Bonsoir bonsoir !

Je vous poste ce chapitre en mode ninja depuis mon tel et avec mes données mobiles, je ne sais pas si la mise en page sera respectée, mais dans le pire des cas je la retoucherai demain en rentrant x')

J'ai aussi fait ma correction en mode ninja pour ne pas passer trop de temps sur mon pc et empêcher mon pote de dormir bref je ne vais pas raconter sa vie, on a bien assez de la mienne xD

Je viens à l'instant de remarquer que je n'avais pas mangé ce soir... le resto de sushis à volonté de ce midi a visiblement rempli mon estomac pour la journée entière 😂

Ah, j'ai bu un bubble tea à P13 aussi cet aprèm. C'était bon mwéhéhé.

Bref, arrêtons là pour aujourd'hui 😂
J'espère que cette dixième journée vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥

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Lorsque je me réveillai en sursaut après un rêve des plus perturbants, je compris qu'il allait falloir que je fasse un jour quelque chose pour ou contre mon amour envers Hoseok. Je fermai les yeux fortement et descendis ma main droite le long de mon corps pour réajuster mon boxer et mon pyjama qui me compressaient bien trop.

Merde.

Ce rêve avait commencé normalement, et avait plus ou moins repris notre journée de la veille... alors pourquoi ça se terminait comme ça ? Fait chier.

Je pris de grandes inspirations et essayai de calmer mon corps. Hier, au cinéma, après que Hoseok et Taehyung se soient moqués de moi suite à cette grimace involontaire que m'avait fait faire mon meilleur ami, ce dernier m'avait pris par la main pour se faire pardonner. Nous nous étions assis à côté, Taehyung à sa gauche, et il avait fini par laisser tomber sa tête sur mon épaule en me disant qu'il était fatigué. Mon cœur avait battu horriblement fort sur le moment, et il l'avait sans aucun doute senti à travers la paume de ma main. Mais peu importe. Il n'avait rien dit, et n'avait pas bougé. A la fin du film, nous avions expédié Taehyung plus ou moins rapidement (bon, en réalité il devait voir des amis, mais je me plaisais à penser que j'avais réussi à le faire partir suite à mes piques et mes regards noirs), et j'avais accompagné Hoseok chez lui. J'avais salué ses parents, nous étions montés dans sa chambre, et nous avions continué notre série en discutant doucement. Sa grande-sœur nous avait monté des plateaux repas, et nous l'avions remerciée chaleureusement avant qu'elle ne quitte la chambre en souriant. Nous avions donc mangé tout en continuant de regarder nos épisodes, l'un contre l'autre, et j'aurais bien passé la nuit avec lui, si je n'avais pas eu peur de faire quelque chose d'inapproprié sans le faire exprès.

Comme ce rêve là, par exemple.

Mon corps enfin calmé, je me redressai, puis finis par me lever. J'étais de mauvaise humeur. J'attrapai des vêtements d'intérieur et allai me laver avant de les enfiler rapidement. Puis je retournai dans ma chambre prendre mon téléphone sur ma table de nuit, où la petite lettre de la veille était posée. Est-ce que j'allais encore en trouver une dans ma boîte aux lettres aujourd'hui ? Je descendis au rez-de-chaussée, mon nez sur l'écran. Je saluai mes parents en arrivant à la cuisine et commençai à déjeuner en silence. Je regardais mon téléphone discrètement sous la table, mais je n'avais pas de nouveau message, et rien d'intéressant au niveau de mes notifications... Je le rangeai rapidement dans ma poche pour ne pas me faire reprendre, et continuai de manger.

Une fois que ce fut terminé, je me levai, déposai mes affaires dans l'évier pour les laver rapidement, puis me dirigeai vers l'entrée. J'enfilai mon manteau, des baskets sans même les lacer, et je pris la clé de la boîte aux lettres avant d'ouvrir la porte d'entrée.

« Jimin ? Tu sors ? Me demanda mon père.

– Je vais voir la boîte aux lettres.

– On est dimanche, le facteur ne passe pas !

– Je vais quand même voir. »

Je refermai la porte derrière moi et traversai la petite cours qui nous séparait du portail, et de la boîte aux lettres en métal. Je l'ouvris, et aperçus l'enveloppe avec mon nom et mon adresse. Je la pris, refermai la porte, puis rentrai rapidement.

« Alors ? Me demanda mon père.

– Y avait rien.

– Je te l'avais dit. » Soupira-t-il.

Je reposai la clé à sa place, retirai mon manteau et mes chaussures, puis me dirigeai vers les escaliers.

« Tu m'appelles si tu as besoin de moi, maman ?

– D'accord. Mais occupe-toi de tes devoirs en priorité.

– Oui. »

Je montai les marches rapidement et m'enfermai dans ma chambre. Je me ruai vers mon lit et m'enroulai dans ma couverture. J'étais frigorifié. Je ramenai mes mains tremblantes devant moi après quelques secondes, et fixai cette enveloppe blanche. Je ne connaissais pas cette écriture. C'était vraiment perturbant.

Puis j'hésitai. Est-ce que je devrais faire mes devoirs comme me l'avait conseillé ma mère, ou la lire tout de suite ?

Et puis dans le fond, est-ce que je devrais continuer de lire ces lettres ? D'accepter ces compliments que je ne pourrais pas retourner ? C'était égoïste. J'étais le seul à pouvoir être heureux, en ce moment...

Je réfléchis pendant une bonne minute. Puis, jetant un coup d'œil à mon téléphone, où une photo de Hoseok et moi me souriait, je soupirai. Je n'en avais pas le droit. Je ne voulais entendre ces mots que de la bouche de Hoseok, en plus. Mais ce n'était pas possible... Mais dans le fond, ne pas lire ces messages que cette personne s'était donné la peine d'écrire... c'était irrespectueux.

Hum. Il y a encore dix jours, je balançais sans distinctions toutes les lettres que je pouvais trouver dans mon casier, à la poubelle. J'avais été irrespectueux pendant toutes ces années... Mais d'un autre côté, accepter de recevoir ces jolis mots mais ne pas les retourner, ce n'était pas plus irrespectueux ?

« Ah bordel. »

Je me laissai tomber sur le dos, les yeux fermés. Est-ce que je devais continuer d'ouvrir ces lettres ou non ?

Oh et puis merde.

Je me redressai et me rassis en tailleur. J'ouvris la lettre doucement, et en sortis la petite enveloppe rose. 10. Je retirai de cette dernière ma petite lettre du jour et resserrai ma couverture sur moi avant de commencer ma lecture.

« Bonjour Jimin. Aujourd'hui nous sommes le 10 décembre. Tu n'aimes pas tes yeux que tu trouves trop petits et qui se plissent tellement lorsque tu souris ou que tu ris, que tu dis ne plus rien y voir. Je t'assure que tu n'es jamais aussi beau qu'en ces instants. »

Mon cœur rata un battement. Vraiment ?