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Two - No amount of tears in my eyes


Le soleil illuminait doucement la pièce. Il se reflétait par la grande fenêtre de sa chambre sur ses meubles, une lumière dorée matinale avait réveillé le jeune chanteur. Jungkook s'était réfugié sous ses couvertures pour retrouver le sommeil, mais il n'avait pas réussi. Il se tortilla dans tous les sens pour essayer de trouver une autre position, pourtant rien n'y faisait, il était réveillé. Le noiraud se redressa, assis sur son lit, et il souffla, agacé. La lumière lui arrivait tout droit au visage et lui réchauffait les joues. Son réveil sonna : il était sept heures. Il s'effondra sur son lit à nouveau pour pouvoir atteindre le téléphone, puis il éteignit la sonnerie qui devenait de plus en plus forte. Il resta là quelques instants à fixer le plafond et à regarder le vide sans penser à rien. L'ennui le fit cependant se lever peu de temps après, et il se dirigea vers la cuisine pour prendre un verre d'eau.

Jungkook fit traîner ses chaussons jusqu'à une étagère où étaient rangés de nombreux verres en tout genre. Il en saisit un et fit glisser de nouveau ses chaussons jusqu'au frigo, dont il ouvrit mollement la porte et attrapa une bouteille en plastique rouge qui contenait de l'eau. Le noiraud versa le liquide dans son verre. Un instant de latence le fit s'arrêter. Il reposa doucement la bouteille sur le plan de travail et regarda le verre sans réfléchir à rien, les yeux posés dans le vide. Il retrouva ses esprits, ferma simplement ses paupières et se laissa glisser, le dos contre les placards de la cuisine, après avoir refermé la bouteille. Les paroles de son manager lui revenaient en tête, avait-il encore une chance ? Était-il un bon chanteur ? Ou un bon compositeur ? Tout se bousculait dans sa tête et il avait du mal à réfléchir.

- Rebecca ?

- Hmmm ? répondit une voix métallique.

- Fais-moi un débriefing de la journée d'aujourd'hui, demanda-t-il.

- Très bien. Aujourd'hui, nous sommes le 20 avril. Dehors, il fait beau et la ville de Séoul sera dans les alentours de 23 degrés. Votre planning est complet, vous avez enregistré dans l'agenda plusieurs événements, voulez-vous que je les lise ?

- Oui.

Il se leva, avala son verre d'eau et quitta la cuisine pour aller s'avachir sur le canapé.

- Aujourd'hui a été enregistré studio concept teasers à dix heures, enregistrement final à été planifié pour quatorze heures, continua la voix, réunion press a quinze heure vingt, fan meeting à seize heure. Pour finir n'oubliez pas de fêter l'anniversaire de Kim Namjoon. Voulez-vous que j'envoie un message programmé ?

- Non, n'envoie rien ! s'écria le chanteur.

- Très bien, passez une bonne journée.

La voix robotique se stoppa et le silence reprit place dans le grand appartement de blanc macculé. Jungkook se leva et alla s'habiller. Après s'être apprêté pour la journée, il enfila ses chaussures, un masque et posa la capuche de son sweat-shirt sur sa tête pour éviter que l'on ne le reconnaisse, aujourd'hui il n'en avait pas envie. Il sortit de l'appartement, monta dans l'ascenseur et descendit jusqu'au sous-sol. Arrivé en bas, les lumières s'allumèrent à son passage. Le parking semblait vide et seuls les pas de Jungkook, qui ralentissait de plus en plus, se faisaient entendre. Il se retourna pour chercher du regard ses gardes du corps mais personne n'était là.

Etonné, il lança un appel dans le grand sous-sol, mais personne ne lui répondit. Il souffla, agacé. Jungkook chercha dans ses poches et trouva un trousseau de clés où était accroché celle de sa propre voiture, celle qu'il n'avait pas conduit depuis longtemps, vu qu'il possédait un chauffeur qui l'amenait là où il le souhaitait. Il pressa le bouton de la clé et une belle mercedes noire quasi neuve clignota. Il se dirigea vers elle, ouvrit la portière, s'installa et se posa un instant pour souffler, les mains sur le volant.

- Aller, tu peux le faire Kook, se dit-il à lui-même.

Il mit le contact et la voiture se manifesta par un grondement. Il regarda dans le rétroviseur ;rien. Il enclencha la marche arrière pour se remettre dans la voie. Le pied sur l'accélérateur, un bref sourire satisfait étira de manière incontrôlable ses lèvres. La porte automatique du garage se leva et le soleil s'engouffra dans le sous-sol, éclairant d'une belle lumière matinale les voitures encore endormies. L'adrénaline se propageait dans son corps. Le noiraud avait demandé à son GPS de le diriger vers son studio. Les instructions de la voix métallique résonnaient dans l'habitacle de la voiture. Les routes étaient déjà bien remplies, les gens vaquaient à leurs occupations, allaient au travail, à l'école. Jungkook n'avait jamais vraiment posé les yeux sur la route depuis que son chauffeur l'emmenait, occupé à regarder son téléphone, ou à griffonner sur des bout de papier des numéros importants.

Au bout de quelques kilomètres, Jungkook se posa enfin devant le portail de l'agence, attendant comme à chaque fois qu'on lui ouvre la porte. Cependant, cette dernière ne s'ouvrit pas. Il descendit sa fenêtre et appuya sur l'interphone. L'homme de l'accueil répondit d'une voix fatigué, il demanda la carte pass. Le noiraud chercha dans la boîte à gants de sa voiture mais elle n'était pas là, il avait dû la laisser dans l'autre voiture -ce qui était loin d'être improbable vu qu'il y passait le plus clair de son temps lorsque ses gardes étaient à leurs postes. Il prévint l'homme qu'il avait oublié son pass dans une autre voiture. Il s'attendait à la même phrase que d'ordinaire, celle qu'il entendait des fois quand son garde du corps l'emmenait, quelque chose du genre "Ce n'est pas grave, c'est pour Jungkook de toute façon" mais l'homme ne tint pas ce discours.

-  Navré, je ne suis pas en mesure de vous ouvrir alors, veuillez faire demi-tour je vous prie.

- Que... Comment ça ? Je fais partie de l'agence, je viens voir mon manager, je suis là tous les jours quand-même !

- Je suis navré mais votre numéro de plaque n'est pas répertorié et je ne peux pas prouver votre identité, alors vous devez laisser la place je vous prie.

- Mais bon sang, c'est moi Jungkook, Jeon Jungkook, vous ne me reconnaissez pas ?!

Un Klaxon se fit entendre derrière la voiture du noiraud.

- Monsieur, il y a des gens derrière vous qui attendent pour rentrer, je vous prie de bien vouloir quitter cette agence avant que je n'appelle les forces de l'ordre, merci bien !

Jungkook referma sa vitre avec énervement et emprunta la voie de la sortie, laissant les autres le klaxonner. Il alla se garer un peu plus loin pour essayer de joindre son manager. Un mal de tête lui était monté, rendant sa vision floue. Les sourcils froncés, il composa le numéro de l'homme qui essayait sans cesse de le joindre. Pour une que fois les rôles s'étaient inversés... Le répondeur ne s'annonça même pas, et une voix métallique lança après trois "Bip" consécutifs : " Le numéro que vous essayez de joindre n'est plus attribué". Il réessaya une fois de plus, mais la même phrase pré-enregistrée lui résonna dans les oreilles. Il regarda le numéro pour voir s'il ne s'était pas trompé quelque part, pourtant le numéro était bon. Jungkook se passa les mains sur le visage, il fallait que ça lui arrive maintenant.

Le noiraud sortit de la voiture et marcha quelques instants en direction de l'agence. Sa capuche bien enfoncé sur sa tête et le masque sous les yeux, il marchait la tête baissée regardant le béton défiler sous ses yeux au fil de ses pas. Son épaule heurta celle de quelqu'un d'autre, et son rythme cardiaque s'accélèra. Sa capuche était tombée et Jungkook avait croisé les yeux d'une jeune fille qui semblait être une lycéenne. Cette dernière porta ses mains sur son visage, les yeux écarquillés. Jungkook leva les yeux au ciel, il se disait que c'était trop tard, qu'elle l'avait déjà reconnu. Que faire, remettre vite sa capuche et prendre une autre voix ? Être gentil et lui offrir une belle rencontre ? Face à toutes ces options, fuir restait la meilleure. Il s'apprêtait à se retourner et à s'enfuir mais la jeune fille lui attrapa le poignet et s'inclina.

- Je suis vraiment désolé monsieur, je ne vous ai pas fait mal ? Je courais et je n'ai pas regardé où j'allais, je m'excuse, vraiment !

- C'est rien...

Il remit rapidement sa capuche. Quelle chance avait-il eu pour qu'elle ne le reconnaisse pas...

Après cette brève phrase, il reprit sa route vers l'agence en accélérant le pas pour semer quiconque le suivrait. Il arriva devant l'agence, passa les barrières de fer pour arriver devant la porte, avant de saisir le code de la porte principale, et d'entrer dans le grand hall de l'agence.

L'endroit était immense, de forme circulaire, l'entrée était toute vitrée et un grand lustre doré éclairait de milliers de filaments lumineux la pièce. Le lustre, allumé qu'à partir du début de soirée était pourtant magnifique à regarder de jour également, il sublimait l'endroit et donnait un côté luxueux grâce à sa couleur dorée et le Soleil qui venait toute la journée s'y refléter. Le grand hall était séparé des ascenseurs par des portiques où une carte était nécessaire. Le noiraud dégaina la sienne et la passa sur le lecteur pour pouvoir déclencher les portes automatiques. La machine sonna et afficha une croix rouge qui clignotait, lui signifiant que sa carte ne passait pas. Irrité, il alla voir l'homme à l'accueil. L'homme en question leva le regard, et s'exprima, désinvolte :

- Quoi ?

- Ma carte ne marche pas, comment je fais ? Il posa sa carte sur le comptoir. Vous êtes nouveau ?

- Elle sort d'où votre carte, c'est une fausse non ? Comment êtes-vous entré ici ?

Il regardait la carte, toujours affalé dans sa chaise.

- Non, on me l'a donné ici quand j'ai signé pour devenir chanteur. Vous savez je fais blabla dans un micro !

- Ah oui, sortez maintenant avant que j'appelle la sécurité !

- C'est dingue ça ! Pourquoi tout le monde me dit de sortir aujourd'hui vous avez un problème, je suis Jeon Jungkook, chez vous depuis trois ans en tant qu'idole soliste, quatre albums et sur la réalisation de mon cinquième normalement ! Maintenant si vous me laissiez passer. Je... Ah lâchez-moi ! s'exclama-t-il devant le garde du corps qui lui attrapait le bras.

- C'est bien de rêver dans la vie mais ça reste dans la tête, d'accord ? lança le gars de l'accueil alors que Jungkook se faisait traîner à l'extérieur.

- Ne revenez pas, on a pas envie de vous créer des problèmes, alors ne nous en créez pas non plus ! ajouta le garde du corps avant de reprendre sa place à l'intérieur de l'agence.

Le noiraud retourna à sa voiture. Perturbé par ce qui venait de se produire, il avait remis son masque et sa capuche avec rage. Il était peut-être encore endormi et s'était tout simplement trompé d'agence... Pourtant non, l'endroit lui était bien familier. Était-il en train de rêver ? Il déverrouilla le véhicule et y entra, puis posa les mains sur le volant et souffla, les yeux clos. Il ne comprenait rien de ce qui était en train de se produire, il aurait peut-être dû écouter son manager avant de lui raccrocher au nez, comme il le faisait souvent, il lui aurait alors expliqué ce qui était en train de se passer. Il attrapa une dernière fois son téléphone et essaya de le joindre mais son numéro n'était toujours pas attribué. Jungkook mit le contact pour rentrer chez lui, il en avait marre de cette journée, même si elle venait à peine de commencer. Un autre "Bip" résonna dans l'habitacle : la jauge d'essence était bientôt vide.

- Vraiment une journée de merde !

Jungkook se dirigea vers une station service pour faire le plein. Il n'arrivait pas à croire que cette voiture ait besoin d'un plein, il ne l'utilisait jamais. La seule personne qui possédait le double des clés était Jihoon, le chauffeur de sa voiture de travail. Il prenait peut-être la voiture personnelle de Jungkook en douce. Il leva les yeux au ciel à cette pensée. Pour l'instant, il n'avait pas le temps de se pencher sur ce problème, il en avait d'autres plus importants.

Jungkook avait repris la route en direction d'une station service. Il s'arrêta quelques kilomètres plus loin. Il n'y avait personne, alors il prit place sur une borne en face. Il sortit du véhicule et sortit sa carte bleue pour suivre les indications de la machine. Une voix métallique lui demanda d'insérer la carte dans le lecteur. La main sur la pompe, il s'apprêtait à pouvoir la prendre d'une seconde à l'autre, mais la machine bipa, et la carte fut rejetée. Le noiraud reprit son moyen de paiement et la frotta contre son pull pour la nettoyer. Il réitéra son action mais la carte sonna rouge une fois de plus.

Il ferma les yeux, agacé, puis souffla bruyamment. Cette journée commençait mal et Jungkook avait de plus en plus de mal à croire qu'elle allait se terminer autrement. Il reprit sa carte et mit un énorme coup de pied dans la machine. Il remonta ses manches, s'installa au volant de sa voiture bientôt vide et alla se garer quelques mètres plus loin. Il sortit du véhicule, hurlant des insultes dirigées vers la voiture, la machine ou tout ce qui était aux alentours. Dans un élan de rage, il posa brutalement ses poings sur le capot. faisant résonner un bruit sec et aigu dans la station service.

- Voiture de merde ! s'égosilla-t-il en assénant un coup de pied à la voiture.

Une autre voiture arriva pour prendre de l'essence. Le noiraud se calma. Il rangea violemment ses clés dans la poche de son sweet-shirt et s'en alla, à pied, descendant la rue sans vraiment savoir où aller. Son téléphone affichait midi et quart, pourtant le chanteur n'avait pas faim, il voulait juste se coucher pour terminer cette journée de cauchemars qui s'étaient incrustés dans sa réalité. Les rues n'étaient pas bondées, mais quelques passants s'y promenaient sous une faible chaleur prématurée de ce début de printemps. Le soleil tapait sur sa capuche et, le masque sous le nez, Jungkook avait chaud, même si dehors tout le monde était en veste. Le noiraud dégaina une fois de plus son cellulaire pour composer le numéro de son manager disparu. Le répondeur ne sonna pas et la voix métallique qu'il avait déjà entendue des milliers de fois se lança encore. Il jura dans son masque et rangea son portable avec les clés, accélérant le pas.

Le labyrinthe de rues se complexifiait à chaque fois qu'il changeait de direction. Il avait l'impression d'avoir atterri dans une nouvelle ville, un nouveau pays, une autre vie, une qui n'était pas la sienne. Cette idée farfelue lui traversa l'esprit : avait-il changé de corps, n'était-il plus lui-même, comme dans une autre vie ? Il attrapa une énième fois son portable et chercha son propre nom sur internet. Par simple réflexe, comme un espoir effacé, quelque chose qui était en train de s'effacer, de partir. Les yeux écarquillés, il tapa à toute vitesse les lettres sur la barre de recherche. il hésita un instant à appuyer sur la barre "entrée" pour rechercher les mots qu'il avait tapés la seconde précédente, une peur irrationnelle lui ayantpris au ventre. Le souffle court, il appuya finalement.

Aucun document ne correspond aux termes de recherche spécifiés.

Un long moment de latence le prit à la gorge. Quelques secondes plus tard, un rire nerveux s'échappa finalement de sa bouche. Le chanteur s'était arrêté. Là, en plein milieu de la rue piétonne, et pourtant le monde continuait de vivre autour de lui. Il rangea son téléphone doucement dans sa poche. Il resta planté au milieu des passants qui le regardaient étrangement. Le jaugeaient de la tête au pied. Un groupe de jeunes passa et des rires firent réagir le noiraud. Il cligna des yeux plusieurs fois, comme pour actualiser son propre système interne.

- C'est n'importe quoi... Il doit y avoir une raison valable, je ne vois pas d'autres solutions... Hein ? se dit-il à lui-même.

Il retira doucement son masque et recommença à marcher. Le noiraud marmonnait des mots à demi-voix, sans vraiment se comprendre lui-même. Dans un élan de folie, il attrapa le bras d'un passant et retira sa capuche,omme s'il venait d'être éclairé par une idée de génie.

- Vous... Vous me reconnaissez hein ?

- Mais lâchez-moi, vous êtes fous !

- Attendez, vous ne me reconnaissez pas... Et vous non plus ?

Le chanteur attrapa l'avant-bras d'une femme en disant ces mots.

- Ah, qui êtes vous ? Lâchez-moi !

Elle poussa le dit chanteur et posa la main sur la tête de sa petite fille avant de partir, regardant derrière elle affolée.

Le temps s'arrêta. Jungkook s'assit sur le sol, les mains sur le goudron chaud. Il resta là de longues minutes à se tatouer la paume de milliers de petits trous par les cailloux brûlants. Les passants avaient repris leur route, le monde tournait encore sans lui. Ce fut seulement après une heure, qui ne lui sembla être que quelques minutes, qu'il se leva enfin pour emprunter une bouche de métro. L'endroit était vide, les gens étaient tous au travail à cette heure. L'air frais du souterrain lui arrivait au visage, cela eut pour effet de le calmer, ne serait-ce qu'une simple minute. La trame de métro arriva dans un bruit strident. Jungkook monta dans un des wagons qui était déjà rempli de dizaines de personnes. Il attrapa la barre et le véhicule ferma ses portes pour repartir. Un silence bruyant résonnait dans ses oreilles, il n'entendait rien de précis, pourtant tout criait dans sa tête. Jungkook avait perdu son regard dans le vide en face de lui, ne pensant à rien. Il n'en trouvait pas la force.

Jungkook avait passé la journée à marcher dans des rues qu'il n'avait jamais fréquenté, il ne savait pas où il était. Le chanteur ne l'aurait avoué pour rien au monde mais la vie extérieure était effrayante. Loin de lui était le temps où il allait au café du coin avec ses amis pour parler de tout et de rien devant des sodas. La jeunesse l'avait fuit et il s'était retrouvé seul à vivre de la télé et de ses managers. Sa seule interaction était celle de ses fans, pourtant si futile et dérisoire face à tout ce que son adolescence avait pu lui offrir. Ses pas l'amenèrent vers un grand bâtiment, dont des jeunes sortaient d'une grande allée. Ils rigolaient ensemble, habillés d'un uniforme. Jungkook se stoppa, et il releva les yeux : un lycée était devant lui. Les souvenirs se bousculaient dans sa tête. Il revint à ses esprits quand son épaule fut heurtée par quelqu'un d'autre.

- Oh pardon je ne vous avais pas vu, je suis désolé.

Le jeune garçon s'excusa, incliné devant le noiraud.

- C'est rien...

Après cette brève réponse un peu froide, il quitta la rue à grand pas, sous les regards d'incompréhension des jeunes étudiants.

Le soleil commençait à se coucher. Jungkook se tortillait dans ses chaussures. Il avait marché des kilomètres, la tête dans un flou incompréhensible et ses pieds lui faisaient affreusement mal. Sa tête n'allait pas mieux. Le chemin se familiarisa peu à peu et il put retrouver la grande avenue où logeait son immense-appartement. Le chanteur emprunta l'allée piétonne en face de l'immeuble, rentra son code, prit l'ascenseur jusqu'à son étage et fut heureux de retrouver son chez lui, quelque chose qu'il connaissait. Il se posa dans son canapé, la tête en arrière regardant le plafond d'un blanc immaculé. Il avait eu ce logement après ses débuts, en guise de cadeau par son manager et son agence qui le trouvaient bien trop talentueux pour ne pas vivre dans le quartier côté de séoul. Quand il avait choisi la déco il avait beaucoup hésité, face à bien trop d'options. Il avait finalement choisi quelque chose de neutre, relaxant et calme, pour toutes ces fois où il aurait la tête pleine de pensées noires. Le blanc de son environnement l'appaisait.

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