
Guy de Maupassant
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Le ciel était gris, terne comme la cendre d'un vieux soleil glacé qu'on aurait fondu à la vapeur d'arsenic.
La pluie tombait comme de grosses larmes, diluant tout sur son passage.
Peut être le ciel avait-il vu?
Lui qui était le témoin de tant de choses.
Dans une petite rue de Séoul, une rue sale, précaire, surplombée par un immeuble délabré, à la peinture laissant voir sa nudité de parpaing, des éclats de voix, tantôt stressé, tantôt triste, horrifié, professionnelle.
Bleu, blanc, bleu, blanc, bleu, blanc...
Le cycle bicolore infernale et sourd se répétait, sa danse monotone et hypnotique se réverbant sur les murs gris tâchés de graffitis, pisse, éclats de sang, danse entraînée par le Requiem dansant et macabrement négatif de la même chanson.
PIM POM PIM POM PIM POM PIM POM PIM POM PIM POM PIM POM PIM POM...
Deux hommes en blouses blanches sortirent précipitamment de l'immeuble, l'un au téléphone, criant juste "Neomu neuj-eun!*" Ou encore "Jug-eum!**"
Tout avait été essayé, c'est ce qu'ils disaient, plus rien à faire, une vieille dame sortit, elle avait des larmes qui coulaient en abondance, un vieux châle noire signe du deuil, ses yeux semblaient vide, épris et noyés dans un océan de larmes éternelles.
Elle gardait les portes ouvertes, attendant quelque chose, par moment prise de spasmes elle priait dieu à demi -ton muet dans les cris infernaux, les pleurs, les sirènes.
Deux brancardiers arrivèrent, aussi blancs et muets que des statues, des statues d'horreur.
Dans leur mains, un brancard, non couvert, on distinguait une silhouette cadavérique, à cette vue la vieille dame eut un soupir et manqua de tomber.
La silhouette blanche, presque translucide trahissant une peau pâle d'ordinaire, gisait inconsciente, paupières fermées, on aurait dit une pierre, sa poitrine était frigide, le bout de ses doigts étaient bleus, des cheveux blonds, en broussaille avec de nombreuses mèches sombre et grasses, un nez de chat, et un corps, fin, très fin, trop fin, petit, presque nu.
Le blanc de sa peau contrastait avec ses bras rouge, encore sanglants, une scène de crime, tel un crime signé Jack the Ripper*** sur ses bras, ses jambes, même tous son corps si on y regardait bien.
Il était jeune, beaucoup trop jeune, son visage semblait muni si on le regardait très longtemps d'un infime sourire comme soulagé.
Mais peut être n'était - ce qu'une illusion comme tout l'es dans ce monde.
Un des brancardiers écrivit quelque chose qu'il envoya, imprima et tendit à un collègue qui le posa sur l'enfant statue en murmurant "repose en paix".
Aussitôt l'information fut relayée, dans les journaux, allant même plus loin que Seoul. Comme chaque journaux ici, et l'endormi éternel aux ressemblances avec les anges fut transporté au funérarium.
Une seule informations circulait là-dessus, info qui serait parue le lendemain, le soir même peut être, si ça se trouve même avec un petit article.
Min Yoongi, 24 ans à Seoul.
Décédé le 1 mars à 15h37
Cause : suiccide.
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*Neomu neuj-eun (너무 늦은) : trop tard.
**Jug-eum(죽음) : mort.
***Jack the Ripper : Jack l'éventreur.
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540 words
Bonjour, bonsoir.
Voici une nouvelle fiction qui débute, j'espère quelle vous plaira.
Je vous demanderai d'être respectueux en commentaire, le sujet traité est sensible.
Donc Respect en commentaire je vous prie.
Homophobes la sortie vous est dédiée.
Si l'histoire vois plait n'hésitez pas à voter, ou laisser un commentaire.
Gros bisous.
Choupi.
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