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OiKage - Hurted

Je n'aurai pas du. Pourquoi ? Pourquoi l'ai je fais quand même ? POURQUOI ?! JE VIENS DE PERDRE CONTRE EUX A CAUSE DE CETTE MERDE BORDEL ! Je... Je les ai fait perdre... Mon équipe a perdue contre eux... Parce que j'étais là du début à la fin... J'étais là et je me suis battu... Je n'aurais pas dû. Je n'ai pas vraiment pu me battre au maximum, a cause de ÇA... Et puis, n'ai-je pas vraiment renoncé, depuis longtemps déjà ? Je suis complètement perdu et j'ai beau essayer de trouver un moyen d'expliquer notre défaite, la seule chose qui me vient en tête c'est que j'ai tout loupé... Cette fois, j'ai vraiment tout détruit... Nous aurions gagné si je n'avais pas a ce point voulu être sur le terrain une dernière fois... C'est de ma-

- Oï Shittykawa.

Je sursaute et regarde mon meilleur ami qui avance vers moi, mains dans les poches, le regard dur et un peu rouge. Alors... A cause de moi, il a pleuré ? Je me sens encore plus mal...

- yo, Iwa-chan... dis-je d'une petite voix enrouée, un léger sourire venant déformer mes lèvres.

- j'espère que tu te mets pas toute la faute sur toi, me fait-il avec une espèce de ton que je n'ai pas souvent entendu, entre l'inquiétude et le reproche.

- hein ?

- a chaque fois qu'on perd un match tu es comme ça, dit il en se frottant les cheveux. Je commence à bien te connaître...

Je sens mon sourire partir et mon air devenir de plus en plus sombre. Parce que cette fois, c'est différent.

- c'est différent, cette fois... C'EST de ma faute, Iwa-chan, je fais en détournant le regard.

- non, c'est celle de toute l'équipe, Oikawa ! Arrête de penser que tu es le seul dans l'équipe ! Et puis... Tu n'es pas non plus le seul à être en troisième année...

Je relève la tête et fais un sourire désabusé.

- mais je suis le seul qui ne pourra pas rejouer après cette année...

Il me regarde droit dans les yeux sourcils froncés, puis, ne comprenant pas, penche la tête légèrement sur le côté.

- comment ça ?

L'ignorant, je continue à parler.

- peut être que finalement, vous auriez pu réussir si je n'avais pas tenu à ce point à me battre jusqu'au bout... Si je n'avais pas voulu jouer, et si je vous l'avais dit, vous auriez pu gagner...

Au fur et à mesure que je parle, je sens mon moral baisser et mon sourire s'agrandir. On dirait que pour moi c'est vraiment fini... C'est la fin...

- c'est la fin pour moi, Iwa-chan.

Il me regarde, les sourcils encore plus froncés qu'avant, et semble comprendre quelque chose. Je ne sais pas ce qu'il a compris, mais il a écarquillé des yeux et fait non de la tête. Je vois bien qu'il veut se mettre en colère, mais je pense que la façon dont je l'ai regardé l'en a dissuadé. Je ne sais pas trop de quelle façon je l'ai fixé, mais il est partit en claquant la porte des vestiaires.

Je me lève alors et entends un ploc sur le sol. Je baisse les yeux et me rends compte qu'il y a de l'eau. Une goutte, plus exactement. Ah. Une autre vient de la rejoindre. Je lève la tête pour tenter de trouver une quelconque fuite dans le plafond, mais rien.

Qu'est ce qu'il se passe ?

Ploc.

Une autre... Mais d'où est ce que ça vient ?

Ploc. Ploc. Ploc.

...

Encore. Encore d'autres gouttes viennent rejoindre le sol des vestiaires. Je me sens mal, mais je me demande tout de même d'où ça vient. Je m'éloigne, puis...

Ploc.

Ça me suit. Pourquoi... Soudain, je sens quelque chose d'humide sur ma joue, chose que je n'ai pas remarqué, étant trop concentré sur ma douleur et le sol. Je lève la main et touche cette chose humide et...

Putain... c'est pas une fuite...

Je me dirige rapidement vers le seul miroir présent dans la salle et me regarde dedans, les yeux écarquillés. Deux traînées de larmes coulent à flot le long de mes joues. Je... pleure...

Un sourire déformé par la tristesse se place sur mes lèvres et un soubresaut me prends. Je ne sais pas trop si c'est entre les pleures ou le rire, mais je sais que je me sens mal. Mal et horriblement dégoûté. Dégoûté par moi. Je m'affale par terre, grimaçant de douleur. Je sais que je suis rempli de désespoir et que je tente tant bien que mal de contenir quelques larmes, bien que c'est totalement vain. Si seulement CA n'était pas arrivé, je ne serais sûrement pas dans cette situation... Je...

Toc toc.

- Euh... Il y a quelqu'un ?

J'écarquille les yeux au son de la voix. De CETTE voix. Pourquoi maintenant ? Vient-il se repaître de sa victoire ? Vient il se moquer d'avoir vaincu celui qui lui disait que jamais il n'arriverait à le vaincre ?

- c'est bizarre, j'ai cru entendre quelqu'un... Hum...

Il n'y a personne, vas t'en, allez... Et puis pourquoi vient il, d'ailleurs ?

J'entends un grincement de porte et des pas. Merde... pourquoi rentre t'il ?

Il s'avance vers l'endroit où je suis.

Un pas. Un autre. Encore un. Et...

- O... Oikawa-san ?

Je regarde le visage du plus petit que moi dans le miroir. Je le vois, les yeux écarquillés en me voyant en larmes. Je lui fais un petit sourire, mais je ne me retourne pas, restant par terre.

- hey, Tobio-chan...

- pourquoi...

Le sourire s'en va une deuxième fois. J'en ai marre de faire semblant. Marre de faire semblant que je vais bien. Marre de me voiler la face. Pourtant... Je n'aime pas son regard. C'est de la pitié ? Ou bien serait-il inquiet ? De qui ? De moi ?

- qui est-ce que tu regardes comme ça, Tobio-chan ? Ce n'est pas moi, j'espère.

Je le vois se mordre la lèvre inférieure et baisser les yeux.

- Je ne suis pas à plaindre, pas vrai ? C'est une chose qui pourrait arriver à n'importe qui... Je ne suis pas le seul dans ce cas... je fais en touchant mon tibia et en recommençant à sourire.

Je me voile encore la face. Mais, sans le prendre à la légère, comment faire pour ne pas éclater ? Ce n'est pas de ma faute si sourire est la seule chose qui m'empêche d'abandonner. Même s'il est faux.

- de quoi parles tu, Oikawa san ? fais le jeune, commençant à paniquer.

- je ne suis pas le seul dans ce cas tu sais... même si ça ne représente que 1% des gens... je ne suis pas le seul... je ne suis pas le seul...

Je le sens s'approcher. Se mettre à mon niveau. Se mettre devant moi, me cachant le miroir. Me relever le visage pour que je le regarde dans les yeux. Ses yeux magnifiques emplis de peur et de panique. Ses yeux, qui me donnent envie de laisser sortir ma douleur. Cette douleur que je cache depuis 1 an bientôt. Cette douleur que je ne veux montrer à personne et qui me ronge de l'intérieur. Je n'ai même plus la force de réagir. Il me tient le menton, et je ne réagis même pas. Bah. De toute façon ça ne changera rien.

- dis moi, Tobio-chan, qu'est ce que tu fais ici ?

- ne change pas de conversation, Oikawa san.

Surpris, je le regarde dans les yeux. Il est...

- de quoi parlais tu ?

Je souris doucement et détourne le regard, retirant mon menton de ses mains.

- ça ne te regarde pas.

- si, ça me regarde.

- ah ? Et en quoi ?

Je sens ses yeux me fixer. M'appelant, me demandant de le regarder. Je décide de le faire et plonge mes yeux dans les siens. Il est... Son regard est tellement sérieux.

- en quoi, tu dis ? Tu ne le sais pas ?

- non, je ne comprends pas. Tu arrives comme ça, sans prévenir, et tu me dis que ma vie privée te regarde ? Alors, tu ne penses même pas que juste te voir me fais souffrir ? J'ai passé plus de quatre ans de ma vie à te jalouser... Mais cette année était la pire. Je n'ai jamais autant espéré pouvoir être à ta place. Jamais je n'aurais pensé que le petit génie viendrait lui même me voir, le petit génie qui m'a tant fait souffrir à cause de ma jalousie immense. Et tu sais quoi ? Ce n'est pas ta faute, tu n'as pas à t'en vouloir. Mais moi, je ne peux pas m'empêcher de t'en vouloir... Tu es tellement parfait à côté de moi...

- mais qu'est ce que tu racontes ?! Oikawa san, je t'ai toujours admiré ! Tu es beaucoup plus talentueux que moi !

Un rire désabusé franchit mes lèvres.

- tu le penses sérieusement ? sachant qu'il va dire non, vu que c'est faux.

- oui.

je le regarde droit dans les yeux, devenant sérieux, bien que les larmes qui avaient cessées de couler sont toujours présentes sur mes joues.

- vraiment ? dis je en fronçant les sourcils.

Il fait de même et me regarde fixement. Il répond de cette même voix grave et douce à la fois.

- oui.

Je sens les larmes recommencer à couler. Pourquoi ? Pourquoi le fait qu'il me dise ça me fait plaisir ? Alors que ce n'est pas la première fois qu'il me le dit... qu'il me le montre... Je suis tellement idiot...

- dis moi, Tobio-chan ?

Il continue à me fixer.

- qu'y a t-il ?

- est ce que tu pourrais me prendre dans tes bras ?

Il écarquille les yeux, incrédule.

- pardon ?!

- s'il te plait...

Ma voix n'est presque plus qu'un murmure. Je ne sais même pas pourquoi je lui demande ça... On dirait bien que le masque est tombé. Je le vois qui s'approche avec hésitation et en faisant la moue avant de passer ses bras autour de mon corps et de me rapprocher de son torse.

Fermant les yeux, je passe mes bras autour de lui à mon tour. Je ne tente plus d'arrêter mes larmes. J'ai... J'en ai le droit après tout non ?

Je sens sa respiration profonde dans mon cou. Son coeur battre dans sa poitrine. La chaleur de sa peau se transmettre à la mienne. Je sens tout. Et je sens aussi que son coeur s'emballe. Qu'il s'accélère, comme le mien. Il est gêné ? Stressé ? Je me recule un peu et lui sourit en essuyant mes larmes.

- Tobio-chan ?

Il me regarde et je vois qu'il a les pommettes rouges et le regard fuyant. Je souris un peu plus et me rends compte alors de ce sentiment qui enserre ma poitrine. Ma haine pour lui... Elle s'est peu à peu approchée d'un autre sentiment complètement contraire. Et maintenant que je m'en rends compte, je m'aperçois que ça l'est depuis le début. Je n'arrêtais pas de jouer au chat et à la souris. On se tournait autour depuis le début. J'étais juste trop obnubilé par ma personnalité et par le volley pour le voir. Mais, maintenant que je sais que le volley ne fera plus parti de ma vie et que j'ai laissé tomber ce faux sourire, je comprends. Et je vois. Je vois que je ne suis pas le seul.

- j'ai quelque chose à te dire, Tobio-chan... Non, j'en ai même deux. Une mauvaise nouvelle et une que tu prendras comme tu le souhaites. Par laquelle veux tu que je commence ?

Il me regarde, un peu étonné par ma question, puis décide de répondre.

- je préfère entendre la mauvaise nouvelle d'abord...

Je lui souris. Il n'est pourtant pas obligé de m'écouter... Il aurait aussi pu refuser de me prendre dans ses bras... Pourtant il ne l'a pas fait. Je me repositionne dans ses bras en faisant bien attention à ce que ma jambe ne soit pas dans une position défavorable, puis commence à parler d'une voix lente et grave.

- c'est... La première fois que j'en parle à quelqu'un alors... Je t'en pris, écoute moi parler jusqu'au bout sans m'arrêter.

Je le sens hocher la tête. Bon, et bien commençons.

- tout à commencé il y a de ça bientôt un an... J'avais ressentit une douleur à mon tibia en plein exercice de volley. Le coach, quand je lui en ai parlé, m'a dit de faire une pause dans les entrainements et de reprendre dans une semaine, voir deux si ça ne s'était pas guéri. Malheureusement, ça n'était pas guéri, et le pire était quand même que c'était par phase. Parfois je souffrais beaucoup, une autre fois j'étais en parfait état. Mais en définitive, ma mère à insisté pour que nous allions à l'hôpital. Ça lui a prit du temps avant de réussir à me convaincre, mais finalement nous y sommes allés. Le docteur m'a demandé où j'avais mal. Je lui ai donc dit que mon tibia me faisait mal. Après tout un bla bla inutile, nous avons fait une radio et avons du attendre une semaine avant d'avoir le résultat. Et... Le résultat n'est pas très beau à voir...

- comment ça ? Ne peut s'empêcher de me couper Kageyama, complètement pendu à mes lèvres.

Un léger sourire vient déformer mes lèvres, puis je continue mon récit.

- le résultat est... Que j'ai une tumeur maligne de l'os au tibia...

Je sens son souffle s'arrêter pendant un instant avant de reprendre.

- et donc, cette année libre était la dernière avant que je ne passe quelques temps à l'hôpital...

Il ne répond pas... L'aurais-je choqué ? C'est sur que ça ne doit pas être super joyeux à entendre...

- mais alors... Ce match, tu...

- je n'aurais pas dû le faire. Le docteur m'a interdit de sport... Je ne l'ai pas vraiment écouté, d'ailleurs... On dirait que ça c'est aggravé... Mais... C'est la seule façon que j'ai trouvé pour oublier que j'ai... J'ai un...

Ma voix se brisa.

Le mot ne veut pas sortir. Ce mot horrible. Ce mot qui m'a donné des cauchemars pendant presque toutes mes nuits depuis un an. Ce mot qui m'a fait devenir comme un fantôme. Ce mot qui a dévasté ma vie juste en ouvrant la porte qui le séparait de moi. Ce mot qui fait peur à tant de gens, mais que je croyais qu'il ne m'atteindrait jamais. Encore une fois, je me suis trompé. Et pendant toute cette année je n'ai fais que mentir, que ce soit à moi ou à mes amis. Iwa-chan... A quoi a-t-il pensé, en partant ? Il avait l'air tellement... Troublé... Et Tobio-chan... Je ne vois pas son visage étant donné que je refuse d'ouvrir les yeux, mais je sens ses mains trembler. Les miennes aussi, d'ailleurs...

- je veux pouvoir continuer à jouer... Pourquoi a-t-il fallut que ça m'arrive... Je...

- je sais.

Je ferme la bouche et me rapelle pourquoi je le haïssais. Et pourquoi...

- je te déteste, Tobio-chan.

- je sais.

Alors pourquoi restes-tu ici ? Pourquoi ne me laisses tu pas ?

- et moi je sais que tu me détestes aussi, je dis.

Il ne répond pas. Puis alors que j'allais recommencer à parler, il m'en empêche en disant quelque chose qui me surprend.

- ce n'est pas vrai. Je ne te déteste pas, Oikawa-san.

Je sens que j'écarquille les yeux, puis mes larmes commencent à se tarir doucement pendant qu'un léger sourire apparaît sur mon visage. Il... Ne me déteste pas. Après toutes ces années...

- même après toutes ces années ?

Il raferme sa prise sur moi.

- oui.

Je réfléchis un peu puis me souvient d'une chose.

- je vais te dire la deuxième nouvelle.

- OK.

Un léger silence s'installe pendant que je prends ma respiration. Je m'accroche alors à son tee shirt et commence à parler.

- tu sais que je te déteste, hein ?

Il se crispe un peu, mais répond tout de même de sa voix si... Hm...

- en effet, je le sais.

- alors ne me juge pas pour ce que je vais dire ou faire.

- hein, qu'est ce que de qu-

Sucré. Moelleux. Chaleureux. Doux. Délicieux. Je suis actuellement en train de... D'embrasser... De...

C'est alors qu'il répond au baiser. Ses lèvres sur les miennes commencent à bouger doucement. Au bout d'un moment, on s'écarte, mais juste pour mieux se retrouver. Je me sens fébrile malgré ce qu'il m'arrive, et je me sens... Joyeux ?

Je m'abandonne au baiser et continue de l'embrasser, rassuré par sa douce odeur boisée à la fois forte, chaleureuse et réconfortante.

Nous nous éloignons alors l'un de l'autre, réfléchissant à l'acte que nous venons de faire. Il est rouge comme une tomate, les sourcils froncés, et il détourne les yeux. Comment ai je pus faire pour ne jamais voir ça ? Comment ai je pus être aussi... Aveugle ? Il est tellement... Mignon ! Je souris.

- alors ? Qu'à tu as répondre ?

Il hésite, puis me regarde, toujours aussi rouge.

- est-ce que... C'est sérieux ? Ou alors...

- c'est plus que sérieux...

Il me regarde fixement puis sourit un peu.

- alors... je dirais que... moi aussi ?

Je ne sais pas pourquoi mais le sentiment qui m'emplit à présent n'est plus de la tristesse ni de la peur, mais du courage et de la joie. Je crois... que c'est grâce à lui ?

Je souris à mon tour et lui donne un nouveau baiser, appuyant mes lèvres doucement sur les siennes avant de me reculer un peu et de lui prendre la main.

- je... je crois que je... je t'aime, Tobio-chan...

- Oui...

Je relève la tête et le vois détourner le regard en rougissant un peu.

- moi... aussi... Oika-

- appelle moi Tooru, Tobio-chan...

Il me regarde, hoche la tête puis prend sa respiration.

- Tooru.

Je lui souris et resserre sa main dans la mienne. Je crois que je l'aime vraiment beaucoup plus que ce à quoi je pensais...

[1 an plus tard]

Ah, le voilà. Dès qu'il entre dans la salle, je cours afin d'atterrir dans ses bras, et il me réceptionne avec joie. Ces muscles se sont développés depuis la première fois qu'il m'a pris dans ses bras, et ses traits sont devenus un peu moins adolescents, mais il est toujours aussi beau. A partir d'aujourd'hui, je pourrais le voir tout les jours, alors qu'avant je ne pouvais le voir qu'une fois par semaine, le dimanche, quand ni lui ni moi n'étions occupés -bien que souvent c'était lui et non moi-. J'ai un grand sourire et lorsque je m'écarte, je vois que lui aussi. Ce sourire qui n'apparaît tellement pas souvent à part en ma présence... Il sourit rien que pour moi, et rien que ça, ce que ça me rends heureux...

- Hey, Tobio-chan ! Je t'ai manqué cette semaine ?

Au début, c'était dur d'agir normalement avec lui, même si je l'aimais. Je veux dire, je croyais l'avoir détesté pendant si longtemps, je n'étais pas sur de moi. Et puis, dès que je me suis fais hospitalisé, j'ai compris. Je ne serais rien sans lui. Je m'en fiche de ce que pensent les autres. Je suis ce que je suis, il est ce qu'il est, et ensemble, nous sommes ce que nous sommes. On s'aime et personne ne pourra jamais s'immiscer dans notre relation. J'ai mis du temps à le comprendre. Mais maintenant que je le sais, je ne lâcherais jamais.

- Tooru, tu me fais mal aux côtes...

Je souris puis répond dans ses oreilles.

- moi, tu m'as beaucoup manqué, je n'ai fais que penser à toi...

Je recule et lui souris avec espièglerie. Il rougit un peu, embarrassé, puis sourit à son tour.

- oui, tu m'as manqué. Mais tu n'en a pas marre de toujours le demander et d'entendre toujours la même réponse ?

Je rigole puis secoue la tête.

- non, ça me prouve que tu es bel et bien à moi, Tobio-chan.

Il soupire un peu, sourire toujours au lèvres.

- je serais toujours à toi... Bon alors, les résultats ?

Je souris un peu, ayant abandonné à ce propos.

- eh bien, c'est fini la carrière pro, mais je peux toujours faire du sport si je ne force pas trop. Alors ça me va, après tout je ne suis pas nul en classe, moi, je fais pour le taquiner.

- Tooru ! Ce n'est pas de ma faute si je ne connais pas la langue des extraterrestres que mon prof de maths souhaite que je déchiffre !

- aaah Tobio, Tobio, qu'allons nous faire de toi ? Je réponds en levant les yeux au ciel. Bon, et toi, ça avance ce camp ?

Il sourit et me répond.

- oui, je m'entends bien avec tout le monde, même si Ushijima-san m'intimide toujours un peu.

Je lui caresse la tête.

- ce gars ne serait pas capable de faire mal à une mouche, il est simplement idiot, ne fais pas attention à lui.

Mon aversion pour mon pire ennemi est toujours présente, étant donné qu'à présent je n'aurais vraiment aucun chance de le battre. Mais bon, il faut savoir passer l'éponge, même si j'ai vraiment, VRAIMENT beaucoup de mal. Tobio se moque un peu et je boude un peu, et l'après midi se passe ainsi, moi plus qu'heureux de voir la personne qui m'a le plus aidé à supporter ma tumeur. Je l'aime tellement...

- je t'aime, Tobio... Je dis en chuchotant, pensant qu'il ne m'a pas entendu.

Je sens alors les lèvres de mon amant s'appuyer sur les miennes.

- moi aussi, je t'aime, Tooru.

Je le prends par la taille et enfoui ma tête dans son coup pendant qu'il m'entoure de ses bras, me caressant la tête.

- c'est enfin fini, Tooru. Tu t'es bien battu...

Je hoche doucement la tête puis remarque quelque chose qui me fait sourire.

- tu as grandi, Tobio-chan.

- oui, de un ou deux centimètres, fait il d'une voix dans laquelle son sourire transparaît.

- Tu vas bientôt me rattraper...

- quelques centimètres ne font pas une grande différence...

- c'est vrai.

Je resserre un peu l'étau de mes bras et il fait de même. Nous restons ainsi quelques minutes puis je recule ma tête et on s'embrasse doucement. Et je me rappelle tout, tout de lui. Son attitude, ses réactions, ses nombreuses expressions faciales, et je souris.

- pourquoi tu souris ? Me demande t'il en arrêtant le baiser.

- je me disais juste que j'aime vraiment tout de toi, comparé à il y a quelques années.

- c'est vrai que c'est assez surprenant...

Nous sourions puis, d'un même accord, nous embrassons une nouvelle fois, qui n'est pas la première, et qui n'est sûrement pas la dernière. Certes, on ne peut pas savoir ce que nous réserve le futur, mais ce que nous savons actuellement, c'est que nous nous aimons, et que rien ne pourra changer ça.

FIN

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