Journaliste : 11 ressortissants wakandais figurent aux nombres des victimes de l'affrontement qui a opposé les Avengers à un commando de mercenaires, au Nigéria, le mois dernier. Traditionnellement discrète, la nation wakandaise a mandaté des émissaires à Lagos, lorsque l'attaque a eu lieu.

T'Chaka : Des membres de notre communauté sont morts en terre étrangère. Ils ont été les victimes d'un groupe de criminels et de l'indifférence de ceux qui étaient censés les arrêter. La victoire, au prix du sang des innocents, n'est pas la victoire de la justice. C'est la victoire de la honte.

Journaliste : Le roi du Wakanda a tenu...

Steve coupe la télé. Il entend du bruit et se dirige vers la source.

Journaliste : De quelle autorité légale, des optimisées comme Wanda et Lyna Maximoff sont-elles investies pour se permettre d'intervenir au Nigéria ?

Steve coupe la télé de Wanda.

Wanda est sur son lit.

Wanda : C'est ma faute.

Steve : Non, c'est faux.

Wanda : Rallume la télé. C'est à ma sœur et moi qu'on fait porter le chapeau, c'est évident.

Steve : J'aurais dû voir sa ceinture d'explosifs bien avant que vous ayez à intervenir. Rumlow a parlé de Bucky et... tout à coup, je me suis retrouvé à 16 ans dans les rues de Brooklyn.

Steve s'assied à côté de Wanda sur le lit.

Steve : Beaucoup de gens sont morts. À cause de moi.

Wanda : C'est de notre faute à tous les deux.

Steve : C'est terrible... On essaie de sauver le plus de monde possible et quelque fois, on ne peut pas sauver le monde. Mais, si on se laisse arrêter par ça la prochaine fois, qui sait... Il y aura peut-être encore plus de victimes.

Vision traverse le mur et Wanda sursaute.

Wanda : Vision... T'as oublié ce qu'on a dit ?

Vision : Non, mais la porte était ouverte, alors je me... Captain Rogers voulait que je l'avertisse quand monsieur Stark serait là.

Steve : J'arrive. Merci.

Vision : Je sors... par la porte.

Vision sort mais se tourne.

Vision : Apparemment, il est venu avec quelqu'un.

Steve : On sait qui c'est ?

Vision : Le secrétaire d'État.

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Ross : Il y a 5 ans, j'ai eu une crise cardiaque. Je suis tombé comme une masse au milieu de mon back-swing. Mais ça restera comme un de mes meilleurs parcours de la vie, puisqu'à l'issue d'une opération qui a duré 13 heures et un triple pontage, j'ai appris une chose élémentaire que je n'avais pas apprise en 40 ans sous les drapeaux. J'ai appris à relativiser. Il est indéniable que le monde a une immense dette envers les Avengers. C'est certain. Vous nous défendez. Vous vous battez pour nous au péril de vos vies. Pourtant, si l'opinion publique vous êtes des héros, certains... emploient plutôt le mot "justiciers".

Natasha : Et vous, quel mot choisiriez-vous, monsieur le secrétaire d'État ?

Ross : L'adjectif "dangereux". Comment qualifier autrement un groupe d'individus optimisés qui, alors qu'ils sont basés aux États-Unis, s'autorisent systématiquement les frontières et à imposer leur volonté quand il leur plait et où bon leur semble et qui plus est, sans prendre en compte les pertes que ça peut occasionner.

Il s'écarte et un écran s'affiche.

Ross : New-York.

On voit les baleines Chitauris. Hulk qui fait des ravages en combattant les extra-terrestres. Puis la panique dans les rues.

Ross : Washington.

On voit des héliporteurs du Shield s'écraser.

Sam baisse la tête.

Ross : Sokovie.

On voit la ville volante. Les bâtiments s'effondrer.

Ross : Lagos.

On voit le bâtiment où Wanda et Lyna ont envoyé Rumlow en feu. Des blessés mais aussi des morts.

Les concernées détournent la tête.

Alexa : Bon. Ça suffit.

L'écran disparaît.

Ross : Depuis 4 ans, vous vous êtes arrangés des pouvoirs quasiment illimités, vous avez opéré sans aucun contrôle. C'est un état de fait que les gouvernements du monde ne sauraient en aucun cas tolérer. Mais je crois que nous avons trouvé une solution.

Son assistant lui donne un livre.

Ross le pose sur la table devant Wanda qui le prend.

Ross : Les Accords de Sokovie. Ils ont été approuvés par 117 nations, il en ressort que les Avengers ne seront plus une organisation privée.

Lyna passe le livre à Rhodes.

Ross : Et que désormais, ils opéreront sous le contrôle d'un comité des Nations-Unies et uniquement lorsque cette autorité l'aura jugée nécessaire.

Steve : Les Avengers ont unis leurs forces pour rendre le monde plus sûr. Et je pense qu'on a réussi.

Ross : Dites-moi Captain, savez-vous où sont Thor et Banner à l'heure où nous parlons ?

Steve lève la tête vers lui.

Ross : Deux bombes atomiques qui se baladent dans la nature, ça peut avoir de très fâcheuses conséquences. Compromis, responsabilité. Deux mots clés dans le monde d'aujourd'hui. Croyez-moi, c'est un arrangement raisonnable.

Rhodey : Donc, l'affaire est entendue ?

Ross : Dans 3 jours, à Vienne, en assemblée plénière, les Nations-Unies doivent ratifier les Accords. Discutez-en.

Lyna : Et si nous prenons une décision qui ne vous convient pas ?

Ross : Alors, vous serez à la retraite.

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Pendant ce temps, à Cleveland, il y a un accident de voiture.

La personne qui est rentrée dans la voiture va vers la maison.

Zemo : Il y a quelqu'un ? C'est à vous la voiture garée devant ? Je suis monté sur le trottoir et... Si vous voulez, on peut régler ça à l'amiable.

Le colonel d'Hydra regarde son flingue.

Zemo : Mais si vous préférez appeler la police... C'est comme vous voulez.

Colonel : Non. Pas la police.

Zemo : Merci.

Le colonel s'approche de la porte et ouvre. Il se fait immédiatement frapper.

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Zemo détruit le mur de la maison du colonel. Il trouve une boîte et lâche la masse. Il prend la boîte et fouille son contenu. La boîte porte le logo d'Hydra et Zemo prend le livre rouge avec une étoile noire.

Zemo : Vous êtes bien conservé, colonel. Félicitations.

Le colonel pend par les pieds au-dessus d'un bac d'eau qui se remplit.

Zemo : Rapport de mission daté du 16 décembre 1991.

Colonel : Qui êtes-vous ?

Zemo : Je m'appelle Zemo. Je répète ma question : Rapport de mission daté du 16 décembre 1991.

Colonel : Comment vous m'avez trouvé ?

Zemo : Quand le Shield est tombé, Black Widow a livré tous les dossiers d'Hydra au public. Des millions de pages, la plupart cryptées, difficiles à déchiffrer. Mais... avec l'expérience et de la patience, on peut réaliser de grandes choses.

Colonel : Qu'est-ce que vous voulez ?

Zemo : Le rapport de mission daté du 16 décembre 1991.

Colonel : Allez vous... faire pendre !

Zemo s'approche de lui et arrête le robinet.

Zemo : Hydra a largement mérité ce qui lui est arrivé. Votre mort ne me pose aucun problème. Mais je suis contraint d'utiliser ce livre et d'autres méthodes encore plus sanglantes pour trouver ce que je cherche. Je suis navré d'en arriver là. Vous ne vous seriez sacrifié... que par orgueil.

Il rallume le robinet à fond.

Colonel : Heil Hydra.

Puis, il se noit et Zemo part.