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Harcelée

Cette première histoire fait parti du concours n°1 crée par @Experiencenumber1 et donc vous pourrez l'y retrouver. Allez voir aussi les comptes des autres membres du concours ! Leurs histoires sont incroyables !!

༻❕❕Ce chapitre contient des scènes à caractères suicidaires❕❕༺

Je suis fatiguée, j'en ai marre. Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça ? Dites-moi. Déjà petite, je n'étais pas très appréciée. On m'en a donné des surnoms : sac d'os, planche à pain, zombie, cadavre ambulant et j'en passe. J'ai subi ce que les gens appellent communément un : "harcèlement". Pleins de personnes en parlent à la télé et participent à des débats ; mais qu'est-ce qu'ils font concrètement pour nous aider ? Rien. C'est aussi simple que cela : Ri-en.

Des fois, je me dis que des enfant fassent cela sans trop savoir ce qu'ils font, ce n'est pas trop grave car on lui explique que ce n'est pas bien etc. Mais que des adultes agissent de la sorte ? Ce n'est pas normal. Pourquoi faut-il que la haine et le violence existe dans ce monde ? Je n'en sais rien, je n'ai pas de réponses.

Je m'appelle Ashley, j'ai 22 ans et j'étudie dans une fac de droit. Ma meilleure amie, Aurore suit d'autres études et donc nous n'étudions pas dans les mêmes établissements. A l'époque, c'était elle qui m'aidait car je n'ai ni frères, ni sœurs et mes parents ne me croyaient pas. Dès que je passe dans les couloirs de la fac, je reçois tout le temps des réflexions ; et ça c'est quand ils ne sont pas d'humeurs a vouloir faire d'autres choses.

Les jours se ressemblent beaucoup : j'arrive à la fac, je reçois quelques réflexion puis à un moment dans la journée, Mike et sa bande m'emmènent, soit dans les toilettes, dans un endroit plutôt reculé. Au début, ils me frappaient seulement ou me demandaient de leur rendre quelques services, du genre faire les devoirs ou acheter quelque chose. Ils savent où est-ce que j'habite : dans un petit studio. Je ne peux pas déménager car je n'ai pas d'argent et mes parents ne m'aideront jamais, d'ailleurs ils ne sont au courant de rien. Personne n'est au courant de ce qui m'arrive.

Aurore est partie loin, pour ses études et donc on ne se voit plus trop, pour ne pas dire plus. J'aimerais tellement qu'elle soit là. Je suis épuisée. Entre les études, la bande de Mike et Karen, je ne sais plus du tout quoi faire. J'ai réussi à me forger un esprit dur pour survivre aux remarques et réflexions. Cependant, à cause de ma maigreur, je marque très vite et il est très facile de me casser des os ou autre chose.

Aujourd'hui, nous sommes vendredi. Je me dépêchais de sortir de l'établissement pour rentrer chez moi. Tout-à-coup, un bras passa au dessus de mes épaules, je levais la tête et reconnu Mike. Aujourd'hui, il était tout seul.

Tu croyais pouvoir t'en sortir comme ça ? me demanda-t-il. Je ne répondais pas. Tu joues les muettes aujourd'hui ? Très bien. Il nous emmena dans une ruelle, puis me déshabilla, embrassa, me lécha le corps et je ne pouvais rien faire. J'avais beau hurler ou le pousser mais rien n'y faisait. Puis il se déshabilla et passa à l'acte. Je ne pouvais plus bouger, j'avais beau crier, personne ne m'entendrait, il a mis sa main devant ma bouche et me força à ne pas bouger. J'avais mal, très mal, je pleurais, criais, hurlais. J'étais très faible, quand il avait fini. Il parti, comme si de rien n'était. Moi, j'étais allongée nue, dans la ruelle et ne pouvais plus bouger. Je ne voyais plus rien, tellement que j'étais faible mais j'entendis des bruits de pas, puis une voix d'un homme :

Oh mon dieu, qu'est-ce qui s'est passé ? Vous allez bien ? Je ne pouvais pas répondre, tellement j'avais peur. Il reprit : ne vous en faites pas, je vais vous aider. N'ayez pas peur. Il essaya de me rhabiller avant de me porter et de m'emmener quelque part. Je ne sais pas où car je me suis évanouie.

Je me réveillais, j'avais mal partout. Je regardais aux alentours et ne reconnu pas le studio. Je me mis à paniquer et à vouloir partir, puis un homme aux cheveux bruns entra dans la pièce.

Vous êtes réveillée ? Bonjour, vous vous rappelez de quoi que ce soit ? Je pris un temps avant de me rappeler ce qui s'est passé hier soir. Les larmes se mirent à couler. Il prit un mouchoir et le tendit.

Merci, dis-je en sanglotant tout en essuyant mes larmes. Je ne voulais pas m'étaler et lui montrer à quel point je suis faible, même si je sais que je le suis. Il insista en me disant qu'il voulait m'aider. Je pesais le pour et le contre avant de tout lui raconter. Je lui racontais tout ce qui s'est passé avec difficultés et en sanglotant sur tout ce qui s'est passé hier et avant. Je vidais mon sac et j'avoue que ça m'a fait du bien. Une fois mon récit terminé, il prit un temps avant de me dire :

Je suis désolé pour tout ce qui s'est passé dans votre vie. Je m'appelle Jonathan. Si vous voulez, une fois que vous aurez manger, on pourrait aller voir la police et leu..

Non, pas la police, hurlais-je.

D'accord, calmez-vous. A qui pourriez-vous demander de l'aide ?

Je... à vrai dire personne. Ma famille n'est pas du coin et la seule personne qui pourrait m'aider n'est plus ici...

D'accord, si vous voulez vous pouvez rester ici. Je pourrais vous accompagner à votre fac et je viendrais vous récupérer.

-Je... merci c'est très gentil mais je ne veux pas vous embêt-

Vous ne m'embêtez pas, je veux vous aider. Votre fac est sur mon trajet de toute façon.

D'accord, merci.

De rien. Je vous laisse aller prendre une douche. Je vous ai préparé des affaires. Je le remerciais tout en les prenant. Je suis allée me laver. En sortant, il m'avait préparé à manger. Je mangeais et on discutait. Il est parti me chercher des affaires de mon studio.

Lundi, comme promis, il m'a emmené à la fac et est revenu le soir. Le lendemain, ça s'est plutôt bien passé. Karen et ses amies, Ambre et Iris, m'ont seulement fait des réflexions sur ma tenue du jour. Je porte une jupe qui m'arrive au dessus du genoux, avec une chemise et un pull par dessus. En soit quelque chose de très sobre, comme d'habitude ; mais il faut croire que ça ne leur plaisait pas aujourd'hui. Je sortais de la fac avant que Mike et se bande ne m'aborde :

Tu crois qu'on ne l'a pas remarqué ton playboy ?

Je me dirigeais en courant vers le parking et j'entendais le groupe rigoler et Mike crié :

Tu ne t'en sortiras pas comme ça !

La voiture de Jonathan était là, je lui ai raconté ce qui vient de se passer puis lui dit :

Je ne veux pas qu'il s'en prenne à vous, ils sont dangereux et j-

Ne vous en faites pas pour moi.

Nous sommes rentrés à son appartement. J'ai pris une douche et me mis à étudier avant de me coucher. Cela va faire quasi une semaine et ça a empiré. Ils m'embêtent et me frappent encore plus mais à l'intérieur de l'établissement, là où personne ne peut nous voir. J'ai envie de me suicider. Il y a une gare pas loin, je pourrais me jeter sous un train. C'était décidé, demain à la pause du déjeuner au lieu d'aller à la cantine, je vais à la gare.

Il est 11h45, je sorti de l'établissement et pris la direction de la gare. Une fois sur place, je me suis placée à un endroit où personne ne pourrait me voir. Je faisais mes dernières prières au cas où il existe, puis je fermais les yeux, les larmes coulaient. Je pris un temps et puis, je sautais. Je sentis que l'on me rattrapa. Je rouvrais les yeux et tombais sur Aurore et Jonathan. J'étais complètement perdue, je ne savais plus quoi faire ni quoi penser. Je me mis à pleurer dans leurs bras.

J'espérais tant te revoir mais, s'il fallait te voir dans cet état pour te voir maintenant, alors j'aurais attendu, me dit Aurore avec un ton taquin.

Ils m'ont emmenée à l'appartement de Jonathan. Puis je demandais :

Comment vous vous connaissez ?

C'est un vieil ami, me répondit Aurore, tout en me versant une tasse de thé. Il m'a tout raconté par messages quand tu lui a parlé de moi. Je suis tellement désolée d'être partie. Maintenant, on va restées ensemble, me dit-elle avant de me serrer dans ses bras.

Le lendemain, nous sommes allés au poste de commissariat et avons porté plainte contre la bande de Mike, celle de Karen et sur conseil de mes deux amis, contre l'établissement ainsi que toutes les personnes haut placées. Toute cette histoire a fini en procès et nous avons gagné. Mon histoire est maintenant connue et j'espère qu'elle aidera un maximum de personnes à parler, et à ne pas abandonner.

Si vous êtes victimes de viol ou de harcèlement, quel qu'il soit (physique, moral ou via internet), il faut en parler. A ces professeurs, à ses amis, à sa famille. Je tiens à rappeler que toute cette histoire est fictive.


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