Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

86 • LE SILENCE ASSOURDISSANT •


Son réveil sonna, il ne se réveilla pas. Puis une nouvelle fois la sonnerie se fit entendre. Il attrapa son téléphone d'un geste mou. Il se leva et resta assit sur le bord de son lit un moment. Cela faisait déjà deux bonnes semaines que le noiraud était parti, qu'il s'était envolé pour les États-Unis. Il ne pouvait pas lui en vouloir de toucher ses rêves du bout des doigts, de réaliser ce qu'il avait toujours voulu réaliser, et même, ce pour quoi il avait menti. Sans prendre la peine de se lever, le châtain attrapa quelques vêtements au bord de son lit et les enfila. Il rejoignit la cuisine et avala un café, c'était peine perdue, même un café n'arriverait pas à le réveiller. Puis, toujours dans cette fatigue qui lui avait creusé les traits, il enfila ses chaussures et prit le bus pour aller à la supérette. Cette matinée était un peu plus froide que les autres, il se mit à penser à la main de Jungkook dans la sienne, pourtant elle était si loin d'ici, si loin de ce qu'il aurait ou imaginer un jour.

La rousse avait repris son boulot, elle travaillait dur pour ne pas décevoir tous ceux qui avaient cru en elle, elle le savait, il y en avait eu peu, mais elle les portrait dans son cœur. Elle avait néanmoins passé une bonne journée avec Hoseok, qui avait très mal vécu le départ de Jungkook. Elle avait été là pour le soutenir, il la remerciait énormément pour ça. Elle avait prévenu que son père n'allait pas tarder à refaire ses petites apparitions pour s'assurer du bon travail de son, et seul désormais, employé. Mais Yeji lui avait demandé d'être clément au vu de la situation et lui avait vanté le mérite du châtain pour que son père n'ait aucune inquiétude concernant le commerce de sa femme. Le père de la rousse avait posé pleins de questions sur le noiraud et son départ soudain puis, elle lui avait expliqué ses études à coter de ce petit boulot et il avait fait le lien avec pleins d'évènement qui s'étaient produit et que lui avait raconté sa fille, un sourire provoqué par les souvenirs avait doucement étiré son visage.

Le bus arriva non loin de la supérette et le châtain descendit, il marcha quelques mètres avant arriver en trainant les pieds, il ouvrit boutique. Pas de Jungkook pour se plaindre qu'il fasse ou trop froid ou qu'il soit trop tôt soi-disant pour aller travailler. Ni de Jungkook, pour bouger sur sa chaise comme un enfant, dire qu'il s'ennuie et demander une partie de carte au châtain avant même qu'il puisse finir de lire la première phrase de son livre. Il avait enfilé son tablier et avait sorti le livre qu'il n'arrivait toujours pas à finir depuis qu'ils s'étaient disputés. C'était ironique de penser ça mais, quand le noiraud n'était pas là pour l'empêcher de lire, il n'y arrivait pas. Il y pensa une dernière fois avant de se lever pour ranger les cartons qu'il n'avait pas pris la peine de ranger la veille.

Un homme rentra dans la supérette, le châtain ne le salua pas, il le laissa aller chercher ce qu'il était venu prendre. Il déposa sur le tapis roulant un repas, surement pour midi, et il attendit que le châtain finisse par le remarquer. Mais, ce fut trop long, alors il brisa le silence qui avait érigé une grande place depuis le départ du noiraud.

- Hum, monsieur, je... il serait possible de m'encaisser s'il vous plait, j'ai du travail qui m'attend !

Il se retourna et traina le pas vers sa caisse, il passa les quelques articles et lança un chiffre sans prendre la peine de faire une vraie phrase. L'homme, visiblement agacé, souffla et sortit sa carte bancaire, qu'il posa sans ménagement sur le lecteur CB. Un joli bip s'échappa de la machine, il attrapa ses courses sans lâcher son regard contrarié et, très vite, le calme revint à l'intérieur de la boutique. Mais aussi, très vite, le châtain entendait ses pensées vagabondes qu'il aurait préféré garder dans un coin de sa tête, comme un refuge pour ses pensées sans abris, mais qu'il ne pouvait pas contrôler et qui le faisait souffrir, parfois. Pourtant, Hoseok ne fit rien, il les laissa l'envahir, lui noircir la vision, et, seul témoin de son trop-plein, une larme coula sur sa joue.

Il se redressa et s'essuya le visage comme un enfant à qui on aurait interdit tous caprices. D'autres caisses de marchandises l'attendait, il se leva alors, traînant les chaussures pour aller ranger les produits. Sa chaise ne tarda pas à l'appeler et il s'y essaya de nouveau avec joie. Il était fatigué, il n'avait pas bien dormi ces dernières semaines. Il se triturait les doigts, son livre sur ses genoux et ses mains par-dessus, il n'avait pas goût à la lecture. À vrai dire, il ne savait plus trop à quoi il avait goût ces temps-ci. La matinée avait déjà bien commencé, et le soleil venait tout juste de commencer sa journée. La sonnette de la porte d'entrée retenti, mais le châtain ne prit pas non plus la peine de lever les yeux. Le client passa les rayons et le silence reprit son chemin.

Le châtain poussa un soupir à en fendre l'âme et le client arriva à la caisse, il posa un article sur le tapis roulant. Les yeux toujours sur ses doigts s'entremêlent les un aux autres, le châtain appuya sur un bouton et le tapis se mit à rouler dans un cri métallique, quelques choses d'horrible qu'il fallait mieux arrêter, mais, le châtain ne fit rien, il laissa l'article avancer jusqu'à ce que, sous ses yeux apparaisse un paquet de cartes. Usé, abimé à quelques endroits et rafistolés au scotch a d'autres, mais surtout, sur le haut du carton, un petit écriteau indiquant "J&H", un joli tournesol dessiné au stylo bille accompagnait les initiales. Hoseok aurait pu le reconnaître entre mille ce paquet de cartes. Il releva les yeux, cela sembla lui prendre une éternité mais, enfin, dans sa rétine, le noiraud le regardait.

Le temps s'était arrêté, cette fois, Hoseok en était sûr, il avait mis pose, avait pris le temps de prendre son temps. Ou alors, il leur laissait juste le temps de rattraper le leur, celui qu'il avait perdu mainte et mainte fois, le prénom du noiraud passa la barrière des lèvres du châtain sans que pourtant aucun son en sorte. Jungkook affiche un large sourire. Puis le temps retomba, il fut lourd et à la fois léger, comme si un énorme poids avait quinté leurs épaules. Plein d'amertume, mais avec tant de ce sentiment que le châtain avait cherché depuis si longtemps à mettre un mot dessus. Le même sentiment que le noiraud avait du mal à s'avouer. Ce sentiment qui se lisait dans leur regard qui se liait sans jamais vouloir se séparer.

Hoseok fit le tour de la caisse et il se réfugia dans les bras du noiraud. Jungkook resserrer son étreinte, il chuchota qu'il lui avait manqué très fort et, comme seule réaction, Hoseok serra encore plus fort ses bras. Ils avaient mis du temps avant de pouvoir retrouver ce contact, le noiraud croyait rêver, croyait avoir pu résoudre toute leur dispute. Hoseok croyait rêver de le voir là, mais, il restait au fond de lui cette idée qu'il ne le verrait plus comme avant. Pourtant, cette idée avait suivi les autres et était devenue une vagabonde qui avait campé dans ce refuge loin caché dans un coin de son esprit. Le châtain ne voulait plus le lâcher de peur qu'il s'envole encore une fois. Ils auraient pu rester des heures ainsi, partageant un même espace, ayant assez de place pour deux en partageant leur chaleur.

- Je suis désolé de ne pas avoir pu prendre un vol plus tôt, j'avais des tonnes de papier à remplir et je devais être présent... désolé.

- Je rêve pas hein ? Il posa une main sur la joue de Jungkook.

- Non... un petit rire s'échappa de sa bouche, puis il posa ses lèvres sur le font du châtain qui ferma les yeux à ce contact, non, tu ne rêves pas.

- Kook je...je...pourquoi t'es revenu ? et ton rêve ?

-  Je suis revenu pour toi, je n'arrivais pas à me sentir bien là-bas et puis, avant que je parte, Yoongi m'a proposé de venir le rejoindre dans son équipe si un jour les États unis me monte à la tête... je suis contant de pouvoir être là avec toi...

- Je n'arrive pas à y croire...j'ai plus du tout envie de te laisser partir maintenant... mais... ils ont dit quoi les producteurs américains ? tu peux pas les abandonner comme ça !

- Bah....principalement "yeah...hmm yeah no" et le reste, j'ai eu du mal à comprendre, je ne suis pas une flèche en anglais...

- Non mais t'as bien dû dire quelques choses pour qu'il te laisse partir ?

- Et bien... j'ai menti !

Cette dernière phrase resta en suspens dans tout le magasin, elle avait illuminé leur visage, elle avait redonné de la vie à l'endroit par le petit rire que Hoseok n'avait pas pu refréner. Elle était finalement un bref résumé de la vie de Jungkook, un beau mensonge. Tellement beau qu'il avait fini par s'y plaire à l'intérieur. Puis, il avait réussi à y amener du monde dans son mensonge. Et ce rêve qui avait toujours couru bien trop vite pour le noiraud lui avait été donné, ou plutôt, il l'avait attrapé des deux mains. S'il avait pu, il aurait surement choisi de ne pas mentir, mais, s'il devait tout recommencer, il ne changeait rien ça, c'est sûr.



Et sur ce chapitre, Sunflower prend fin ! Il reste un petit épilogue qui arrivera juste après !

J'ai été ravie de vous partager les personnages qui ont grandis avec moi pendant ces années procédantes et j'espère que cette aventure tous ensemble vous a plu, j'espère aussi vous revoir si jamais un autre de mes voyages fictif vous donne envie, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. La publication de cette histoire tous les samedis va me manquer ;-;

Tant qu'on y est, je fais un peu ma promo, dans quelques temps sortira une autre histoire sur mon compte, un autre thème, des autres personnages tout aussi intéressant je l'espère de tout mon coeur. Pas de date encore prévu mais d'ici octobre vous devriez en voire la couleur si je suis à l'heure ( ma spécialité ! )

Merci à tous d'avoir suivit cette histoire et d'être arrivé jusque là, je vous suis infiniment reconnaissante merci encore !!!!!

Sur ce, gros bizz and luv uuuuuu
<3

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro