cαթԵմɾҽ́
Plusieurs agents du SHIELD et Audrey marchent près des fenêtres en escortant Loki, menotté, dans sa cellule. Ils passent devant le labo du docteur Banner.
Tout le monde se retrouve sur le pont à regarder Fury interroger Loki sur une vidéo surveillance.
Fury : Afin que les choses soient clairs... si vous tentez de fuir, ou même de rayer cette vitre. Une chute de 10 000 mètres pour finir dans un piège d'acier. Vous voyez le tableau ?
Il montre Loki et, ensuite, le poste de contrôle.
Fury : Fourmi, botte.
Loki se met à rire.
Loki : Impressionnante, cette cage. Sans doute pas conçue pour moi.
Fury : Conçue pour une chose beaucoup plus forte que vous.
Loki : Un monstre sans âme. Qui persiste à se croire un homme. Vous devez être désespéré, pour appeler ces infortunées créatures à votre secours.
Fury : Si je suis désespéré ? Vous voulez faire la guerre à mon monde, vous volez une force au-delà de votre contrôle. Vous dites aimer la paix et vous tuez pour le plaisir. Je suis prêt à admettre que vous me désespérez. Et vous pourriez bien le regretter.
Loki : Ça vous rend fou d'être si près du but. Si près d'avoir le Tesseract et le pouvoir, le pouvoir absolu. Pour en faire quoi ? Illuminer l'humanité toute entière, avant qu'on vous rappelle ce qu'est le véritable pouvoir.
Fury : Alors dites au "véritable pouvoir" de m'appeler s'il veut un magazine ou quoi que ce soit d'autre.
Puis il s'en va.
Bruce : Il est plutôt attachant, finalement.
Audrey tourne la tête vers le docteur Banner.
Audrey : Sérieux ?
Steve : Loki va faire traîner les choses. Alors ? Thor ? Qu'est-ce qu'il prépare ?
Thor : Il a une armée. On les appelle les Chitauris. Ils ne viennent ni d'Asgard ni d'aucun monde connu. Il veut les soulever contre votre peuple. Ils lui offriront la Terre en échange, je suppose, du Tesseract.
Audrey : C'est dingue.
Steve : Une armée ? Venue de l'espace ?
Bruce : Il a donc besoin d'un autre portail. C'est pour ça qu'il lui faut Erik Selvig.
Thor : Selvig ?
Bruce : Oui, c'est un astrophysicien.
Thor : Et un ami.
Audrey : Loki l'a apparemment envoûté. En même temps que mon oncle.
Steve : Pourquoi Loki s'est laissé capturer ? C'est pas ici qu'il trouvera une armée.
Bruce : On ne devrait pas se focaliser sur Loki. J'ai l'impression qu'il n'est pas tout seul dans sa tête. C'est un malade mental, ce type.
Thor : Modérez vos propos. Loki a perdu la raison mais il vient d'Asgard. Et c'est mon frère.
Natasha : Il a tué 80 personnes en deux jours.
Thor : Il a été adopté.
En entendant ça, Audrey pense à sa propre situation. Natasha et Audrey se regardent.
Audrey : Le fait qu'il ait été adopté n'excuse pas son geste. Beaucoup de gens sont adoptés mais ils ne deviennent pas des psychopathes pour autant.
Bruce : Je crois que c'est un problème technique. L'iridium, à quoi il va leur servir...?
Tony : C'est un agent stabilisateur.
Tony débarque dans la pièce accompagné de Coulson. Audrey va vers lui pour lui faire un câlin. Tony la prend dans ses bras.
Tony : Non, je vous assure. Prenez un week-end. Je vous emmènerais à Portland.
Coulson : Oui, je vous remercie.
Coulson va à son poste.
Tony : Ça veut dire que le portail n'implosera pas comme il l'a fait au SHIELD. Sans rancune, Point Break. Tu dépotes. Sans compter que ce nouveau portail s'ouvrira aussi largement et aussi longtemps que Loki le souhaitera.
Tony s'arrête devant les panneaux de contrôle de Fury.
Tony : Euh... Levez le mât de misaine et amenez les voiles. Ce type fait une partie de Galaga. Il pensait que ça ne se verrait pas, mais ça se voit.
Tony met une main devant son œil gauche et regarde des écrans.
Tony : Comment Fury arrive à voir ça ?
Audrey : Il se tourne, tonton.
Tony : Ça doit être épuisant. Quant au reste des matériaux, l'agent Barton peut se les procurer. Très facilement. Le seul composant majeur manquant est une alimentation électrique à haute densité énergétique suffisante pour exciter le cube.
Il repose Audrey qui va rejoindre sa mère et s'installe sur ses genoux.
Hill : Depuis quand êtes-vous un expert en astrophysique thermonucléaire ?
Tony : Hier soir. Le dossier, les notes de Selvig, la théorie de l'extraction, la formule... est-ce que je suis le seul à faire mes devoirs ?
Steve : Est-ce que Loki a besoin d'une source d'énergie spécifique ?
Bruce : Il lui faudrait chauffer le cube jusqu'à 120 millions de degrés Calvin rien que pour franchir la barrière de Coulomb.
Tony : À moins que Selvig ait trouvé un moyen de stabiliser l'effet de tunnel quantique.
Bruce : S'il arrive à faire ça, il peut déclencher une fusion ionique dans n'importe quels réacteurs de la planète.
Tony : Enfin quelqu'un avec qui communiquer.
Steve : Est-ce que c'est ce qu'il s'est passé ?
Bruce et Tony se serrent la main.
Tony : Ravi de vous rencontrer, docteur Banner. Vos travaux sur la collision d'anti-électron sont sans équivalent. Et j'adore votre façon de perdre votre contrôle en devenant un monstre vert ultra violent.
Bruce : Merci...
Fury : Le docteur Banner n'est ici que pour localiser le cube. J'aimerais beaucoup que vous fassiez équipe.
Steve : Je commencerai par la canne de Loki. Elle est peut-être magique, mais elle ressemble vraiment à une arme d'HYDRA.
Fury : Ça, ça reste à voir. Mais elle est alimentée par le cube. Et j'aimerais savoir comment Loki s'en est servi pour faire de deux de mes meilleurs agents ses deux nouveaux singes volants personnels.
Thor : Ses singes volants ? C'est quoi ça ?
Steve : Le magicien d'Oz !
Le silence tombe sur la pièce. Grand moment de solitude pour Steve. Seul Audrey sourit.
Steve : Je... J'ai compris la référence.
Tony : On va jouer, Docteur ?
Bruce : Par ici, Monsieur.
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Tony et Bruce s'occupent de l'examen du sceptre.
Bruce : Le rayonnement gamma correspond tout à fait aux rapports de Selvig sur le Tesseract. Mais il faudra des semaines pour l'analyser.
Tony : Si on évite le serveur central en se branchant directement au réseau on devrait y arriver en moins de 600 téraflops.
Bruce : Dire que je n'ai apporté que ma brosse à dent.
Tony : Passez me voir à la Tour Stark un de ces quatre. Les dix derniers étages sont consacrés à la recherche. Un bonheur. Vous allez adorer.
Bruce : Merci mais, la dernière fois que je suis venu à New York, j'ai failli démolir Harlem.
Tony : Je promets un environnement sans stress. Pas de tensions, pas de surprises.
Il pique Bruce avec une tige électrique.
Bruce : Aouw !
Tony : Rien ?
Steve entre au même moment.
Steve : Eh ! Vous êtes dingue ?
Tony : Le jury délibère. Quelle maîtrise. C'est quoi votre secret ? Un peu de jazz ? Du tamtam ? Un gros sac d'herbes ?
Steve : Tout est une plaisanterie pour vous ?
Tony : Tout ce qui est drôle.
Steve : Menacer la sécurité de tous les passagers n'est pas une plaisanterie. Excusez-le, docteur.
Bruce : Non, c'est rien. Je ne serais pas à bord si j'étais incapable de gérer une petite piqûre.
Tony : Vous êtes trop prudent, mon grand. Ayez le goût du risque.
Steve : Et vous, restez concentré sur les problèmes, monsieur Stark.
Tony : C'est pas ce que je fais ? Pourquoi Fury nous appelle que maintenant ? Pourquoi pas avant ? Qu'est-ce qu'il nous cache, hein ? Je ne peux résoudre l'équation que si j'ai toutes les variables.
Steve : Vous croyez que Fury a un autre but ?
Tony : C'est un espion. Captain, c'est "L'Espion". Ses secrets ont des secrets. Ça le travaille aussi, pas vrai ?
Il regarde Bruce.
Bruce : Je veux seulement finir mon boulot. D'accord ? Et...
Steve : Docteur ?
Bruce : "Vous voulez illuminer toute l'humanité". C'est ce que Loki a dit à Fury à propos du cube.
Steve : Je l'ai entendu.
Bruce : Eh bien, je crois qu'il parlait de vous.
Bruce se tourne vers Tony.
Bruce : Même si Barton n'a rien dit à Loki à propos de la Tour, elle a fait la une des infos.
Steve : Quoi, la Tour Stark ? Cette espèce d'horrible...
Tony se tourne vers lui.
Steve : Ce bâtiment de New York ?
Bruce : Alimenté par un réacteur arc, une source d'énergie indépendante. Il sera autoalimenté pendant quoi ? Un an ?
Tony : Ce n'est que le prototype. Je suis le précurseur de l'énergie verte auto-générée. Voilà où il veut en venir.
Bruce : Alors, pourquoi est-ce que le SHIELD ne l'a pas impliqué dès le départ dans le projet ? En fait, pourquoi ils s'occupent d'énergie alors que c'est pas leur spécialité ?
Tony : Je ferais peut-être bien d'étudier ça quand mon programme de décryptage aura fini de craquer tout les fichiers sécurisés du SHIELD.
Steve : Vous voulez dire que...
Tony : JARVIS l'a mis en route dès que j'ai embarqué. Je connaîtrais bientôt tous les sales petits secrets que le SHIELD voulait nous cacher. Fruits secs ?
Il tend son paquet à Steve.
Steve : Et vous vous demandez pourquoi ils ne voulaient pas de vous à bord ?
Tony : Un service fondé sur l'intelligence qui a peur de l'intelligence ? Historiquement, c'est pas top.
Steve : Je crois que Loki veut nous mettre à l'épreuve. Il y a là un homme qui veut déclencher une guerre et si nous nous dispersons, il réussira. Nous avons des ordres, nous devons les suivre.
Tony : Suivre c'est pas trop mon style.
Steve : Et c'est si important le style ?
Tony : Parmi les personnes présentes, laquelle, A, porte un costume moulant flashy, qui, B, ne sert pas à grand-chose ?
Bruce : Steve, rassurez-moi... Tout ça ne vous perturbe pas trop ?
Steve : Retrouvez le cube.
Puis il s'en va.
Tony : C'est ça le type que mon père admirait tant ? Ils auraient peut-être mieux fait de pas le décongeler.
Bruce : Il a pas tort à propos de Loki. Il a une longueur d'avance sur nous.
Tony : Tout ce qu'il a c'est de la dynamite de chez Acme. Ça va lui exploser au visage. Et je serais là quand ça arrivera.
Bruce : Ah oui ? Je lirai ça dans la presse.
Tony : Vous vous déguiserez comme nous tous.
Bruce : Oui... Cela dit, moi, je n'ai pas une jolie armure. Je m'expose. Les nerfs à vif. C'est un cauchemar.
Tony : Vous savez, moi, j'ai un éclat de shrapnel qui essaye constamment de se frayer un chemin vers mon cœur. Ce truc l'en empêche.
Il montre son cercle bleu sur le torse.
Tony : Ce petit cercle de lumière fait désormais parti de moi. Y a pas que l'armure. C'est un horrible privilège.
Bruce : Mais vous pouvez le contrôler.
Tony : Parce que j'ai appris.
Bruce : C'est la différence.
Tony : Vous savez, je crois avoir tout lu sur votre accident. Un rayonnement gamma aussi fort aurait dû vous tuer.
Bruce : Alors vous voulez dire que ce Hulk, "l'autre", je veux dire, m'a sauvé la vie ? C'est beau. Belle hypothèse. Sauvé... Pour quoi ?
Tony : On le découvrira.
Bruce : Peut-être que vous le regretterez.
Tony : Ou peut-être pas.
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Les paroles de Tony ont quand même titillé Steve, le soldat part faire un tour dans le vaisseau et force la porte de l'armement pour trouver des réponses. Il monte sur une plateforme et commence à ouvrir des caisses. Quelle n'est pas sa surprise quand il voit des armes de destructions avec le logo d'HYDRA.
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Un camion roule en direction de New York, dedans se trouvent des soldats, des scientifiques et Selvig.
Selvig continue sa machine et ajoute l'iridium que lui a apporté Clint.
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Coulson : Dès que Loki a enlevé le docteur, on a sécurisé Jane Foster. Il y a un excellent observatoire à Tromso. Elle y a été envoyée comme consultante hier en urgence. Salaire élevé, avion privé, coupée du monde. Elle a été mise à l'abri.
Thor : Merci. Ce n'est pas par hasard que Loki a enlevé Erik Selvig. J'ose à peine imaginer le sort qu'il lui réserve. Erik est un homme bien.
Coulson : Il parle souvent de vous. Vous lui avez changé la vie. Vous avez tout changé, sur Terre.
Thor : Tout était mieux autrefois. Nous prétendons, à Asgard, être plus avancés mais nous ne faisons que nous battre contre des bilge snipes.
Coulson : Des quoi ?
Thor : Des bilgs snipes. Des trucs immenses, couverts d'écailles, avec de grandes cornes. Y en a pas ici ?
Coulson : Je ne crois pas.
Thor : Ils sont répugnants. Et puis, ils piétinent tout sur leur passage. À mon arrivée sur Terre, la colère de Loki m'a suivi et votre peuple en a payé le prix. Et ça recommence. Je rêvais de guerre quand j'étais enfant.
Fury arrive avec Audrey.
Fury : La guerre n'a pas encore commencé. Croyez-vous pouvoir amener Loki à nous dire où est le Tesseract ?
Thor : Ça, je l'ignore. Son esprit est bien loin du mien. Il ne rêve plus seulement de pouvoir mais aussi de vengeance, contre moi. Nulle souffrance ne pourrait étancher sa soif.
Audrey : Bien des hommes croient ça avant de commencer à souffrir.
Thor : Qu'attendez-vous de moi au juste ?
Fury : Je vous le demande. Qu'êtes-vous réellement prêt à faire pour nous ?
Thor : Loki est prisonnier.
Audrey : Pourquoi j'ai l'impression que c'est le seul passager de ce vaisseau qui soit ravi d'y être ?
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