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7- Yuwin [Petite fille]

Hello les p'tits potes ! Aujourd'hui on se retrouve pour l'os de février. A la base, je voulais écrire un os pour la Saint Valentin, puis je ne sais pas ce matin sur un coup de tête je me suis mise à écrire. Je sais pas pourquoi, cette idée est venue comme ça. Vous connaissez probablement mon amour pour la Yuwin, alors je vous laisse simplement avec ce petit OS, en espérant qu'il vous plaira. Bonne lecture :)

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7- [Petite fille] Yuwin Yuta + Winwin (NCT)

Des murs blancs, des sièges vides, une lumière blanche trop forte pour la regarder sans plisser les yeux, il était seul assis au milieu de ce silence et de ce vide. Son visage était pâle et livide, ses yeux vides flottaient sans vraiment regarder ce qu'il y avait autour d'eux. Son corps était assis sur une chaise inconfortable. Il portait un uniforme large, avec une étiquette numérotée sur la poitrine du côté gauche, avec son nom, son prénom et son matricule.

Une femme portant une paire de lunettes en plastique noir sur son nez vint ouvrir la porte dans un grincement. Elle essaya de sourire au jeune homme, comme pour le rassurer. Mais un frisson traversa son échine lorsqu'elle vit l'état lymphatique dans lequel se trouvait l'accusé.

Elle jeta un œil sur le dossier qu'elle tenait sous son bras. Elle eut un peu de mal à lire, car le nom étranger qui figurait sur la fiche de renseignements lui était inconnu.

-Monsieur Yuta Nakamoto ? demanda-t-elle en relevant la tête

Le jeune homme ne réagit pas, il était comme dans un état second.

-Je vous prie de me suivre. Nous allons procéder à votre interrogatoire. ajouta la femme au bout d'un moment

Voyant que le japonais ne réagissait toujours pas, deux policiers vinrent l'attraper chacun par un bras pour le forcer à se lever. Le jeune homme ne luttait pas, il avait simplement du mal à réaliser ce qui s'était passé. Ses jambes flageolantes le faisaient chanceler légèrement vers le côté. Si les deux hommes ne le tenaient pas, il serait sûrement tombé pour s'étaler au sol de tout son long.

La policière ouvrit la porte d'une petite salle carrée, où trônait au centre une table sur laquelle il y avait seulement un gobelet recyclable avec un café déjà préparé à l'intérieur. Les deux agents amenèrent le japonais jusqu'à sa place et l'assirent sur une chaise. Ils échangèrent de brèves formalités avec la policière avant de sortir de la pièce pour se poster derrière la porte. Pour réagir en cas de problème.

Yuta fixait un point inexistant sur la table blanche tandis que la policière s'installa en face de lui. Elle le regarda quelques instants sans rien dire par-dessus ses lunettes avant de sortir son dossier et de quoi noter.

-Monsieur Nakamoto Yuta, vous êtes ici car vous êtes accusé d'un homicide volontaire et du meurtre au premier degrés de Monsieur Kim Junghwa, ce mardi 08 février 2022 aux alentours de 18 heures, deux heures après sa sortie de prison.

Au nom de l'homme qui venait d'être mentionné, le japonais releva la tête. Il remarqua enfin la présence de son fiancé qui était assis juste en face de lui. Le chinois adressa un signe de tête à son amant, comme pour le rassurer et peut-être aussi parce qu'ils n'avaient pas pris le temps de se saluer.

-Vous seriez resté auprès du bar à tabac situé juste à côté du commissariat, devinant en avance où Monsieur Kim allait se rendre à sa sortie de prison. continua la policière, Lorsque Monsieur Kim est entré dans le magasin pour y acheter de l'alcool et des cigarettes, les caméras de surveillance disent vous avoir vu le fixer longuement. Par la suite, lorsque l'homme est ressorti du magasin, vous l'avez saisi par la gorge avant de lui couper l'artère à l'aide d'un couteau.

A ces mots, la policière sorti un petit plastique dans lequel il y avait l'arme du crime. Le chinois se mit à trembler légèrement à la vue de l'arme. Le japonais ne disait rien. Il ne pouvait pas faire grand-chose avec des menottes autour des poignets. La policière releva son visage vers le jeune homme pour le regarder.

-Monsieur Nakamoto, reconnaissez-vous être le responsable de cet homicide ? demanda-t-elle

-Non ! Je vous ai dit que ce n'était pas lui ! répondit le chinois, Vous vous êtes trompés de personne, ce n'est pas lui ! Ce n'est pas Yuta qui a tué cet homme !

-Calmez-vous Monsieur Dong, je vous donnerai la parole en temps voulu. répondit posément la femme

-Yuta n'y est pour rien ! Laissez-le tranquille, vous n'avez pas le droit de le garder ici ! continua Sicheng

-Monsieur Dong, je vais être dans l'obligation de vous faire quitter la pièce si vous continuez.

Le chinois ouvrit la bouche pour protester une nouvelle fois. Mais un raclement de gorge du japonais interpella les deux personnes qui tournèrent leurs regards vers lui. Yuta se redressa légèrement et regarda longuement son fiancé avant de se concentrer sur la policière.

-Oui, j'ai tué Kim Junghwa. finit-il par répondre

-Yuta, non ! Tu ne vas pas rester ici, tu reviens à la maison ! Avec moi ! répondit Sicheng

Les larmes étaient montées en pic et menaçaient de déborder des yeux du plus jeune. La policière hocha doucement la tête et prit des notes.

-Alors vous ne niez pas ? C'est déjà un bon point de départ. commença la policière

-Je ne nierai pas les faits, car je ne regrette pas mon acte. répondit le japonais

-Yuta...

Le chinois ne parvint qu'à articuler le prénom de son amant, il se prit la tête dans les mains. Le japonais voulu lui frotter l'épaule pour le rassurer, mais ses menottes lui en empêchaient.

-Si je peux me permettre, vous le savez, mais j'ai reçu l'ensemble des informations que vous avez donné à votre avocat avant votre jugement. dit la policière, Vous semblez ne pas regretter votre acte, il doit donc bien y avoir une raison pour en venir à un acte aussi radical. Souhaitez-vous me parler de vos motivations ?

-Ma fille.

-Votre fille ? répéta la femme

-J'ai voulu rendre justice à ma fille. répondit le japonais

Sicheng se mit à pleurer, le japonais se leva pour venir le réconforter.

-Monsieur Nakamoto, je vous prie de vous rasseoir. dit la femme

Mais Yuta n'en prit pas compte, car sa priorité était ailleurs. Il essaya de passer une main sur le dos de son amant pour le réconforter

-Ne pleure pas Win, ne t'inquiète pas pour moi... Ca va aller vraiment. dit doucement le japonais à l'intention de son amant

Le chinois se tourna vers son fiancé et le prit dans ses bras, en le serrant contre lui comme si sa vie en dépendait. Il aurait fait n'importe quoi pour prouver l'innocence de son amant, même s'il savait pertinemment qu'il était le seul et unique coupable de ce meurtre. Le japonais ne pouvait rien faire avec ses mains liées, et ça le frustrait de tout son être.

-Je vais pas y arriver sans toi... Je veux que tu reviennes... Maintenant...

Le plus jeune pleurait à chaudes larmes, cela faisait déjà deux semaines depuis que le japonais avait été arrêté. Mais l'Enfer avait véritablement commencé cinq ans auparavant pour les jeunes parents.

-Messieurs, je vous demande une nouvelle fois de vous rasseoir sans quoi j'appellerai la sécurité. répéta la policière

-Aller Win... Plus vite ça sera fini, et plus vite tu pourras rentrer... dit le japonais

Mais Sicheng en avait décidé autrement, il refusait de lâcher son fiancé. La policière en charge de l'interrogatoire fût obligée d'appeler les deux gardes qui firent sortir le chinois de la pièce, le temps qu'il se calme. Ça brisait le cœur du japonais de voir son amant ainsi sans pouvoir rien faire pour le rassurer.

-Veuillez vous rasseoir, Monsieur Nakamoto.

Le japonais s'exécuta sans rien dire. Il tentait de regarder ce qui se passait dehors, à travers la petite fenêtre qu'il y avait sur la porte. Mais sans grand résultat. La policière but quelques gorgées de sa boisson avant de porter son attention sur l'accusé.

-Donc, vous parliez de votre fille ? reprit la femme, Pouvez-vous développer ce point ?

-Je croyais que vous aviez déjà ces informations. répondit le japonais

-C'est exact. répondit la femme, Souhaitez-vous me parler plus en détails de cette journée du jeudi 9 février 2017 ?

Le japonais ne répondit pas tout de suite. Rien que l'évocation de cette date faisait ressurgir un tas d'émotions : la peur, la tristesse, le désarroi et le désespoir de cette tragique journée. Mais aussi la révolte, la colère et ce sentiment d'injustice.

La policière attendait que le japonais se manifeste, elle alla pour poser une nouvelle question. Mais c'est à ce moment que le jeune homme se manifesta.

-Ça faisait cinq mois que notre fille Yumi vivait avec nous. On en avait fini avec les procédures d'adoption et, j'avais enfin l'impression que nous formions une vraie famille.

-Alors Yumi n'était pas votre fille biologique ?

-Non, mais elle est la chose la plus importante à mes yeux. Notre petite fille...

La policière hocha la tête en prenant des notes. Le japonais se perdit quelques instants dans ses souvenirs de ce temps passé, révolu bien trop tôt. Il sentit sa gorge se serrer, mais il faisait tout pour maîtriser ses émotions. Il ne voulait pas fondre en larmes lors de son interrogatoire.

-Que s'est-il passé ce jour-là ? demanda la femme

-C'était l'anniversaire de Yumi, elle allait fêter ses quatre ans. répondit le japonais, Sicheng et moi avons voulu l'emmener au parc, parce que c'était son endroit préféré. On y a passé l'après-midi entière...

Il la revoyait, sous ses yeux même cinq ans après, avec ses deux petites couettes de travers à force de courir partout. Il la revit en train de cueillir des fleurs pour en faire des petits bouquets qu'elle offrait à ses parents. Il la revoyait rire et jouer avec les autres enfants de son âge. Il revit son fiancé la poussant sur une balançoire, avec ses petits pieds qui ne touchaient pas le sol. Et sa langue se noua au fond de sa gorge, sa respiration se bloqua.

-Monsieur ? Avez-vous besoin d'une pause ? demanda la femme

Le japonais hocha la tête de droite à gauche. S'il faisait une pause, il n'aurait pas la force de reprendre l'entretien après, il le savait.

-Pouvez-vous me parler du lien entre Monsieur Kim Junghwa et l'accident qui a tué votre fille ? demanda la femme

Les yeux du japonais s'assombrirent, il serra les poings à l'entente de ce nom.

-Connaissiez-vous Kim Junghwa avant les faits ? continua la policière

-Non.

-Que s'est-il passé ? demanda la policière

Yuta ferma les yeux quelques instants pour rassembler ses esprits. Ces derniers temps, il ne dormait presque plus et les seules heures où il parvenait à fermer l'œil il cauchemardait. Il revoyait le visage ensanglanté de sa petite contre le goudron, il entendait en boucle les pleurs de son amant et les cris de cet homme a qui il avait ôté la vie. Il maudissait intérieurement les litres d'alcool qu'il avait bu pour perdre le contrôle à ce point.

-On a simplement voulu traverser le passage piéton pour rejoindre le parking en fin de journée... répondit le japonais d'une voix presque inaudible, Yumi est partie devant, le feu était vert pour les piétons... Sicheng, a remarqué que la voiture qui arrivait roulait trop vite. Il a voulu retenir Yumi, mais c'était déjà trop tard...

Il ferma les yeux, la policière ne disait rien. Elle l'écoutait attentivement.

-Je... Je me rappelle de Sicheng qui était au sol après avoir été percuté par le véhicule, il s'est précipité vers notre fille. Pour ma part, j'ai forcé le conducteur à s'arrêter, pour qu'il ne prenne pas la fuite. Il sentait l'alcool, très fort. Je l'ai fait sortir du véhicule, il ne tenait même pas sur ses jambes tellement il avait bu... Cet enfoiré.

-Ne pensez-vous pas que cet homme avait des problèmes Monsieur ?

-Ce n'était pas une raison pour conduire dans l'état dans lequel il était ! explosa le japonais en tapant du poing sur la table puis il se leva brusquement, Cet enfoiré a tué ma fille, parce qu'il a été irresponsable ! Qu'il se bourre la gueule, c'est son problème ! J'en ai rien à foutre ! Mais qu'il envoie mon fiancé à l'hôpital et qu'il mette fin à la vie de ma fille, ça, je ne pourrai jamais le cautionner, ni le pardonner ! Même s'il avait des problèmes !

-Rasseyez vous Monsieur Nakamoto, ma question était sans sous-entendus. répondit la femme

-De toute façon, à quoi ça vous sert de me faire répéter les mêmes choses depuis deux semaines ? demanda le japonais, A quoi ça vous sert que je vous explique dix fois ce qui s'est passé ? Est-ce que ça changera quelque chose ?? Est-ce que ça le fera revenir !? Est-ce que ça fera revenir ma fille bordel de merde !?

-Monsieur... S'il vous plait, calmez-vous.

-Non, j'en peux plus de tout ça ! Je veux juste en finir ! répondit le japonais, Sicheng et moi sommes au plus bas, ça faisait cinq ans que ça durait ! Notre seul réconfort, c'était de savoir que ce connard croupissait au trou ! Mais quand on a appris qu'il allait sortir, je ne sais pas... J'ai perdu le contrôle, j'ai juste voulu lui rendre la monnaie de sa pièce ! Pourquoi ma fille aurait pris perpétuité et pas lui, hein !?

Ses yeux vides avaient laissé place à une lueur pleine de révolte et de colère. La policière n'osait même plus demander au japonais de se rassoir. Elle le regardait et encaissait toute la haine et la colère que le jeune père avait gardé en lui pendant ces cinq dernières années.

-Cinq ans, je ne sais pas si vous vous rendez compte combien c'est long. continua le japonais avec une rancœur amère et la mâchoire serrée, Cinq ans à décompter les jours qui nous éloignent chaque fois un peu plus de notre fille. Je voyais celui que j'aimais pleurer en regardant des albums photos, en regardant les petites robes que Yumi portait... Il y a des nuits où il s'allongeait dans sa chambre au milieu de ses peluches, juste pour avoir son odeur...

Yuta sentait sa gorge se serrer à l'évocation de ces moments compliqués. Mais il en avait gros sur le cœur, c'était peut-être sa dernière chance de pouvoir dire ce qu'il avait à dire. Alors, il lâchait tout. C'était comme si une bombe venait d'exploser dans la petite salle, devenue trop étouffante pour la policière qui n'osait plus dire un mot.

-Quant à moi ? continua le japonais, Je faisais comme si j'étais fort, comme si j'avais encore la tête froide... J'essayais de rassurer Sicheng, de lui dire que ça passerait. Qu'on se devait d'être forts, que ça irait. Mais la vérité, c'est que je ne suis pas mieux que cet homme. Car moi aussi, j'ai succombé à l'alcool... Quelle ironie, n'est-ce pas ?

Il eût un mauvais rire, sec et amer. Peut-être avait-il perdu la raison après toute cette souffrance endurée ? Peut-être était-ce cette folie qui l'avait mené à commettre l'irréparable ? Yuta ne se rendait pas entièrement compte de l'acte qu'il avait commis. Peut-être s'en rendra-t-il compte quand il sera sorti de cette bulle de stupéfaction et de choc.

Le japonais avait appuyé ses mains sur la table et redressa son visage pour planter son regard dans celui de l'agent de police en face de lui. Les yeux de Yuta étaient creusés et cernés de noir, sa peau était pâle et témoignait de manque de sommeil et de repos de ces dernières années. La femme en face de lui déglutit légèrement, elle appréhendait ce que cet homme était capable de faire.

Sa rage et sa douleur étaient si réelles, elles lui sautaient à la gorge pour l'enserrer jusqu'à en percer ses veines à travers sa peau, l'empêchant de respirer.

-Je vous ai dit que je ne regrettai pas mon acte, car ce connard a juste eu ce qu'il méritait. reprit Yuta plus calme, Alors maintenant arrêtez d'emmerder Sicheng avec vos conneries et foutez-lui la paix. On souffre depuis déjà cinq ans, maintenant on a juste envie d'être tranquilles.

-Je vous rappelle que votre peine est de sept ans de prison ferme, sans sursis.

-Alors foutez-moi dans une cellule et ne revenez me voir que dans sept ans. répondit le japonais

Yuta se laissa retomber sur sa chaise, ses épaules tremblaient. Il se prit la tête dans les mains sans rien ajouter, car il en était incapable. Trop d'émotions ressurgissaient de ces souvenirs.

La policière se redressa légèrement et se pinça les lèvres. Elle comprenait la détresse dans laquelle était le japonais, ainsi que les potentielles motivations de son acte. Mais un meurtre, quel qu'il soit, ne pouvait pas rester impuni. Peu importe ce qu'elle pouvait entendre, rien ne justifiait un tel acte. Surtout aux yeux de la justice, qui malheureusement ne réjouissait pas toujours tout le monde.

-Monsieur Nakamoto, souhaitez-vous parler à votre fiancé avant de retourner dans votre cellule ? finit-elle par demander

-Non, laissez-le tranquille. répondit-il après une hésitation

-Bien, dans ce cas si vous n'avez rien à ajouter, je vous prie de vous lever.

Le japonais s'exécuta sans rien jouter, ses yeux étaient rouges et brillants. Certes, il avait conscience du meurtre qu'il avait commis et il était prêt à endurer et assumer les conséquences de son acte. Il ne voulait pas ressembler à celui qui avait tué sa fille.

La policière ouvrit la porte et laissa Yuta sortir le premier de la pièce, elle passa son dossier sous son bras. En voyant son amant sortir de la pièce, le chinois se leva de son siège et voulu s'approcher de lui. Mais un agent de sécurité le retint.

-Yuta ! Tu vas revenir, pas vrai ? Tu ne vas pas rester là ? demanda-t-il, les yeux luisant d'espoir

-Je te promets que ça va aller. Maintenant file, je veux plus te voir ici. répondit le japonais

-Non, je ne veux pas que tu restes ici ! Vous n'avez pas le droit de le garder !

-Monsieur Dong, si votre fiancé se tient bien peut-être que sa peine pourra être réduite. intervint la femme qui avait mené l'interrogatoire, Mais comprenez qu'un crime ne peut pas rester impuni aux yeux de la loi.

-Est-ce que je peux au moins te serrer dans mes bras ?

Le japonais regarda les agents qui le laissèrent passer. Yuta s'approcha doucement de son fiancé qui le prit dans ses bras pour le serrer contre lui.

-Je viendrai te voir... Je te laisserai pas tout seul... murmura le chinois

-Win, promets-moi une chose.

Le chinois releva son visage vers son fiancé. Le japonais, d'un geste un peu maladroit à cause des menottes, sécha doucement ses joues et le regarda.

-Je ne regrette pas ce que j'ai fait, et je ne veux pas que tu viennes me voir. Ce que j'ai fait, je l'ai fait parce que j'ai laissé mes impulsions prendre le dessus. Tu n'as pas à payer pour ça. Je veux que tu prennes soins de toi, pour que tu sois en forme quand on se retrouvera.

-Comment tu veux que je prenne soins de moi ? demanda Sicheng, Notre fille n'est plus là et toi tu es en prison...

-S'il te plait Win. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour elle. Pour notre Yumi.

La policière adressa un signe de tête aux deux agents, probablement pour écourter la discussion.

-Monsieur Nakamoto, il est temps d'y aller. dit la policière après s'être éclairci la gorge

Le japonais hocha la tête sans protester. Les deux agents le prirent chacun par un bras pour l'emmener dans un couloir menant aux cellules. Sicheng les regarda partir sans rien dire, la gorge serrée. Il ne savait pas ce qui adviendrait, mais il admirait la ténacité de son partenaire.

Il resta quelques instants à rester le regard dans le vide. Puis, on lui demanda de quitter les lieux. Le chinois n'était pas d'humeur à rester enfermé seul chez lui, alors il se rendit au cimetière, sur la tombe de sa fille. Il changea les fleurs qu'il avait mises la dernière fois qu'il était venu, car elles avaient déjà fané.

Sicheng ne disait rien, il était à genoux devant la photo de sa petite souriante. Il joignit doucement ses mains entre elles. Il fixa quelques instants la photo encadrée, en détaillant les traits du visage rayonnant de Yumi. Puis, il ferma doucement les yeux.

Et il se mit à prier.

Butterfly

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