Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Lundi 25 décembre.

Bonsoir bonsoir !

J'espère que vous avez toutes et tous passé un bon Noël et un bon réveillon ! Pour ma part ça a été plutôt expéditif comme j'ai pu le dire dans le chapitre d'hier, mais ce n'est pas plus mal XD

Quand j'ai terminé de faire les grosses modifs sur ce chapitre cet aprèm, et que j'ai vu la longueur qu'il faisait... j'ai vraiment, vraiment hésité à balancer l'un des morceaux dans un autre chapitre. Mais rajouter encore un chapitre aurait un peu enlevé son sens à l'histoire. Ce n'est que mon avis, mais déjà, un calendrier de l'avent n'a que 24 cases, et j'en fais 25, alors bon, 26 aurait été de trop XD

Je m'excuse du coup pour ce chapitre de presque 4000 mots, qui en plus va me mettre en retard pour l'épilogue de LSELD... Alala, trop de trucs qui se finissent en même temps, ça va me faire bizarre. En plus de ne plus rien avoir à poster, le calme dans les notifs va être violent x'D

Bref.

Donc ceci est le dernier chapitre de l'histoire, mais comme je l'ai déjà dit, il y aura un OS, et peut-être un deuxième au final, puisque j'ai eu quelques idées. Mais rien n'est certain pour le second, ça dépendra du temps que j'aurai à y consacrer dans les jours à venir...

J'espère que cette vingt-cinquième et dernière journée vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




« Quoi ? Demandai-je.

Il est minuit. On est le 25, les parents accéléreront peut-être, et on pourra passer aux cadeaux. Me dit Yoongi.

Tu penses ?

J'espère en tout cas. Comme les repas traînent toujours en longueur, je mange, comme ça, ça a le temps de se tasser, mais je sens que je vais exploser à force, parce que mon ventre se remplit encore et encore. Rigola-t-il.

Mmm... »

Je baissai à nouveau la tête. Son intervention m'avait fait me changer les idées quelques secondes, mais j'étais à nouveau oppressé. Je sentis sa main glisser dans mes cheveux.

« C'est aujourd'hui que tu rencontres ton admirateur secret ? Chuchota-t-il à mon oreille.

Quoi ? M'écriai-je.

T'es tellement pas discret. Soupira-t-il en caressant mes cheveux une nouvelle fois.

Non mais...

C'est aujourd'hui, non ?

Oui... mais pourquoi admirateur ?

Parce que c'est un homme.

Comment tu le sais ? C'était pas dit ! Et l'écriture était assez ronde pour un homme !

Une nana n'écrirait pas des trucs comme ça. » Haussa-t-il les épaules.

Il retira ses doigts de mes mèches et se leva pour saisir la carafe d'eau qui était vide, et ensuite partir vers la cuisine pour la remplir. Un homme, vraiment ? Vraiment vraiment ? D'un côté, je préférais... mais d'un autre, ça me semblait bien pire, pour une raison que je ne saurais pas trop expliquer. Je remarquai qu'il était revenu en l'entendant reposer la carafe d'eau sur la table, et se rasseoir à côté de moi. Je jetai un rapide coup d'œil à nos parents qui parlaient toujours, puis à Hoseok qui rigolait, le coude posé sur le dossier de sa chaise, regardant Hongki qui lui racontait je-ne-sais-quoi en faisant de grands gestes. J'aurais dû me mettre à côté de lui. Pas en face. Je n'aurais pas dû laisser les autres se placer avant moi. La main de Yoongi se posa alors sur les miennes, et il les serra doucement.

« Arrête de stresser, tu vas nous faire un malaise avant la fin du repas. Et laisse tes doigts, ils n'ont rien demandé, tu vas finir par saigner. »

J'hochai la tête pitoyablement, puis sa main me lâcha pour passer autour de mes épaules et me ramener contre lui doucement. Puis, je vis Hoseok rigoler encore plus fortement et taper sur la cuisse de mon cousin en lui disant qu'il était idiot et qu'il le faisait trop rire. Sentant une boule se former dans ma gorge, je remuai mes épaules pour que Yoongi retire son bras, et je me levai.

« Tu vas où ? Me demanda-t-il.

Aux toilettes. »

Je quittai donc la pièce et allai m'enfermer aux toilettes. Je posai mes mains sur le bord du lavabo, la tête penchée en avant. Je ne me sentais pas bien. J'étais stressé, horriblement fatigué, et mort de jalousie de voir l'homme que j'aimais aussi bien entendre avec mon cousin, qu'il n'avait pourtant pas vu depuis des années, et ne pas me porter une seconde d'attention. Est-ce que je devrais ne rien lui dire, au final ? Est-ce que je pourrais garder notre relation comme elle l'était actuellement ? Est-ce que malgré tout, tout pourrait continuer normalement ? Est-ce que j'arriverais à passer à autre chose ? J'avais tellement peur de lui dire...

« Jimin ? »

Je sursautai, et tournai la tête vers la porte. Qu'est-ce qu'il faisait là ?

« Oui ?

Tout va bien ? »

Sentant un sanglot remonter dans ma gorge, je ne répondis pas tout de suite. Je pris une grande inspiration, réajustai mes cheveux en essuyant le dessous de mes yeux, et je rouvris la porte.

« Oui. Pourquoi ?

T'es parti d'un coup, j'ai eu peur que tu sois malade. »

J'esquissai un faible sourire, et je pris sa main dans la mienne pour que nous retournions au salon.

« Je vais demander si les parents veulent encore du fromage, et on va passer au dessert.

Bonne idée. J'ai hâte de te donner mon cadeau !

C'est vrai ?

Oui. J'espère qu'il va te plaire !

Je n'en doute pas...

Et le tien ?

Qui t'a dit que je t'en avais fait un ?

Tu n'aurais pas osé ! » S'exclama-t-il.

Je rigolai doucement et nous arrivâmes au salon. Je lâchai Hoseok et allai me poser derrière mes parents.

« Excusez-moi, les coupai-je dans leur conversation, vous voulez encore du fromage, ou je peux débarrasser ?

Oh pardon ! Fit ma tante. C'est vrai qu'on discute, mais on n'avance pas. Pour ma part, j'en ai eu assez.

Moi aussi. Fit le père de Hoseok.

C'est bon pour moi aussi. » Fit la mère de Yoongi.

Je fis rapidement le tour de la table, et décidai de retirer les plats pour amener le dessert. Hongki et Jiwoo se proposèrent de m'aider, ce que je refusai poliment. Je changeai également les assiettes une fois qu'elles furent toutes vides, et j'amenai ensuite les différents desserts. Je posai ma bûche devant Hoseok, et je sentis ses yeux se relever sur moi juste après.

« Si tu savais depuis combien de temps j'attends de pouvoir y regoûter ! S'exclama-t-il.

Je sais. »

Ma mère se leva alors pour m'aider, et elle alla chercher des couteaux et des pelles à tarte. Une fois que j'eus ramené la pile d'assiettes à dessert, je me rassis à côté de Yoongi, qui avait l'air étrangement pensif depuis que j'étais revenu avec Hoseok. Je l'avais vu jeter des coups d'œil à son téléphone discrètement.

« Quelque chose ne va pas, hyung ? Lui demandai-je.

Si, si, tout va bien. Je pensais juste que, enfin, s'interrompit-il, c'est pas important.

Tu attends un message ?

Non. Mais je pensais que j'en recevrais au moins un.

Je vois... »

Je n'ajoutai rien de plus. C'était étrange de le voir contrarié comme ça. Je repris place sur ma chaise, et en posant à nouveau mes yeux sur Hoseok en face de moi, mon cœur se serra. L'heure approchait. Nous étions au dessert, et j'allais bientôt devoir lui dire... ou me dégonfler... Est-ce que j'allais y arriver ? Est-ce que j'allais détruire tout ce qu'il y avait entre nous en prononçant cette phrase ? Je tendis mon assiette à ma mère lorsqu'elle voulut me servir, et je posai mes yeux tristement sur les différentes parts qui y étaient désormais disposées. Je pris ma fourchette à dessert et la plongeai dans l'un des gâteaux. J'avais l'estomac noué, à nouveau.

« Jimin ? »

Je ne réagis pas, continuant de regarder le sucre glace qui brillait un peu sous la lumière des lustres.

« Jimin ? Ça va ? »

Je relevai les yeux sur Yoongi, puis sur Hoseok, qui me regardaient étrangement. Puis, voyant que presque tout le monde me regardait, je me sentis devenir livide, et je me levai avant de courir vers ma chambre. Non, je ne me sentais pas bien. Je n'avais pas envie de vomir, mais c'était pas loin. Je refermai la porte derrière moi et me laissai glisser contre. Il faisait frais, comme j'avais aéré la pièce plusieurs heures pendant l'après-midi, et que je n'avais remis le chauffage que faiblement. Ça me faisait un bien fou.

« Jimin ? »

Mon ventre se tordit quand je reconnus la voix de mon meilleur ami.

« Jimin, tu vas bien ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

J'ai... trop mangé. Mentis-je.

Dans ce cas, va aux toilettes, pourquoi tu es dans ta chambre ? »

Je ne répondis pas. Il avait raison, j'étais tout sauf crédible.

« Jimin, laisse-moi entrer. »

Un frisson remonta ma colonne vertébrale. Je me relevai d'un coup et ouvris la porte. Il me regarda de haut en bas, inquiet, et fit quelques pas pour rentrer. Il alluma la lumière, s'étonnant que je sois dans la pénombre, et je lui sautai dessus en réalisant qu'il verrait mon visage.

« Ji... Jimin ? »

Je le serrai contre moi sans répondre. Son odeur m'apaisait, sa chaleur aussi.

« Si c'est le cocktail de l'apéritif qui te met dans cet état, rappelle-moi de te surveiller afin que tu ne boives plus jamais de ta vie... » Rigola-t-il.

Je ne répondis pas, et je ne bougeai pas non plus. Les yeux clos, et le cœur battant à cent-mille, je profitai de ces secondes qui seraient peut-être les dernières. Je devais lui dire, je n'arriverais plus à garder ce lourd secret pour moi. Ses bras passèrent dans mon dos et il me serra aussi dans ses bras. Mon cœur explosa dans ma poitrine, et je sentis des larmes monter à mes yeux. Je ne tardai pas à sangloter, et la prise d'Hoseok sur moi se modifia légèrement.

« Chim, qu'est-ce qu'il se passe ?

Rien...

Tu veux te coucher ? Tu as l'air fatigué...

Oui... mais pas encore... les cadeaux...

Tu les verras demain, ce n'est pas grave. Tout le monde comprendra que tu ne te sens pas bien.

Non... mon cadeau...

Ton cadeau ? Lequel ? Tu veux que je t'en apporte un ?

Le tien...

Tu veux que je t'apporte le mien ? Me demanda-t-il en s'éloignant.

Non. Le ramenai-je contre moi. Le mien... pour toi... il... il est empoisonné... »

Je le serrai encore plus fort contre moi. Il rigola doucement près de mon oreille, et ses bras se croisèrent à nouveau dans le bas de mon dos.

« Tu m'as offert une pomme ? T'es adorable Jiminie, tu veux prendre soin de ma ligne.

Je t'aime.

Ooooh, Jiminie ! Rigola-t-il en frottant mon dos. Moi aussi, tu sais ! Faut vraiment que tu arrêtes les cocktails !

Je t'aime. Répétai-je en le serrant fortement contre moi, comme si je voulais l'écraser dans mes bras.

Je sais. Moi aussi. » Sourit-il.

Il ne dit plus rien pendant plusieurs minutes, se contentant de me bercer doucement.

« Tu vas me dire ce qu'il ne va pas, maintenant ?

Je t'aime. »

Il soupira et me repoussa doucement, me forçant à lâcher ma prise sur lui.

« Je sais, Chim. Mais-

Vraiment. Je suis... amoureux de toi. »

Ses sourcils se froncèrent, et je baissai la tête. Mes bras tendus le long de mon corps, je fermai les yeux fortement alors que mes ongles s'enfoncèrent dans mes paumes. J'attendais sa réaction. Mais elle n'arriva pas avant une bonne minute.

« Je te demande pardon ? »

Mon cœur se brisa. Je ne pouvais plus retenir toute cette pression et je fondis en larmes, pitoyablement.

« Je... j'suis désolé, hyung, je... »

Je n'osai pas le regarder à nouveau dans les yeux, et lorsque je vis ses jambes se retourner pour quitter la pièce, mes jambes cédèrent et je tombai sur les genoux violemment. Je laissai mes fesses tomber sur mes pieds, et je cachai mon visage dans mes mains, ne pouvant retenir le flot de larmes qui m'assaillait. Voilà. C'était fait. C'était terminé. Après près d'une minute, j'entendis des pas dans l'escalier, et je n'eus rien le temps de faire qu'un corps tomba devant le mien et qu'on me prit dans ses bras.

« Chut, arrête de pleurer. »

Ça ne me fit que plus mal d'entendre ça venant de sa bouche. Pourquoi il était revenu ?

« On va faire comme si tu n'avais rien dit, d'accord ? »

Mon cœur se brisa davantage. Au moins, il ne me rejetait pas totalement. Est-ce que je pourrais m'en contenter ? Je n'aurais rien dû dire.

« D'accord. Articulai-je difficilement.

Tiens. Je t'ai rapporté mon cadeau. Je ne voulais pas te faire pleurer Chim, je suis désolé.

C'est bon... »

Je me détachai de son emprise et essuyai mon visage dans mes manches, avant de rouvrir les yeux difficilement. Il avait les joues rouges et un air peiné. Je n'aimais pas le voir comme ça, alors je baissai rapidement mes yeux sur la boîte qui était à côté de lui.

« C'est... ton cadeau ? Réussis-je à prononcer entre deux sanglots.

Oui. Tiens. »

Je pris la boîte et la tournai entre mes mains pour voir où je pouvais ouvrir le papier cadeau sans l'abîmer. Le recyclage, c'était bien. Je souris tristement et commençai à retirer le scotch, frottant mes yeux du revers de ma main gauche, pour retirer les larmes coincées dans mes cils, qui brouillaient ma vue. Une fois le papier retiré, je soulevai le couvercle. C'était plein de confettis. Je restai muet à fixer les milliers de minuscules morceaux de papiers qui se trouvaient là. Il plongea sa main droite dans la boîte et la porta à son visage avant de souffler doucement dessus.

« Je sais que tu aimes la neige. Mais ça aurait été compliqué à transporter. Rigola-t-il doucement, alors que les confettis virevoltaient encore autour de moi.

Merci...

Ton cadeau est dedans. Cherche-le. »

Je relevai les yeux vers lui, fronçant les sourcils, puis je les redescendis sur la boîte en reniflant. Je plongeai mes mains tremblantes dans le contenant à la recherche de mon cadeau.

« Je trouve pas... Dis-je, sentant les larmes remonter.

Alors cherche mieux. »

Mon cœur se serra et je continuai de chercher. Et là, je sentis quelque chose. Je le saisis et le sortis de la boîte. Mais je n'eus même pas le temps de voir ce que c'était, qu'Hoseok m'envoya tout un paquet de confettis en plein visage.

« J'aime pas ton cadeau.

Désolé... M'excusai-je en frottant mon visage avec mes manches, pour retirer les rondelles de papier qui s'y étaient collées à cause de mes larmes.

Allez, dépêche-toi de regarder. Que tu fasses passer ma déception.

Tu es odieux... Soufflai-je, la voix brisée.

Je sais... Je suis désolé, Jimin. »

Je reniflai, tentant de retenir les nouvelles larmes qui voulaient dévaler mon visage, et je me rendis compte que ce que je tenais était très fin. Je rouvris les yeux pour voir si je n'avais pas saisi de bêtes confettis, et je vis enfin ce que j'avais attrapé. C'était une petite enveloppe rose. Comme celles que j'avais trouvées dans mon casier depuis le début du mois. Mon cœur accéléra. Elle était couverte d'un 25. Je l'ouvris rapidement, la respiration haletante. Mais elle était vide.

« Elle... elle est vide. Parvins-je à articuler.

Je sais. C'est normal.

Pourquoi ? »

Il soupira, et je rentrai ma tête dans mes épaules, comme par peur de recevoir ou d'entendre quelque chose de désagréable.

« Tu as gâché mon cadeau. Et je t'en veux. J'avais mis tellement de cœur à le faire... »

Je ne répondis rien. M'excuser une fois de plus m'aurait fait craquer. Je rouvris les paupières et regardai l'enveloppe. C'était la même que les jours précédents. Les chiffres étaient écrits de la même façon. Est-ce que... Mon cœur accéléra. Non, c'était pas possible...

« Pourquoi elle est vide ? Demandai-je à nouveau, la voix tremblante.

"Le message que tu lis aujourd'hui est le dernier. Je pourrais te dire à quel point je t'aime dans ce dernier message, mais je ne le ferai pas". Tu as déjà oublié ? »

Je portai ma main droite au niveau de mon cœur et massai ma poitrine, avant de resserrer mes doigts sur le tissu de ma chemise.

« Non...

Je t'aime. »

Ma respiration s'accéléra et ma vue se brouilla une fois de plus.

« Et t'avais pas le droit de me couper l'herbe sous le pied comme ça. T'as gâché mon effet de surprise.

Excuse-moi...

Arrête de t'excuser ! Me reprocha-t-il en m'envoyant une poignée de confettis.

Mais... elles sont de toi ?

Ba oui. De qui voulais-tu qu'elles soient ? Je ne suis pas assez altruiste pour te transmettre les déclarations d'amour de quelqu'un d'autre. »

Mon sang ne fit qu'un tour lorsque l'information remonta à mon cerveau. Je pris la boîte et lui envoyai tout ce qu'il restait en plein visage.

« Mais tu te fous de moi ? Depuis le début ? Ça t'a amusé de jouer avec moi pendant tout ce temps ? Explosai-je. T'as une idée de ce que j'ai vécu à cause de ces messages pendant un mois ? Et quand je te dis que je... »

La suite s'étrangla dans ma gorge et je me levai. Je quittai ma chambre, les jambes tremblantes, mais je ne pus pas faire plus de deux mètres qu'il me rattrapa et me prit dans ses bras.

« Lâche-moi !

T'imagines pas le nombre de fois où j'ai failli craquer et tout te dire. »

Je cessai de me débattre et le laissai continuer.

« Mais j'avais trop peur... que ce soit de Yoongi hyung, de Jumi... de toutes les personnes qui t'approchaient... et de toi. Je voyais bien que ces messages te plaisaient, et que petit à petit, tu t'y attachais. Je me disais que si tu t'attachais à moi grâce à ces messages, que j'aurais pu avoir une chance... mais aussi qu'en apprenant que c'était moi, tu me rejettes... Je suis idiot de ne pas avoir remarqué que tu m'aimais aussi... je n'aurais pas autant fait durer les choses sinon... »

Je resserrai mes doigts sur les manches de sa chemise.

« Comment tu faisais ça ? Demandai-je, la voix tremblante.

Pour ?

Pour que je ne remarque jamais que c'était toi qui les glissais dans mon casier ?

Ce n'était pas très compliqué. Sourit-il en resserrant sa prise autour de moi. Soit je la mettais la veille, juste après que tu aies vérifié ton casier en partant, soit le matin en arrivant. Il m'est arrivé de repartir du lycée et d'y revenir histoire d'arriver après toi.

Tu es débile.

Je sais...

Et pour le jour où on révisait chez moi ? J'ai regardé dedans, et tu ne m'as pas quitté d'une semelle après. Et la lettre était là en descendant. »

Il rigola doucement, et je frissonnai en sentant son visage bouger légèrement sur mon épaule.

« Tu es parti rapidement pour aller surveiller depuis ta fenêtre, mais tu m'as laissé en arrière. Alors je l'ai glissée à ce moment là. J'ai tellement eu du mal à me retenir de rire après, quand tu as crié qu'il y avait une sorcière qui te harcelait.

Ah ça oui, j'imagine que tu as bien dû te moquer de moi. » Répondis-je sèchement.

Il desserra sa prise sur mon corps et déposa un doux baiser sur mon épaule.

« Même pas.

Mmm. »

Je respirai longuement pour calmer les battements de mon cœur.

« Et pour les écrire ?

J'ai demandé à Jiwoo.

Tu as demandé à ta sœur ? T'es sérieux ?

Ba quoi ?

Comment tu as pu demander à ta sœur d'écrire ce genre de message pour toi ?

Comment tu as pu demander à Jumi ou Yoongi hyung de lire ce genre de message pour toi ? »

Touché. Un point partout. Quelques secondes de silence s'écoulèrent. Je resserrai encore mes doigts sur ses manches et repris la parole.

« J'espère que les messages étaient bien de toi, au moins...

Évidemment. Elle n'a fait que recopier. Mais je t'assure qu'elle m'en veut.

Tu m'étonnes. Je t'en veux aussi. Si tu avais écrit toi-même, ça ferait déjà plusieurs jours qu'on serait... »

Je m'interrompis en me rendant compte de ce que j'étais en train de dire. Mes joues me chauffèrent désagréablement, et je tentai de me détacher de son étreinte, en vain.

« On serait ? »

Je ne répondis pas et il me relâcha doucement. Nous descendîmes les escaliers en silence, et sa main passa dans mes cheveux alors que nous allions rejoindre nos familles au salon. Mon cœur battait vite, mais le mélange de sentiments qu'il y avait encore en moi était trop étrange pour que je puisse dire que j'allais bien. Il manquait ma mère, ma tante, et Yoongi, qui étaient sans doute à la cuisine en train de débarrasser. La main de Hoseok glissa le long de mon dos et saisit doucement la mienne. Je baissai les yeux, avant de les remonter dans les siens.

« Je ne te laisserai plus me dire que j'aurais dû le faire plus tôt. Je t'aime aussi. Et je te le répéterai autant de fois que nécessaire.

Hyung... Bredouillai-je, les joues écarlates.

Joyeux Noël, Jimin. »



~~+~~



Merry Christmas ♥

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro