La Lune me dévisage,
La nuit du 31 décembre.

Encore une nuit à écrire sur des bouts de papiers animés par la douleur de l'année.

L'asphyxie du temps n'a plus de vie,étouffée
Il ne reste plus que les abysses du ciel avec les pleurs de l'hiver.

Dans des soupirs muets,un mélodrame s'échappe de mon encre presque vide
Sur quelques lignes,
Je parcours la peinture grotesque
Du temps assoiffé et grisant.

Le Soleil est parti avec les sentiments
Il ne reste plus que la nuit pour espérer
Une éclipse maladroite,
Pour cette nouvelle année.