18 • UN HUIT DE CŒUR ? •
Le vent froid dans la figure, les deux protagonistes courraient du mieux qu'ils pouvaient pour limiter les dégâts ainsi que les chiffres au compteur. Le patron serait sûrement là, montre en main, à réfléchir à quoi dire pour leur faire la morale une fois de plus. Jungkook, déjà essoufflé, s'étonnait de voir qu'Hoseok courait vraiment vite. Il savait que son travail avait une réel importance pour lui mais pas à ce point, et puis, il n'avait pas l'air essoufflé lui.
Il était presque arrivé, le noiraud sentait déjà ses poumons s'évaporer suite à cet effort. Mais il distinguait la supérette du coin de l'œil et cela le rassurait un peu. Ils traversaient maintenant le portail, rejoignant le devant de la supérette. Une voiture attendait devant, sur le parking. Personne n'en était encore sorti mais la portière ne tarda pas à s'ouvrir.
Le châtain était déjà arrivé, il avait lâché le noiraud, ou du moins, il avait tellement tracé qu'il n'avait pas vu qu'il l'avait laissé derrière comme pour mort — il l'était presque dans tous les cas. Il s'inclina devant la voiture et s'excusa de son extrême retard. Jungkook s'était arrêté pour prendre une bouffée de son air amélioré, médicalement appelé Ventolin, et observait la scène de loin, comme un enfants puni dans le coin de sa chambre.
De son côté Hoseok qui regardait le sol, coupable, fut interpellé par les chaussures de la personne en face de lui. Le patron n'était pas du genre à porter des escarpins rouge. Il releva brutalement la tête pour croiser le regard d'une jeune femme. Ses long cheveux roux virevoltaient dans la fine brise du matin, elle portait un simple jean bleu et large qui cassait à la perfection avec ses chaussures d'un autre style. Une veste rouge à carreau recouvrait son petit chemisier blanc qui lui allait bien, et lui donnait un style de fille plein au ass mais qui ne se prenait pas la tête.
Le châtain s'était stoppé, un air étonné trônait sur son visage alors qu'un de ses sourcils se manifestait en se levant. Il détailla son petit visage, observa sa bouche fine, légèrement coloré de rouge, puis son nez en trompette qui rendait son visage encore plus enfantin. Ses joues constellées de taches de rousseurs et puis ses jolis yeux verts mais plissés. Il avait du mal à déterminer ses origines, mais il trouvait que ce combo coréen quelques chose la rendait très belle.
- Euh...qui êtes-vous ? demanda t-il confus.
- Elle est mega supra trop belle ! ajouta Jungkook qui venait d'arriver derrière, et qui visiblement, avait du mal à retirer ses yeux de la jeune femme.
- Oh mais t'es pas possible Kook, on dirait un lycéen en manque de compagnie sérieux !
- Bah quoi j'ai pas le droit de la trouver be-
- Euh... Excusez-moi ? Vous pouvez vous taire, je suis la fille de votre patron !
- Nan ? Sérieux ce vieux co- il ne put finir sa phrase, attaqué par le coude de son ami.
- Puis-je savoir pour quelle raison il vous envoie à sa place, si ce n'est pas indiscret ? demanda Hoseok.
- Mon père est à l'hôpital, alors c'est à moi de gérer cette responsabilité jusqu'à ce qu'il se rétablisse. Répondit la jeune femme.
Les deux caissiers se turent un instant, Jungkook regrettait un peu son comportement puéril. Il trouvait qu'il avait mal agi et voulait se rattraper. Sa morale lui criait de s'excuser mais son subconscient voulait l'avoir dans son lit. Jungkook était le genre de personne détestable qui pensait que l'amitié et l'amour n'étaient qu'un échange frivole, sans réelle attache. Et ses années lycée lui avaient servi de terrain de chasse au coup d'un soir, c'était devenu comme une habitude jusqu'à qu'il finisse par se calmer pour se concentrer sur ses études.
- Et il va bien... Enfin je veux dire... C'est grave ? l'interrogea le noiraud qui avait repris un peu de maturité, même si cela n'est qu'en surface.
- Merci de demander. Elle sourit doucement. Il a de bons médecins, ça va aller pour lui. Les larmes menaçaient de lui noyer les yeux mais elle y renonça, replaçant son masque de fille au fort caractère.
- Si on peut faire quoi que ce soit, on est là hein ! ajouta Hoseok.
- Merci, et bien vous m'avez l'air sympathique finalement !
- Pourquoi, tu pensais qu'on ne l'étais pas ? s'indigna Jungkook.
- Mon père n'a pas été très élogieux avec vous on va dire. Il vous a décrit comme ignorants, ingrats, désagréables...
- Mais on ne l'est pas ! lança fièrement le noiraud.
- ... Et en retard ! finit-elle en appuyant ses iris sapins sur la mine de Jungkook.
- Ah... Oui bah la perfection n'existe pas vraiment, tu sais personne n'est parfait ! se rattrapa t-il.
- Oui... Je vois ça ! répondit-elle, regardant de haut en bas le noiraud.
Jungkook la regarda de travers, il la trouvait belle certes mais, à peine une minute avec elle l'avait rendu la femme la plus détestable aux yeux du noiraud. Il avait horreur de ces personnes qui se croyaient supérieures, c'était ce pour quoi il avait lutté toute son enfance et c'était aussi la raison pour laquelle il accédait peu sa confiance et qualifiait la plupart de ses relations de "futiles". Étrangement, le châtain échappait à ce critère, pour Jungkook, Hoseok était simple et non pas une de ces fausses personnes qu'il détestait, il le savait il avait mit un an à l'analyser à la supérette.
- Bon je vais vous ouvrir et je reviendrai ce soir pour fermer, c'est ça ?
- Ah pas la peine de revenir, votre père me laisse fermer chaque soir et remet les clés dans le pot de fleurs là. Expliqua le châtain.
- Quoi ? Mon père est vraiment inconscient, c'est pas possible !
- A qui le dis-tu ! marmonna Jungkook à l'arrière, il les laissait papoter comme deux vieux amis.
- Mais ça va vous faire faire des aller-retours, ça ne vous dérange pas ? demanda le châtain.
- Peu importe, et puis c'est mieux que de risquer de se faire voler !
- Tu veux voler quoi ici sérieux, y'a trois centimes qui se courent après ! marmonna de nouveau le noiraud.
- D'ailleurs appelle moi par mon prénom, je m'appelle Hoseok.
- D'accord, moi c'est Yeji ! elle afficha un large sourire qui réchauffa les joues du châtain.
Jungkook regardait la scène, de loin. Ses bras croisés et son air agacé montraient que cette femme n'allait pas être un cadeau pour le noiraud. Il leva les yeux au ciel une dernière fois avant d'interrompre les "deux nouveaux meilleurs amis " dans leur rencontre ou retrouvailles, on ne savait pas trop.
- Bon, tu nous ouvres peut-être ? lança t-il, arguant, après sa question rhétorique, qu'il avait froid.
La jeune femme planta son regard noir dans ses yeux et se contenta de sourire faussement. Elle reporta ses yeux sur le châtain avant de venir enfin ouvrir cette foutue porte.
...»○«...
Le père de Jungkook se tenait le dos, penché sur les boîtes aux lettres. Ses lunettes sur son nez, il cherchait l'appartement de son fils. Les deux parents avaient réussi à rentrer dans la résidence car le jardinier avait laissé le portail ouvert pour ranger ses outils. Actuellement dans le hall d'entrée, la mère du noiraud au téléphone en train d'essayer d'appeler ce dernier. Ils avaient l'air de deux vieux qui cherchaient à faire un mauvais coup, mais ils étaient réellement perdus.
La mère de Jungkook avait beau payer la moitié de son loyer —des fois l'entièreté —elle ne savait pas du tout pour quel appartement elle donnait son argent.
- Il répond pas, il doit être en plein tournage. Elle rangea son cellulaire. Ah la la, la vie d'artiste ! ajouta-t-elle, la main sur son cœur, fier de son fils.
- C'est pas la vie d'artiste ça, quand on est poli on répond à ses parents ! rectifia In-sook.
- Bon, on fait quoi chéri ? On peut pas aller le voir à son travail, je sais pas où il est !
- Ahh j'ai une idée, on peut aller voir son ami, il a sans doute les clefs s'ils sont... Proches.
- Son am...ahh tu veux dire Hoseok son petit copain ! Bonne idée mais où il travaille ?
- Ça je le sais. J'ai enquê- enfin par hasard je suis tombé sur lui dans une rue marchande. Allons-y !
Les deux parents quittèrent alors la résidence sans grande difficulté vu que le portail était encore ouvert. Il montèrent dans leur voiture et In-sook estima la destination à environ 3 min. Il était aux alentours de 9 heures et la voiture roulait tranquillement pour venir déranger la tranquillité des deux collègues.
Et voilà la suite ( enfin ! Désolé j'avais quelques soucis :/ mais là voilà enfin. ) j'espère que ça vous a plu n'hésitez pas à me le dire ça me fait plaisir hehe :)))
C'est le chapitre 18 déjà !! ( pour moi ça fait beaucoup alors que je sais que c'est pas si ouf mais voilà x) je pense que cette histoire va être plutôt longue ! On verra bien ;)) )
Ce chapitre est le commencement d'un bon bordel avec les parents de Jk qui viennent chez lui comme à l'hôtel...je le plains en vrai ;-;
Bref j'arrête de vous rencontrer ma vie merci beaucoup d'avoir lu ce chapitre et tous ceux qui ont précédés ( même a ceux qui ont lu que ce chapitre là, même si c'est un peu étrange ) Merci !
Et merci à ma correctrice qui est géniale, j'ai nommé : 0Akayah0 ! ( on applaudit ! Ou pas ! C'est une autre possibilité )
Re bref cette fois j'arrête vraiment de raconter du n'importe quoi et je vous laisse vaquer à vous occupations :)
Bizzzz <3333
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