ㄨⅧ ◆αηοτhεr βεhανιουr
Elle était loin d'être désespérée.
Mais elle était un cas désespéré.
Et aussi désespérant que ça pouvait l'être, elle avait longtemps espéré que l'un d'eux fasse bouger les choses.
Bien sûr, cette sortie improvisée était minime par rapport à ce qui semblait être leur réel besoin, mais il fallait bien un début à tout.
Elle ne pouvait être qu'heureuse d'avoir participé à ce début dont elle n'en connaissait pas les conséquences.
Depuis le temps qu'elle connaissait l'un, qu'elle le voyait s'assombrir au fil des années, qu'elle le voyait se noyer dans cette mer déferlante que pouvait être la vie.
Depuis le temps qu'elle avait remarqué l'autre, qui se fondait derrière un sourire aux allures éreintées, parfois mornes et qu'elle tentait de déchiffrer en vain.
Pour Hanji, ces derniers avaient la signification d'un souvenir qu'il aurait mieux fallut ne pas se mémorer.
Elle avait elle-même parfois eu l'occasion de le posséder, ce 'sourire'
Mais ça faisait bien des années qu'il n'avait pas été utilisé.
Peut être ne connaissait-elle pas assez cette dernière personne, mais elle savait qu'ils avaient tout les deux besoin d'aide.
Un aide qui se serait refusée si elle s'était posée directement.
C'était un sentiment indéchiffrable qui l'avait saisie, un jour qu'elle tentait de comprendre ce brun aux doux yeux émeraudes eux-mêmes plongé dans une vision du vide, et qui lui dictait qu'entremêler leurs deux vies était un coup à jouer.
Un coup à risque, mais elle avait prit le pari.
Elle ne souhaitait plus voir l'ami de sa plus jeune enfance sombrer dans l'indifférence, ni laisser celui qui pourrait être un nouvel ami continuer de vivre sa vie dans un état semblable à de la désolation.
Bien sûr, elle aurait voulu les aider personnellement, à sa propre façon. Mais une vérité l'en dissuadait à chaque fois qu'elle apercevait Eren.
Elle ne pouvait rien faire.
Ni elle, ni personne d'autre, semblait-il.
Mais une idée lui était venue.
C'était peu de temps après que le duo ait été assigné à leur projet d'art.
L'un était un imprévisible
L'autre était une surprise.
Si elle voulait les aider, d'une manière ou d'une autre, c'était de faire en sorte que l'un puisse potentiellement aider l'autre.
Bien sûr, après ça, il y avait eu l'accident.
Elle devait avoir 9 ans, la dernière fois qu'elle avait eu aussi peur pour la vie de quelqu'un.
Mais dans un autre sens, ça lui avait permis de faire évoluer son plan.
Son esprit tordu avait réussi à concocter un plan quasi infaillible, qui jouerait le destin sur son pouvoir de conviction.
Pouvoir qu'elle avait bien évidemment la joie de posséder.
Après que son petit protégé à grande taille soit rentré chez lui, le directeur avait directement convoqué le conseil des élèves dès son retour.
À partir de là, il lui avait juste suffit de parler, faisant justement parti de ce conseil.
On y avait exposé le manque de sécurité.
Des caméras avaient été proposées.
Mais c'était pas ce genre de machine qui retiendrait une agression.
Hanji avait joué sa carte à ce moment la. Celle de la proposition de réorganisation, comme ça, chaque élève pourra entre autre surveiller son compagnon de chambre.
Même si ça voulait dire forcer ceux qui souhaitait résider seuls, le conseil ainsi que le directeur avaient adhéré par défaut d'autre solutions.
Puis, comme Hanji s'en était doutée, c'est par le cas d'Eren que ce rondouillard de directeur avait voulu commencer, après avoir compter les solitaires au nombre d'une vingtaine.
Il fallait bien évidement mettre en paires des élèves qui ne poseraient pas turbulences.
Elle avait largement eu le temps de réfléchir sur ses arguments, et c'était confiante qu'elle se manifesta, rapportant bien sûr Livaï comme proposition de chambre.
Si au début, les membres du conseil avaient été rétissant, ils ne pouvaient nier les faits d'Hanji ; il avait été celui qui avait secouru ce cher 'fils du Monsieur Jeager', celui qui avait veillé sur lui le temps que la grande figure ne se ramène, et de plus, celui avec qui il partageait un projet d'art appliqué.
Personne n'avait rien répliquer.
Parce qu'il n'y avait rien à répliquer.
Elle s'en était donc tenue là, plutôt fière d'elle.
Ne restait donc plus qu'une seule étape pour la perfection de ce manège.
C'était bien sûr qu'ils s'acceptent l'un et l'autre.
Et même deux semaines après le changement, elle ne pouvait toujours pas dire si tout ça en avait vraiment valu la peine, l'aura que chacun dégageait lorsqu'ils étaient à proximité étant bien souvent... Confuse.
Elle n'allait pas jusqu'à regretter ses choix, mais elle espérait juste ne pas avoir mal jouer son coup.
Quel n'avait pas été son soulagement lorsque son Grognon préféré lui avait annoncer emmener en balade son partenaire, ayant pour principal argument celui de potentiellement tenter de le faire changer d'avis sur son 'groupe merdique'.
Il disait ça, mais elle était quasiment sûr qu'il apprécierait le concept s'il était un peu plus ouvert.
Malheureusement, l'amusement ne fait pas l'objet de toute une vie...
Hanji avait donc laissé filer ces garnements bien trop sérieux à son goûts, avant de lâcher un léger soupir, bien heureuse qu'en plus de ça, se soit Livaï qui propose.
Enfin, plutôt forcé la main, et sûrement en derniers issus de secours à ses agissements bien trop perturbant.
Mais les conséquences étaient là.
Après ça, Armin et Mikasa ne traînèrent pas plus, reprenant avec chacun leur propre période de cours.
Hanji, quand à elle, était juste restée là.
Elle n'avait pas bougé, et regardait fixement la porte derrière laquelle les deux garçons étaient partis quelques minutes plus tôt.
Elle en avait même légèrement perdu de son sourire, au même titre qu'elle commençait à se sentir seule.
Elle n'avait qu'à attendre que ces deux là ne rentrent. Mais que faire en attendant ?
Ça n'avait jamais été son truc, d'attendre en ne faisant rien.
Et pourtant, c'est ce qu'elle fit.
Elle s'était assise, les bras croisés alors qu'elle s'étalait de tout son long sur la table en face d'elle.
Inconsciemment, le 'sourire' qui n'avait pas fait son retour depuis bien longtemps semblait revenir la hanter.
Elle pensa les avoir aidés pour la bonne cause.
Parce que chacun d'eux semblait avoir besoin d'aide.
Elle aurait tellement voulu bénéficier de cette aide, lorsqu'elle en avait eu le besoin dans un lointain passé...
Elle aurait tellement voulu que cette aide soit le réceptacle de ses larmes de l'époque, qu'elle n'avait jamais eu la force de retenir et qui pourraient présentement menacer de couler.
Sauf que maintenant, elle était devenue une grande fille. Son 'aide' n'était pas venue comme une main qui lui avait été tendue, mais c'est lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était plus si seule qu'elle s'était promise de ne plus larmoyer pour de pittoresques raisons...
Alors, elle ignora tout.
Le sourire morne qui avait pris sa place en quelques instants.
L'humidité de ses yeux qui avait en quelques minutes augmentée.
Les mauvais souvenirs.
Elle avait semblé ignorer le temps depuis un sombre souvenir.
Elle continuait à attendre.
Elle attendait, alors que nous, nous peignions à nous décider de bouger.
Toujours au même endroit.
Toujours sur ce banc froid dans un paysage tout aussi glacial.
Je n'avais rien pu répliquer à la dernière sortie de l'individu à mes cotés, ce qui avait provoqué un léger malaise dans l'air environnant.
Lorsque je repensais à tout ce que j'avais pu dire en l'espace d'une minute trente, je me suis dit que jamais je n'aurais dû sortir de mon rôle habituel, et pourtant... il semblerait que Livaï ait encore bouleversé ces habitudes.
Et il semblait en avoir aussi bouleverser les siennes en ayant sorti ce son qui s'était figé dans l'air.
Je ne savais pas ce qu'il attendait précisément de moi, alors que la tension ne semblait vouloir diminuer entre nous, dans un lieu qui m'étais bien trop familier.
En vrai, je regrettais.
Je regrettais de l'avoir emmener ici, en premier lieu.
Il lui fallait juste un endroit calme.
Il y en avait plein d'autre, des endroits calmes.
Alors pourquoi m'étais-je pris la peine de l'emmener ici ?
Pourquoi mes pensées avaient-elles songé juste de le conduire ici, un endroit à la signification singulière ?
Pourquoi avais-je sorti une telle tirade ?
Pourquoi n'avais-je pas respecté mon rôle habituel ?
Pourquoi ne me suis-je pas masqué dernière un haussement d'épaule, qui m'aurait paru être plus sécurisé sur le côté prise de risque, face à quelqu'un qui avait déjà tellement de doutes ?
Je m'étais promis de ne plus jamais m'exposer à personne...
Que se soit mes pensées ocres ou bien idyllique de ce monde...
Que se soit ce que je tente éperdument de dissimuler derrière de simples bouts de tissus.
Que se soit tout ce que je suis.
J'avais réussi à tenir le pari de ma vie.
Mais il semblerait que les promesses se brisent facilement. Même celles faites à soi-même.
Encore maintenant, je ne savais que faire hormis fixer loin devant moi.
Peut être regardais-je l'horizon.
Peut être regardais-je là où se trouvait la probable location de mon 'chez moi'.
Peut être regardais-je juste dans le vague.
Mais qu'importe où je regardais, ma vision périphérique ne semblait être attentive qu'à une seule chose.
Livaï.
C'était évident, puisqu'il n'y avait pas tellement autre chose autour.
Mais tout de même, il semblerait que mon focus ne se fasse que sur lui, bien que je n'en sache pas les raisons.
Peut être en avais-je juste peur.
Peut être craignais-je juste qu'il découvre tout à n'importe quel moment.
Ce qui risquait d'arriver si je ne faisais pas plus attention à mes arrières.
Et je n'en avais vraiment pas envie.
Un certain temps était passé depuis que le silence avait commencé à envahir notre espace. Le soleil n'apparaissait plus qu'en demi cercle au delà de l'horizon. L'air de la nuit avait commencé à s'installer.
Et toujours aucun de nous n'avais fait l'effort de bouger.
Le seul changement que j'avais pu observer, bien que minime, ce fut l'attitude de Livaï.
Sous ses nombreux traits tiré en son éternel air blasé, il me semblait être légèrement moins tendu.
Il paraissait moins grognon qu'habituellement.
Je me pris à me mordiller les lèvres nerveusement sous la signification se cette observation.
Pourquoi semblait-il prendre de la distance avec le monde, comme moi je le faisait lorsque je me retrouvais seul en ce lieu ?
Sauf qu'il n'étais pas seul.
Il attendait, et j'attendais.
Quoi, je ne savais pas.
Peut être attendait-il que je réponde.
Peut être attendais-je un signe de sa part.
Peut être attendait-il que je disparaisse, qu'il puisse pleinement profiter de ce lieu magistral.
Peut être attendais-je juste qu'il m'abandonne, lorsqu'il en aura marre de moi.
Le résultat était là.
Et l'attente était imperturbable.
N'étions nous pas là dans un premier temps pour faire ce satané projet, dont on se sera débarrassé plus vite si on s'y mettait dès à présent ?
Je ne comprenais pas les raisons de sa réticence actuelle à agir, mais je ne comprenais pas non plus la mienne.
Il était le type froid et distant que rien ne pouvait perturber.
J'étais le type qui avait tendance à fuir la moindre connexion sociale, par pure lacheté, ou bien à trépigner nerveusement lorsqu'un situation pouvait le mettre en danger.
Enfin, j'étais nerveux ... Mais pas pour les mêmes raisons.
Habituellement, l'angoisse se manifestait dès qu'un danger se profilait à l'horizon.
J'appelle bien évidemment 'danger' le risque que quelqu'un découvre ce que je suis, ou ce que je possède.
Mais là c'était différent.
Il y avait un quelque chose en plus qui grondait en mon plus profond, mais ne pouvait se laisser extérioriser.
Je m'étais convaincu que c'était juste le fait d'être revenu dans ce lieu mémorable qui me rendait ainsi.
Quoiqu'il en soit, j'étais nerveux.
Et lui, bien trop détendu par rapport à son habitude.
Et mon nervosité augmenta lorsque je me rendis compte que je ne faisais qu'épier ses moindres actions, la moindre de ses réactions, la moindre de ses émotions, qui étaient de loin très peu expressives.
J'avais commencer à frotter mes poignets d'un geste nerveux, sous la révélation que je ne pouvais être qu'une gêne, pour lui à ce moment là.
Peut être devrais-je me hâter de sortir de cette zone d'inconfort.
Peut être ferais-je mieux
Peut être attendait-il vraiment que je parte, après tout.
Cependant, il semblerait que je connaisse encore très mal cet homme.
Alors que je me préparais à me relever, il avait devancé mes gestes et se mit à marcher d'un pas légèrement traînant vers la zone par où nous sommes entrés.
À cet instant précis, un sentiment de culpabilité m'avait envahi parce que j'avais encore foiré un entretien social, et ne pouvais que m'enfoncer dans l'idée que ce monde et cette vie n'étaient vraiment pas fait pour moi.
Il s'éloignait, faisant crisser les brindilles gelées sous ses pas, mais je n'osais regarder le désastre que ma présence avait engendrée.
C'était moi qui l'avait fait partir.
Parce que ma présence n'a rien de plaisante.
J'avais fébrilement soupiré, les bruits de pas s'étaient tus après cette action désespérée.
Il était vraiment parti, m'abandonnant encore une fois.
Sauf qu'il n'étais pas assez parti pour être entièrement parti.
"Bon, tu fous quoi ? J'espère que t'attends pas le dégèle pour te tomber sur la tête, parce qu'il va pas tarder à arriver." j'avais brusquement relevé la tête à cette phrase d'où ressortait le sarcasme.
L'absence des bruits de pas n'étaient pas due à son absence. Juste à son arrêt à une quinzaine de mètres de là
Et il attendait. Encore.
Il attendait quelque chose venant de moi. Sauf que je ne savais absolument pas ce qu'il voulait de moi.
Son ton avait été cinglant, limite énervé que je ne sois déjà pas levé du repose fesses désormais réchauffé par ce dernier.
Malgré tout, j'avais compris qu'il n'y avait pas d'autre alternative, donc j'avais précipitamment suivi alors que je tentais de comprendre.
Il aurait très bien pu partir tout seul pour me laisser en plan.
Il aurait très bien pu respecter son caractère froid et distant de solitaire pour marcher de lui-même.
Sauf qu'il avait attendu.
C'était comme s'il avait trahi son propre personnage, parce que tout le monde le savait ; Livaï et son caractère n'était pas à prendre à la légère.
Moi-même ayant vécu avec lui quelques jours, et ô combien ces jours ont-ils été épuisant, c'était pas le type qui respirait la bonté.
Mais là, tout de suite maintenant, il avait fait un out-caracter.
Parce que chaque personne à son propre caractère.
Et c'est observable chez la plupart des êtres humains.
En fonction des gens avec qui nous sommes, l'échange verbal et physique ne sera pas le même.
Il peut être joyeux et amical avec des proches.
Ou froid et tranchant avec un collègue qui nous chercherait des noises.
Livaï, c'était encore et toujours un cas à part.
Il était toujours froid avec tout le monde.
Peut être plus avec les inconnus... Mais toujours froid avec ses 'amis'.
Sauf là. Là, il avait été autre chose que froid.
Tranchant, mais pas froid.
Patient peut être.
Attentif.
Je ne savais encore pas ...
Je ne sais jamais rien avec lui...
Je pensais un instant à ce qu'il avait déjà eu l'occasion de me sortir, l'autre jour. Qu'un jour il percera mes mystères.
J'osai pensé qu'il me trouvait aussi mystérieux que je le trouvait incompréhensible.
Mais je savais que je ne devais pas penser ça.
C'était mal.
C'est mal de s'imaginer qu'on attire l'attention de quelqu'un, alors que ce dernier n'en a probablement rien à foutre.
Personne ne sait ce qui se passe vraiment dans la tête des autres.
Si ça se trouve, il faisait tout ça juste pour se jouer de moi.
Comme preuve, je pourrais dire qu'il n'a tenté aucun geste pour percer ses soi disant secrets.
Et j'ai arrêté de penser. Parce que je me rendis compte que le peu d'espoir que j'avais rassemblé sur le fait qu'il puisse avoir envie de savoir venait de s'évaporer ...
'Le peu d'espoir' ? Depuis quand avais-je l'espoir de me confier à quelqu'un ...
Faut que j'arrête de rêver.
Il n'y aura jamais personne.
Donc j'avais suivi sa silhouette sans plus de question pour exprimer mon incompréhension.
Sans plus de mots qui engagerait une conversation à malaise.
Nous parcourions juste la ville.
Moi la tête basse, la démarche incertaine et fébrile.
Lui, peut être distrait à contempler les étoiles en me suivant.
Tout ça dans le silence.
C'était probablement mieux ainsi.
Le trajet avait duré légèrement moins longtemps qu'à l'allée, mais lorsque nos pas arrivèrent enfin dans le bâtiment principal, plus aucune lueur solaire n'était perceptible et on pouvait entendre au loin un armée d'éléphant se diriger vers notre direction.
En relevant la tête, j'ai pu m'apercevoir que ce était qu'une armée d'Hanji.
Enfin, d'une Hanji, qui n'avait pas semblée avoir changé de sourire depuis que nous sommes partis.
"LILIIIIIIIIII, REREEEEEEEN !!!" et dieu qu'elle courait vite. Ça m'étonnait qu'elle ne se soit pas déjà pris un éleve dans sa vitesse, ceux parcourant la couloir la dévisageant lors de son passage.
À ce rythme, c'est nous qui allons servir d'air bag à l'accident que va provoquer la brunette.
Je ne savais pas quoi faire pour l'éviter, et il semblerait qu'il en était de même pour le partenaire à mes cotés.
Perdus dans les délirs désespérant de cette folle.
Je m'étais préparé au choc de l'impact, les bras en position de protection mais jamais le choc ne vint.
Par je ne savais quel miracle, elle s'était arrêter juste en face de nous.
Comme si son but avait toujours été d'être le plus rapidement à nos coté, et donc pas le temps de ralentir dans sa course jusqu'à ce point.
Je comprendrais jamais cette fille.
"Aloors, comment c'était ??" toujours avec un grand sourire.
Comment s'était d'avoir travaille avec Livaï ?
Plus gênant qu'autre chose.
Sauf que je garderais cette pensée pour moi. Je me suis déjà trop exprimé aujourd'hui.
Livaï sembla s'apercevoir de mon état d'esprit et ce n'est pas sans râler en me jetant un regard de reproche qu'il prit le soin de répondre à l'hyperactive.
La plupart avait été posée à haute voix, mais en est venue une tout juste mumurer.
Je n'avais pu en entendre que la réponse, bien haute et franche de Livai qui avait été "Nan, on a pas eu le temps", mais je ne m'en suis pas plus préoccupé.
Ces questions ne me regardaient pas vraiment, ni même la légère moue qu'a tiré Hanji.
On n'avait cependant pas plus traîner, et je me suis obligeamment fait invité à manger avec eux.
Ça avait été rapide, mais nous étions arrivé au dernier service de la soirée, et ça a juste suscité mon étonnement, parce que je n'avais pas pensé qu'on passerait autant de temps à travailler un projet qui ne s'est fait qu'en une tirade.
Les repas furent donc rapidement engloutis, et maintenant venait le moment de trouver une excuse à s'éclipser.
J'en avais trouvé une toute aussi géniallissime que les autres, mais j'étais tout de même parvenu à partir et avais tracé mon chemin le pas rapide.
J'omettais la salle de piano, une légère fatigue ainsi qu'une boule de nerf cumulée lors de la journée s'étant logé dans mon ventre m'avaient dictés ma rentré immédiate à la chambre.
Je m'étais dit qu'il allait falloir que je m'y remette, car je ne pouvais pas le fuir éternellement à cause d'Hanji.
Et qu'il y a malgré tout examen en fin d'année.
Mais je ne voulais vraiment pas y penser maintenant...
C'est à cet instant que je m'étais rendu compte de la proximité de cette salle à celle qui me servait de chambre.
Un mal comme un bien, je suppose.
Ça ne devait pas faire 3 minutes que j'avais commencé à organiser ma couche pour la nuit que la porte à l'autre bout de la pièce claqua légèrement.
En me retournant, un air perplexe probablement collé au visage, je me surpris à trouvé Livaï respirant lourdement, comme s'il avait du subir le premier marathon de sa vie...
Une question muette se forma sur mes lèvres, mais la boule au ventre m'empêchai de sortir ce qui aurait pu être une mauvaise question.
Pourquoi cherchais-je à l'importuner avec d'idiotes questions ...
Il prit cependant les devants.
"Tch, évite de t'approcher de l'autre tarée..." pour une raison quelquonque, aucun de nous deux n'osa se regarder dans le blanc des yeux. "Elle a du pété un câble pendant notre absence..."
N'avait-elle pas toujours été comme ça ? Il a du se passer quelque chose pour que Livaï en dise ça d'elle...
Comme réponse, j'avais faussement pouffer avant de me prononcer "C'est Hanji après... Je ... je pense pas qu'il ne faille s'attendre à autre chose."
"Y a des limites à l'extase ..." Il sembla pensif à cet instant.
était-il si inhabituel d'avoir une Hanji telle qu'il la décrit ?
Quoi qu'il en soit, il n'y avait pas eu de réponse.
Donc chacun de nous s'était remit à ses habitudes, en silence.
Lui triant ses papiers photos tout en la présence d'un appareil ayant probablement servi à prendre ses clichés, moi luttant pour ne pas me précipiter dans la salle de bain pour me changer.
Parce que si j'avais raison, il n'allait pas tarder à s'éclipser pour aller faire je ne sais quoi.
Et qu'ayant déjà des doutes, je préférais attendre ce moment de solitude pour changer tout ce qu'il y avait à changer sans être dérangé.
À cet instant, je n'avais ni eu tord, ni eu raison. J'avais fini d'espérer qu'il partirait, lorsque quelques heures plus tard, il se saisi brusquement d'un sac rempli de matériel lequel je ne m'étais pas rendu compte qu'il possédait pour prendre ses clics et ses clacs en me jetant juste un dernier coup d'œil avant de passer la porte, et de la fermer sans bruit.
Le genre de regard qui insistait le fait qu'il ne voulait pas être suivi.
Peut etre la curiosité m'avait-elle piquée à cette instant.
Et pourtant je n'avais pas suivi.
Je m'étais juste demander ce pour quoi il était parti faire.
Jamais avant ce jour, il n'était parti après l'heure de couvre feu.
Peut être avait-il juste oublié quelque chose.
Mais on ne mettait pas 30 minutes à aller chercher quelque chose qui a juste été oubliée.
Pour la première fois depuis que j'étais en cohabitation avec lui, son absence était devenue pesante.
C'était bizarre.
Mais ça n'améliorait en rien mon humeur.
C'est donc au bout de ces trentes minutes d'attente que je m'étais finalement décidé à filer dans la salle de bain.
Les couches supérieurs de vêtements furent enlevées.
Des plumes tombèrent lorsque je retirai le tissu qui les maintenait si elle sortaient de mon dos.
Le corps frêle reflété dans le miroir était tellement pitoyable à voir, sans compter les deux grandes cicatrices d'un rouge pâle plus ardent qu'autrefois ornant mon dos. Les cicatrices de la dernière fois étaient encore à peine cicatrisées, mais d'ici quelques jours, ce ne seront que de fines traces violâtres contrastant légèrement avec la pâleur de ma peau.
Et j'avais une putain de tête de déterré, qui ne semblait demander que le repos.
Je savais même pas se que je foutais encore là, à relooker mes défauts.
J'avais soupiré, et ramassais les plumes au sol, mais pour en faire quoi ?
Elles étaient de tailles plutôt moyennes.
Comme les plumes primaires d'une colombe ou d'un corbeau.
Aller.
Ça s'est fait une fois, ça veut aussi dire que je pouvais le refaire.
Je me suis donc saisi fermement des 5-6 plumes avant de me hausser sur les cabinets et ouvrir la petite fenêtre qui devait être aussi large que mes épaules le sont, avant d'y jeter les plumes, et de passer à autre chose rapidement.
Par autre chose, je n'avais pas voulu dire observer de nouvelles plumes qui se formaient déjà dans mon dos, mais ça s'était fait involontairement.
Je me suis même pris à les effleurer.
À effleurer cette partie de dos qui, à ma grande surprise, était aussi douce au touché que s'il était entièrement couvert de plume.
Et pourtant ce n'était que de la peau.
Les plumes qui s'évadaient là où habituellement, les ailes sortaient ne faisaient pas plus de 2 centimètres, et pourtant, c'était le même sensation que de se tripoter les cheveux.
Ça ne faisait pas grands chose hormis être malaisant lorsque renversés du coté opposé du sens de la plume.
Sauf qu'à force de répéter ce mouvement, il y avait cette sensation qui était difficilement appréciable.
Celle de nausée.
Probablement une manifestation de mon corps tentant de me faire comprendre qu'on ne jouait pas avec ça.
J'avais donc rapidement laissé la chose, la boule dans mon estomac remontant légèrement alors que je finissais de m'habiller pour la nuit.
Et toujours pas de Livaï.
Peut être avait-il simplement prévu de passer la nuit chez quelqu'un.
Minuit, et je m'étais finalement décidé à me mettre au lit.
La fatigue m'avait assommé, mais le sommeil ne sembla pas être au rendez vous.
J'ai donc juste attendu qu'il arrive.
Sauf que 'juste' était peut être un peu long.
Peut être serait-il aussi long que Livai pour venir.
Je m'entendis grogner lorsque je me rendis compte que j'étais encore en référence au Corbeau.
On avait chacun nos vie, et des vies différentes, alors pourquoi semblait-il si important et si présent dans mon esprit ?!
Je voulais me convaincre que ce n'était que parce qu'il était celui qui en savait autant sans rien savoir, et qu'il fallait que je le laisse tranquille à sa 'pyjama party'.
À moins qu'il ne soit pas chez des amis ?
Non, Eren, arrête de penser à lui.
Et pourtant...
Il y avait une attitude dans ces gestes qui ne pouvait détourner ces pensées.
Il savait où il allait.
Il savait ce qu'il faisait.
Il ne voulait pas que ça se sache.
Je m'étais à nouveau retourner dans le lit alors que je jetais un coup d'œil à l'horloge.
Une heure passée.
L'insomnie ne m'avait pas fait réaliser le temps qui passait aussi vite.
En dernier espoir d'obtenir un temps de repos honorable, j'avais pris le téléphone muni des écouteurs pour engager une playlist qui pourrait suffisamment me distraire pour me permettre de dormir.
Et ça semblait avoir marcher.
Les musiques avec ou sans paroles défilaient.
Livaï avait disparu de mon esprit.
Plus aucune pensée ne venait me hanter, l'espace d'un temps.
Un temps bien trop court.
Ma respiration s'était faite plus lente.
Il m'était arrivé de réajuster ma position.
Mes paupières s'étaient alourdies au point de se fermer.
La playlist venait de recommencer une nouvelle boucle des musiques.
J'étais à peine conscient de mon état.
Endormi, ou somnolent ?
Juste allongé sur un lit, mort de toute pensées, mort de tous mouvements.
J'avais déglutis une dernière fois calmement.
Les battements de mon organe vital avaient commencé à se faire plus nombreuses
Plus nombreuses en battement par minutes.
Les mouvements respiratoire, intimement liés au rythme cardiaque, s'étaient fait plus profond, mais plus saccadés.
J'avais tenté d'ignorer, mais jamais je n'aurais du.
Ça faisait bien trop longtemps que ça n'était pas arrivé, et c'est en passant sous silence le sentiment de malaise engloutissant mon esprit lorsque je me suis trop brusquement relevé du lit que je fis ma route jusqu'à la salle de bain aussi rapidement que possible.
Se déplacer dans un environnement instable n'était pas chose évidente, mais l'éclair me déchirant le dos ne facilitait en rien les choses.
À peine arrivé à la salle de bain, j'avais comprit que c'était trop tard. Je n'avais bien évidemment pas mis de bande. Le sang avait semblerait-il depuis longtemps débuté à imbiber le tissu qui serait désormais bon à jeter.
Mais il n'était pas suffisamment tard pour que les membres dorsaux ne se forment.
J'avais donc tout de même enlevé le haut, pantelant sous l'effort et la vision floutée pour ensuite constater que les dégâts n'étaient pas jolie à voir.
Si comme si on m'avait poignardé dans le dos sans poignard à l'évidence.
Je le jeta consciencieusement dans la cabine de douche, alors que la douleur atteignait son apogée.
Les os qui s'extraient.
La matière innaturelle qui prennent la forment de plumes sur ceux ci.
Bientôt, bien que trop tard, je me suis retrouvé à nouveau avec deux ailes, chacune de leur couleur d'origine.
Je pouvais sentir le sang finir de s'écouler le long de mon corps, mais rien de tout ça ne fut ce qui m'a le plus horrifié.
À travers les bruits de ma respirations sifflantes, une porte s'était ouverte.
Puis refermée.
Des pas qui s'éloignèrent, pour se stopper.
Quelqu'un qui était de retour au mauvais moment.
"Eren ?" ton froid, mais étonné. Fallait que je lui réponds, non ?
En étais-je obligé ?
"Oi, t'es où ?" ton tranchant, mais crispé. Oui, j'étais obligé.
Je voulais pas ...
Je ne voulais pas savoir ce qui se passera par la suite.
Ma voix me trahira-t-elle sous la douleur récemment éprouvée ?
Forcera-t-il la porte si réponse ou non lui était donnée ?
Combien de temps sera-t-il capable d'attendre que tout redevienne comme avant ?
Comprendra-t-il que j'ai besoin d'un petit rafraîchissement à minuit et quelques heures passées, juste parce que je n'arrivais pas à dormir, ou parce que le pauvre Eren avait fait un mauvais rêve ?
Posera-t-il d'autre questions ?
Et surtout ... Que faisait-il là ?
Je m'étais légèrement raclée la gorge en l'espérance de passer sous silence le noeud s'y étant formé avant de lui répondre, le pliuss posément possible.
"Oui, je... Je suis là." une bien faible réponse bien que pitoyable quand on voyait la scène dans laquelle j'étais plongé.
"Bordel, qu'est ce que tu fous dans la salle de bain à cette heure là ?!" disait celui qui venait de passer une partie de sa soirée en une sortie illégale.
Mais je ne pouvais pas lui dire la vérité.
Quel choix avais-je ?
Si je lui lançais un replique sur son heure de retour, il se doutera que quelque chose s'est passé, et que je ne souhaitais pas me justifier.
Lui non, ne voulait probablement pas se justifier.
"Rien, je--" de légères vagues de douleurs parvenaient encore a parcourir mon corps, et je n'avais pu continuer ma réponse que d'un gemissement plaintif.
"Putain, gamin, je sais pas ce que tu fous mais là on dirait que tu subis tes règles..." au son de sa voix, je pouvais dire qu'il s'était posté derrière la porte.
Juste derrière la porte de la salle de bain.
Qu'allait être ses prochaines actions ?
"N-non, ça va, je .... Je viens juste de me prendre le bord de la douche dans le pied..." j'avais sorti ce mensonge débile d'une si petite voix, que moi même je ne m'étais pas convaincu de se que je disais.
De l'autre coté de la porte, je ne l'avais pas entendu répliquer.
Peut être était-il désespéré à un point tel qu'il ne voulait même plus prendre la peine de répondre.
Mais je ne regrettais pas ce mensonge déplorable. Parce que c'est actuellement le seul qui me protégeait de tout ce qu'il y avait dans la salle de bain.
En commençant par mon haut détrempé de rouge dans la cabine de douche.
Une flaque tout aussi pourpre que je n'avais pas eu l'intelligence de poser un tissu absorbant avant qu'elle ne s'étale sur le sol.
En finissant par moi.
Et les deux appendices développés dans mon dos.
Et la plaie de mon bide perlant ce même liquide.
Et ma peau dorsale évidemment rougie elle aussi.
Scène macabre.
Il valait mieux qu'il ne rentre pas et qu'il ne se demande si j'étais la victime ou l'agresseur d'une agression qui n'a jamais eu lieu.
"Et là, tu peux me dire ce que tu fais ?" ça devait faire quelques minutes que le silence avait opéré, et bien trop occupé à observer la scène du crime, j'en avais totalement oublié le danger que représentait actuellement Livaï.
"Je vais... Je vais me doucher !!" peut être la réponse était elle sortie trop rapidement, et peut être m'étais-je élancé bien trop hâtivement sur les essuie-tout avant d'allumer la douche, mais c'était la seule solution pour qu'il ne rentre pas.
Je devais nettoyer toute la merde que j'ai foutu avant qu'il ne se rende compte que du ketchup avait établi domicile dans sa salle de bain.
Alors que je mettais le haut à détremper sous l'eau pour l'instant gelée, je l'avais entendu grogner de mécontentement.
Le même noeud qui m'avait suivi toute la journée se resserra légèrement, et je me serrais frapper pour le faire disparaître.
Sauf que j'avais déjà les mains maculées de sang.
Inutile d'empirer la chose.
L'essuie-tout qui était resté près de moi fut lâcher sur le sol, en un gros tas, feuilles se superposant alors qu'elle commençaient à se tinter de rouge.
J'espérais juste que les jointures du carrelage ne retiendront pas la couleur.
Le premier groupe à éponger fut retiré, puis mit dans l'évier en l'attente d'une poubelle à risque zéro, et un nouveau tas de feuilles s'empilaient sur la zone bien moins rougeoyante.
Maintenant, la douche.
...
Je me serrais une nouvelle fois frappé, n'ayant pas pensé antérieurement qu'une cabine d'un mètre cinquante sur un mètre cinquante ne suffirait pas.
Mais il allait falloir que je fasse avec.
Ignorant ainsi l'engourdissement que ça procurerait, j'étais parvenu non sans difficulté à glisser chaque ailes sous mes bras, donnant ainsi libre accès à ma partie dorsale d'être nettoyé et une certaine mobilité des bras.
J'avais donc nettoyé les résidus sanguins à l'arrière, et en profiter pour rapidement nettoyer la masse capillaire de ma tête avant de sortir.
Ce qui m'embêtai à cet instant, c'était de savoir si je pourrais replier ces membres qui avaient lutté pour sortir, mais seulement pour une vingtaine de minutes semblerait-il.
Après essai, ça n'avait pas posé de problème hormis une douleur bien plus poussée que lorsque je les autorisais à 'prendre l'air'.
Ça ne me faisait pas plaisir, mais j'étais tout de même bien content que le bac a linge salle soit dans cette salle.
J'avais donc repris un ancien linge.
À manches longues, bien évidemment.
L'ancien avait par la suite trouvé sa place camouflé sous ce dernier, de même pour les papiers emplis de sang, lesquels je n'avais pas hésiter à envelopper dans une couche supplémentaire d'essuie-tout.
Après vérification qu'il ne restait aucune tache évidente, j'étais sorti de la salle d'eau, les sens en alerte si quelques devait se trouver à proxmité.
De là, j'avais pu discerner Livaï qui s'était couché, face au mur probablement sans réelle envie de m'attendre sortir de cette pièce.
J'ai alors rapidement mais discrètement mis mes déchets sanglants dans le fond de mon sac de voyage, avant de me coucher à mon tour.
Le sommeil n'avait cette fois ci pas tarder, bien qu'une douleur dorsale s'opérant constamment dans mon dos.
Les limbes du sommeils m'enveloppèrent alors que je me demandais.
Combien de temps avant la prochaine fois ?
J'espérais en avoir suffisamment.
Après tout, demain soir arriverait la période des vacances de Noël.
Peut être étais-je capable de me retenir encore un peu plus longtemps.
• | • | • | • | • | •
Alors, des suppositions pour ce chapitre 19 à venir ?
Noël arrive, mais ce n'est pas pour autant que tous ses problèmes ne se soient dissipés~
...
Désolée du retard
En plus ce chapitre est pas terrible.
Et je vais mettre plus longtemps à publier.
Ou plus irrégulièrement.
*drink a glass of water then split the water everywhere on the floor* wut?!! 10K ?!!! #dead
Avec les 1K de votes, et 200 abonnés (bien que ce soit retombé à 199, mais chut)... Ça me rappelle un certain chapitre XD
Bref.
On m'a demander du champagne pour l'occasion.
Vous imaginez bien que je vais pas me ramener chez vous pour faire la fête.
En plus, même pas sur que vous ayez l'âge 😂 (moi non plus par ailleurs)
Du coup.
Juste un FanArt de cette storie fait par mes petites mains (par le crayon du coup), j'espère que vous apprécierez, même si c'est bourré de défauts.
Genre.
Je sais pas peindre la peau :(
Merci encore pour tout ce que vous faites en ayant lu jusque là.
(
en vrai je sais pas comment vous faites)
...
Je savais pas en vrai qu'autant de personnes lisaient les notes d'auteur.
√HL
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