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64 • JE T'ÉCOUTE •


Trois coups résonnaient dans ce long couloir lumineux. Hoseok toqua à la porte et attendait sagement devant cette dernière que Yeji daigne lui ouvrir. Son regard s'attarda sur les belles décorations du couloir de son immeuble. De jolis tableaux cheminaient les murs blancs immaculés et, au sol, de grands carreaux noirs brillait, donnant au couloir une profondeur vertigineuse. La porte s'ouvrit et Yeji adressa à Hoseok un beau sourire dont elle avait le secret. Le châtain lui donna timidement le sac en papier qu'il tenait dans les mains et il entra. La veille, la femme avait retrouvé le châtain endormi dans le magasin et ils avaient eux une longue discussion.

Hoseok se déchaussa. Son appartement avait beau être petit, la rousse avait su le mettre en valeur pour qu'il ne le paresse pas. Un parquet de bois clair les avait accueillis jusqu'au salon. L'endroit brillait d'une lumière. Les vitres en face bien que protégé par de faible rideau en voile blanc laissait passer un magnifique soleil de début de matinée. Le jeune femme rejoignit la cuisine et Hoseok tournait pour se familiariser avec l'endroit.

- Alors, c'est beau chez moi ? lança la femme.

- Oui... ça te ressemble tellement. Ajouta-t-il en se penchant vers les vitres qui donnaient sur une vue splendide de la capitale.

- Café ? Thé ? autre chose ?

- Un café s'il te plait.

- Assieds-toi dans le canapé si tu veux.

Le châtain laissa le paysage pour aller prendre place sur le sofa. Il triturait ses doigts. Jouant nerveusement avec le bout de la manche de son pull.

- On en parle cette fois Hoseok ?

- Hum... oui, ça va faire cinquante fois que tu me demandes ce qu'il s'est passé hier alors, on va devoir hein ?

- Je veux juste comprendre pour mieux te réconforter, c'est tout, mais si ça ne te met pas à l'aise, ça ne sert à rien ! avait-elle répondu, deux tasses à la main. Tiens, ton café.

- Je sais...

- Oh non, on ne pleure plus d'accord ? menaça-t-elle gentiment de son indexe.

- Hum... il essuya du revers de sa manche le coin de son œil.

- Allé, bois ton café...

Le châtain apporta la tasse à ses lèvres, une énième larme humidifia ses joues. Dès qu'il fermait les yeux, le visage de Jungkook lui revenait en mémoire, mais il voulait tellement l'oublier, il voulait tout recommencer, avec quelqu'un d'autre, vivre mieux, se sentir mieux, se sentir compris de nouveau, savoir que la personne avec qu'il partageait cette vie serait honnête, l'aimerait pour de vrai, et ne lui donnerait jamais ce regard, celui qui dégoulinait la trahison, et cette horrible hypocrisie qui lui donnait envie de tout casser. Les larmes de colère avaient tant coulé, il se demandait comment elles faisaient pour se manifester davantage. Il ne comptait pas les douches qu'il avait prises, se sentant monstrueusement sale. Mais, seulement, toutes les douches qu'il avait prises n'avait pas enlevé le dégoût, la colère et la tristesse qui le détruisait. Rien ne pouvait lui faire oublier tous ces insupportables sentiments qu'il avait ressentis, cet infernal boule au ventre qu'il ne parvenait plus à faire disparaître. Puis, surtout, cette désagréable sensation de nausée qui le prenait à chaque fois qu'il laissait ses pensées l'envahir.

- Je veux t'aider... elle avait saisi ses mains.

- Je sais, je sais ! avait répondu Hoseok d'une petite voix.

Le soleil avait lentement fait le tour de la ville et la journée se terminait doucement. Hoseok et Yeji, tous les deux affalés dans le canapé, avaient bien entamé leur conversation. La rousse jouait du bout de ses doigts manucurés avec les fantaisies en bas de sa robe. Hoseok essayait de mettre des mots sur ses émotions et devant eux, la télé, muette, jouait un programme qui n'intéressait personne.

- Je... je me sens si mal, mais... je ne sais pas pourquoi j'ai cette boule, là, au creux du ventre, comme si je me sentais coupable. Il renifla un sanglot. Mais je n'ai pas à me sentir coupable, je ne vois pas pourquoi une seule seconde, je devrais me dire que c'est ma faute, ah ça non ! il agita les mains pour illustrer ses propos.

- Oui, Jungkook avait qu'à ne pas mentir, tout est sa faute, tu sais pourquoi il ment comme ça ?

- Non, je ne sais pas du tout, peut-être qu'il n'a pas confiance en moi, ou qu'il ne m'aime pas et qu'il ne savait pas comment me le dire...

- Non, ne dis pas ça, je pense que c'est son caractère et qu'il a juste agit pas réflexe, ou alors probablement un mauvais mal entendu, il a dû croire quelque chose de travers, ce qui l'a poussé à mentir... je ne sais pas.

- Hum... je ne sais pas quoi faire...

- Oublie-le !

- Non... je ne peux pas, je n'y arriverai pas...

- Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?

- ... je n'en ai pas envie, je crois... je ne sais pas, je ne comprends plus rien, j'ai juste envie de le taper et... et... non... même ça j'en ai plus envie, j'ai envie de réfléchir... et de penser à moi !

- Prend du temps pour toi Hoseok d'accord ? On a fermé la boutique aujourd'hui, on peut la fermer d'autre jour hein !

- Non, j'ai besoin de mon salaire.

- Tu sais très bien que je te le verserais quand même, supérette ouverte ou pas !

- Oui, mais je ne veux pas, c'est comme si tu me donnais gracieusement de l'argent et je ne veux pas ! déjà que je dois te rembourser toutes ces foies ou tu as travaillé à ma place.

- Oui, mais je suis pété de thune, ça ne changerait rien.

- Ce n'est pas une raison, l'argent, ce n'est pas éternel et c'est si convoité, pas la peine de le gaspillé comme ça.

- Pff si tu le dis !

- J'ai une question Yeji ! je ne sais pas si je peux te la poser...

- Vas-y je t'écoute !

- Comment va ton père ?

- Ah, il est encore à l'hôpital, mais il va mieux, ils veulent le surveiller, et qu'il prenne sa retraite, même s'il n'en a pas envie. C'est tout pour lui cette supérette... enfin, c'est une longue histoire.

- C'est pour ça que tu tiens à me remplacer alors que tu pourrais aller travailler dans tes locaux ?

- Hum. Elle acquiesça d'un coup de tête, puis, elle baissa le regard. Ma mère avait donné toutes ses économies pour faire son commerce à l'époque, ça peut le paraître complètement dérisoire, mais voila...

- Non, ça ne l'est pas, si c'était ce qu'elle aimait faire, elle a eu raison !

- Oui ! son visage s'éclaira d'un doux sourire. Elle t'aurait aimé... ma mère. Ajouta-t-elle après un silence.

- Elle est partie quand ? si ce n'est pas indiscret...

- J'avais treize ans, c'est horrible, je ne te le cache pas... j'ai trop longtemps fait ma dure à cuir, ça ne sert plus n'a rien... de nier que ça me fait mal... elle souffla et leva les yeux pour se reprendre. Bref, c'est du passé.

- Tu peux pleurer Yeji hein, tu m'as bien vu verser toutes les larmes de mon corps alors, je ne vais rien te dire, ça serait débile.

- Je n'ai plus envie de pleurer, je veux me souvenir de ma mère comme une personne forte qui se battait pour ses rêves et qui est partie pour moi comme une héroïne de film ! elle était splendide et jusqu'a la fin, jamais elle n'aurais accepté que je pleure en ayant un si...un si grand sourire au visage hein ? pourtant une larme avait rejoint le coin de sa bouche. elle s'empressa de l'essuyer. Je suis forte comme elle et, je n'en doute pas une seconde, elle serait fière de moi...

- oui, j'en suis sure, moi je le suis en tout cas.

Hoseok lui avait tendu un incroyable sourire, malgré lui pourtant remplis de peine. Puis, il s'était blotti dans les couvertures du canapé et avait commencé une série. Cherchant à se changé les idées. Quelques heures plus tard, ils avaient abandonné le monde pour se donner à Morphée et, comme deux frère et sœur, il avait dormi entassés. Le lendemain, le soleil avait envahi la pièce par ces grandes baies vitrée qui lui laissait le plaisir de rendre la pièce étincelante. Puis, une pensée l'avait traversé, il avait encore tant d'affaires chez Jungkook. Il voulait les récupérer. Hoseok se dirigea vers le bureau de la rousse et lui emprunter une feuille vierge. Il y écrivit qu'il allait aller chez le noiraud pour récupérer ses biens et lui rendre ses clefs, il attendrait qu'il ne soit plus là pour y aller, ne voulant pas le voir et il rentrerait chez lui. Ses derniers mots remerciaient la rousse de s'être confié à lui et de l'avoir laissé deviner ses ressentis. Et il ne lui restait plus qu'a signé de son nom et à quitter l'appartement sans le moindre bruit.

Il avait repris cette route qu'il avait tant l'habitude de prendre pour aller chez Jungkook. Puis, il essaya de se souvenirs de l'heure à lequel il partait de chez lui. Il jeta un bref coup d'œil à sa montre, elle affichait dix heures, il se laissa croire que le noiraud serait déjà parti. Hoseok appréhendait un peu, il n'osait même pas imaginer ce qu'il ferait si Jungkook l'attendait chez lui. S'il avait bien pu prendre sa journée, si les cours avaient été suspendus, si avait ramené des gens chez lui, des amis ou que pouvait-il bien s'imaginer d'autres. Hoseok était arrivé devant la porte, il avait pris toutes précautions, puis il colla son oreille sur la porte pour essayer d'entendre le moindre bruit. Rien. Il tourna les clés dans la serrure et un bruit assourdissant se propagea dans le silence mortuaire du couloir du palier de l'appartement de Jungkook. La porte s'ouvrit et il rentra dans l'appartement, il scruta de partout, mais rien.

Il récupérera en vitesse ses affaires et avant de partir, il attrapa là aussi un bout papier et griffonna qu'il avait planqué les clés dans le vieux parapluie qui trainait devant sa porte. Il ne prit même pas la peine de signer et quitta l'appartement, il enfourna les clés dans le parapluie puis rapidement, il dévala les escaliers, capuche sur sa tête et regagna la rue pour rentrer chez lui.

De l'amour pour Yeji, je répète de l'amour pour cette femme ( aussi en vrai parce que c'est une femme incroyable ! ! )

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