
Dimanche 3 décembre.
Bonjour bonjour !
Happy Jin day ♥
Sinon, pas grand chose à dire depuis hier soir 11h20, écoutez... x'D
Ah si.
Je
suis
tombée
sur
l'intro
Hopemin
des
MMA
et
bordel
de
merde
omg
ils
sont
tellement
beaux
quand
ils
dansent
tous
les
deux
je
bordel
mein
Gott
je
fuck
J'espère que ce troisième jour vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Dimanche. J'étais rentré chez moi sur le coup de vingt-trois heures la veille. Hoseok m'avait proposé de rester dormir chez lui, et j'aurais volontiers accepté si je n'avais pas senti mon cœur accélérer en m'imaginant dormir contre lui. J'étais de plus en plus atteint. Je ne savais pas comment j'allais faire... concernant mon avenir. Hoseok savait déjà où il serait l'année prochaine, il avait été accepté dans une grande école de danse. Mais moi, je ne savais pas où j'allais aller. Nous serions forcément séparés.
Dans le fond, c'était peut-être une bonne chose. Peut-être que ça m'aiderait à faire une croix sur mes sentiments... Mais paradoxalement, je ne voulais pas m'en séparer. Je l'aimais, et ça me rendait heureux, même si mes sentiments n'étaient pas réciproques. Ce dont j'avais peur, c'était de lui dire, ou qu'il s'en rende compte, et que ça le fasse fuir. J'avais peur de le perdre.
Il devait être onze heures puisque quelques rayons de soleil passaient à travers mes rideaux. Les oiseaux ne chantaient pas, mais peu importe. Je tendis la main vers mon téléphone et allumai l'écran pour regarder mes notifications. J'avais un message de Hoseok, qui datait de quatre heures du matin. Je l'ouvris et commençai à le lire en souriant.
« Oɴ ɴ'ᴀᴜʀᴀɪᴛ ᴊᴀᴍᴀɪꜱ ᴅᴜ̂ ʀᴇɢᴀʀᴅᴇʀ ʟᴇ ᴅᴇʀɴɪᴇʀ ᴇ́ᴘɪꜱᴏᴅᴇ, ᴊ'ᴇɴ ᴀɪ ꜰᴀɪᴛ ᴅᴇꜱ ᴄᴀᴜᴄʜᴇᴍᴀʀꜱ TᴏT »
Je rigolai doucement, lui répondis, et laissai mon bras tomber contre mon visage. Il avait tellement flippé qu'il s'était accroché à moi tout le long de l'épisode... Il avait caché son visage dans mon cou pour ne pas voir l'écran, et ses doigts s'étaient enfoncés à plusieurs reprises dans mon bras lorsqu'il l'avait serré contre lui.
« Aaaaaaaaaah, bordel. » Soupirai-je.
J'étais heureux de l'aimer. Mais pourquoi il fallait que ça soit de lui que je sois amoureux ?
[...]
Après m'être changé, je descendis à la cuisine où mes parents étaient en train de préparer le repas. J'avais raté l'heure du petit déjeuner, mais peu importe.
« Bonjour Jimin. Me salua mon père en me souriant.
– Bonjour papa. Bonjour maman.
– Bonjour mon cœur. Me répondit-elle. Bien dormi ?
– Oui. Baillai-je.
– Tu es rentré tard, hier soir.
– Je sais. J'étais chez Hoseoki hyung.
– Oui je sais, mais essaie de rentrer un peu plus tôt, je n'aime pas que tu traînes le soir en cette période.
– Je vais essayer. Mais je ne promets rien. » Souris-je.
Elle leva les yeux au ciel, puis finit par sourire. Elle savait que j'étais difficile à convaincre suivant certains sujets. Et Hoseok était l'un d'eux.
« Ah au fait, tu as du courrier. M'informa mon père.
– Du courrier ? Mais on est dimanche !
– Ça a peut-être été mis hier, je n'en sais rien. Mais comme j'ai oublié d'aller vérifier en rentrant du travail hier soir, je suis allé voir ce matin. Je l'ai posée sur le buffet.
– D'accord. »
Je me levai alors et traversai la pièce à la recherche de mon courrier. Je trouvai en effet une enveloppe blanche, sur laquelle étaient écrits mes nom et prénom, ainsi que mon adresse. Mais il n'y avait pas de timbre. Pourquoi il n'y avait pas de timbre ? Je la retournai, mais aucune adresse d'expéditeur. Ça ressemblait à ces lettres de maître chanteur. Je ricanai, malgré l'appréhension qui m'envahissait, et je l'ouvris. Et à l'intérieur, une nouvelle petite enveloppe rose, mais cette fois-ci, avec un trois d'écrit dessus. Ça venait de la même personne que celles que j'avais trouvées dans mon casier. J'ouvris la petite enveloppe rose, les mains tremblantes, et j'en retirai le petit papier blanc.
« Bonjour Jimin. Aujourd'hui nous sommes le 3 décembre. Je t'assure que tu n'as pas à t'inquiéter, je n'ai pas été fouiller dans ton dossier scolaire pour trouver ton adresse. C'est juste que je sais depuis longtemps maintenant que tu habites ici ; je n'habite pas très loin, et je te croise souvent dans le coin. J'avais peur que tu regrettes ton petit message quotidien, alors voilà. J'espère que tu passeras un bon dimanche. A demain. »
A demain ? C'était bien quelqu'un qui était au lycée... et qui en plus savait où j'habitais... Mais... mais c'était putain de flippant !
« Tout va bien, Jimin ? Me demanda alors mon père.
– Oui ! M'empressai-je de répondre en me retournant, cachant sans le vouloir la lettre dans mon dos. Oui, je reviens, j'ai oublié mon téléphone dans ma chambre.
– Tu n'en as pas besoin pour manger. Me dit-il.
– J'ai oublié que j'avais un truc important à demander à Hoseoki hyung pour les cours de demain.
– Très bien, mais fais vite, c'est prêt ! M'informa ma mère.
– Je reviens tout de suite ! »
Je filai à l'étage, me ruai dans ma chambre, et me jetai sur mon téléphone. J'appuyai sur la touche deux du clavier numérique longuement, et le numéro de mon meilleur ami se composa. J'attendis une bonne dizaine de secondes jusqu'à ce qu'il finisse par décrocher.
« Jiminie... Couina-t-il.
– Hyung ! C'est une malade ! J'ai une malade qui me harcèle ! J'ai encore reçu une lettre !
– Moui, c'est bien Jiminie. Bonne nuit.
– Hyung ! Je rigole pas, écoute moi ! »
Mais il me raccrocha au nez. Oh le...
Je serrai les poings et regardai mon écran noir, qui venait de se verrouiller. Je me relevai et fourrai mon téléphone dans ma poche pour redescendre manger. Je m'assis à ma place autour de la table, et je pris mes baguettes pour commencer à me servir.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? Me demanda alors ma mère.
– Rien.
– Tu fais une drôle de tête.
– Non, tout va bien. Il dormait, et il ne m'a pas répondu. Faudra que je lui redemande plus tard.
– Il dormait ? S'étonna mon père en levant les yeux vers la pendule. A cette heure là ?
– Oui, il a mal dormi à cause de ce qu'on a regardé hier soir. J'imagine qu'il s'est rendormi en début de matinée.
– Je vois. »
Je commençai à manger tout en continuant de ronchonner intérieurement. Il m'avait raccroché au nez. Fatigué ou pas fatigué, ce n'était pas une raison. Je lui ferai payer.
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