Après avoir activé sa source d'énergie verte, Tony Stark retourne à sa tour pour rejoindre sa sœur Aïlynn et sa compagne, Pepper Potts.

Tony : Pour moi, tout est paré. À vous de jouer pour le reste.

Pepper : Vous avez déconnecté l'alimentation ? On est indépendants ?

Aïlynn : La Tour Stark va devenir le précurseur de l'énergie verte auto-générée.

Stark vole à travers la ville pour rentrer.

Pepper : À supposer que le réacteur arc veuille bien fonctionner et prendre le relais.

Tony : Supposons. Allumez.

Aïlynn : J'ai hâte de voir le résultat.

La Tour Stark s'illumine.

Pepper : Qu'est-ce que ça donne ?

Tony : Ça ressemble à Noël mais avec plus de... moi.

Aïlynn : Monsieur a la grosse tête.

Pepper : Il faut lancer la campagne d'information, faites des conférences de presse. Je travaillerais sur les plans des trois prochains bâtiments à Washington, demain.

Aïlynn : J'appellerais les journalistes dès demain.

Tony : Pepper, Aïlynn, vous me fatiguez toutes les deux. Pepper, que faites-vous de l'instant ? Savourez l'instant.

Pepper : Revenez et je le savourerais.

Aïlynn : Je vais vous laisser... Salut.

Elle prend l'ascenseur pour descendre.

Tony atterrit sur sa plate-forme et des machines lui enlèvent son armure.

JARVIS : Monsieur, l'agent Coulson, du SHIELD, est en ligne.

Tony : Je suis sorti. Je suis vraiment sorti.

JARVIS : Monsieur, je crains fort qu'il insiste.

Tony : Débrouille-toi, JARVIS. J'ai un rencard.

Une fois débarrassé de son armure, Tony entre dans son salon où Pepper regarde des écrans.

Pepper : Les niveaux sont stabilisés, je crois.

Tony : Évidemment, je m'en suis occupé moi-même. Ce qui m'amène à la question suivante : Qu'est-ce que ça fait d'être un génie ?

Pepper rit.

Pepper : Comment voudriez-vous que je le sache ?

Tony : Vous voulez rire ? Tout ça, c'est grâce à vous.

Pepper : Non. Tout ça, c'est grâce à ça.

Elle pointe le cœur bleu de Tony.

Tony : Accordez-vous un peu de mérite. D'accord ? La Tour Stark, c'est votre bébé. Accordez-vous... 12% du mérite.

Pepper : 12% ?

Tony : On pourrait même monter jusqu'à 15.

Pepper avance en riant.

Pepper : 12% de mon bébé ?

Tony : Euh c'est moi qui ai tout soulevé. Littéralement. J'ai soulevé des tonnes de trucs. Et euh... je regrette mais euh... le problème de sécurité ? C'était votre faute.

Pepper soupire en servant du champagne.

Tony : Mon ascenseur privé...

Pepper : Vous voulez dire, notre ascenseur.

Tony : Ouais. Il était plein d'ouvriers en sueur, je vous rappelle. Vous allez me faire payer ce commentaire sur vos pourcentages d'une façon subtile, tôt ou tard ?

Pepper : Je ne serais pas si subtile.

Tony : J'ai une idée. La prochaine fois, il y aura écrit « Potts » sur la tour.

Pepper : Et sur le bail.

Tony : Restez... Restez dormir. Prévenez votre mère.

Mais la fête est de courte durée, car après s'être servi deux coupes de champagne :

JARVIS : Monsieur, le téléphone. Je crains que mes protocoles ne soient plus sous mon contrôle.

Coulson : Monsieur Stark, il faut qu'on se parle.

Tony : Vous parlez au dernier modèle d'androïde de Tony Stark, laissez un message.

Coulson : C'est urgent.

Tony : Alors, laissez-le d'urgence.

À peine Tony termine sa phrase, que l'ascenseur menant à la pièce s'ouvre sur Coulson, accompagné d'Aïlynn. Pepper remplit une coupe de champagne pour Aïlynn.

Tony : Alerte intrus. C'est votre faute.

Aïlynn : Tony !

Coulson : Monsieur Stark.

Pepper : Phil ! Approchez !

Tony : Phil ?

Coulson : Je ne peux pas rester.

Pepper tend la coupe de champagne qu'elle a rempli pour Aïlynn à la jeune femme.

Tony : Non, lui, on l'appelle Agent.

Pepper : Venez, nous faisions une petite fête.

Tony : C'est pour ça qu'il ne peut pas rester.

Aïlynn : Arrête. Ne commence pas.

Coulson : Il faut que vous regardiez ça de près, le plus tôt possible.

Tony : Je déteste qu'on me tende quelque chose.

Pepper : Ça fait rien, moi j'adore qu'on me tende des choses, faisons un échange.

Pepper se saisit du dossier que Coulson tend, et lui donne sa coupe de champagne, puis elle se saisit de la coupe de Tony pour lui donner le dossier.

Tony : Mon cabinet de consultation n'est ouvert que toutes les deux semaines, le jeudi.

Coulson : Ce n'est pas une consultation.

Pepper : C'est au sujet des Avengers ? Dont je n'ai jamais entendu parler.

Tony : Le Projet Avengers a été abandonné, enfin je croyais et je n'avais même pas été retenu.

Pepper : Ça aussi, je l'ignorais.

Tony : Ouais. Apparemment, je suis imprévisible, narcissique et mauvais équipier.

Pepper : Ça, je le savais.

Aïlynn : Moi aussi.

Coulson : Ce n'est plus un problème de profil, désormais. Si je suis ici, c'est pour vous recruter, vous, mais aussi votre sœur.

Aïlynn : Moi ?

Tony : Hors de question !

Aïlynn : Je suis plus une enfant.

Coulson : La décision ne vient pas de moi.

Aïlynn : Et puis, de toute façon, j'ai déjà accepté.

Tony : Peu importe. Mademoiselle Potts, vous avez une seconde ? Aïlynn, tu peux venir ?

Pepper : Je reviens.

Aïlynn : J'arrive.

Elle se dirige vers son compagnon. Aïlynn la suit.

Tony : Je croyais, y a deux secondes, qu'on passait un bon moment.

Pepper : Je ne m'accordais que 12% de ce moment. Ça semble assez sérieux. Phil... est bouleversé.

Tony : Comment savez-vous... ? Pourquoi Phil ?

Aïlynn : C'est quoi, tout ça ?

Tony : Oh ça, c'est... ça...

Il projette sur plusieurs écrans ce que Coulson lui a donné.

Sur l'un des écrans, se trouve Hulk et ses ravages, Captain America et ses légendes avec son bouclier emblématique, Thor et ses coups divins avec son marteau tout aussi divin.

Les regards de Pepper, Aïlynn et Tony passent d'écran en écran, leurs visages se décomposant au fur et à mesure.

Pepper : Je prends le Jet pour Washington dès ce soir.

Tony : Demain.

Pepper : Vous avez du travail, vous avez beaucoup de travail, tous les deux.

Aïlynn : On risque d'en avoir pour toute la nuit.

Tony : Mais si on n'avait pas de travail ?

Aïlynn souffle.

Aïlynn : Obsédé...

Pepper : Pas de travail ? Une fois que vous aurez fini ?

Le milliardaire fait un signe de tête positif.

Pepper : Eh bien...

Elle se penche et chuchote dans son oreille. Au vu du visage explicite du milliardaire, ce n'est sûrement pas une liste de courses.

Tony : Ça marche.

Aïlynn : Bon vol !

Pepper embrasse Tony et enlace Aïlynn.

Pepper : Travaillez bien, tous les deux.

Aïlynn : Bonne chance à Washington.