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Chapitre 1 : Par simple curiosité !


Les gouttes tombaient abondamment. Un parapluie en main, il marchait. Son sac sur ses épaules commençait à se mouiller car il n'était pas protégé.

Il avançait d'un pas incertain. Caché sous son abris, il se dirigeait vers sont lycée. Il avançait prudemment, la route était glissante. Arrivé au passage clouté, il releva la tête ainsi que son parapluie, laissant apparaître ses cheveux bruns qui tombaient légèrement sur ses lunettes.

La pluie venait de s'arrêter, le châtain rangea son parapluie avec regret. L'objet le cachait et évitait qu'il se fasse remarquer, mais sans ce mauvais temps, il ne pouvait demeurer abrité du regard des autres.

Un rayon de soleil illuminait son visage un peu pâle. D'un air timide, il remercia une voiture qui l'avait laissé passer. Sur son visage se lisait de la peur et de l'appréhension. Que redoutait il autant ?

Il arriva, tête baissée, vers un chemin, le dernier avant d'arriver au lycée. Il s'arrêta puis marmonna, les yeux fermés comme s'il priait fort pour quelque chose : Pitié, faites qu'ils ne soient pas là, faites qu'il ne soient pas là.

Il se mît à marcher délicatement, discrètement et regardait derrière lui de temps à autres quand il n'avait pas les yeux rivés sur ses pieds. Il tordait ses mains pour évacuer son stress, et sa respiration était plus rapide qu'à l'accoutumée.

Soudain, il heurta quelque chose, enfin plutôt quelqu'un. Il s'excusa d'une petite voix fébrile et continua sa route, mais une main agrippa son sac, ce qui l'empêchait d'avancer.

- Mais ce serait pas notre petit Chan ?
s'exclama l'homme qui retenait le châtain.

- Oh mais si t'as raison c'est Chanie ! Ajouta une voix.

Merde j'ai pas prié assez fort ! pensa Chan.

- Alors qu'est-ce que tu as pour nous aujourd'hui ? Replica L'homme.

- J'ai rien, vous m'avez tout pris la dernière fois, s'il te plaît arrête Hyunjin. Demanda Chan timidement.

Hynujin lâcha brutalement le châtain.
- Merci, lança Chan tout tremblant.

- Seungmin, tiens le pour pas qu'il ne bouge.

- Ouaip ! s'exclama l'autre voix tout en s'avançant vers le châtain.

Hyunjin regardait Chan avec pitié, et sans prévenir, lui jeta son poing au visage. Chan tomba au sol et Seungmin le frappa à son tour dans le ventre, il se mit à rire quand il vu Chan se recroqueviller de douleur, sur lui même.

- Viens Seungmin on s'en va ! Ordonna Hyunjin.

- Ouais t'as raison cet abruti ne sert à rien !

- Nan attends, je pense pas qu'il ne sert à rien, tu vas voir.

Hyunjin s'accroupit face à Chan puis commença à parler :
- Petit Chan, demain je veux 100 balles sinon je te frapperais de l'autre côté et plus fort. C'est bien compris ?

- Eh répond, t'es pas déjà K.O quand même ? demanda Seungmin tout en lui tapant dans les jambes.

- Ouais j'ai compris, répliqua Chan mal en point.

- Parfait, bah à demain Chanie. rigola Hyunjin avant de partir accompagné de son bras droit, Seungmin.

Le châtain peinait à se redresser mais s'exécuta tout de même. Il prit son portable pour voir l'état de son visage mais le résultat fut désastreux.

Sa joue gauche était bleue-violette, au bord du noir. Il prit un mouchoir pour enlever le sang qui coulait de son nez et souffla, au bord des larmes : MERDE ! J'en ai marre.

Il prit appuie sur le muret sur lequel il s'était adossé et se releva avec difficulté.
Leva son tee shirt et constata dans le mal, l'ampleur des dégâts.

Le coup de pied de Seungmin avait fait saigné Chan qui essayait tant bien que mal de camoufler sa blessure en l'essuyant dans la douleur.

Souffrant il continua sa route en direction de son école. Comment allait-il pouvoir éviter toutes les questions des profs ou encore des gens de sa classe ?

Il voulait rentrer chez lui, et en vérité, il le pouvait. Sa mère n'était pas à la maison. Elle avait un travail qui lui prenait beaucoup de temps personnel et voyageait énormément.

Elle était dans l'ignorance face à l'état de son fils car elle ne lui parlait presque jamais, les rares fois où elle rentrait enfin chez elle, Chan ne lui révélait pas la vérité, et dissimulait du mieux qu'il le pouvait les coups et blessures que lui infligeaient ses agresseurs.

Mais Chan ne voulait pas inquiéter sa mère ou la déranger dans son travail, elle était bien trop occupée. Alors il prit son sac légèrement sali et mouillé et décida d'affronter les cours.

_______________________________

Chan était arrivé au lycée, mais ne voulait en aucun cas croiser le regard de son meilleur amis dans cet état. Heureusement pour lui, la sonnerie venait de retentir et il se dirigea vers sa salle.

Le châtain avait gardé la main sur sa blessure pendant toute l'heure ce qui avait évité que son professeur ne remarque le coup. Mais il ne pouvait garder la main au visage indéfiniment.

À peine sorti de la pièce, une voix interpela Chan. Il ne se retourna pas et garda la tête baissée.

- Chan qu'est-ce qu'il y a ça ne va pas ? Demanda l'ami de ce dernier.

- Si t'inquiète pas, tout va bien. Replica aussitôt le concerné, les yeux vers le sol.

- Bah, tu es sûr ? Pourquoi tu gardes ta tête vers le bas comme ça ?

- Changbin arrête de t'inquiéter pour moi, bon on va dehors il fait chaud ici. Lança Chan avant de partir en direction de portes extérieures.

- Eh mais attends moi !

Une fois dehors, Chan arrêta de marcher. Changbin l'attrapa doucement par le bras et le tourna vers lui, il lui releva la tête et vu l'horreur de son visage. La main sur le menton de ce dernier, il avait mal pour son ami.

Il pouvait voir le mélange de bleu et de violet. Quelques petites veines avaient éclaté et donnaient par conséquent, une couleur légèrement rougie sur le dessus de sa pommette.

Une larme roula sur le visage abîmé du châtain, il s'empressa de l'essuyer du revers de sa manche et alla s'asseoir sur un banc à l'écart des autres. Changbin l'avait suivit et s'asseyait à côté de lui.

- Raconte moi ce qu'il s'est passé ! Demanda changbin inquiet pour son ami.

- Eh.... j... j'ai pas envie d'en parler !

- Comment tu t'es fait ça, tu es tombé?

- Je veux pas en parler j'ai dit !

- Oh non me dis pas que c'est plus grave que ça ?

- Mais arrête Changbin merde ! Je veux pas te le dire !

- Tu sais, je veux juste t'aider moi !

- Bah justement j'ai pas besoin de ton aide, je me débrouille très bien tout seul !

- Euh.... j'en suis pas vraiment sûr ! Mais si quelqu'un te fait du mal, moi je peux....
Changbin n'eu pas le temps de finir sa phrase, coupé par Chan :

- STOP ! arr.... arrête de te mêler de ce qui te regarde pas.... je.. peux très bien m'en occuper seul. Sanglota le châtain avant de partir, laissant son ami un peu contrarié sur le banc.

La fin de la journée n'avait fait qu'empirer. Chan et Changbin ne se parlait plus, ils ne rigolaient plus comme avant ; avant toute cette embrouille, avant les coups, les bleu, les pleurs. Ils s'évitaient et aucun des deux n'avaient parlé de l'après-midi.

Le châtain reprenait le chemin du retour, il allait enfin pouvoir rentrer chez lui. Au bord des larmes il peinait à mettre un pied devant l'autre. Une question résonnait dans sa tête : pourquoi ? Pourquoi lui et pas un autre ?

Hyunjin s'acharnait sur lui depuis maintenant 7 mois. Il avait appris que Chan vivait seul et qu'il recevait de l'argent de sa mère tout les mois, il l'avait rapidement pris pour cible.

La réponse à sa question était simple. Chan était faible, il ne se défendait pas et encaissait tout les coups. Les larmes avaient beau couler sur ses joues, il ne comprenait en vain cette réponse.

Il avait songé à plusieurs reprises d'en finir en faisant couler le sang de ses poignets mais n'y était jamais parvenu. Il pensait à Changbin qui le soutenait sans vraiment le savoir.

Dépourvu du soutien de son ami qu'est-ce qui le retenait de faire le grand pas, de sauter du pont en bas de chez lui ou encore de prendre le couteau avec lequel il avait tant hésité à se faire souffrir ?

La nuit commençait à tomber quand le regard de Chan fut attiré par une affiche, il s'arrêta un instant pour s'y intéressé de plus près. Avant de se plonger dans la lecture il retira ses lunettes et épongea les quelques goutes qui troublaient sa vision.

L'annonce disait :
Je sais que tu es sur le point de craquer mais ne t'en fais pas, j'ai la solution :

Si tu te fait harceler mais que tu ne peux ou ne veux pas en parler, viens participer aux réunions anonymes.

Le principe est simple :
• Pleins de gens se regroupent.

•On a tous les yeux bandés.

•On fait des groupes de deux que l'on garde sans en changer.

Le but est de parler de ses problèmes avec quelqu'un qui les comprends et de pouvoir se rendre compte qu'il faut agir ensemble !

Pour s'inscrire va sur le site suivant et pose ta candidature.

Chan sorti son téléphone et alla sur le site indiqué en bas de l'affiche. On lui demanda de renseigner juste son numéro de téléphone afin que l'on puisse le prévenir de l'endroit et de l'heure mais aussi ses motivations et ce qui l'intéressait dans ce genre de réunions.

Il en avait aucune idée, du pourquoi il voulait participer à un de ces regroupements qu'il détestait par dessus tout. Il avait simplement vu une affiche et s'était laissé aller, il n'avait rien contrôlé.

Un léger sourire venait de lui monter aux lèvres, il était soulagé, un sentiment qui venait de ressurgir du plus profond de son cœur et il rentra chez lui, ce dernier rempli de satisfaction.

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(Changement de personnage)

La sonnerie venait de retentir, les élèves se mélangeaient tel des fourmis dont on aurait écrasé la fourmilière. Il essayait de se faufiler afin de se créer un passage.

Il entra dans la salle, un air stressé collé à la figure. Il essayait de ne pas se soucier du regard des autres mais c'était plus fort que lui. Il alla s'assoir, tête baissée à une place qui restait, au deuxième rang.

Le professeur arriva, demanda à la classe de s'asseoir et commença à parler :

- Bonjour tout le monde, je vais vous rendre votre devoir de la semaine dernière.
L'enseignant dénommait les copies en les distribuant. Assis au deuxième rang Minho tripotait sont stylo pour évacuer son stress, chose qui ne marchait absolument pas !

Minho était énormément anxieux, un peu naïf sur les bords, il ne supportait pas les regards remplis de jugement qui pesaient sur ses épaules et il avait la mauvaise habitude de faire parler de lui par les bagarres qu'il provoquait. Ce fut le tour de ce dernier, appelé par son professeur.

- Lee Minho, tiens voilà ta copie. Tu t'es légèrement laissé aller je trouve, mais dans l'ensemble ça peut passer !

- Mer...merci. Ajouta le concerné d'une voix un peu tremblante.

Le 14/20 écrit en rouge sur sa feuille ne le réjouissait pas. Minho avait passé des heures à réviser sous les ordres de sa mère pour avoir le note maximale. Elle allait encore lui faire la morale.

Pour la plupart de gens, un 14/20 était une note convenable mais pour Minho, c'était une mauvaise note. Ses parents lui mettaient un pression colossale dans ses études.

Depuis qu'il était jeune, il se devait de ramener des bonnes notes. Sa mère était intransigeante, et ses parents se disputaient souvent à cause de sa scolarité.

Sont père lui répétait sans cesse que les études ne servaient pas à grand chose, et de l'autre côté, sa mère lui rabâchait constamment que si il n'étudiait pas sérieusement il finirait comme son père.

De nombreuses engueulades avaient éclaté au sujet de l'éducation de Minho et il en était érodé. Il avait au fil du temps perdu confiance en lui et ne se confiait plus à personne, renfermé sur lui même il ne voulait recevoir de l'aide.

Minho n'avait plus le moral, il avait plongé la tête dans ses mains pour que les autres ne remarquent pas les goutes qui mouillaient ses joues. Il attendait et espérait que ce cours se termine au plus vite mais malheureusement pour lui, il ne faisait que commencer.

-Drrring-
La sonnerie avait retentit, Minho se sentait libéré, libéré du regard insupportable et incessant de ses camarades de classe. Il se rendit dans les toilettes pour mouiller son visage emplît de chagrin et de déception.

Il ne voulait en aucun cas voir des gens qu'il connaissait de près ou de loin, Plus précisément il ne voulait voir personne. Ce dernier avait tendance à rester solitaire, il n'avait pas beaucoup d'amis et cela empirait d'année en année.

Le poids sur ses épaules que lui mettait sa mère en l'obligeant à avoir la note maximale quasiment partout le fatiguait et lui faisait perdre tout espoirs. Il n'avait plus confiance en lui et était devenu la cible de moqueries qui persistaient.

Rien qu'un mot, une phrase, une insulte. A l'oral ou à l'écrit. Il essayait de se dire que tout allait s'arranger, mais se faisait toujours envahir par la méchanceté des autres et se retrouvait soumis, il se laissait marcher sur les pieds.

Minho regarda sa copie, « ploc » une larme tomba et fut épongée par le papier, il était un peu triste mais du bout de sa manche, il s'essuya le visage encore rouge.

A voix basse il ajouta, tout en lançant son poing dans le mur : pourquoi, j'ai tellement bossé, ça n'a servit à rien ? Il s'effondra, à genoux sur le sol. Les larmes dévalèrent sur son visage. Il regardait sa main qui commençait à saigner.

Il allait de nouveau frapper le mur quand il entendit le porte s'ouvrir. NON, qui c'était ? Caché dans les toilettes il ne pouvait voir que des pieds qui s'avançaient près de sa porte. Ils restaient plantés là. Devant lui. Puis l'inconnu se mis à parler.

- tu pleures toujours ? Demanda une voix masculine qu'il connaissait très bien.

- Eh... je.... non enfin je pleure pas !

- Ah bon tu pleures pas ! mais bien sûr alors ouvre la porte pour prouver ce que tu dit.

- Pas besoin laisse moi tranquille !

- Okay ! Au fait  tu as eu quelle note au contrôle, tu sais tout à l'heure ?

- Ah euh..... 14 et .... toi ?

- QUOI que 14 mais c'est super nul ! Ricana la voix de l'autre côté de la porte. Moi j'ai eu 18 mais j'ai pas bossé j'avoue.

- Nan ça va c'est pas si nul que ça 14 hein ? Ajouta Minho d'une voix faible.

- Ah si si, c'est lamentable mais bon on a l'habitude avec toi, lança la voix avant de se diriger vers la sortie des toilettes.
Une larmes roula de nouveau sur la joue de Minho puis il ouvrit la porte de sa cachette. Il rattrapa le fuyard par la capuche et lui lança d'un air colérique mais triste à la fois :

- tu crois que je sais pas que c'est nul ? Je le sais mais moi j'ai passé des heures à réviser et ça m'énerve !
Sans lui laisser le temps de répondre il lui envoya son poing en plein face. L'inconnu se défendît et frappa Minho à son tour avant d'être arrêté par un surveillant.

Ils étaient tout les deux convoqués dans le bureau du proviseur. Ce dernier les fit entrer, tout le monde s'asseyaient. On pouvait deviner à la tête du directeur qu'ils allaient passer un mauvais quart d'heure.

Il sortis de son tiroir un bloc note. Il y inscrit, après avoir tourné une dizaine de page, les nom des deux convoqués. Puis d'un air presque habitué il demanda :
- bon, que s'est il passé ?

Un silence pesant accompagnait le regard vide des assignés.
- vous n'avez rien à dire ? Lee Minho ? Ou vous, Han Jisung ?

Jisung releva la tête et commença à parler :
- je...je voulais simplement aller au toilettes ! Moi....j'avais rien demandé à personne et quand je suis entré....

Minho releva la tête regardant Jisung d'un air abattu, il se laissa faire sans rien dire. Han repris :
- quand je suis rentré ce gros nul m'est tombé dessus et ma frappé au visage.

Finissait il en regardant Lee de façon à lui faire comprendre : « t'as intérêt à acquiescer sinon je te ruine jusqu'au bout »
- Pouvez-vous confirmer monsieur Lee ? Demanda le proviseur.

- Euh........ ouais c'est ce qui c'est passé. Murmura t il tout en baissant la tête.

- Très bien ! Alors vos carnets s'il vous plaît !

Les deux s'exécutèrent et le directeur sanctionna Minho et Jisung à l'aide de leurs témoignages, et les restitua une fois fini.

Le duo sortit et inspectèrent leur carnet. Dans le celui de Minho était écrit : « suite à une bagarre dans l'enceinte du lycée, Lee Minho se devra de ne pas récidiver sous peine d'un conseil de discipline et devra se rendre, pendant trois semaines, à une heures de colle hebdomadaire à compter de demain. »

Han se pencha vers Lee et s'esclaffa de rire.
- Pour.... pourquoi tu rigole ? Demanda Minho en redoutant sa réponse.

- Tu as vus tout ce qu'il t'a collé, t'es vraiment un naz !! Moi j'ai que une heure de colle la semaine prochaine ! Bon aller dégage. Lança froidement Han avant de partir fièrement, son sac sur les épaules, vers les portes de la sorties.

Minho marchait dans les couloirs, il entendait des murmures ici et là, concernant sa bagarre avec Jisung. Les nouvelles se répandaient plus vite que la peste.

Des « oh fait gaffe y'a Lee Minho qui arrive » ou des «encore lui mais il est bizarre franchement qu'est-ce qui ne va pas chez lui ?».

Cette phrase avait résonné dans la tête de Minho. Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Il se le demandait souvent, même tout le temps mais il ne le savait pas, il n'arrivait pas à savoir ce qui pouvait bien clocher chez lui. Ni pourquoi personne ne l'aimait.

Il sorti et mit sa capuche pour éviter d'être vu et alla attendre, à l'écart des autres, son bus. Il se sentait vide, vide comme si son âme n'était plus dans son corps. Il n'avait put éviter son destin inéluctable, celui d'être mené par le bout du nez par les autres.

De la musique dans les oreilles, il les regardait sans vraiment les voir, les gens autour de lui. Au fond de lui, il ne voulait pas être seul, lui aussi voulait rire et parler avec les autres mais pour une raison qu'il ignorait, ces autres ne le voulait pas.

Minho allait rentrer chez lui, il s'arrêta sur le pas de la porte et se lança à lui même dans un murmure inaudible :
- pas la peine de leur cacher ils finissent toujours par savoir ce que je ne veux pas leur dire de tout façon.

Il ouvrit la porte et entra, se débarrassa de son sac, des ses chaussures et de sa veste. Sa mère était dans la cuisine et son père regardait le foot avec un bière à la main, le genre de comportement que détestait Minho.

Il s'avança vers la cuisine avec son carnet en main. Sa mère l'obligeait à le lui montrer à chaque fois qu'il rentrait de cours, et ça depuis le collège.

Elle le salua et lui demanda s'il avait eu la note son contrôle, mais Minho ne répondit pas, à la place, il posa le mot de son proviseur sur le plant de travaille et la laissa lire.

Elle prit le carnet entre ses main en lui jetant un regarder désagréable, comme si elle savait que ce qu'elle allait lire n'allait pas lui plaire du tout. Puis elle se plongea dans la lecture.

Au bout de 5 secondes, elle ferma les yeux, referma le carnet et le plaqua sur la table, visiblement énervée. Minho aggrava son cas en lui laissant son contrôle avant de se lever pour se laver les mains. Elle inspira profondément avant de lui crier :

- MAIS C'EST PAS POSSIBLE ! QUI MA FOUTU UN GAMIN PAREIL ! Tu n'es vraiment qu'un bon à rien.
Minho ne réagissait pas. Cela faisait longtemps qu'il avait arrêté de se trouver des excuses aux mauvaises notes ou aux sanctions qu'il prenait.

Les cris de sa mère, ne donnaient qu'un amas de bruit dans les oreilles de Minho. Il fut sortit de sa transe quand son père arriva, il se dirigeait vers la poubelle pour jeter sa bouteille vide et tout en s'exécutant il demanda ce qui pouvais bien se passer pour qu'il y ai autant de bruit.

Minho, tête baissée, les cheveux qui cachait la moitié de son visage ne répondait pas. Sa mère s'empressa de lui expliquer à sa manière.
- Ton fils s'est battu, il a eu une énorme sanction tout ça c'est à cause de toi, toi et ta violence.

- Ah mais tu cris juste pour ça ! Mais au contraire c'est bien ! Mon petit garçon ne peut pas devenir un homme s'il ne se bat pas ! Hein Minho tu as gagner mon fils ? Demanda t il sûr de lui.

Comme le concernée ne parlait pas, son père lui leva la tête de force et découvrit, écœuré, le visage de son petite homme bleus violet vers le haut de sa joue.

Lee baissa de nouveau la tête submergé par les phrase ignobles toutes droits sorties de la bouche de ses géniteurs. A gauche sa mère qui parlait de ses notes et qui par le même occasion lançait des pics à son maris.

A droite son père le traitait de lâche et de fillette, tout en accusant sa femme de l'avoir mal éduqué. Ils commençaient à s'engueuler et Minho était quasiment devenu invisible à leurs yeux.

Il s'en alla, ce dernier ne pouvait plus supporter les disputes de ses parent à son sujet. Son cœur se serait, il avait du mal à respirer. Il prit alors sa veste et sortit, pour ne plus entendre quoi que ce soit le concernant.

Il ne voulait pas rentrer, d'un pas décidé, il partit pour marcher. Il voulait s'aérer la tête. Il s'arrêta net quand il vit une affiche qui lui rappelait sa triste situation.

La pancarte était une aide au personne harcelées. Minho pensa - mais je ne suis pas harcelé moi hein ? - en réalité il le savait très bien mais ne voulait pas vraiment l'assumer.

Pour le principe ce dernier finissait de lire l'affiche et fut surpris par cette solution plutôt originale. Une réunion à l'aveugle.
- hmm, c'est bizarre mais original ! lança t il tout en écrivant dans la barre de recherches le site pour poser sa candidature.

Minho ne savait pas vraiment comment répondre à la question « quel sont vos motivations » alors il alla s'assoir sur un banc près de la mer et en regardant le couché du soleil il écrivit :
« Simple curiosité ».

Voilà le 1er chapitre de ma 1ère fanfic, j'espère que ça vous a plu! ^^
Ps: s'il y a des fautes n'hésitez pas à me le dire, je les corrigeraient.
A plus ^^<3

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