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Chapitre 25 : "Visite"

Je terminais mon déjeuner lorsqu'une infirmière entra dans la chambre tout sourire. 


- Votre petit-ami vous rend visite ma jolie !

Mon sang se glaça et mon pot de yaourt retomba sur la plateau. Je toussais quelques fois mais l'infirmière ne sembla pas tilter. 

- Vous en avez de la chance ! Un si joli garçon et si attentionné en plus...! 

Elle continua son monologue tout en débarrassant mon plateau-repas puis elle sorti de la pièce en laissant la porte ouverte. Mon sang tambourinait contre mes tempes et mes mains tremblaient. Je regardais fixement l'entrée sans bouger. Une tête brune apparue dans l'encadrement de la porte. Jeffrey, masqué évidemment, rentra dans la pièce. Calmement. Il referma avec une lenteur infernale la porte puis se tourna vers moi. Il abaissa son masque, dévoilant le sourire gravé sur ses joues qu'il venait de rouvrir. Il s'assit sur le bord du lit et me prit la main. 

- Pourquoi t'es partie... Il aurait pu t'arriver n'importe quoi...

Je le fixais, incapable de prononcer la moindre phrase. Jeff soupira et lâcha ma main, la laissant retomber dans le vide. Il se pencha en avant et m'embrassa doucement. Je commençais à me détendre lorsque je senti une de ses mains remonter sur mon bras gauche. Il appuya d'un coup sec sur l'éguille plantée dans ma veine. Je cambrais violemment de douleur et le repoussais au mieux. Je le regardais, essoufflée. 

- J-jeff !

Un rictus se dessina sur ses lèvres en me voyant tenir mon bras endolori. 

- pourquoi tu es partie, T/P ? Je ne me répèterai plus. 

Je m'étais remise à trembler et ma langue fourchait dès que je tentais de parler. Jeffrey haussa un sourcil, visiblement contrarié. Je canalisais toute mon énergie pour parvenir à exprimer quelques mots.

- Après qu'on se soit disputés, j'ai voulu partir, sur le coup de la colère... J'en peux plus que tu m'empêches de sortir ...

Un court silence régna dans la pièce. Je baissais les yeux et tordais mes doigts sous l'emprise du stress. Jeff me redressa le visage en saisissant mon menton. 

- tu veux plus que je t'empêche de sortir ? 

Je secouais énergiquement la tête de gauche à droite. Il paraissait satisfait de ma réaction qu'il m'adressa un petit sourire. 

- Et qu'est-ce que tu veux alors , hein ? 

Sa voix était calme et sa phrase sonnait comme une vraie question. Je le regardais droit dans les yeux pendant quelques secondes. la même évidence qui m'était déjà apparue quelques fois me frappa à nouveau. Comme quand je le regardais dormir ou quand on marchait dans la rue, l'évidence me frappait de plein fouet. Il était beau. Terriblement beau. Et je l'aimais. Et j'était malade... Terriblement malade...

Les larmes me montèrent aux yeux et je lui crachais une réponse. 

- Je veux que tu m'aimes !
- Mais je t'aime déjà, petit chat.

Je secouais encore la tête et cette fois, une larme perla le long de ma joue. Il pencha la tête sur la côté. 

- Non...! tu comprends pas... Je veux pas que tu m'aimes comme toi tu m'aimes ! Je veux que tu m'aimes vraiment ! Que t'arrête de me frapper, de me faire peur, de m'interdire de vivre... Je veux une vraie relation avec toi ! Tu es toxique... Je veux plus que tu sois toxique ...

les sanglots qui m'animaient m'empêchèrent de continuer. Jeff me prit contre lui doucement. J'essayais de le repousser en vain. 

- Si je fais tout ça, c'est parce que je sais pas faire autrement... J'ai tellement peur que tu partes... Je n'ai que toi...
- Arrête de mentir ! 
- Je ne mens jamais. 

Je redressais la tête vers lui, perdue. Son regard était froid et dur. Son masque restait coincé sous sa mâchoire carrée, que ses cheveux ébènes soulignaient à merveille. Je reniflais quelques fois en parvenant à enfin me calmer. J'entortillais mon index dans une de ses mèches noires, tirant légèrement dessus. Jeff brisa ce silence parfait. 

- Je t'avais dit que tu deviendrais accro.

Je lâchais sa mèche et détournais le regard, boudeuse. 

- Je ne suis pas "accro" à toi, Jeffrey. 

Il éclata de rire. Un gloussement inquiétant qui me glaçait à chaque fois le sang. Il se pencha vers moi et murmura quelques mots entre ses dents.

- T'es bien sur de e que tu racontes, princesse ? 

Evidemment que je suis certaine. Enfin, je suppose... Ou pas. Je me remémorais le mois passé au complexe militaire et le manque de ne pas le voir qui hantait mes nuits. Malgré le fait que je le haïssais de tout mon être, une part de moi l'adorait et c'était comme ça depuis la première nuit qu'on avait passé ensemble. Je me détestais pour ça, tous les jours un peu plus. Je poussais un long soupire déprimé. 

- Tu vois que j'ai raison !
- La ferme un peu non ?

Jeffrey m'adressa un léger sourire en coin avant de me prendre la main droite et d'entre-mêler nos doigts. Il prit un faux-air innocent et triste.

- Tu voudrais qu'on se sépare ? Si tu ne m'aimes pas, c'est inutile de continuer ? Je veux ton bonheur après tout. 

Il leva un regard mesquin et manipulateur dans ma direction. 

- Tu sais, ça me briserai le coeur mais je ne peux pas te forcer à m'aimer, pas vrai ?

Ma respiration et mon poult s'étaient accélérés sans que je m'en rende compte. J'avais chaud et ma tête avait des airs de discothèque. Je reculais un peu, sonnée par ses mots. 

- Jeff...
- Quoi ? tu veux qu'on se sépare, oui ou non ?
- Oui-

La réponse m'avait échappée dans un souffle. Je serrais les doigts du taré entre les miens mais ce dernier retira sa main presque violemment. Il avait l'air enragé et la peur de démolissait l'estomac. 

- Mauvaise réponse T/P. Très mauvaise réponse.
- Mais tu m'as demandé si-
- Tu as promis que tu ne partirais jamais ! JAMAIS ! Et tu viens de rompre ta promesse, ce qui fait de toi une menteuse. Tu sais ce que je fais aux gens qui me mentent T/P ?

Je m'étais reculée le plus possible dans le lit d'hôpital et mes ongles s'étaient plantés dans mes paumes. Mes yeux me brulaient. Je fixais Jeff. Il ne m'avait jamais autant terrifiée. Ses pupilles étaient rétractées dans ses iris teintés de noir et de rouge me semblait-il. Peut-être était-ce juste moi qui paniquait. Pouvait-on avoir les yeux rouges ? Ses cheveux paraissaient être hérissés sur sa tête et les veines de ses temps bouillonnaient. 

- Qui es-tu...?
- Un sale Monstre. C'est toi qui l'a dit T/P, tu t'en souviens ? 

Une larme suivie de plusieurs autres s'écoulèrent sur mes joues pâles. Je baissais la tête, attendant un coup fatal ou n'importe quoi d'autre qui me ferait regretter ma condition faible de mortelle féminine. Au lieu de ça, je vis Jeff secouer la tête et remettre son masque puis reculer. 

- C'est terminé Monsieur Woods ! Vous devez laisser votre chérie se reposer.

L'infirmière entra dans la pièce, dotée de son éternel sourire bienveillant. Je vis Jeff soupirer et se lever. 

- Allez, embrassez-la une dernière fois, mais après, oust !

Il lui adressa un sourire reconnaissant parfaitement factice avant de se tourner vers moi et d'abaisser son masque. Il posa ses lèvres froides sur les miennes. Le baiser était dur, à la limite de la violence. Je repris mon souffle avec difficulté tout en le fixant apeurée. 

- Je reviendrais demain mon chat !

Et il sorti de la pièce en adressant un petit signe de la main dans ma direction. L'infirmière gloussa.

- Vous avez vraiment de la chance ! Vous avez trouvé la perle rare ma jolie ! Epousez-le dès que vous en aurez l'occasion.

je forçais un sourire et détournais le regard vers la fenêtre. C'est lui qui va me forcer à l'épouser si ça continue... Je soupirais.

- Ne déprimez pas ma belle, vous sortirez d'ici dans trois jours au plus. En attendant, venez que je vous refasse ce cathéter.

je tendis mon bras encore douloureux à l'infirmière.

- Oh ! Mais que s'est-il passé?
- Je me suis appuyée dessus par mégarde... 
- Faites plus attention !

Elle avait prit un air faussement sévère comme le font les grands-mères avec leurs petits enfants. Je devrait la surnommer "Mamie l'infirmière" peut être...

Je la laissais refaire ma perf' sans rien dire puis elle me salua et sorti de la pièce, me laissant seule avec mes réflexions. Je fini par m'endormir, assommée par Jeff et sa toxicité. 

Car après tout, il fallait se rendre à l'évidence. Il était fou et toxique et j'avais été idiote de penser que j'aurai pu le changer ou ne serait-ce que l'aider d'une quelconque façon...

A en juger la luminosité extérieure, j'vais dormi toute la journée et ça m'arrangeait vu que je n'avais pensé ni à Jeff ni a quoique ce soit d'autre. Mon réveil avait été paisible, accueilli par un plateau-repas. On dit qu'a l'hôpital, la nourriture relève plus du ravitaillement de survie que de la gastronomie... Et c'est vrai. Le "moelleux au chocolat" avait plus un goût de plastique et de pétrole que de cacao mais j'avais faim. Alors je l'ai mangé. La nuit tombait déjà et une nouvelle infirmière était venue pour contrôler mon état. Au niveau physique, je me remettais rapidement mais le côté psychologique était endommagé en profondeur. J'étais en état de choc et les médecins disaient que j'avais développé un stress post-traumatique. Qu'est-ce que je racontais quand je dormais ? 

Je sortirais dans trois jours, donc Jeff me rattraperai dans trois jours. 

L'enfer faisait une pause pub dans ma vie de reprendre. 

Super. 

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