La nature enfin
S'ouvre et se réveille
Et les plaines de pins
S'illuminent de soleil.

L'horizon s'éloigne
Comme coule un ruisseau
Et le vent épargne
Un tout jeune bouleau.

Ce paysage tendre,
Ces vallées si vertes,
Ces arbres nous tendent
Leurs branches nouvelles.

Les plus anciens, les plus sages
S'élancent sans fin vers le ciel
Et leur ramure, lors d'un orage,
Nous rassure et nous conseille.

Le son d'une flûte s'élève
Avec la grâce d'un oiseau,
Comme un écoulement de sève
Et le clapotis de l'eau.

Ce mélodieux chant
Qui plane dans les airs
Soulève d'un mouvement
Toutes les feuilles d'un hêtre.

Tout disparaît,
Tout, même les branches,
Sous la neige blanche
Quand vient l'Hiver.

La nature se rendort
Et devient engourdie :
Ni le froid, ni la pluie
Ne lui feront du tort.

***

Me demandez pas le rapport avec la musique, rien à voir. C'est juste que je l'adore 😉

Ce poème m'a fait du bien, écrire de belles choses me rends heureuse. Essayez, c'est vraiment agréable, et même si vous trouvez nul d'écrire ou que vous pensez ne pas y arriver, tentez toujours, vous n'avez rien à perdre !

Bisous