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treize ✧ "toupie beyblade„

16h58

Dire qu'après de telles paroles philosophiques digne d'une épreuve de philo', on se retrouve au final à sécher les cours, il y a de quoi se sentir nuls. Jordan m'a demandé de rester avec Hannah puisque personne n'est là aujourd'hui, du coup on se retrouve solo' à manger des pâtes en regardant Beyblade; quel genre de vie ça.

« - Il faut quand même avoir une vie sacrément merdique pour parler à sa toupie. »

Merci Han' pour ton intervention.

On finit par dériver sur d'autres chaines, sans rien trouver de quoi animer nos vies merdiques. Je sens la journée particulièrement nulle. Hannah, elle, finit par remettre Beyblade et part dans un jeu de rôle de commentatrice des matchs claqués de ces pauvres toupies qui n'ont rien demandé. Notre conversation d'hier s'est terminé aux alentours de cinq heures du matin; on a passé la nuit a parler à cœur ouvert sur un bon nombre de sujet . Chaque jours j'apprend un peu plus d'elle et chaque jours je comprends la chance que j'ai d'avoir cette fille dans ma vie putain.

« - Ehhh notre joueur schizo' encourage la toupie-cazador à se confesser à la toupie-garcia, le stade est en transe! »

Je retire ce que j'ai dit, je la déteste en vrai.

Mon téléphone s'excite d'un coup tout seul sur le bord de la table alors que je prends l'appel sous les yeux curieux de ma sœur.

« - Oui?

- Aitor Cazador? »

Ah. Oké. Un numéro inconnu connaît mon nom, tout va bien c'est normal, bonne ambiance.

« - Euh, c'est q-

- PUTAIN LA VIE DE OIM J'AI OUBLIÉ MA CANNE A PECHE.

- Adé, je t'apprécie beaucoup mais tu sais, je pense que même moi et ce malgré nos liens d'amitié éternels, je ne pourrais m'empêcher de te regarder bizarrement si tu arrivais en ce lieu d'études avec une canne à pêche.

- MAIS C'EST THE MOMENT FOR ALLEZ AU LAC!!

- ON EST EN PLEIN CENTRE-VILLE BOUGRE D'IDIOT. Bref. Aitor, tu es toujours là? »

Quel genre de lycée de fous j'ai rejoins moi putain, j'ai vraiment de plus en plus peur pour ma santé mentale.

« - Ouais..

- Super. Je m'appelle Riccardo, tu m'as surement déjà vu avec Gaby'. Dis-moi, tu es libre dans la soirée? J'aimerais te parler. »

Riccardo Di Rigo. Le seul mec que j'ai vu approcher Gabriel. Il m'en avait parlé une fois, de son meilleur ami capitaine du club de football du lycée. Il disait être son total opposé. Riccardo est beau, populaire, apprécié.. Mais Gabriel en parle comme si il allait causer sa chute.

« - J'ai rien de prévu.

- Impeccable. Je t'enverrais un message à la fin des activités de club. A plus. »

L'appel se termine alors que je retombe lourdement sur le canapé. Ce mec ne me connait pas, il ne m'appellerais surement pas par hasard, et j'avoue que ça me fait flipper. Une heure passe, la télé repasse les mêmes choses en boucle, Hannah ne parle plus, elle se contente de poser sa tête sur mon épaule, signe de présence. Dommage, j'aurais aimé qu'elle continue de me faire rire, je suis apaisé quand elle rigole. Les lieux me rende triste quand il n'y a personne, où c'est juste l'absence de ses nouvelles qui me fait cet effet. Je suis con, j'aurais du lui envoyer un message. Mais il ne l'aurait surement pas lu. Le bruit d'une notification me fait secrètement espéré, mais je sais pertinemment que ce n'est pas lui. Ca ne sera jamais lui.

| Riccardo - je t'attends devant le lycée.
| Aitor - j'arrive.

20h01

Je gèle. 100% dans une heure on m'appelle pour jouer l'iceberg dans le remake de Titanic. Hannah m'a limite jeté dehors pour que j'y aille, je suis mal à l'aise de la laisser seule vu sa situation, mais elle m'a répété au moins dix fois qu'elle allait bien. Ces tremblements me disent le contraire. Officiellement le pire frère. Je suis à quelques mètres du lycée, ma capuche rabattue sur la tête. Technique claquée pour éviter que des profs me reconnaissent sachant que je suis censée être à l'agonie dans mon lit, pleurant toutes les larmes de mon corps tout en suppliant Xavier de m'achever. Jordan exagère toujours trop, le prof' qui a reçu l'appel a du le prendre pour un fou.

J'aperçois une tête brune devant la grille, habillé du survêtement de l'équipe. Riccardo me remarque et me fait signe, je presse le pas.

« - Merci d'être venu.

- C'est pas comme si j'avais quelque chose à faire. »

Rester avec sa petite sœur complétement blessée qui tient à peine debout? Jordan va très clairement me tuer, c'est la fin pour moi, bisous les loulous.

« - Enfin. Je ne vais pas passer par quatre chemins. Certaines choses, ce n'est pas à moi de te le dire, mais je peux te raconter le principal, parce que je pense que tu peux réussir là où moi j'échoue lamentablement chaque jours.

Il parle comme si il commettait un péché, chaque mot sortant de sa bouche a un arrière goût d'excuses.

« - Je veux que tu sauves mon meilleur ami, je veux qu'il soit heureux Aitor. »

Et moi donc.

Riccardo a l'air d'hésiter, alors que moi je n'attends qu'une chose c'est qu'il ouvre la bouche. Il finit par baisser les bras, et se remit correctement face à moi.

« - Ca a commencé à la fin du collège. Avant, Gaby' était l'une des personnes les plus joyeuses que je connaisse, il était toujours entouré d'un grand groupe d'amis, a rire et a s'amuser. Il était un des meilleurs du club. Parfois, je croyais même n'être que son ombre. »

J'ai du mal a croire ce qu'il me raconte, il me parle d'une époque qui semble le total opposé d'aujourd'hui. Au point même qu'il m'est impossible d'imaginer Gabriel comme il me le décrit.

« - On se retrouvait souvent après les cours; je venais chez lui, il venait chez moi. On parlait de tout et de rien, on faisait nos devoirs.. Mais du jour au lendemain l'accès à sa maison me fut strictement interdit, et il trouvait toujours le moyen de m'empêcher de l'accompagner chez lui, me sortant toujours une excuse différente tout en rigolant. Il continuait de venir chez moi, mais avec le temps, il finit par ne plus venir du tout. La dernière année de collège fut le déclic, ne voyant que par les révisions, je ne remarquais pas à quel point la distance entre nous s'accumulait. Ca aurait pu être une bonne année; j'avais de bonnes notes, les profs m'appréciaient, je me faisais de nouveaux amis, j'avais de la popularité chez les filles.. Mais Gaby' ne souriait plus. Enfin si, il souriait, mais d'un sourire si faux que s'en était presque risible. »

Je suis plus attentif à son histoire qu'un gamin devant Père Castor.

« - Bref, les changements s'accumulaient, et quand j'en pris conscience, la distance entre nous était tellement énorme que je crus bien que c'était trop tard. Un jour, à la fin des cours, j'ai surpris une conversation dans le couloir, un des mecs disait qu'un de ses amis avait surpris des traces de suçons sur le corps d'un mec de sa classe. Les trois témoignèrent leur dégoût et c'est une soi-disant blague de l'un des leurs qui lâcha la bombe. Absolument toute personne présente dans ce couloir, qui n'avaient donc pas le contexte, avait pu entendre ce con hurler "Putain! Gabriel Garcia est une pute!"

- Une blague??

- Oui. Tout est parti d'une phrase stupide sans fondements dites sur le ton de l'humour.. »

Mon regard en dit long sur ce que je pense de ce type; mais j'ose à peine respirer de peur de couper Riccardo dans sa lancée, la curiosité est un vilain défaut, mais tant pis.

« - J'ai craqué après un entraînement, on s'était littéralement engueulés; moi demandant des explications qui ne venaient pas puisque qu'il niait tout en bloc en m'assurant qu'il allait bien. Ce stupide sourire m'avait tellement mis hors de moi que je l'avais saisis par les fringues pour le claquer contre un casier. Son col s'était écarté, et.. Il avait des marques. Partout, sur toute la longueur de son cou, et ça avait l'air de descendre encore plus bas. J'étais sans voix, pétrifié, l'espace d'une seconde je crus en la rumeur, mais son visage était si paniqué que ça ne pouvait pas être la vérité. »

J'ai l'impression de revivre notre dernière rencontre, lui aussi a l'air de regretter son comportement. Au final on a vécu la même chose, et on lui a fait subir la même chose. On est vraiment nuls comme potes.

« - Attends attends, tu connais toute l'histoire avec ses parents??

- Oui. Mais.. Désolé.. J'ai déjà l'impression de briser la confiance de Gaby' en te racontant nos années collège, je ne me vois pas te raconter la partie la plus, "personnelle", disons. »

Réponse logique, à laquelle je ne m'oppose pas.

« - La rumeur prenait de plus en plus d'ampleur, et si il n'y avait "que" les troisièmes qui connaissait cette histoire au collège, arrivé au lycée, absolument tout l'établissement connaissait la rumeur. Les gens sont naïfs, ils croient ce qu'on leur donne. Si certains ont immédiatement tourné le dos à Gabriel, d'autres encore aujourd'hui on du mal a y croire mais suivent le mouvement.

- Tu vas pas me faire croire que ce imbécile de McArthur est dans l'une de ses deux catégories?

- C'est un peu plus compliqué pour Douglas.. C'est difficile à croire mais c'était de supers amis au collège, il est peut-être même celui qui a le plus forcer avec Gaby' pour savoir si c'était réellement la verité, mais il n'a jamais confirmer ou démenti, il ne faisait même plus l'effort de faire semblant de sourire. Si tu veux des exemples concrets, Arion ne parle plus à Gabriel mais prend sa défense dès qu'on l'insulte, Victor s'en fout complétement, mais n'hésite pas à jouer des poingts quand il entend quelqu'un relancer la rumeur, Douglas se moque de lui, mais est juste secrétement bléssé qu'il ne s'est pas confié à lui, Mickael évite sans arrêt son regard, mais par honte de n'oser rien faire, Adé n'est plus son ami, mais ne croit pas du tout aux rumeurs, ou encore.. Eugène lance ouvertement et sans cesse des piques sur lui, mais me demande tous les jours si il va mieux. »

J'arrive pas à me décider si ce sont des sucres ou des énormes cons. Surement un peu des deux.

« - Gaby' est un idiot. Il a coupé les ponts avec tous ses amis pour ne pas que cette rumeur touche des gens qu'il aime, mais il ne se rend même pas compte qu'ils s'inquiètent toujours pour lui. Encore aujourd'hui il essaye de s'afficher le moins possible avec moi publiquement, me répétant tous les jours que si les suppositions comme quoi je serais un de ses clients réguliers arrivaient à l'oreille de mon copain, il s'en voudrait toute sa vie. »

Je ne relève pas cette dernière phrase qui attire toute ma curiosité, à ce stade Hannah a déteint sur moi, je suis un cas désespéré.

« - Au fond, te rencontrer, toi, un garçon qui s'en balance complétement de sa réputation a été une sorte d'échappatoire pour lui, même si votre rencontre est récente, tu as du être sa plus grande source de bonheur de ses trois dernières années.

- Vu notre derniere conversation, j'en doute fort.

« - Aitor. Jusqu'à aujourd'hui mon meilleur ami n'a jamais rien remit en question, que ce soit de perdre tous ses amis ou de laisser des imbéciles lui inventer une vie de gigolo. Mais maintenant il est constamment effrayer de ressentir cette envie de s'échapper de toute cette situation misérable dont il n'avait que faire avant de s'attacher autant à toi. »

Peut-être qu'il t'aime, Aitor.

Mon estomac se retourne avant de taper son meilleur saltaut. Le gars a clairement balancé ça comme si il me proposait une sortie foot. Si il savait l'espoir que me fournit ses mots, si il savait l'angoisse que me fournit ses mots.

« - Tu l'aimes?

Tu l'aimes?

- Oui. »

Peut-être.

Il est trop tard pour l'hésitation, la peur est une perte de temps.

Riccardo me sourit de la plus pure des tendresses. Le temps s'accélère autours de nous, le bruit d'une notification, un scooter qui se gare à nos côtés, un message, un garçon un peu plus vieux que nous enlevant son casque pour révéler une chevelure blanche, ma propre fuite, la pluie, un cri de ce mec, les rires de Riccardo, et les battements de mon coeur contre ma cage thoraccique.

| Gabriel - je veux te voir.

•*¨*•.¸¸☆*・゚

si vous n'aimez pas le Ibutaku libre à vous mais sachez que je n'en ai rien à faire, je ne suis pas là pour débutter une guerre de qui est le meilleur ship. pitié respectez le travail de n'importe quel auteur et réffléchissez avant d'écrire un commentaire du style "oh noooon!! ce ship est horrible!" "pas eux je les deteste!!" "arghhh!! (inserezunship) en force!!" c'est un truc qu'on a casiment tous reçu quand on introduit un ship et DIEU SAIT comme c'est désagréable. bref, c'est pas du tout un coup de gueule lol, juste j'avais envie d'en parler car je reçois ce genre de commentaires et que j'en vois partout lmao.

BREF.

ce chapitre a été très long a écrire, un voyage et un mood pas terrible m'ayant accompagné durant celui ci lol. en esperant qu'ils vous ai plu !

ptdr y'a de l'orage quand je suis seule chez moi, on aime être astraphobe, je vous laisse sur ma meilleure crise de larmes bisous les loulous je vous aimes plus nishikagay aime nosaka.

❤️

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