ㄨⅨ◆ ωhατ's τhε mαττεr
Il y a de ces nuits qui ne peuvent que hanter nos vies.
Parfois, il y a des nuits où tout se passe bien, où le lendemain, on est capable de se dire 'c'est chiant, j'ai encore rêvé de rien...' car chacun de nous possède des rêves qui ne peuvent se réaliser seulement dans ces songes nocturnes.
Les nuits dans lesquelles rien n'est rêvé ne sont cependant pas celle dont on se souvient le plus, puisqu'évidemment, on ne se souvient de rien.
Au contraire, les nuits les plus agitées sont celles qui marquent le plus nos esprits, de l'ordre du plus magnifique des rêves au plus sinistre des cauchemars.
Personnellement, je préférais l'utilisation des mots 'mauvais rêves', pour cette dernière notion qui apporte bien souvent frisson dans l'ensemble de notre corps au réveil.
Cette nuit-là avait d'ailleurs été hantée par cette chose psychique qui ne se contrôlait pas.
Ça n'avait pas été le pire rêve qu'il m'était arrivé d'avoir, mais il était de loin celui qui, je le présumais, me marquerait le plus.
Au delà de rêver, il y a la signification derrière chaque scène qui se déroule dans notre état d'inconscience, scène venues du réel, étirées jusqu'au surnaturel.
Même si d'après la notion humaine, je faisais déjà parti de cet univers 'surnaturel'.
Le réveil du lendemain matin avait été dur, bien plus abominable qu'un simple lever pour un dernier jour de cours avant les vacances.
La journée ne pouvait pas plus mal commencer.
Au réveil de ce rêve qui avait stimulé la sueur qu'on aime tant à l'éveil, je n'avais pu que constater l'heure tardive qu'il m'avait été permis de dormir.
Je n'avais pas pu retenir ce soupir de désespération sortant bruyamment de mes poumons alors que je me préparais mentalement au levé.
Quel idée d'avoir été distrait au point d'en publier l'aide facultative d'un réveil pour partir du bon pied avec un minimum de sommeil accumulé.
Je m'étais entendu pester contre moi même face à cette énième erreur, et bien qu'avec un réveil tardif, il n'était pas assez tard pour que je puisse louper la première période.
Il y avait bien évidemment eu cette envie de rester coucher, mais à quoi faire ?
Étais-je si désespéré de moi-même que je ne souhaitais même plus faire face au monde ?
Il restait un jour de cours avant cette fin d'année.
Un jour, comparé à trois cent soixante-cinq, c'était rien alors je pouvais bien faire faire ce dernier petit effort.
Bien qu'avec retenu, je m'étais ainsi précipitamment levé, un sentiment de nausée qui me restait au travers de la gorge alors que je tentais en vain d'oublier cette nuit dans sa totalité.
Du cauchemar réel physique au mauvais songe psychique.
Évidemment que la journée précédente resterait dans les archives de mon cerveau, mais je n'avais pas pensé qu'il s'en servirait contre moi cette nuit-là.
Il m'avait fallut quelques minutes de somnolence pour finalement me rendre compte que l'appartement était vide.
Vide de Livaï.
Peut être m'en voulait-il pour la nuit dernière, et que mon mensonge n'était pas passé pour du vent.
Je ne pouvais cependant pas lui en vouloir d'être parti de la sorte, car ça arrangeait tout de même mes affaires.
La routine du matin fut effectuée à vitesse doublée alors que j'effaçais les dernières traces du sommeil de mon esprit tout en gérant les gestes tremblant que je ne pouvais contrôler.
Je tentais d'effacer ce rêve, qui avait bien évidemment inclut Livaï, mêlé à ma plus grande angoisse dans ce monde ; celle bien sûr d'être découvert.
Si ça s'en était tenu là, ça n'aurait été qu'un mauvais rêve comme tant d'autre.
Si ça n'avait pas instauré quelque chose de plus ... personnel, tout aurait été pour le mieux.
Alors que j'étais arrivé à me regarder dans le miroir, dans la salle d'eau au pareil à ce que j'avais laissé la veille, je ne pouvais que me souvenir du sourire que j'avais pu lui desservir dans cette acte d'inconscience.
Un sourire que je ne m'étais jamais vu posséder, même lorsque je les destine à maman.
Il y avait eu ce quelque chose, qui l'avait rendu différent à ceux que je dresse à l'habitude. Il n'y avait pas ces contractions sur le haut de la mâchoire, signe évident d'un sourire forcé permanent, ni même la conscience que je devais sourire. Ç'avait été un sourire que si je ne connaissais pas mieux, pourrait dire qu'il était sincère.
C'était la première phase du rêve.
Ma bonne entente avec Livaï, parce que lui aussi avait eu un changement de caractère, bien que je ne puisse le déterminer dans le voile flou qu'était le rêve.
La deuxième et dernière phase, c'était la plus torride.
Le fait qu'il découvre la chose que je suis.
Je savais que ça allait arriver.
Mon cerveau le savait tout aussi bien.
Et pourtant, le vivre à travers ce songe m'avait fait vivre la pire expérience qui pouvait m'être offerte.
C'était lorsque les pouvoirs du rêve avaient réalisé qu'ils pouvaient mettre à nus mes plus grandes frayeur en présence de celui dont j'étais le plus perturbé.
Et il ne s'était pas gêné.
Dans toute l'illogisme que pouvait faire preuve le rêve, l'ancienne bonne entente entre nous s'était vite transformé en regard de mépris. De haine. De trahison. Son expression facial n'exprimait plus qu'un profond dégoût alors que je ne m'étais jamais senti aussi nu.
Aussi vide.
Aussi sans vie.
Bien plus bouleversé qu'il ne m'était jamais arrivé de l'être.
Il n'y avait pas eu de suite à ce rêve. Il n'y en aura jamais, hormis dans cette vie que je mène s'il venait à tout découvrir.
Ce songe me rappelait de façon atroce qu'il ne fallait pas qu'il sache.
Que rien de bon n'en découlera.
La toilette et la séance d'habillage furent rapidement effectuées, décidant d'ignorer la douleur dorsale qui se manifestait pour mon plus grand malheur progressivement, mais tentant de la contenir en ne me répétant qu'une simple phrase.
Tout ira bien.
Cette phrase qui valait pour tout ce qui est arrivé en l'espace de ces dernières 24 heures m'avait accompagnée toute la journée.
Journée qui s'était faite extrêmement calme, hormis les tornades émotionnels qui faisaient chavirer tout mon être.
Calme, parce que j'avais évité tout contact avec mon colocataire, ou la folle qui lui était toujours scotché.
Cette dernière semblait cependant toujours enclin à engager une conversation dès la vue d'une connaissance, et était bien plus active qu'à on habitude. L'effet dernier jour peut être.
Par contre, le corbeau lui, ne semblait pas vraiment ouvert à la discussion.
Peut être en était-il mieux ainsi.
Peut être avait-il comprit qu'il fallait éviter de trainer avec un mec qui prennait une douche entre deux siestes.
Mais même en évitant, on ne pouvait pas éviter l'inévitable.
Nous avions des périodes en commun.
C'était quelque chose que je n'avais jamais remarqué avant qu'on ne soit assimilés ensemble.
Encore une preuve qui montrait à quel point je ne faisais que le focus sur moi-même.
Mais là, le Moi ne comptait plus.
Seulement lui.
À quelques table en arrières, il avait élu place, et même si je ne faisais que de l'ignorer, lui ne sembla pas vouloir m'ignorer.
Que savait-il réellement pour qu'il verrouille son regard sur mon dos qui semblait avoir déjà assez à porter ?
La plupart du temps de la journée, ce fut ainsi pour mon plus grand malheur.
Il semblait analyser, comme s'il avait eu vent d'un nouvel indice pour une ancienne énigme.
J'avais pourtant veillé à ne laisser aucune trace de mon passage, alors qu'est ce qui n'allait pas ?
C'est cette question qui m'a conforté à l'idée de vérifier l'état de la chambre, à la fin de la journée avant que je n'y revienne plus pour 15 jours.
Qui sait.
J'ai déjà fait cette erreur.
Le départ précipité.
Les erreurs semées.
Mais il n'était pas retourné dans l'appartement depuis que j'en suis sorti, si ?
La seule fois où j'ai eu les tripes de légèrement me retourner, il était encore en train de fixer de son regard assombri et stoïque un point non loin de moi.
Moi, en faite.
Le Livaï que j'avais connu sur les hauteurs de la ville n'était plus, ses traits bien plus fermes qu'ils ne l'ont jamais été.
Il m'avait parfois même été possible de sentir ce frisson glaciale me remonter le dos, comme si tous mes pêchés rampaient sous ma peau dorsale à sa simple pression visuelle.
Mais j'ai continué de l'ignorer.
Et il a continué de me fixer .
Fixement.
Lugubrement.
À la recherche d'une réponse.
Posant une question qui arrivait sourde à mes oreilles.
Une question que je ne voulais probablement pas connaître, parce que je ne voulais pas y faire face. Ou alors j'en avais peur.
Je ne voulais pas faire face à ces orbes glacées qui transperçaient mon être sans même avoir la nécessité de croiser son regard, je ne voulais pas avoir à lui faire face après le léger incident de la veille, je ne voulais pas risquer une nouvelle fois de me trahir en justifiant ce que je pensais impossible à justifier.
Mon mensonge de la veille l'avait-il choqué à ce point ?
Était-ce les conséquences de lui avoir menti ? Se faire fixer avec un regard noir ?
Quoiqu'il en soit, ça avait duré toute la journée, en la présence omniprésente d'une panique interne difficile à dissimuler, et ce jusque la dernière période, au grès des vagues douloureuse envahissant tous mes muscles dorsaux, alors que je me le répétais une nouvelle fois,
Tout ira bien.
J'avais peut être un peu froid.
J'étais peut être un peu anxieux.
J'avais peut être la tête qui m'en tournait sous cette voix qui se faisait insistante sur l'absurdité de la situation.
Mais tout ira bien.
Il n'y avait pas d'autre alternative.
Aucune alternative n'était possible.
Avec ou sans douleur, tout allait continuer à s'écouler tel le sable fin dans son sablier en verre, qu'on retourne sans cesse à chaque fois qu'il se vide. Alors, il se remet à couler.
Chaque nouvelle journée, c'est comme ce sablier.
Chaque nouvelle journée sera continuer d'être vécue.
Avec le même sable.
Donc, il ne devrait jamais y avoir de tel changement dans cette vie que je mène.
Rapidement bien que trop lentement à mes yeux, la journée se terminait sous le ciel déjà obscur dû à la saison hivernale.
J'avais presque eu le droit au bizutage de ce dernier jour, la majorité des bizoutant souhaitant généreusement les bons voeux de fin d'année, qui étaient généralement rendus par les bizouté.
Mais je préférais me tenir à l'écart de ce genre de célébration.
C'était juste la fin d'une année, et une autre commencera bientôt, à nouveau.
Oui, il y avait Noël, synonyme évident de cadeaux.
Oui, il y avait de la neige de prévue dans la semaine à venir.
Oui on allait enfin pouvoir prendre congé de ce qu'était l'école.
Et pourtant, je n'arrivais toujours pas à trouver le plaisir d'aimer cette fête.
J'avais juste l'impression que ce genre de chose servait seulement d'excuses aux gens pour s'éloigner de la réalité qu'ils vivent.
C'était l'une de mes raisons à ne pas aimer cette fête, et Armin connaissait mon opinion là dessus, bien qu'il n'en sache pas les réelles raisons.
C'est surement ce qui l'a mené à me proposer, cette fois ci, qu'on se prévoit une séance divertissante de visionnage entre deux bons vieux amis, parce que selon lui j'avais pris dix ans en vingt jours.
Je ne m'étais pas vu en l'état de refuser, même si l'idée était la même.
Oublier la réalité dans laquelle on vit.
Mais qu'allais je faire durant ce temps de deux semaines ?
Je m'étais sûrement programmé pour brassé du vide...
À me morfondre, peut être.
Ou bien à passer du temps avec maman en évitant le paternel.
Je savais pas trop, alors j'ai accepté sa 'séance Détente', bien que je savais ce que ça allait engendrer.
Accueille chaleureux.
Soirée pizza.
Visionnage des dernières tendances visuelles.
Question time.
Combat pour cacher ce que je possède lors du coucher.
Combat pour espérer ne pas manifester de panique lors du sommeil.
Combat pour maintenir mes mensonges aberrant face à son regard qui semble me supplier de lui en dévoiler un peu plus.
Mais j'y étais habitué, alors tout devrait bien se passer.
Tout devrait bien se passer, parce qu'il n'y aura pas Livaï autour.
Ni son regard pétrifiant figé sur moi.
Ni son aura qui me rendait bien trop nerveux.
Ni rien qui faisait qu'il me rendait différent de d'habitude
J'allais avoir deux semaine sans voir ce type.
Deux semaines sans avoir peur de laisser échapper quelque chose qui ferait tilte dans sa logique qui me semblait infernale.
Deux semaine lesquelles je me contenterait de rester cloîtré dans ma chambre, à exhiber ma peine.
Si tout se passe évidemment bien.
Parce qu'après Livaï, y avait le paternel.
J'étais sur la route du retour, après avoir précipitamment quitté l'enceinte de l'établissement et constaté que rien ne semblait louche dans l'appartement lorsque mon esprit s'était remis à penser à la grande figure de la famille, enhardissant ma chair de poule seulement à sa pensée.
Le vent d'hiver n'était pas si présent, et même si les degrés diminuaient au fil des jours, les émotions interne sont les plus infernaux des temps que chacun de nous pourrait avoir, et c'était bien sûr la pensées de Grisha qui me donna le plus de frisson parmi toute les raisons pour lesquelles j'aurais pu avoir froid.
Je ne savais pas ce qu'il prévoyait de faire de mon cas, mais je savais qu'il fallait que je m'attende à tout, avec ce type.
L'entrée du métro fut prise, les courants d'air frappant les visages des personnes qui, tout comme moi, attendais que leur rame arrive.
Ils étaient postés à l'attente, la plupart joyeux que les fêtes arrivent enfin, pour les enfants qui attendaient ça depuis un an, et les parents qui ne cessaient les préparations de cette fête depuis quelques mois déjà. Et puis il y avait ceux qui était un peu plus renfrogné, et on pouvait facilement deviner qu'eux ne l'était pas vraiment encore, en vacances.
Mais que veut-on. Pour que cette société puisse tourner, il faut toujours du monde pour y travailler. Même les jours fériés.
Le moyen de transport arriva.
Des gens montèrent, d'autre descendirent pour que d'autre y remonte.
Et dans ces gens, il y avait moi.
Moi qui me fondais dans la foule.
Moi, si différent à l'intérieur, mais si similaire à eux à l'extérieur.
J'aurais presque pu m'y sentir intégré, hormis mon avis sur les fêtes qui différait du leur.
Hormis le regard sombre que je ne pouvait qu'offrir au sol.
Hormis la douleur qui me lacinait le dos, me rappelant ainsi à quel point je n'en faisais pas vraiment parti, de cette foule.
Ce n'était qu'une illusion d'appartenir à un groupe.
On a tous des déférents, moi le premier.
On ne change pas ce qu'on est.
Certain sont nés en Homme blanc. D'autre en Homme noir.
Certains sont nés roux. D'autre blond, et d'autre brun.
Certains sont nés aux yeux bleu, gris, marron, noir.
Moi, j'étais né légèrement tannés, lorsque tout allait encore bien, brun lorsque j'avais encore un peu de considération pour moi, aux yeux émeraudes, lorsque je n'avais pas encore vécu ce que j'allais vivre.
Moi, tous comme eux, j'étais né avec des caractères physique.
Mais je n'étais pas né Homme.
J'étais le seul dans cette foule à ne pas être né Homme.
J'étais le seul de ce monde peuplé de gens me considérant humain, à ne pas être né Homme.
Et rien ni personne ne pourra jamais changer cette caractéristique qui me définie.
Même quelqu'un qui par malheur venait à découvre ce que je cache, mais qui par 'bonheur' souhaitait me rendre intégré à ce monde n'y parviendrait pas.
Je n'appartenais pas à ce monde.
Bientôt, ce monde changea, puisqu'il fallut que je descende à l'arrêt se trouvant à proximité de mon foyer.
Le monde m'entourant, ceux de l'intérieur comme de ceux de l'extérieur de la rame tout bougeait, dans tout les sens, d'un pas plus ou moins rapide, et plus ou moins pour les mêmes raisons.
Souvent, le dilemme c'était soit rentrer chez soit, soit passer faire les achats.
Chacun faisait leur choix, moi je rentrais chez moi, puisqu'à l'évidence, je n'avais rien à faire dehors.
Alors j'avais tracé.
Sous les banderoles lumineuses
À cotés de sapin décoré de boules colorés prévu pour la période.
Parmi les gens qui se prêtaient à la période festival.
Tout le monde, de nos jours, se plaignent de leur facture trop chère à payer, de l'électricité gaspillée à des broutilles ou encore à leur porte monnaie, qui ne se remplie jamais assez selon leurs dires.
Noël semble leur période préférée, mais il y a tellement de points négatifs en celle ci.
Les fêtes, si ça engraissait les gens, ça amincissait les portes monnaies.
Et puis, à un moment j'ai quitté cette foule, parcourant de petite rue, et ce, jusqu'à ce que je passe le seuil de la maison dans laquelle je logeais.
Alors, je m'étais autorisé à expirer un grand coup, combiné au claquement de la porte derrière moi, qui semblèrent avoir invoquer maman à la suite du bruit sourd.
Elle m'avait accueilli, comme à son habitude, de son grand sourire, si chaud, si réconfortant, et aussi chaleureux que l'embrassade qu'elle n'avait pas hésité à me donner dès qu'elle fut certaine que la nouvelle présence était la mienne, et même si le contact humain m'avait dans un premier temps fait frissonner, je n'avais pas pu le lui refuser.
Elle m'avait murmuré les mots doux que ne pouvait qu'offrir une mère à son enfant, comme si l'éternité était passé et qu'elle n'avait cessé d'attendre pour me revoir, alors que j'avais eu la possibilité de la revoir quelques jours auparavant.
Mais on dirait que rien n'empêche l'amour d'une mère de proliférer.
Je sentais la pression qu'elle exerçait sur mon corps, et j'aurais voulu lui rendre son étreinte comme elle semblait être si désireuse de me la donner, et sous ses bisous légèrement baveux qui étaient parvenu à me faire grogner, les douces paroles souhaitant mon bon retour à la maison, sous ses bras si assouvis de m'avoir retrouvé, il y avait quelque chose, un manque, qui m'empêchait de la lui rendre comme elle devrait la lui être rendue.
Ses traits étaient peints de joie, son enthousiasme ne faisant que réchauffer mon cœur qui, malgré moi, semblait pourtant si indifférent face à ses émotion. Il était clair que le bonheur animait l'aura qu'elle dégageait, et cette dernière semblait comme vouloir transmettre tout ce qu'elle avait à donner.
Comme toujours, à ce que j'aurais pu ajouter.
Je lui avais rendu son étreinte, et j'aurais voulu ressentir que qu'elle semblait vouloir me faire ressentir.
Mais il y avait ce quelque chose, qui semblait empêcher la transmition de ses sentiments qui semblait pourtant si simple à recevoir.
Un quelques chose qui faisait comme en sorte de garder les barrières de mon être si indifférent de tout ce qui lui semblait manquait.
Il lui manquait ce qu'elle avait à m'offrir.
Je souhaiterais lui faire plaisir en recevant ce qu'elle avait à donner, et lui offrir de quoi la rendre heureuse en retour.
Je le souhaitais vraiment, alors pourquoi à l'intérieur, c'est si insensible à ces sentiments qui voulait être transmis ?
Pourquoi n'étais je pas en capacité d'éprouver ce qu'elle ressentait ?
Elle avait semblé si heureuse de me voir.
À l'instant présent, je ne comprenais pas pourquoi je me sentais si incapable de satisfaire ses attentes.
J'aurais tellement voulu ressentir cette joie, et avoir ce même pouvoir que de pouvoir réchauffer les cœurs comme elle savait si bien le faire.
Mais la peine qui s'accumulait en mon être, la douleur exerbante qui s'étendait dans mon dos, et la fatigue qui envahissait mon esprit semblait vouloir me faire comprendre que je perdais mon temps.
Qu'il était inutile de cherche une raison à mon incapacité de ressentir.
C'était juste ça.
Comme si je ne pouvais m'autoriser à ressentir quelque chose.
Peut être n'étais je simplement pas fait pour le sentimental.
Toute volonté sembla instantanément quitter mon corps toujours étreint, lorsqu'une nouvelle silhouette entra dans mon champs de vision, juste de dessus de l'épaule de maman, me faisant rapidement évacuer les émotions douloureuse qui m'envahissais
Il s'était posé dans l'embrasure de la pièce, et comme s'il ne souhaitait pas signaler sa présence à proximité, restant dans un étrange silence.
Pourtant, je savais qu'il m'avait vu l'apercevoir.
Si j'osais lever les yeux dans sa direction, j'étais sûr de croiser les siens, emplis d'une émotion que je ne souhaitais voir pour rien au monde.
Inconsciemment, mon emprise se resserra légèrement, mon expression faciale sembla se concentrer sur un nœud du plancher, et même les vagues de douleurs qui avaient substituées toutes la journées dans mon dos semblèrent vouloir se faire moindre face à l'appréhension.
Seules les marques de notre dernière rencontre physique logeant dans mon cou semblèrent vouloir me rappeler un avertissement passé en prenant le plaisir de picoter ma chaire.
Le moment d'étreinte n'avait probablement pas duré si long qu'il m'avait parut, mais suffisamment pour rendre cette situation malaisante, le dernier avertissement que le paternel m'avait donné lorsque nous étions seul à seul résonnant en écho dans mon esprit.
Il m'avait demandé de plus m'approcher de maman.
Il me retrouve comme scotché à elle, dans une étreinte qu'il, je le sentais, ne sembla pas apprécier.
Je pouvais sentir mes respirations devenir frémissantes, et il le vit sûrement puisque du coin de l'oeil, j'avais pu le voir sourire machiavélique qui sculptait ses lèvres.
Cependant, juste avant que mon corps lui même ne se mette à trembler sous les hypothèse de la signification de ce sourire, il s'était manifesté d'un léger raclement de gorge.
Bruit qui avait immédiatement fait lâcher Carla de l'étreinte qu'elle me donnait.
Geste qui sembla relâcher quelques muscles de mon dos, avant qu'ils ne me rappellent sans plus de condoléances l'urgence de la situation.
Peut être bien 18 heures après une crise, je que je retenais n'a jamais pu prendre le temps de pose qu'il était nécessaire d'avoir lorsqu'elles se déploient.
J'avais grandement besoin de me retrouver seul à seul avec ce que je suis, et j'avais envisagé de m'éclipser juste après avoir échanger quelques dernier mots avec maman.
Mais ça ne s'était pas fait.
Avant que je ne puisse faire un pas en arrière, Grisha n'avait pas tarder à prendre, place auprès de Carla. Jusque là ok, même si la grosse main sur sa hanche fine m'avait plus fait frissonner qu'autre chose, mais le regard qu'il projetait ne m'avait pas plus.
Qui l'aurait apprécié de toute façons.
Il lui avait fait les yeux doux, le lion ronronnant à sa lionne, avant de poser les yeux sur moi, comme pétrifié sur place, voué au destin certain que le prédateur lui avait réservé.
Lâchant sa prise, il s'était donc approché au pas, confiant, surement avec la bonne raison de juste venir me saluer. Chose qu'il ne faisait jamais.
Il s'approchait donc à pas de félin, avant de prendre la précédente place de maman, sous les yeux heureux de cette dernière, alors que je tentais de contrôler le rythme déjanter de mon cœur à se calmer, lorsque les mains de cet homme me passèrent dans le dos, d'un geste réconfortant vu de l'extérieur, mais menaçant de ma position.
J'étais tout sauf agréablement surpris qu'il manifeste un quelconque geste 'affectif', lui qui d'habitude s'en tenait aux gestes violents de ses menaces.
Je n'avais pas le temps de chercher une raison à cette initiative surprenante que l'une de ses mains remonta peu à peu mon dos.
Lentement.
Passant la barrière de mes cicatrices, se remettant subitement à crier mais que je ne laissai s'exprimer.
Main qui alla s'assoir sur ma nuque, et de serrer progressivement les deux nerfs les plus sensibles se logeant à cet endroit, ayant pour effets de me faire légérement courber de douleur sous son emprise.
Comme si j'en avais pas déjà assez à supporter.
Ce geste, comme tout les autres qu'il m'avait toujours desservit, semblait résonner comme avertissement.
J'avais compris à son aura quelque peu menaçante qu'il attendait quelque chose de moi, mais il n'avait prononcer un mot.
Jusqu'à se que je croise le regard de maman.
Les bras ballants, je voyais son expression qui s'était changé d'heureuse à inquiète.
Malgré moi, je sentis mon rythme cardiaque accélérer.
Elle attendait clairement quelque chose de cette étreinte.
De même pour le paternel.
Je ne comprenais pas la situation, ni même pourquoi tout semblait si confus en ce moment, mais c'est lorsque les mains caleuses du paternel, hors de la vision de maman, me serrèrent à nouveau plus fortement que je me rendis compte que l'étreinte n'avait été jusque là, à sens unique.
Peut être étais-ce ce qu'ils attendaient tous les deux.
Que j'étreigne comme j'avais étreint maman l'homme avec qui je ne voulait en aucun cas avoir de contact.
Mais je ne voulais pas inquiéter plus maman qu'elle ne l'était déjà en ne rendant pas l'embrassade.
D'un geste rapide pour faire passer inaperçu les tremblements de mon corps, je l'avais donc serrer dans mes bras.
La pression sur mon cou s'était légèrement relâchée.
Aussi légèrement que le soupir que maman avait été expiré.
Cependant, le paternel tout comme moi, ne sembla pas souhaiter éterniser la chose, et s'écarta assez rapidement de ce qui s'était emmêlé quelques instant plus tôt, avant de se mettre face à moi.
De me dévisager, répugné.
De resserrer les poings, crispé.
De sourire plus légèrement, juste avant de se retourner vers maman, comme pour lui prouver qu'il pouvait être aussi bon qu'elle.
Elle avait sourit chaleureusement en l'invitant à cuisiner avec elle, et elle en avait fait de même pour moi.
Je mentirais si je disais qu'aucun frissons ne m'étais remonter l'échine.
Que cherchait-elle à faire, au juste ?
En temps normal je n'aurais pas refusé.
Mais en aucun cas je ne pouvais accepter.
Le malaise oppressait mon corps, et savoir la présence du paternel dans la pièce n'aidera pas.
Je lui avais donc promis à regret de l'aider le lendemain, par l'excuse de la fatigue scolaire, ce qu'elle sembla comprendre bien que légèrement déçue avant de se diriger vers la pièce à cuisiner.
L'autre avait suivi sans aucun autre regard en ma direction.
Ils étaient partis, et je faisais mon chemin vers ma chambre, mais je ne pouvais oublier le regard qu'il m'avait donner, celui qui disait clairement 'on doit parler toi et moi'.
C'était bien la dernière chose que je voulais.
Dans ma chambre, j'avais jeté comme à ma bonne habitude mon sac, qui atterrit au pied du lit avant que je me jette résigné sur ce dernier.
Jamais le paternel ne m'avait habitué à ce genre de contact.
Qu'est ce qui l'avait poussé à partager cette embrassade qui, je l'avais senti, n'avais été apprécié d'aucun côté ?
Et puis je me souvins du regard de maman.
Elle avait semblé être comblée par cette approche pere-fils qui n'était habituellement jamais réalisée...
Peut être... Aimait il lui aussi voir son expression rayonnante se peindre sur son visage.
Je ne savais pas ce qui avait précédé ma venue, mais ça avait du encourager Grisha à faire ce qu'il a fait.
J'avais lâché un soupir qui sortit tremblant en m'enfouissant dans l'oreiller à disposition, préférant soudainement penser au bonheur des vacances qu'au geste du paternel.
Deux semaines, c'était ce que j'avais pour me reprendre.
C'est ce que j'avais pour penser à de bons arguments qui contreraient les questions ou airs interrogatifs de Livaï face à ce qu'il ne comprend pas.
C'était le temps que j'avais pour redevenir normal.
Peut être que passer deux jours de ces deux semaines chez Armin m'aideront à me rappeler qui j'avais l'habitude d'être.
Le type qui ne voyait personne pour pas qu'il se fasse voir.
Le type qui jouait à la perfection son rôle dans ce théâtre qu'est la vie.
Le type qui espérait encore pouvoir vivre dans un monde qui n'est pas le sien.
Deux semaine pour oublier Livaï, les merdes que j'ai fait en sa présence, et tout le reste.
Ça va probablement être mes résolutions pour la nouvelle année.
Un autre gros soupir avait été lâché dans le centre d'inertie de l'oreiller, et je pensais qu'il était peut être temps que je relâche ce qui a trop longtemps été tapis dans l'ombre.
Dans un éclat de prévoyance, j'avais réussit à me procurer un linge qui empêchera le futur sang ruisselant d'atteindre le matelas, n'ayant en aucun cas l'envie de me déployer à la perpendiculaire au sol.
Et c'était pathétique à voir.
Moi à être allongé sur cette chose comme si j'allais avoir une fuite inopportune.
Je m'entendis légèrement grogner d'embarras, mais par manque de tout, on fera avec.
J'avais commencé à relâché ce que je pouvais contrôler.
Et c'était pas agréable, lorsque les membres plumeux comprirent qu'ils avaient la possibilité de prendre leur revanche.
Sauf qu'à ce moment là, y a la porte qui s'est ouverte.
Et pas sur un simple coup de vent.
Dans la foulé et sans même comprendre ce qu'il se passait, j'avais remonté tout les draps au pieds du lit sur mon être en faisait la sourde oreille au gémissement plaintif qui sortit d'entre mes lèvres alors que j'interrompais à nouveau leur libération.
"Eren chéri, ça va ?" ça n'était qu'elle et même si je suis senti légèrement plus détendu au fait que ce ne soit qu'elle, elle ne faisait pas obstruction à la règle.
Je m'étais tourné face à elle, la respiration entrecoupé et m'aperçus rapidement de sa posture inquiète.
Elle était juste sur le pied de la porte, mais je pouvais voir ses traits tiré dans un léger froncement.
"Ou--" la voix éreinté par je ne sais quel maux, je m'étais vu dans l'obligeance de toussoter "Ouais, juste un peu fatiguée... T'inquiète pas maman."
La fatigue que j'éprouvais maintenant ne ressemblera en rien à ce qui est à venir, mais il fallait que je tienne encore un peu le coup.
"D'accord" elle m'avait donné un petit sourire, mais il était clair qu'il avait été forcé.
Je m'étais enfoncé dans les couvertures, alors qu'elle semblait hésiter avec la suite de la discussion.
Je ne voulais pas être rude avec elle, mais comment lui dire que je voulais être laissé seul ?
Même lorsqu'elle me demanda si j'allais venir manger avec eux, le timbre de sa voix indiquait bien l'hésitation à l'évocation de quelque chose encore non dit.
Elle s'inquiétait, et ça se voyait.
Pour quoi, je n'en savais rien.
Mon état de santé ?
La connaissant, se serait possible.
Un changement de comportement ?
Il ne me semblait pas avoir agi autrement que ce que j'aurais du.
L'embrassade maladroite avec Grisha ?
De grande chance, vu la tension instaurée malgré nous.
Quel qu'en soit la raison, elle avait passé sous silence son inquiétude, résumée en ce que ses orbes claires pouvaient exprimer.
Et elle était juste partie sans plus de réponses à mes interrogations, me gratifiant seulement du bisous du soir.
Toujours une habitude qui semblait ne pas vouloir la quitter.
Mais ce qui ne me quittait pas, c'était le rythme battant énergiquement dans mes tempes, sous la frayeur évidente qu'à quelques minutes près, elle m'aurait vu autrement que son 'Eren pour lequel je m'inquiète'.
Elle était partie, mais je ne pouvait que l'imaginer encore présente, devant le corps ensanglanté de son fils, implanter de membre plumeux dans son dos, le regard horrifié et effrayé que ses yeux revêtiront, le même que j'avais imaginé à Livaï la nuit dernière.
Je m'autorisai à fermer vigoureusement les paupières, dans l'espoir de bloquer toutes ces images sinistres alors que je tentais de retrouver une respiration à cycle convenable.
Pour un rythme cardiaque convenable.
Pour penser convenablement.
Sous la pression intenable de mon corps, ça avait semblé légèrement marcher après quelques minutes de panique.
Le moment était-il désormais opportun pour extérioriser ces ailes qui semblait me compliquer la vie, ou fallait-il s'attendre à une nouvelle intervention indésirable ?
Je souhaitais être sûr de ne plus me faire surprendre en attendant, mais les douleurs internes ne semblèrent pas être du même avis.
La pose réconfortante de la position fœtale fut effectuée, alors que je tentais en vain d'ignorer ce que mon corps me dictait de faire.
Les coups de jus qui animaient le haut de mon dos, je les dissimulais par de profondes respirations imposées.
Mon corps qui tremblait d'une pression intenable, je tentais de le calmer en imposant un esprit vide avec la phrase de la journée qui tournait en boucle.
Et même les bras se mirent à me démanger.
Ça avait été ça pendant un temps.
Un temps qui m'avait semblé éternel.
Mon but, c'était d'être sûr que personne n'interviendra.
Alors j'avais attendu l'extinction des feux pour finalement me laisser abattre par toutes les douleurs qui ne tardèrent pas à s'amenuir lorsque tout sorti, à flots et à sang.
Même la matérialisation des ailes me sembla sans peine alors que je sentais me corps se faire cotonneux une fois le tout formé.
Il devait être tard cette nuit là, lorsque ma vision fade se redéfinissa peu à peu, lorsque l'engourdissement de mon corps se fit comprendre, de même que ma prise de conscience de ma position ventrale sur le lit.
J'avais soupiré un dernière fois avant de me redresser et d'ignorer le voile sombre qui obscurcit ma vision l'espace d'un instant, en comprenant que je m'étais probablement évanouis durant un certain temps.
Le sang maculant la largeur de mon dos avait d'ailleurs commencé à former les croûtes.
Mais je n'avais juste aucune envie d'aller les rincer dans la salle de bain.
J'avais juste posé le poids lourd qu'était ma tête dans le creux de ces mains encore engourdies d'une position inconfortable.
J'avais également jeté un coup d'œil au linge, derrière, qui avait gagné une nouvelle teinte rougeâtre aux nuances écarlates.
Encore un désastre duquel, je le savais, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même.
À ma réticence de laisser s'extérioriser ce qui doit être déployé, et à mon évidente lâcheté à effectuer cette tâche.
Ça m'avait valut les foudres de Livaï, et l'inquiétude de maman.
Les deux être qui, en deux jours, furent à deux doigts de gâcher ce que j'avais construit.
Je le savais, je ne devais plus penser à lui, et pourtant je ne pouvais que trembler devant mon manque de vigueur devant lui.
Je ne pourais juste pas me le pardonner, s'il advenait tout découvrir pour une raison si minable.
Mais c'est pas comme si je pouvais me pardonner tout court pour ce que je suis déjà.
J'avais une nouvelle fois soupiré.
Jamais personne ne me facilitera les difficultés qui s'offrent a moi.
Après tout, j'étais seul dans mon combat.
Je ravala l'humidité qui, sans mon consentement avaient commencé à se regrouper dans mes yeux, alors que je me décidai à profiter au minimum du temps que j'avais pour soulager l'engourdissement complet de mon corps.
Comme la dernière fois, j'avais effectué des étirements, bien que plus péniblement.
J'ai eu le droit à la vision floue, et tremblement de mes jambes, lorsque je me leva sur celles-ci.
Qu'importe, ça avait passé au bout d'un petit temps.
Extension des membres, tractions, flexions, ce qui était nécessaire avait été fait non sans douleur.
C'était à prévoir.
Je ne m'en suis pas plus plaint.
C'est la seule chose sur laquelle j'assumais l'entire existence.
Enfin, je me l'assumais à moi seul.
Les contractions finirent par se faire moins présentes, bien que toujours là, mais amoindrie.
Et maintenant ? Qu'étais-je sensé faire ?
Incertain, je portais mon regard sur ce qui batissait à nouveau l'arrière de mon dos.
Elles n'avaient pas changé de taille, si vraiment subit aucune réelle modification.
C'était ce que j'en avais pensé, avant que mon regard ne se porte sur une zone un peu moins planté de plume.
Rien n'avait changé, hormis cette zone, et quelques autres, un peu partout sur les ailes au fur et à mesure que je regardais. Les plumes encore présentes couvraient les zones qui avaient subis la déforestation, comme voulant cacher le malheur qui s'abattait sur elles.
Et je ne pouvais que constaté qu'horrifié, le nombre moindre de plumes encore présente sur ce que je possédais.
Ce n'est que maintenant que je comprenais l'enjeu de la mue.
Je perdais les plumes.
Ok.
Comme on pouvait perdre les cheveux.
Mais pas ok.
Les cheveux, ça repousse, habituellement.
Les plumes sur des ailes, comme des arbres dans une forêt, ça repousse pas. Ou mal.
Un arbre, ça met des dizaines d'années à repousser.
Qu'en est-il des plumes ?
Les zones démunies seront elles un jour à nouveau recouverte ?
Je ne comprenais pas ce noeud qui s'installa dans ma gorge lorsque la pensée du Zéro Plume me parvint.
Une grande majorité étaient tombées.
Pour ne pas dire presque toute.
J'avais récupéré une respiration tremblante, accompagnée de mon corps ayant le même symptôme, sous le besoin d'exprimer ces sensations que je ne pouvais plus supporter.
J'avais juste repris ma position ventrale sur le lit après avoir viré le linge sale en me maudissant de tout ce que je pouvais me maudire.
C'est comme ça que l'envie de tout arrêter me parvint.
L'envie de ne plus me soucier de ce qu'en penseront les autres, s'ils venaient à tout découvrir.
L'envie de pouvoir finalement vivre par moi-même, comme tant d'autre savent le faire.
Ce que je les enviais d'avoir ce minimum de liberté.
J'aurais voulu tout arrêter pour pouvoir m'envoler, mais j'ai savais que je m'illusionnais.
Je savais que quoiqu'il se passe, jamais rien ne changera.
Il fallait toujours que je garde ce contrôle de mon être.
Je serais toujours celui que je suis.
Peut être voulais-je présentement briser toutes les règles lesquelles je me suis fixé depuis quelque chose comme l'éternité, mais je savais que demain, ce qui pouvait être définie comme le 'bon sens' me rattrapera pour me dicter à nouveau ma conduite.
Chaque jour est un jour nouveau, mais restera le même que la veille.
Le sablier est retourné à différents moments. Mais le sable reste le même.
Je pouvais souhaiter m'envoler loin de toute cette misérable vie que semble être la mienne, quelque chose m'empêchera de m'enfuir définitive de cette toile qui emprisonnait mon existence.
Je pouvais souhaiter me mutiler, mais je savais que ce geste pouvant choquer bien du monde ne ferait qu'attiser ce que je ne voulais pas enflammer, nécessitant ainsi un bloque regard si ce souhait se réalisait.
Je pouvais souhaiter un tas de chose plus ou moins réalisable, mais le résultat sera le même.
Parce que je suis toujours le même depuis gamin, ma vie ne doit pas changer.
Bien qu'elle est changée depuis l'apparition de Livaï.
...
Bien sûr qu'elle a changé, si même ce prénom arrive à s'incruster dans mes plus profonde réflexion, et je pouvais presque m'entendre jurer à cette remarque.
Cette nuit là, je dus à nouveau sombrer dans l'état d'inconscience, l'esprit tourmenter de folies qui ne se calmeront qu'une fois la tension retombée.
Et ça avait été la cas, puisque le lendemain, le rythme normal d'un samedi matin fut opéré.
Le réveil fut de bonne heure, pénible, épuisant, mais l'attente fut de loisir puisque je ne comptais pas restreindre ces membres sans qu'il n'y ai raison urgente.
Comme une porte s'ouvrant sur quelqu'un.
C'était juste lorsque j'entendis les pas monter l'escalier vers midi que je me résolus fataliste à replier 'bagages', et d'enfiler un tee-shirt sur le sang sec, avant d'aller prendre la douche que je me devais de prendre une fois que maman s'était fait la joie de venir me réveiller.
Tout était redevenu normal.
Le paternel n'avait pas fait d'autres gestes suspects, et j'avais passé mes journées à l'écart comme je me l'étais deviné.
J'avais aussi entretenu une conversation téléphonique avec Armin, qui avait décidé avec mon aide qu'on se verrait un jour entre Noël et le nouvel An.
Il avait préféré le trente.
Je n'ai pas contesté.
Les quelques prochains jours s'étaient fait calmement.
Hormis les coups d'œil menaçants, Grisha n'avait manifesté aucun geste agressif.
Ça ne faisait qu'amplifier l'inquiétude de ce qui se passera bientôt.
J'étais même parvenu à oublier le problème 'Livai', lors de ces quelques jours durant lesquels je m'efforçai à ne pas penser.
Ne pas penser, c'était ce que j'avais établit de mieux pour le 'guérir'.
Je n'étais pas trop sorti, j'avais un peu pianoter, et même texter, en me surprenant Armin et Mikasa en ignorant cependant les spam d'Hanji.
C'était à peu près le résumé de ce que je m'étais vu faire de mes vacances.
Enfin.
Jusqu'à la veille de Noël.
Parce que s'il ne s'était jusque là pas manifesté, Grisha avait semblé attendre ce jour précis, à ce moment précis pour venir m'aborder.
Cette veille de réveillon s'était passée comme chaque matin se serait passé.
Un réveil précoce pour un lever tardif.
Les plaintes amusées de maman qui me traitaient de gros dormeur, avant de m'encourager de cuisiner avec elle pour que je me fasse pardonner.
J'avais légèrement souri à son approche de me faire faire quelque chose, et j'avais acquiescé avant de revêtirent le tablier qu'elle me tendait.
Le regard illuminé.
Le bord de ses lèvres remontant en un sourire radieux.
Et puis nous avions cuisiner ce que je compris rapidement être le repas de Noël.
La dinde au miel qui ne manquait jamais l'occasion de se ramener pour être servit comme plat principale, les petits légumes parfumés à l'ail et la buche de Noël qu'elle avait déjà commencé a cuisiner la veille.
Tout avait semblé parfait, au vu de son expression.
Elle semblait même avoir oublié l'hésitation qu'elle avait eu il y a quelque jours.
Je me rappelais avoir trouvé ça beau a voir.
Et c'était une sensation agréable, que malgré toutes les choses que j'ai réussi à foiré dans ma vie, il m'était encore permis de voir quelque chose de la sorte.
Ça me rappelait juste la raison pour laquelle j'ai supporter ma vie.
La voir ainsi.
Aurait-elle agit différemment, si joyeusement, si heureuse à l'arrivée des fêtes, si elle savait ce que j'étais, ce qu'elle aurait pu découvrir quelques jours auparavant ?
Aurait-elle toujours eu ce sourire qui ne disparaissait pas de ces lèvres, si elle savait le monstre que j'étais ?
J'en avais foutrement aucune idée.
Je répondais juste à ces questions en me disant qu'elle ne savait présentement rien, donc qu'il ne devrait pas y avoir d'autre réponses.
Au bout d'un certain temps, ce fut l'heure de manger le déjeuner.
Donc on a mangé les restes de la veille et quelques conserve, dans l'optique de ne pas avoir plus de cuisine qu'il n'y avait déjà à faire.
Elle avait gardé son ton radieux tout le temps qu'il semblait rester jusqu'à ce soir, même lorsqu'elle s'exclama paniquée qu'il lui manquait quelques ingrédients pour finir l'accompagnement lesquels il lui fallait absolument et qu'elle était sûre d'avoir dans les placards.
Elle m'avait donc rapidement baisé le front en me confortant qu'elle reviendrait rapidement pour finir la buche ensemble, lorsqu'elle partit en claquant légèrement la porte.
Je n'avais pu retenir le soupir serein qui m'échappa, avant de constater le calme totale que son départ provoqua.
Juste la bouche d'aération en marche.
Le contenu de différent récipient qui cuisait.
Le feu de cheminé dans le salon qui crépitait.
Le bruit du page d'un journal qui se tournait.
Ce n'était pas un silence angoissant, et pourtant je ne pouvais retenir l'impression angoissante qui s'abattait sur moi.
Comme quelque chose dans cette environnement chaleureux qui n'allait pas.
Mais rien ne semblait bizarre.
Alors je m'étais simplement remis à la cuisine, dans le rôle qu'il m'avait été desservit avant qu'elle ne s'en aille.
Ça avait dû duré quelques petite minutes, toujours sous pression, mais sans que rien ne se passe, avant que je me rende compte que le froissement de pages présents quelque minutes plus tôt n'était plus.
C'est seulement lorsque je posai les ustensiles présents dans mes mains que ça avait commencé à dégénérer, une poigne ferme m'ayant immobilisé sur place avant de brutalement me retourner au même titre que des pensées démentielles tournant soudainement paniquées dans mon esprit.
Aussitôt qu'il m'avait semblé apercevoir une expression furax sur un virage, tout mon corps sembla se pétrifier sous ses deux mains qui s'étaient fixées sur mes épaules, comme en prévision une potentielle fuite de ma part.
Il ne savait pas que même si je le souhaitais, je ne pourrais présentement rien faire sous l'emprise de cette homme.
Il n'avait d'ailleurs pas tardé à prendre la parole, alors que je luttais pour comprenfre le minimum de ce qu'il disait malgré ma panique interne.
"T'es vraiment bon à rien, il me semblait t'avoir prévenu la dernière fois, non ?" il avait fait une légère pose comme pour me laisser le temps de réponse, mais je n'avais juste eu aucune réaction concrète hormis probablement une expression de frayeur plaquée sur le visage. "Aller, me regarde pas comme ça, tu devais savoir que ça arriverait, à moins que tu sois trop obnubilé par celle que tu considéré comme 'mère' pour arrêter d'accaparer toute son attention et de venir m'affronter homme à homme".
Je n'arrivais même plus à saisir le sens clair de ses paroles.
Mais quelque chose me disait que rien ne se passera pour le mieux.
Il avait dans ses yeux cette rage dont je n'en trouvais pas l'origine, cette expression qui m'empêchait de penser correctement.
Ma respiration sembla s'accélérer lorsqu'il me bougea pour m'immobiliser contre le mur le plus proche, réaffirmant se prise sur mon corps.
Quel bon à rien je suis.
"Qu'est ce que je pourrais bien faire de toi maintenant, huh ? On dirait que même la menace de douleur ne semble plus sur toi ..." je ne voulais en aucun cas recevoir de ses violences, mais l'admettre devant lui l'encouragerait sûrement à continuer. Même si j'étais convaincu qu'il continuerait sans ça.
Il m'avait dévisagé quelque instant de son expression noire, lorsque je me mis à fermer les yeux, comme semblant vouoir disparaître d'où j'étais.
Dans la cuisine, face à lui.
Entre ces mains.
L'une d'entre elle glissant soudainement jusque sous le col de mon pull, me conduisant subitement à haleter et de tenter désespérément de m'en tirer en combattant son emprise et les larmes qui menaçait d'affluer.
En vain, bien évidemment.
Cependant, il n'alla pas plus loin que de dévêtir mon cou pour potentiellement mon plus petit soulagement, mais c'est lordsue je l'entendis ricaner que je me rendis compte de ce qu'il regardait.
"Comme c'est jolie, tu l'as gardée. Je pourrais presque m'en sentir flatté, tu sais ? Heh, ça fait si longtemps que tu la possède, j'aurais cru que tu aurais préféré t'en débarrasser que de la garder en souvenir ... Oh, mais que suis-je bête, tu ne peux juste pas l'enlever, qu'importe tes désirs, huh ?C'est dommage, c'est pourtant un si bel emplacement pour montrer les marques d'affections. Si ça se trouve, je commence aussi à bien t'aimer."
Toujours prisonnier de son imposante carrure, il s'était rapproché, peu à peu, contre mon corps frissonnant d'effroi.
Je ne voulais pas qu'il se rapproche de plus près.
Laisse moi tranquille, je veux pas te voir si près.
Je veux pas sentir ton souffle chaud éraffler cette peau devenu si sensible, je ne veux pas que tu poses tes mains sur mon corps devenu marionnette, je ne veux pas te voir la regarder avec obsession, je ne voulais ne serai-ce, que tu pose le regard sur moi.
Je n'avais rien fait pour être le paratonnerre de cette foudre qui semblait s'acharner sans cesse au même endroits.
T'as tout fait pour être le point foudroyé, Eren.
Non, je voulais seulement vivre.
Tu as vécu auprès de quelqu'un qui ne voulait pas de toi, Eren.
Peut être t'es tu convaincu que Carla voulait de toi, mais regarde autour de toi.
Elle t'a abandonnée.
Non, elle est juste partie chercher es choses...
Crois ce que tu veux.
Mais le résultat est là, Eren. Devant toi.
Non ...
Non, je ne voulais pas le voir en face de moi.
Pas aussi près.
Egoistement, je voulais le voir disparaître.
Je voulais l'éloigner de moi.
Mais je n'en avais tout simplement pas la force.
Qu'importe ce qui se passerait, je l'avait mérité, non ?
Je n'ai jamais été assez prudent.
Ni assez distant avec ceux lesquels j'étais le plus proche.
Qu'est ce que je fais encore ici ?
Un mouvement brusque en face de moi me rappela brutalement de la transe dans laquelle j'étais plongé, et je me demandais si je ne voulais pas replonger au plus près de son buste que de faire face à sa sinistre expression.
Il sembla détailler une dernière fois mon corps flageolant à la respiration tremblante avant de reprendre le même ton enjoliveur.
"Et maintenant, Eren ? Qu'est ce qu'on peut bien faire toi et moi ? Il y a tellement de jeu lesquels on pourrait jouer. Le seul problème, vois-tu ..." il avait marqué la pose, ne posant son regard autre part que dans le blancs de mes yeux. Je sentais la sentence tomber, et quelle qu'elle soit, je n'avais rien à y gagner. "... c'est que le temps nous est compté. Et sais-tu par qui il est compté, jolie chose ? Par celle que tu oses appeler 'mère'. Kss, quel titre répugnant, elle n'a jamais ta mère, et les papiers ne peuvent rien y faire. Vraiment, je plains tes vrais parents. Oh, mais le temps coule. Qui sait quand une voiture arrivera pour e garer sur le parking..." il sourit idiotement à se qu'il semblait préparer avant de finalement me relâcher, mon corps s'écroulant pitoyablement le long du mur, mon seul soutiens alors qu'il se frotta furtivement les mains.
"Voilà ce qu'on va faire, Eren. Une réplique du cache-cache. Sauf que je parie que je vais devoir te ré-expliquer les règles, je me trompe ? Heh, quelles idioties que de rappeler les règles d'un jeu si simple à un gamin." Il se fouttait clairement de ma gueule. Mais je ne pouvais rien faire. "Ecoute bien, je ne le dirais qu'une fois. Tu as un certain temps pour aller te planquer. Tu te démerdes, tu fais ce que tu veux, mais le jeu se finit si Carla te trouve. Tu as donc jusqu'à se qu'elle débarque sur ce putain de parking pour dégager de ma maison, sale mioche."
J'aurais simplement pu acquiescer et partir en vitesse, et c'est sûrement ce que j'aurais du.
Mais il y avait quelque chose au fond de moi qui n'était pas d'accord avec ça.
Maman n'avait-elle pas tout prévu pour qu'on passe ce réveillon à trois ?
Tout avait-été organisé, même la finition de la bûche, comment pourra-t-il donner une excuse à cette absence.
"N-non, je, tu peux pas !" Le timbre de ma voix était horriblement froissée. Mais je voulais tenter ne serait-ce que cette fois là.
"Heh, le brailleur a récupérer sa voix ... et qui est ce qui m'en empêcherait ?" Il du voir à mon expression que je n'avais rien à répliquer.
Je ne pouvais tout simplement rien faire contre lui.
"C'est bien ce que je pensais. Mais tu sais... Le temps coule."
"Mais Maman va--" A peine un début de phrase commencé, j'ai senti la douleur calcinante s'étalant sur toute l'aire de ma joue droite.
J'en avais bruyamment haleter, alors que je m'étais définitivement effondrer sur le carrelage froid qui ne parvenait pas à apaiser le feu.
J'avais relever tremblant une mains moite jusqu'à la zone d'impact, la douleur répartit dans toute la mâchoire lorsque je remontai légèrement le regard dans sa direction.
Il semblait fumer bien plus chaudement que ma joue actuellement.
"Ne l'appelle pas comme ça devant moi. En plus de me manquer de respect, tu ne me crois pas suffisamment ingénieux pour inventer une excuse pour tes minables fesses ? Tu sais, j'en est d'autre des pêches comme ça, et certaines ne font pas qu'envoyer au tapis." Il me fusilla du regard une dernière fois, avant de se détourner et de partir avec une allure qui, d'ici, semblait bien trop lente.
Mais c'est juste qu'il s'était arrêté au bout de quelques mètres de chemin.
"J'ai bien peur d'entendre le bruit d'une voiture arriver. Une voiture qui va faire disparaître un mioche jusqu'à demain, et ne se plaindra pas de s'être virer. Il y aura des conséquences si le temps s'est écoulé est que l'enfant n'est pas caché." Il avait quitté la cuisine sur ces derniers mots.
Lorsque ses mots percutèrent ma conscience, je me releva précipitamment, bien qu'un peu trop vite selon ce qu'en dit mon corps, avant de monter les escaliers au pas de course.
Bruits de voiture ou non, je n'éprouvais plus le désir de rester dans cette demeure, mais pour cette femme qui m'apporte si souvent la détermination de rester.
Arriver dans la chambre à coup de porte battante, j'avais ramassé mon sac qui n'avait pas bougé depuis le dernier jour de cours et y fourra le minimum que je pus trouver utile pour les prochaines heures.
Autant dire pas grand choses.
Je ne savais plus quoi faire.
Téléphone, chargé pour une fois, écouteurs, veste et quelques sous me semblèrent suffisent pour passer une nuit à la rue.
Et puis il était venu, le bruit de la voiture.
Bruit sourd, doux mais qui me semblais si terrifiant à l'instant présent.
Il ne me restait plus qu'à sauter par la fenêtre.
J'attendis le temps qu'elle rentre dans la maison, et lorsqu'on fut dans la possibilité d'entendre as voix joyeuse, j'ai pas plus réfléchi, et j'ai sauté.
Une réception sur le sol douloureuse, mais rien d'anormal.
J'ai lâché un grand soupir avant de me mettre en route, évitant les fenêtres, jusqu'à ce qu'une bride de conversation ne parvienne à mes oreilles.
"-- Il est monté ?" C'était la voix de Carla qui résonnant de l'autre coté de la fenêtre, et je ne pouvais empêcher ce léger pincement de culpabilité saisir mon être.
L'autre voix bien moins grognasse qu'il y a quelques minutes lui répondit.
"Non, il a dit qu'il avait rendez-vous."
Je me sentis froncer des sourcils lorsque je compris qu'il était venu au temps des explications.
N'ayant désormais plus rien de prévu à ma soirée, je me suis posais sous la fenêtre d'où sortait leurs paroles.
"Oh". Et Carla semblant légèrement choquée de l'apprendre. Elle ne continua pas tout de suite sa réplique, mais la discussion revint. "Il a laissé le feux allumé, les courgettes sont brûlées..." Juste le temps de ces paroles, j'eus le temps de me faire violence. L'autre a raison. Je suis un bon à rien. "Il a du oublié son rendez-vous, je parie qu'il a du partir en vitesse grand V !" Sa voix avait comme reprit sa générosité.
Et puis, la question.
"Il t'a dit quand il reviendra ?"
Un temps judicieux après cette question, un soupir grave résonna dans la maison, du bruissement de papier comblant le vide avant qu'il ne réponde en parallèle à mes battements de coeur frénétique.
"Demain. Après son rende-vous, il compte directement aller chez un de ses amis pour y passer la soirée. Quoi, il ne t'a pas dit ?" au ton qu'il avait employé, c'est comme si maman avait affiché la mine incrédule de celle qui ne comprenait pas. C'était peut être le cas.
On était sensé passer les fêtes ensemble.
Même un aveugle aurait pu voir à quel point elle attendait ce moment.
Même un mal-entendant aurait pu entendre à quel point elle s'impatientait qu'on les passe ensemble.
Et bordel, que c'était bien pensé de la part du paternel que de dénigrer l'image qu'elle a de moi avec cette excuse.
"Mais .... Non, je comprends, il disait lui même qu'il les passerait avec nous !" J'allais avoir des problèmes en rentrant, demain...
"Excuse le, chérie, c'est un grand maintenant, peut être qu'il ne voulait juste pas te faire du mal en te le disant." Et l'autre qui jouait les Saint-Maritain.
J'avais juste envie de vomir.
"..." Elle resta silencieuse quelques instant. Des instants qui durèrent trop longtemps à mon gout, avant qu'elle ne soupir, comme abattue. "Tu as raison, chéri ... J'aurais pas du le forcer sans même lui demander ce qu'il voulait vraiment ... Je veux dire, il avait l'air si content, pour une fois, j'ai vraiment cru qu'il souhaitait passer les fêtes avec nous, et ..." elle ne pouvais même plus continuer à exprimer le cours de ses pensées, sa voix se fis défaillante, avant qu'un léger sanglot ne se fasse entendre.
J'aurais voulu courir la supporter, comme elle l'aurait fait pour moi.
Lui dire pardon, que je suis désolé.
Mais je savais que l'autre était là, et que tout ça c'était son plan.
La respiration frémissante, je déglutis une dernière fois avant de me redresser.
Pardon, maman.
Ce soir, ça sera sans moi.
Je me mis en route, passant les rues alors que je me dirigeais vers une destination encore inconnue, le cœur battant le désespoir au centre d'une ville aux festivités enjouée.
• | • | • | • | • | •
En bref, à retenir ...
Livaï et Eren sont en guerre froide. Genre, dans le congélateur.
Eren est émotionnellement instable, et se remet pas mal en question.
Comportement étrange de ses parents.
Euh ... Petite réalisation avec son problème sur les ailes.
Grisha le vire juste de chez lui.
POURQUOI.
C'est devenu un chapitre de transition ;-;
Je voulais pas.
Mais fallait passer par là...
Mais ...
OMG une MAJ.
..........
.... Pardon ;-;
Pour le retard...
En plus j'aime pas ce chapitre.
Donc je vais avoir besoin de vous, et que vous soyez honnête ....
Vous pensez quoi de ce chapitre ?
Et j'ai même pas écrit tout ce qui devait l'être dans ce chapitre uuuugh.....
Mais ce chapitre est déjà trop long.
Mais heh, j'ai réussi à update pendant les vacances !!!
Sinon...
A chaque fois que je la relisais, j'avais l'impression que la lecture était lourde...
Évidemment, y a zéro dialogue '-' OK, deux.
Trois.
Bref.
Malédiction au téléphone.
Je viens de penser ... Étiez vous dans l'idée que Livaï découvre déjà toute la vérité ?
J'aurais du aborder il y a bien longtemps le manque d'émotion chez Eren... Je sais pas pourquoi j'en avais pas encore parler
Je viens de me rendre compte que mes A/N prenait beaucoup de place x)
Heh. On aura parlé de tour le monde dans ce chapitre. Deux phrases sur Hanji. Le début et quelques phrases de tour le reste de Livaï. Le milieu et la fin des deux parents. L'après milieux les ailes. et évocation de Mikasa et armin deux-trois fois. Ah, et l'après du début dans le métro avec les inconnus.
Sinon ... Rien de vraiment choquant dans ce chapitre ?
Kiss à vous.
Qui avez euh ... 1,7x augmenté le nombre de vues en deux mois (wtf)
Merci à tous ceux qui ont commenté, le jour de sorti du dernier chapitre ou ceux qui se sont accroché (?) depuis.
Oh, et prochain chapitre, LIVAI !!! YAAAAS *danse de la joie*
Prenez soins de vous,
√HL
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