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1- Luwoo [Rêve]

Hellooo les p'tits loups!
Aujourd'hui je vous présente ce projet pour l'échange d'os organisé par 404projects (d'ailleurs, merci à toi d'avoir organisé ce projet). J'ai donc écris cette fanfiction pour une personne que je ne connais pas encore ! J'espère que ce nouveau format vous plaira (et que la personne concernée ne sera pas déçue). Je voulais aussi remercier Lu_tengy pour son soutien et de m'avoir fait part de ce projet ! Je vous conseille d'écouter "Teresa" de Yungblud lors de votre lecture. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture :)

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1- [Rêve] LUWOO Lucas + Jungwoo (NCT)

J'ai toujours pensé que la vie ne tenait qu'à un fil. Comme si tous nos actes étaient écrits à l'avance par quelqu'un et que nous n'avions qu'à suivre ce chemin qui semblait nous mener vers le bonheur. Nous avions tout pour nous, peut-être que les choses étaient trop simples pour être réelles. Ouais, c'était peut-être ça.

Il y a des jours où je me sens comme confondu dans la masse commune. Lorsque je marche dans la rue, les gens autour de moi me donnent l'impression que nous faisons parti d'un grand tout. Un peu comme si nous étions dans une fourmilière. Chacun fait individuellement ce qu'il a à faire, comme si tous savaient exactement quelle était leur place dans ce monde. Je fais comme eux, je mets mon réveil le matin avant d'aller en cours où je passe les heures, suivant l'emploi du temps qui m'a été donné. Comme si tout avait toujours été comme ça.

Il y a des moments, comme maintenant, où j'ai l'impression de ne pas réagir normalement à cet univers. Comme si j'étais en dehors de tout cela et que j'étais seul à voir qu'il y a un problème dans l'engrenage de ce mécanisme quotidien.

Cela fait quatre mois jour pour jour que son visage s'est éteint. Et pourtant, l'espoir de le voir réveillé à nouveau est toujours là. J'ai souvent l'impression que c'est la seule chose qui me permette de survivre.

Sérieusement, je ne sais pas si c'est l'ironie du sort ou le karma qui nous en a voulu, mais ça craint. C'est vrai, d'habitude lorsque deux garçons s'aiment dans une histoire, les problèmes sont souvent liés aux désaccords de leurs parents respectifs. Ce n'était pas notre cas.

Les parents de Jungwoo ont toujours été adorables avec moi. Et mes parents considèrent Jung comme s'il était leur propre fils. Peut-être que les choses se passaient trop bien. Les excès ne sont jamais bons, et ils sont toujours réprimés. Surtout lorsque ce sont des excès de bonheur. Putain, la vie ça craint par moment.

Ça faisait maintenant quatre ans que Jungwoo et moi étions ensemble, et notre entourage l'avait plutôt bien accepté. Ceux qui ont voulu partir l'on fait sans faire d'histoires. Bien sûr, ça fait mal de voir les gens s'éloigner mais j'imagine que c'est mieux comme ça.

Comment on a pu en arriver là ? Pourquoi a-t-il fallu qu'une putain de visse fasse péter tout l'engrenage de notre vie ?

Il y a des soirs où je n'arrive pas à dormir. Le fait de savoir qu'il est allongé à longueur de journée dans un lit d'hôpital et que je ne peux rien faire à part attendre, ça me frustre. J'aimerais tellement être là pour lui et agir pour son bonheur au lieu de laisser cette inquiétude me bouffer de jour en jour.

S'il y a bien une personne qui mérite tout le bonheur de ce monde, c'est lui. Et je ne dis pas ça juste parce que je l'aime. Il a ce petit je ne sais quoi qui rend chaque jour différent. Il a la douceur dans chacun de ses gestes, la timidité dans son sourire et une empathie presque effrayante par moment. C'est vrai qu'il a toujours besoin de s'assurer que tout le monde aille bien. Parfois, on passait devant des gens, je ne faisais pas vraiment attention. Mais lui savait analyser très vite les situations. Dès que quelqu'un avait besoin de quelque chose, il le sentait et lui donnait dès qu'il le pouvait. Peut-être qu'il était trop bien pour ce monde. Ouais, ça doit être ça. Ce monde ne le mérite pas.

La nuit me fait peur, car c'est là que tous mes doutes reviennent. A chaque fois que je m'endors, j'ai peur d'apprendre le lendemain qu'il ne se réveillera plus jamais. Je vais à l'hôpital dès que je le peux, mais depuis que je retourne en cours c'est compliqué.

Ma psychologue m'a conseillé de prendre du temps pour me remettre du traumatisme que nous avons vécu. J'ai donc mis mes études en suspens pour un mois, afin de me concentrer sur moi. Apparemment un mois était censé me suffire. Mais c'est loin du compte de penser que les choses vont « mieux ». Certes, je retourne en cours. J'essaye de toutes mes forces de profiter de chaque jour, de me concentrer. Je sais que c'est ce qu'il m'aurait conseillé de faire.

J'évite de trop y penser pour ne pas craquer. J'écoute activement et je prends des notes, j'essaye toujours de rester avec quelqu'un pour éviter de sombrer. Je sais que si je m'enferme dans ma bulle je ne me relèverai jamais.

Je me souviendrai toujours de la première semaine où je suis revenu à la fac. « Essaye de ne pas y penser. » m'avait conseillé ma psychologue. Dès que je suis entré dans l'enceinte de l'établissement, des dizaines de personnes qui avaient entendu parler des évènements sont venues me voir avec des regards compatissants. Certains me prenaient dans leurs bras, d'autres serraient mes mains dans les leurs avec des regards remplis de peine. Je sais pertinemment que ce n'était pas mal intentionné de leur part. Mais je ne connaissais pas la plupart de ces personnes. On se croise pourtant tous les jours dans les couloirs, j'aurais préféré rester ce garçon parmi tant d'autres. Il n'y a que pour Jungwoo que j'ai envie d'être intéressant. Les autres, je m'en fiche.

« Mes sincères condoléances. » m'ont-ils dit. Je savais que ces mots se voulaient rassurants, mais ils me mettaient dans une colère intérieure immense. Jungwoo n'était pas mort, et parce qu'il était coincé dans ce putain de lit d'hôpital les gens ont fait des raccourcis. Et putain, je déteste ça. Je ne peux pas, en sachant qu'il est en train de se battre, supporter que les gens pensent qu'il a abandonné. Non, ce n'est pas de ce soutient dont j'ai besoin. Mais je laissais passer, parce qu'il aurait été trop compliqué de leur faire comprendre cela.

Une fois la journée finie, je marche à pieds jusqu'à l'hôpital. Je sais qu'en bus le trajet durerait maximum dix minutes. Mais ça me fait prendre l'air, ma psychologue m'a déconseillé de rester enfermé. Je visse mes écouteurs dans mes oreilles et je marche parmi les gens, sur les trottoirs humides de la ville. Je cherche à me rassurer dans le regard des inconnus qui croisent mon chemin. Mais quand je détaille le visage des gens, j'ai plutôt l'impression que ce sont leurs yeux qui me lancent des sos. Fatigue, stress, à l'approche d'un burn-out... Je crois qu'il n'y a rien de pire que de se sentir seul, quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve.

Et cette putain de sensation à chaque fois que je traverse le portail de l'hôpital, lorsque je pénètre dans le bâtiment et que je me dirige vers l'accueil. Lorsque je prononce son prénom aux infirmières... J'ai la peur constante de le perdre putain, je crois que je suis en train de devenir complètement parano. Je suis obsédé par l'idée de trouver une manière de le faire rester. Mais comme me l'ont dit les médecins « Ce sont des choses qui ne se maîtrisent pas. C'est à lui de décider s'il veut revenir ou non. ».

Et enfin, le soulagement lorsque je pousse la porte de sa chambre et que je le vois allongé dans son lit, le visage pâle. Je vérifie toujours la ligne sur l'électrocardiogramme. La courbe forme des rythmes réguliers qui témoignent de son cœur qui bat. Puis, je me laisse tomber sur la chaise à côté de son lit et je prends ses mains dans les miennes. Elles sont glacées, et pourtant elles me réchauffent. Je les serre dans les miennes, comme si ma vie en dépendait. Clairement, c'est le cas.

Je me redresse et regarde son visage en venant doucement caresser sa joue du bout des doigts. Comment ce visage si rayonnant a pu perdre ses couleurs en si peu de temps ? Quatre mois qu'il est coincé ici. Quatre mois que je suis en apnée dans la vie du quotidien et qu'il reste les yeux clos.

« Je ne sais pas si c'est moi qui suis prisonnier du monde réel, mais si tu t'obstines à garder les yeux clos c'est que ton rêve doit être beau. Dis-moi, à quoi tu penses ? Qu'est-ce qui peut te garder loin de moi depuis aussi longtemps ? »

« Il y a sûrement quelque chose de plus beau qui t'attend quelque part. Je ne sais pas pourquoi tu restes allongé comme ça mais, je me dis que c'est sûrement parce qu'il y a quelque chose de mieux dans le monde que tu t'inventes. Quelque chose de plus beau que toute cette merde qui nous est arrivée. »

« Je ne sais pas pourquoi les choses ont pris cette tournure. Nous sommes partis d'une situation tout à fait banale. Les choses n'auraient pas dû prendre cette ampleur. C'était quelque chose de tellement simple. Personne ne pouvait penser que ça arriverait. Il a fallu que je merde, comme à chaque fois. »

« On voulait juste prendre le métro pour rentrer chez nous. Il a fallu qu'une bande de gars nous sifflent à notre passage. Je sais que tu m'avais dit de ne pas y porter d'attention, qu'on ne les connaissait pas et que leurs avis n'avaient pas à nous affecter. Tu avais raison. »

« Mais quand ils se sont approchés de nous et qu'ils ont commencé à nous encercler et nous bousculer, tu as continué de ne rien faire. J'ai voulu me défendre, mais ça les a sûrement énervés de voir que je n'étais pas « qu'une tapette » comme ils ne cessaient de nous le dire. »

« Tout allait bien, tout devait bien se passer. Pourquoi une paire de cons que nous n'avions jamais croisés se sont permis de tout briser sans aucun scrupule ? »

« Tu me demandais de me calmer, en m'assurant que si nous leur donnions ce qu'ils voulaient, ils finiraient par nous laisser tranquilles. Mais je n'ai pas supporté qu'ils te touchent. C'était la pire chose qu'ils pouvaient me faire. »

« Quand le premier coup t'a été adressé et que j'ai vu ton visage saigner, j'ai perdu le contrôle. J'ai vraiment essayé de me contenir, mais les choses allaient trop loin. On ne pouvait pas les laisser faire. »

« Mais à vouloir jouer les héros, j'ai juste empiré ton cas. A vouloir voler trop près du soleil, mes ailes ont fini par brûler. Comme celle d'Icare, ma chute a été douloureuse. »

« Je me souviens de la scène dans les moindres détails, comme si c'était hier. Je vois les deux hommes cogner violemment ta tête contre le sol, ton visage déjà rougi par les coups et couvert du sang émanant de ta bouche et de ton arcade sourcilière. J'avais l'impression de ne même plus sentir les propres coups que je recevais. Ma seule préoccupation c'était toi. Tu étais à bout de forces, je ne voulais pas que tu y restes. J'ai vu les deux hommes te soulever chacun par un bras. Ils t'ont emmené vers les rails où ils t'ont jeté. Comme si tu n'étais qu'une poupée de chiffon dénuée d'intérêt. »

« Dieu merci, aucun train n'est arrivé et les agents de sécurité sont vite intervenus. Des passants avaient prévenu la police et appelé des ambulances. Je me suis précipité vers les rails et je ne sais pas décrire combien la douleur que j'ai ressenti était forte. »

« Les secours sont arrivés un quart d'heure plus tard. Les cinq gars ont été arrêtés, nous avons chacun été pris en charge. Je voulais te voir, m'assurer que tu étais toujours en vie. Que tout allait bien. Les secours ne cessaient de me répéter qu'il fallait que je me calme. Mais comment me calmer en sachant que tu étais dans cet état ? »

« Finalement, lorsque nous sommes allés à l'hôpital nous avons subi une batterie de tests et de contrôles pour vérifier s'il y avait des blessures préoccupantes. Je m'en suis sorti avec quelques hématomes et le poignet foulé. Mais lorsque j'ai demandé de tes nouvelles, la réponse des médecins a été plus dure à entendre « Traumatisme crânien. ». J'ai cru que mon cœur allait me lâcher. »

« Sérieux Jung, ça fait quatre mois que tu es là. Quatre mois. Tu ne peux pas donner un signe, un minuscule signe auquel je pourrais me raccrocher ? Imagine tous ces gens qui me regardent comme si tu étais déjà parti.»

« Et puis putain, tu te rends compte que les gars qui nous ont agressés s'en sortent avec une petite année de prison ? Tu ne peux pas abandonner, tu ne peux pas leur donner raison. C'est quoi un an de prison à côté d'une absence éternelle ? »

« Comme à chaque fois que je viens à ton chevet, je finis par en revenir au même point. La peur que je sois un jour, obligé d'admettre qu'ils ont raison. Mais honnêtement, je ne pense pas que j'arriverais à avancer si tu venais à partir. »

« Tu as changé tellement de choses dans ma vie. Et tu m'as apporté tellement. Je pense qu'après tout ça c'est impossible de concevoir une vie où tu ne serais pas là, alors que pendant tout ce temps on a construit ce monde à deux. Notre monde à nous. Je ne pourrai jamais faire comme si tout ça n'avait jamais existé. Je n'ai pas envie que ça s'arrête. Pas maintenant. Pas comme ça. »

« On vient à peine de commencer. On a encore tellement de choses à voir, tellement de choses à vivre. Tellement de choses à faire. Je ne peux pas concevoir l'idée que je vais devoir continuer sans toi et que tu ne pourras pas faire toutes ces choses. Moi, je veux aimer la vie en la partageant avec toi. Ouais, c'est ça. »

« Je sais que si jamais tu n'étais pas là, il me manquerait une partie de moi. Je ne me sentirais pas complet, je ne pourrai pas aimer entièrement ce que je fais. Même si j'essayais de toutes mes forces. C'est pour ça que tu dois t'en sortir. »

« Je sais, ça paraît peut-être un peu égoïste ce que je vais dire mais... Si tu ne survis pas , je ne suis pas sûr que je survivrai aussi. En ce moment je me rattache surtout à l'espoir que l'électrocardiogramme me laisse. Mais en vérité j'ai peur. Parce que ce n'est qu'une machine. »

« Je me demande parfois comment tu te sens. A quoi tu penses ? Il y a quoi dans ta tête actuellement ? Est-ce que tu as peur ? Est-ce que tu m'en veux ? Est-ce que tu as besoin d'être rassuré ? Est-ce que tu es heureux comme ça ? Je n'en sais rien. Ton visage est neutre, il ne me dit rien. Je ne sais pas ce que je suis sensé déduire de tout ça. Mais putain, j'ai tellement besoin que tu sois là. »

« Je ne sais pas où tu es en ce moment. Certes, ton corps est allongé dans un lit d'hôpital. Mais toi, tu es où ? Tu n'es pas là. Non, je te connais tu ne serais pas resté quatre mois dans un lit d'hôpital sans rien dire, sans rien faire. »

« Mais t'es où putain ?! Pourquoi je ne peux pas venir ? Il y a un mot de passe ou un code secret à savoir ? Peut-être que tu as tout simplement besoin de temps pour toi. Tu as tellement donné aux autres. Ouais, il est temps de te reposer. »

« Ne sois pas trop long. Tu me manques... Et, les autres commencent à se faire des idées. Je n'ai plus envie que tout ça dure. Reviens-moi vite. »

« Il y a vraiment des jours où je me dis que la vie, ça craint. Mais malgré tout j'aurai toujours la chance de pouvoir dire que nos chemins se sont croisés. Et que quoiqu'il puisse arriver, on se retrouvera. Je te le promets. »

Butterfly~

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