* * *

🔥12h20

J'entre dans le réfectoire -où se déroule mon habituel échange avec Bob- avant que je ne scrute la salle pour repérer mes amis. Ils sont à la table qu'on occupe la plupart du temps. Je m'apprête à aller les rejoindre quand quelqu'un me donne une tape dans le dos.

— T'es au milieu du passage mon grand, m'informe une voix féminine.

Je me retourne en souriant et renvoie le coup dans l'épaule de Lucy, la faisant vaciller, avant de répondre :

— Moins de graine Minimoys.

— Tu peux arrêter de te moquer de ma taille ? Je suis pas si petite que ça !

— T'as commencé, c'est l'hôpital qui se fout de la charité.

— Mais hein ? C'était pas une moquerie de te dire « mon grand », tu ES grand. Puis moi je te charrie jamais sur ça, j'adore que tu me dépasses de trois têtes, plaisante-t-elle.

— Abuse pas, je te taquine mais bientôt tu me rattrapes ! Il te manque quoi ? Un mètre ?

— Permets-moi de t'insulter : sale con, lance-t-elle avant de commencer à marcher vers la table de mes potes. Je la rattrape et fait décoller ses pieds du sol pour la porter comme une princesse.

— Pardonne-moi, je t'aime comme tu es.

— Ça y est t'es amoureux de moi du coup ?

Je hoche vivement la tête, la faisant rire.

— Non j'rigole, prends pas tes rêves pour des réalités. Mais t'es très bien comme t'es hein t'inquiète.

— Je te méprise Natsu. Je te méprise de toute mon âme.

— Mais j'ai dit que t'étais bien comme t'es, rié-je.

— Je t'écoute plus, lâche-moi.

— Tu veux vraiment que je te lâche ?

— Tente même pas de pas me reposer correctement au sol, parce que je vais te défoncer devant tout le monde.

— C'est vrai qu'on a un public, je vais passer pour un monstre si je te laisse tomber par terre.

— J'arrive pas à savoir si vous êtes mignons ou si Natsu gâche tout, commente Minerva en apparaissant
à côté de nous.

— Pourquoi moi ?! m'indigné-je.

— Parce que t'es chiant, Lucy te renvoie juste ce que tu mérites, explique Mirajane.

— T'as de la chance qu'elle ait la force de te supporter, ajoute Erza.

— Pas toi Erzy, je pensais que tu serais toujours de mon côté, me lamenté-je en reposant Lucy au sol.

— Les copines avant les copains mon chou.

— Allez bim, trois contre un, éjection du ring, se moque Lucy. Je fais la moue et l'attire vers moi pour lui faire un câlin.

— Arrête d'être méchante Lulu...

— Tu m'étouffes imbécile, grince-t-elle.

— Je vais pleurer...

— Bon Natsu lâche-la qu'on puisse manger, j'ai faim, m'ordonne Minerva.

— Oui arrête tes gamineries, continue Mira.

Elles commencent à s'engager dans le self sans nous, alors je finis par lâcher Lucy qui rigole de ma tête renfrognée.

— On est pas gentilles hein, sourit-elle en passant sa main sur ma joue.

Je secoue la tête.

— J'aimerais bien être inclus dans la solidarité féminine, bougonné-je.

— Dommage que tu sois né avec un pénis tout en étant cis.

— Dommage, dommage... j'suis pas sûr que c'est très dommage pour toi, si tu vois ce que je veux dire.

— Men are trash ça change pas,
soupire-t-elle.

On rigole tous les deux avant qu'elle ne me prenne par la main pour nous guider vers les plateaux.

— Je viens de me rappeler que j'ai super faim... c'est marrant j'oublie tout quand tu es à mes côtés.

— Essaie pas de me flatter, je t'ai classé dans la catégorie des mecs qui n'en valent pas la peine, c'est trop tard.

— Je m'excuse Lucy, par pitié retire ça. Je me moquerai plus jamais de toi. Je te complimenterai tout le temps. Je ferai plus jamais de blagues beaufs. Je...

— Tais-toi, rit-elle en me délaissant pour se servir.

— Tu m'aimes toujours ?

— Non. Je t'ai jamais aimé. Saleté.

— Tu ne toucheras plus jamais mini Natsu. PLUS JA-MAIS.

— C'est lui qui va être triste, pas moi.

— Si si, mini Lucy est triste. Je le sais.

Elle pouffe et me donne un coup de sac après qu'on ait dit bonjour au personnel.

— C'était pas une blague beauf ça ? Tu respectes déjà plus tes engagements tu vois ?

— Non ! C'était juste la vérité !

— Bref passons à autre chose Natsu. Pourquoi tu es arrivé à midi vingt ?

— Euh, je te retourne la question ?

— Réponds d'abord.

— Non toi.

— On s'est fait draguer par des gros cons, et on leur a fait la moral. Ça a pris un peu de temps vu qu'ils étaient vraiiiment très cons. Mais au final ils ont compris qu'il fallait respecter les femmes dans la rue comme ailleurs, que tout n'était pas permis, qu'il fallait être poli et partir s'ils se prenaient un « non ».

— Je vous applaudis dans ma tête.

— Merci, à toi.

— C'est moins brave, j'ai juste discuté avec Léo. C'est vraiment une pépite ce gars. Si t'étais pas là, je lui aurais déjà mis la bague au doigt.

Elle sourit, amusée.

— « Si t'étais pas là », du coup elle est où ma bague ?

— Hier tu as failli faire un arrêt cardiaque lié au désespoir d'une demande en mariage de ma part, et maintenant tu veux une bague ?

— Oui.

— Très bien.

• • •

— Salut ! s'exclame Lucy à l'intention
de mes amis de Delta Upsilon.

— Salut Blondinette, répond Ban avec son habituel sourire en coin.

— Mais quelle bouille radieuse,
rit Kuran en posant son avant-bras sur l'épaule de Lucy.

— Elle fait cette tête après chaque échange avec Natsu, soupire Gadjeel, faussement désespéré.

— La ferme, râle-t-elle. T'as de la chance que j'aime bien Reby sinon je te taperais.

— Bon Lucy, si tu veux rentrer dans la fraternité, malgré que tu sois une fille je t'accepte, me dit Ace.

— Bah... et moi ?! s'indigne Rosalie.

Aujourd'hui, en plus de notre cercle habituel, nous avons la compagnie de notre mère Rosalie, de Yachi et de Futaba.
Lucy a voulu inclure Mira, Erza et Minerva, qui n'ont pas de mal à s'intégrer avec mes amis, donc ça fait sept personnes en plus. C'est bien qu'il y ait
un peu de diversité autour de cette table, quand on est qu'entre mec y'a trop de testostérone. Du coup quand elles peuvent, les copines mangent avec nous.
Même Erina, qui fait la princesse, mange très souvent avec Hisako et nous. C'est pour ça que je connais bien les proches de mes amis.

— Vous êtes exquises mesdemoiselles, lance Lelouch.

— Merci l'aristo, toi aussi, répond Minerva.

— Mais c'est toi qui a mal lancé ! s'exclame Sho.

— Tu rigoles ? C'est toi qui sait pas viser ! répond Tobio.

— C'est reparti, soupire Livai.

— Arrêtez les garçons... Je suis vraiment désolée pour leur attitude, s'excuse Yachi à notre intention.

— Tu sais bien qu'on a l'habitude Yoshi, sourit Soma.

— Mais aujourd'hui il y a des invités !

— T'inquiète pas va, on a notre lot de gaminerie au bar aussi, assure Erza.

— Moi n'en parlons pas avec lui...
dit Lucy en penchant la tête vers moi.

Je passe ma main derrière sa tête et lui donne une petite tape, la faisant râler.

— Tu vois ? J'suis pas si terrible, pense à ce qu'endure et va endurer Lucy, lance Kou à Futaba.

Elle lève les yeux au ciel.

— Au moins Natsu est drôle.

— Et un point de plus pour Natsu le magnifique, sourié-je.

— Elle dit ça mais quand on est seuls elle rit dès que j'ouvre la bouche, décrète Kou, indifférent.

— C'est marrant, Lucy aussi.

— Tu mens comme tu respires, lâche ma colocataire sans même m'accorder un regard.

— En fait quand vous êtes ensemble, vous êtes insupportables, constate Futaba.

— Tu le savais pas encore ? se moque Rosalie.

— Ils ne sont pas déjà fatigants de base ? questionne Yachi en retenant Sho et Tobio pour qu'ils ne se battent pas.

Elles se mettent à débattre sur notre comportement, alors j'en profite pour couper mon pain, histoire d'obtenir un cercle avec un trou au milieu.

— Lulu ?

— Quoi ?

— Regarde moi deux secondes, ensuite tu pourras recommencer à me critiquer.

Elle pouffe avant de tourner les yeux vers moi. Je lui tends le bout de pain que j'ai taillé comme un pro et souris.

— Voilà ta bague. Si jamais un jour tu te perds dans la nature et que t'as rien à manger, notre amour te sauvera la vie. C'est pas génial ça ?

— Une bague de survie. Waouh.
Tu redoubles d'ingéniosité Natsu, s'étonne-t-elle faussement, l'enfilant à l'annulaire. Viens je t'offre un bisous de remerciement.

Elle pose sa main sur ma nuque pour que je me rapproche et s'apprête à déposer un baiser sur ma joue quand je tourne rapidement la tête. Nos lèvres se rencontrent en un rapide baiser, et mon action la fait rire.

— Pardon j'ai glissé, m'excusé-je.

— Quel accident malencontreux, chuchote-t-elle. Vraiment désagréable.

— À ne jamais refaire. Encore moins en plus long et plus passionné, et encore moins sans habits.

— Oui eurk, rien que d'y penser je suis saisie d'effroi, grimace-t-elle.

— Qu'est-ce que vous chuchotez là ? questionne Mirajane.

Lucy affiche un grand sourire et lève sa main en l'air pour désigner la bague en pain que je lui ai confectionné.

— Tadam ! Il vient de me demander en mariage, et j'ai dit oui !

Ils rient tous, certains l'air désespéré, avant d'applaudir et de complimenter mon talent de bijoutier. J'échange un regard amusé avec Lucy, et lui fais un
clin d'œil.

— T'as trouvé ta vocation, rit-elle.

— Toi aussi. C'est humoriste. Regarde comme la foule est en délire.

— Tu viens d'insinuer que je suis drôle là ? Choquée mais pas déçue. T'es pas si con quand tu veux.

Je lui donne une petite gifle qu'elle me renvoie directement, et on se met à se battre comme des attardés. Est-ce que je suis en train d'amener Lucy à un niveau de gamineries aussi élevé que le miens ?
Sa famille ne va plus la reconnaître et on va m'accuser de la manipuler là... À moins que... ouais, elle est bien plus heureuse maintenant, donc ils seront obligatoirement contents.

Parce qu'en soit : Est-ce qu'on a l'air idiot ? Oui. Mais on transpire surtout la joie et l'amusement, donc je dirais qu'en comparaison du comportement de la Lucy que j'ai rencontré, on est sur une superbe progression. Merci à moi encore une
fois. J'espère que quelqu'un m'offrira un bouquet à un moment ou à un autre.

D'ailleurs je pense vraiment offrir un truc à Lucy, de manière symbolique, juste pour la remercier de m'aider à m'épanouir. Je veux qu'elle sache que je lui suis vraiment reconnaissant de m'avoir fait confiance et de m'aider à m'ouvrir comme il se doit.

— — — — —
🔥16h10

Je marche directement jusqu'à la table hantée par Wedener, aka le QG de Lucy,
et suis surpris de voir ses affaires mais pas elle.

Comme je sais qu'elle aime bien l'astronomie, je vais jeter un œil dans le rayon consacré à cette science, et suis rassuré de la trouver là. Elle est debout au milieu de l'allée, un livre ouvert sous les yeux. Je m'approche discrètement d'elle,
et m'apprête à lui faire peur quand elle coule un regard vers moi.

— Je t'ai vu imbécile. N'envisage jamais de faire ninja.

— Pourquoi tu brises tous mes rêves un à un ? T'es toxique ma grande.

— Je suis grande maintenant ?

— Pardon. T'es toxique ma petite.

— Pourquoi t'es là ? J'en ai marre de voir ta tête.

— Je suis là parce que je voulais t'honorer de ma présence, mais je vois que je ne suis pas le bienvenu. Je ne pensais pas me faire détrôner par un livre...

— Même ce truc accroché à ton sac pourrait te détrôner Natsu.

— Déjà, c'est pas un « truc », c'est un troll et il s'appelle Ted. Ensuite, bien sûr qu'il pourrait me détrôner, il a tout pour lui !

— Pourquoi Ted est sur ton sac de grand garçon de vingt-et-un ans ?

— Roméo l'a acheté je ne sais où, je l'ai vu dans sa chambre et je lui ai racheté. Je l'ai payé une fortune, donc je le rentabilise.

— Mais pourquoi tu l'as racheté à ton frère ? C'est ça la question.

— Parce qu'il est beau comme un dieu ! Regarde son petit corps en plastique et sa touffe de cheveux pailleté ! En plus il est tout rose, je l'adore.

— Hm-hm. Je suis sérieusement
en train de me demander si tu es vraiment le même que celui qui m'appelle « bébé » pendant l'acte dès qu'il me chuchote des trucs obscènes.

— Je fais ça moi ? questionné-je avec étonnement. Elle ferme le livre pour le reposer sur l'étagère et se tourne vers moi, arquant un sourcil.

— Tu veux que je te donne Ted c'est ça ? Il va falloir y mettre le prix.

Elle continue à me fixer, l'air imperturbable, alors je rigole.

— Ça serait ridicule de t'appeler bébé quand je suis en train de parler de Ted. Puis si je t'appelais bébé tout le temps, ça t'exciterait plus de la même manière.

— Primo, j'ai pas demandé à ce que tu m'appelles bébé, je dis juste que t'as un côté bad boy sexy qui va pas du tout avec ce côté adorable de toi parlant d'un petit troll en plastique rose...

— Ouh là attends, est-ce que c'est positif tout ça ? Ou tu te rends compte que je suis bizarre et tu veux plus de moi ?

— Ai-je déjà réellement voulu de toi ? Je remets tout en question à présent que tu m'as parlé de ce troll dont tu sembles amoureux.

— J'aurais mieux fait de me taire...
Tu me brises le coeur dès que tu
en as l'occasion. Pourtant je suis gentil avec toi ?

Elle sourit et se rapproche de moi pour enrouler ses bras autour de mon cou. Une de ses mains passe dans mes cheveux et l'autre sur ma joue.

— C'est vrai, tu es un gentil garçon, chuchote-t-elle à mon oreille avant de déposer un baiser juste en dessous.

Je laisse glisser mon sac sur mes bras pour le poser par terre et le colle à l'une des étagères d'un coup de pieds avant
de la prendre dans mes bras. Elle rit discrètement et me laisse la soulever du sol, enroulant ses jambes autour de ma taille.

Je lui mords doucement la mâchoire avant de déposer quelques baisers chastes dans son cou. Tout en la distrayant, je sors de l'allée remplie de livre pour nous placer entre deux rayons, contre les grandes étagères, histoire d'être à l'abri des regards indiscrets.

— Mais tu préfères mon côté bad boy sexy ? murmuré-je.

Elle attrape ma mâchoire pour m'obliger à reculer la tête et me regarder.

— Hm... disons juste que je l'aime beaucoup. D'ailleurs, arrête de penser que ça m'excite que tu m'appelles bébé. Ça m'excite même pas un peu.

— Ok... je le dis plus alors ?

Un lent sourire vient étirer ses lèvres.
Je vois qu'elle essaie de le retenir (en vain), puis finalement elle secoue la tête.

— Ça me dérange pas non plus hein...

— Hm-hm. Bonne réponse. Je sais que t'aimes ça de toute façon...

— T'as trop confiance. Peut-être que je simule ?

Je lâche un rire et secoue la tête.

— Je te rassure mon p'tit bébé, que ce soit mes doigts ou mon pénis ça
se voit à tes expressions faciales que c'est pas le cas, assuré-je en posant mon pouce sur ses lèvres, un rictus amusé sur le visage.

Elle pouffe puis me fixe, retroussant sa lèvre inférieure en une moue innocente, alors que j'avance mes lèvres à son oreille pour lui mordre le lobe.

— Tu sais ce dont j'ai hâte maintenant ?

Elle secoue la tête.

— J'ai hâte de voir le plaisir que ça te procurera quand j'aurais ma tête entre tes jambes, hm ?

Je sens son emprise dans mes cheveux se resserrer en même temps que celle qu'elle a sur ma taille. Elle émet un gémissement de satisfaction quand j'embrasse son cou, son dos s'arquant légèrement.

— T'es trop sensible, bébé.

— Je te déteste, soupire-t-elle en attirant mes lèvres contre les siennes. Je souris contre elles avant de l'embrasser. Lucy est incroyablement réceptive à mes mots et mon touché. Dès que je prends la voix suave que j'utilise uniquement quand on couche ensemble, j'ai l'impression qu'elle va fondre contre moi. Je trouve ça à la fois mignon et excitant.

En soit c'est plutôt amusant qu'on ne puisse pas penser une seconde en nous voyant dehors qu'on partage de torride parties de jambe en l'air quand on est seuls.

Bien sûr nos amis savent ce qu'il y a
entre nous. Mais je ne pense pas qu'il s'imagine à quel point ça fait flancher Lucy que je prenne le contrôle après qu'on se soit battu pour celui-ci. Elle a
un fort caractère, et même si j'adore l'embêter, j'ai un côté enfantin, on ne nous associerait sûrement pas les comportements qu'on a au lit. Comme l'a dit Lucy, je suis différent quand on fait l'amour, et elle aussi l'est. J'aime que ça nous plaise autant que le reste. Qu'on s'entende aussi bien sur un sujet aussi important que le sexe. Ça ne fait pas
tout, mais il faut clairement être sur la
même longueur d'onde sur ça quand
on entame une relation. Sinon ça peut tout détruire.

Lucy joint ses mains derrière mon cou avant de les ramener à ma nuque. On se sépare un instant alors elle dépose ses lèvres sur ma joue avant de me serrer contre elle, enfouissant son visage dans mon cou.

— Qu'est-ce qu'il y a ? je demande en faisant aller et venir mes pouces sur ses cuisses.

— J'ai mal au ventre, bougonne-t-elle.

— Tes règles ?

— Hm...

— T'as pris quelque chose ?

— Non... j'ai pas trop mal d'habitude le premier jour et j'ai que des Doliprane.

— Ça te soulage pas ? Juvia non plus ça lui fait rien. Si tu veux on rentre et je vais t'acheter ce que tu prends d'habitude ?

Elle relève la tête et fait la moue, me caressant le front puis les cheveux.

— Je te mérite pas, chuchote-t-elle.

— Mais si, c'est normal que je propose ça.

— Oui mais c'est pas tous les garçons qui le ferait.

— Bah moi je le fais, et c'est moi qui te mérite pas.

Elle me sourit comme si elle me trouvait trop mignon, puis elle dénoue ses jambes pour que je la repose. Ses mains glissent sur mes bras pour aller attraper les miennes.

— T'es trop beau, chuchote-t-elle en me fixant avec des yeux emplis d'affection.

Je souris et lui fais faire un tour sur elle-même avant de l'attirer à moi pour
lui donner un baiser dans les cheveux.

— J'aime quand ton regard me dit que je te rends heureuse. Ma bague a fait son effet à ce que je vois ?

Elle lève la tête avec un sourire amusé avant d'hocher la tête.

— Hm-hm. Si tu restes sage, que tu sois mon ami, mon sex friend, mon petit-ami ou je ne sais quoi d'autres, je te regarderai comme ça jusqu'à ce que tu sois six pieds sous terre, ok ?

— Ok, je te promets la même
chose. Aussi je ferai en sorte que tu
sois épanouie, je t'aiderai quand tu rencontreras des obstacles, et je te remettrais dans le droit chemin
si tu dérives.

— Moi aussi je ferai tout ça pour toi. Tu peux embrasser la marier.

Je dépose un baiser rapide sur ses lèvres puis on rigole. Tout semble si simple et léger depuis le début de la semaine... c'est un peu flippant. J'ai l'impression d'être sur un petit nuage, et qu'à partir de maintenant, tant qu'elle sera là, ça sera comme ça. C'est comme si elle avait éclairée toutes les zones d'ombres qu'il restait dans ma vie. Je ne suis pas du genre naïf, et je sais bien que tout n'est pas tout rose dans cette pauvre existence humaine, pourtant, Lucy me donne le drôle d'espoir qu'on puisse flotter dans ce petit bonheur pour toujours. C'est ça qui est effrayant, parce que c'est peut-être juste l'illusion du premier amour...

Mais à vrai dire, je n'en ai pas grand chose à faire. Si on gâche nos bons moments en pensant qu'ils vont prendre fin pour laisser place au mauvais, on ne trouvera jamais notre bonheur. Je pense que
notre règle d'or, à Lucy et moi, c'est de profiter de l'instant présent et de vivre au jour le jour. Ce n'est pas nécessaire de nous prendre la tête sur les bêtises du quotidien ou sur notre futur, parce que tant qu'on se pousse vers le haut, et qu'on se fait sourire mutuellement, tout ira bien. Il faut garder en tête qu'on est maître de notre destin, et il ne tient qu'à nous de rendre notre vie la plus heureuse possible.

— — — — —
🔥21h50

Je verse les liqueurs dans les verres posés sur le bar tout en écoutant les trois filles devant moi me raconter à quel point leur ex étaient des merdes.

— Une fois il m'a dit qu'il ne comprenait pas comment il avait pu me choisir avec la tête que j'ai ! Non mais sérieux ?

— Quel connard... soupire son amie.

— Il ne méritait pas ton temps, t'es très belle, et vous aussi. Laissez jamais les autres avoir le pouvoir sur votre confiance en vous, leur dis-je en leur servant leur cocktail.

— T'es vraiment trop chou toi, dommage que je fasse une pause avec les garçons.

— Moi c'est pas mon cas, j'ai passé assez de temps à me recentrer sur moi-même, alors...

— Tais-toi Tina, ce mec est trop parfait pour toi. Laisse-le tranquille.

— Super l'amie. Merci, répond Tina, qui a la peau très foncée et des braids rouges qui ne passent pas inaperçues. Elle est très jolie. Mirajane en parlait la dernière fois, mais dans cette société les femmes noires misent en avant sont souvent métisses ou ont la peau plutôt clair, les femmes dark skin comme Tina sont moins représentées. Pourtant elles sont tout aussi belles.

— T'auras qu'à revenir seule la prochaine fois, rit son amie.

Je souris face à leur querelle et prends
la commande de Lisanna avant de leur faire face à nouveau.

— J'aurais bien redorer l'image des garçons pour vous deux mais mon coeur est déjà pris mesdemoiselles.

— Fidèle par-dessus le marché ?! s'étonne faussement Cloé, qui au contraire de son amie à la peau aussi
pâle que de la porcelaine et les cheveux dépigmentés, agrémentés de mèches noires. Sa coloration me fait penser à
celle de Jules dans Euphoria, la série que j'ai regardé avec Juvia.

— Eh oui. Mais c'est avec elle que je suis un gentil garçon, ça n'a pas été pareil avec d'autres, avoué-je en levant le bras pour signaler à Lis que sa commande est prête.

Il y a ces rares fois où les clientes sont moins séductrices que d'habitude. Bien que les filles entreprenantes ne me dérangent pas le moins du monde, c'est agréable aussi parfois de parler et rire
sans intention derrière. Ces trois-là sont de sacré numéro, donc Tina, qui est bi, et Cloé qui est hétéro, me lancent quelques remarques qui relève du flirt parfois,
mais je sais qu'elles ne font que s'amuser. Généralement, je le vois dans le regard et le comportement d'une fille quand je lui plais vraiment, et je sais que ce n'est pas le cas aujourd'hui. Elles font une sortie entre copines, elles ne sont clairement pas là pour trouver quelqu'un, et j'apprécie d'autant plus leur parler sachant qu'elles ne me convoitent pas. Maintenant il y a Lucy, et même si on ne s'est pas décrété exclusifs, on l'est, donc je suis un peu moins avenant avec celles qui cherchent un coup d'un soir voire plus.

Je ne veux surtout pas rendre Lucy jalouse. J'ai bien compris qu'elle avait horreur de ce sentiment, et que ça la mettait sur les nerfs. Alors même si ça dessert sûrement un peu le bar que je
dise à certaines que je suis pris, ça m'est égal tant que c'est dans l'intérêt de Lucy.
Mon travail de barman et mon côté séducteur n'ont très sûrement pas aidé
dans ma vie amoureuse, alors je dois poser des limites dès maintenant. Je ne veux rien foirer bêtement avec Lucy.

De son côté aussi elle fait attention,
même si elle nie, je l'ai remarqué. En réalité je pense qu'à présent je ne vois plus qu'elle et elle ne voit plus que moi, donc automatiquement on se montre moins ouvert aux autres. Même si au bar en réalité tout n'est qu'une question de rôle.

Je lève les yeux pour la chercher du regard dans la salle, et ait le déplaisir
de la voir installer notre cher Brad Pitt low-cost et sa bande d'amis. C'est une malédiction ce type, et voilà qu'il lui fait déjà son sourire charmeur...

Je fais confiance à Lucy, il n'y a pas de problème sur ça, mais putain à chaque fois que je le vois ça me rappelle que j'ai touché Lucy sans son consentement et j'ai envie de me mettre mon poing dans la figure. J'ai envie de lui mettre un pain
à lui aussi, puisqu'il avait fait la même chose juste avant. Mais je sais au moins qu'elle ne l'acceptera pas cette fois, et elle lui fera sûrement la morale au passage.
Si elle l'a laissé faire la dernière fois c'était ma faute...

— Natsu ? m'appelle Miliana, la dernière des trois amies. Elle, est latina. Elle a dit qu'elle venait d'Argentine. Quand elles ont commencé à me parler, elles ont dit qu'elles étaient un trio de diversité, ce
qui m'a fait rire. Elles sont différentes, mais chacune ont leur charme. Miliana
se distingue par ses nombreux tatouages et piercing. Elle en a au nez, à la langue,
au sourcil droit et aux oreilles. Quand elles m'ont donné leur orientation sexuelle pour me mettre un contexte, Miliana a paru étonnée que je ne fasse
pas de remarque quand elle a dit qu'elle était lesbienne. Je dois être naïf, mais pour moi les mecs qui ont le culot de sortir des « c'est parce que tu n'as pas testé avec moi », « je vais te faire changer d'avis », « c'est dommage, une si jolie fille » ou qui parlent de plans à trois et toutes ces conneries dès qu'ils entendent lesbienne, c'était uniquement des trolls. Comment tu peux être aussi con ? Lis' avait déjà raconté quelques pépites quand elle annonçait être bi, mais alors les anecdotes qu'a raconté Miliana me font perdre foi en mon propre genre.

— J'aimerais bien que mon prochain mec ait un regard du genre quand il pense à moi.

— Oui c'est trop chou !

Je baisse les yeux vers elle et me rends compte que j'avais bloqué sur Lucy. Ça fait tellement longtemps que je travaille ici que j'ai appris à m'affairer même quand je suis dans mes pensées.

— Désolé vous me parliez ?

— On te demandait comment elle s'appelle !

— Euh...

Je m'apprête à répondre, mais la concernée revient justement au bar pour me donner sa commande. Elle affiche
un sourire taquin, me montrant qu'elle a remarqué que j'avais vu Guren.

— Besoin d'aide pour les verres ? Ju' va chanter, m'informe-t-elle.

— S'il vous plaît ma lady.

Elle contourne le comptoir pour me rejoindre derrière, et me donne une petite tape sur les fesses au passage. Je lâche
un rire alors qu'elle fait comme si de rien était et commence à faire la vaisselle.

Je redonne mon attention aux filles qui regardent à présent Lucy avec curiosité avant de m'interroger du regard. Je hoche
la tête avant de leur faire un clin d'œil, les faisant glousser.

— C'est pas un peu sexiste que ce
soit toujours aux serveuses de faire la vaisselle ? questionne soudain Lucy.

— Ça le serait si vous étiez capable de nous remplacer... mais spoiler : vous n'avez pas notre talent.

Elles regardent le groupe de copine qui me tient compagnie depuis un moment maintenant, et lève les yeux au ciel à leur intention.

— Je sentais qu'il y avait quelque chose vu vos interactions mais j'étais pas sûre ! s'exclame Cloé.

Lucy me jette un regard inquisiteur alors je fais signe que je ne sais pas de quoi elle parle.

— Tu crois que je te connais pas toi, se moque Lucy en me donnant un coup de coude.

— Alors c'est Lucy ? questionne Miliana. Je fronce les sourcils en constatant qu'elles connaissent son prénom.

— Elles sont venues la semaine dernière et c'est moi qui les ai servi, m'explique ma colocataire.

— Ah donc tu me voles mes clientes ?

— T'es con ou quoi ? C'est toi qui me les vole, soit logique.

— Vous êtes trop beaux ensemble ! J'adore ! s'exclame Tina.

— Qu'est-ce qu'il vous a dit au juste ? Parce que faites gaffe, c'est un gros menteur.

— Il nous a dit que son coeur était déjà pris.

Lucy rigole, nous étonnant, puis fait un signe de tête vers le Brad Pitt low cost.

— Je lui ai dit la même chose y'a une minute. À Guren.

J'affiche un sourire de satisfaction alors que les filles nous demandent qui est le fameux Guren.

— Mon rival. Un Brad Pitt à moindre coût.

— N'importe quoi, rit Lucy. Dans mon cœur ça a toujours été toi... non j'rigole.

— Vous voyez ? Elle est pire que moi, dis-je aux filles.

— Je serais pire que toi le jour où le
soleil se lèvera à l'ouest. Autrement dit, jamais. Ne l'écoutez pas, je suis peut-être un démon, mais lui c'est le diable en personne. Et tu peux pas me contredire Natsu, tu l'as dit toi-même.

— Ok, ok. Je me rends.

Pour toutes réponses elle me tire la langue. Un signe de victoire à sa manière je suppose.

— Ça a l'air trop cool votre relation, je peux venir ? questionne Miliana.

— Et moi ?

— Moi aussi ?

— Venez venez, on est pas un couple à proprement parler alors on peut devenir un groupe, proposé-je alors que Lucy acquiesce.

— Comment ça ?! Me dites pas que tout ça était une blague et que vous êtes amis ? Sinon je crois plus en l'amour je vous le dis.

— Non, il veut juste dire qu'on se donne pas de label, on est trop unique pour ça, explique Lucy.

— Waouh mais vous avez raison vous êtes géniaux, assure Cloé.

On leur fait tous les deux une révérence avant de rire.

— Vous êtes tellement synchronisés que vous draguez les mêmes personnes en même temps, vient nous taquiner Grey.

— Tu connais pas les relations amicales Grey ? l'interroge Lucy l'air dédaigneux.

— Bah non Lulu réfléchis, la première fille avec qui il est devenu ami c'est ma sœur, et il en est tombé amoureux.

— Vous êtes jaloux.

— Va de ton côté et laisse nous avec nos nouvelles potes.

— Je dois observer ma dulcinée chanter de toute façon, puis rien contre vous mesdemoiselles mais faut pas rester trop longtemps à côté de bizarre comme eux, lance Grey aux filles, qui écoutent notre échange avec le sourire.

— Allez tais-toi, et essaie de pas trop baver sur ma sœur merci, je réponds.

— — — — —
🔥00h50

— Tu veux pas écrire pour moi ? Je suis fatiguée, me dit Lucy en venant s'asseoir sur mon lit, son journal à la main.

Je hoche la tête en signe d'acceptation et tends la main pour qu'elle me le donne.

— Promets que tu liras pas ce qu'il y a avant.

— Tu me fais des cachoteries ?

— Mais non mais....

— Je rigole Lulu, évidemment que non je vais pas lire ce que tu racontes là-dedans. C'est à toi, c'est perso.

Elle sourit et me le passe, stylo compris.

— Alors, précise que c'est toi, puis écris « Bonjour journal ». Il faut être poli.

— C'est sûr qu'il risque de se vexer sinon.

— Oui. C'est bon ? Ensuite tu écris que y'a rien de nouveau hormis qu'on a mangé avec tu sais qui.

— Voldemort ?

— Ha ha ha.

— C'est bon. J'ai fait des tirets hein.

— Parfait. Informe mon journal que tu es un gentleman, et dis que tu t'es occupé de moi pendant notre heure de trou.

— Ah alors attends, je détaille un peu parce que je veux que tu me sois redevable toute ta vie. Je t'ai porté, je t'ai installé sur le lit, je suis allé t'acheter tes comprimés magiques et je t'ai même prêté ma bouillotte Winnie l'Ourson. Si c'est pas une preuve d'amour ça.

— D'ailleurs j'ai prévu de te la voler.

— Bien, c'est noté aussi. Comme
ça tu verras à quel point t'es une mauvaise personne comparé à moi.

— Quand tu seras malade je m'occuperai encore mieux de toi et on sera quitte. Maintenant raconte qu'on a rencontré Mili, Tina et Cloé, puis dit qu'il y avait Guren pour ton plus grand plaisir.

— Heureusement il a été assez respectueux pour te lâcher après que tu aies dit que ton coeur était déjà pris, ouf. Je crois que je l'aurais empoisonné sinon.

— Je m'en doute oui, petit jaloux. Mais franchement sinon ils sont sympas lui et ses amis.

— T'as déjà assez d'amis, oublie-les tu m'entends ? Je pourrais pas supporter de voir un Brad Pitt pas cher régulièrement.

— T'es con. Et méchant. J'aurais dû le choisir lui.

— Je croyais que c'était moi depuis le début ?

— Crois pas tout ce que je dis. Bon, dis aussi que ta sœur a chanté Rolling in the Deep d'Adele et que c'était incroyable.

— J'suis d'accord. J'ai remarqué que vous étiez toutes à fond. Mais mon avis est pas objectif vu que t'étais à côté de moi...

— T'es mignon mais j'ai envie de te taper.

— Non mais je déconne pas, te voir et t'entendre chanter c'est cool.

Elle sourit et m'envoie un bisous avec la main que je fais semblant d'attraper et de manger. On rit avant que son visage ne s'illumine.

— Ah d'ailleurs, demain je prends mon premier cours avec professeur Juvia. J'ai hâte et en même temps j'ai peur.

— T'inquiète elle sera gentille.

— Oui mais Yukino va venir aussi et j'ai jamais chanté seule devant des gens avant. Hormis ma famille.

— Justement, que t'aies envie de le faire ça montre que tu prends confiance en toi.

— Oui ! Aussi les garçons m'ont
dit qu'ils allaient m'apprendre à tirer demain.

— Bah tu vas apprendre beaucoup de chose alors, le chant, le basket... tu vas te retrouver avec trop de passion.

— J'aimerais bien, rit-elle.

— Voilà, j'ai noté tout ce que tu as dit en format plus clair, comme tu peux le constater.

— Quel talent. Tu sais ce que tu devrais faire comme métier ? Le mec qui fait les sous-titres en direct.

— Deux vocations en un jour, je peux me réinventer chaque matin avec toi.

— Je suis une source d'aide pour Monsieur Dragneel. Allez donne-moi ça, j'ai qu'une envie c'est dormir là.

— Bien, nous nous séparons pour une nuit de plus... soupiré-je en m'allongeant l'air dramatique.

— Un déchirement. Bonne nuit baby.

— Bonne nuit mon p'tit bébé d'amour.

Elle glousse, me faisant sourire, puis on se tourne l'un vers l'autre pour se faire coucou avec la main.

— Quelle heure l'avion Vendredi déjà ?

— 19h36. Heureusement qu'Aléya a trouvé des gens pour nous remplacer. C'est les deux meilleurs soirs.

— Bah attends je vais rencontrer tes parents, elle fait genre qu'elle a peur que je lui fasse honte mais en vrai elle est trop contente.

— C'est chou. Espérons que Yukino sera pas en retard.

— On est d'accord qu'elle est grave du genre à être en retard ?

— Ouais, je la vois bien courir
avec ses valises complètement essoufflée, et râler sur les gens comme si c'était de leur faute.

— Fais gaffe, si ça se trouve elle écoute à notre porte avec Sting au bout du fil.

— Je pense qu'elle serait déjà entrée pour nous dire qu'on dit n'importe quoi, si c'était le cas.

— Effectivement. Allez dors bien ma petite.

— Toi aussi mon grand.

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5594 mots

Hey ! Bon, j'espère vraiment que je vais arriver à poster parce que je suis actuellement à Rivière s/ Tarne et j'ai presque pas de réseau (c'est pour ça qu'il n'y a pas de média).

Je devais poster le week-end dernier
mais je suis sortie les deux jours et j'ai pas eu le temps. Ensuite je devais poster mercredi mais je suis allée chercher mes résultats de bac et j'ai passé le reste de
la journée avec mes copines. Hier j'ai fait la route jusqu'à Rivière donc je poste qu'aujourd'hui. Je suis désolée d'avoir un rythme de 1 chapitre toutes les deux semaine, mais je préfère ça que des chapitres courts chaque semaine. Pour vous ça change rien mais pour ceux qui lisent la version payante... voilà.

Donc, sinon, félicitations pour votre brevet ou votre bac (j'espère que tout
le monde l'a eu mais je pense que oui).
Vous avez eu une mention ? Avec combien de moyenne ?

Dans tous les cas bravo. Perso, pour ceux que ça intéresse, j'ai eu mon Bac S avec mention très bien et 17,8 de moyenne. Mais bon même si je suis contente parce que c'est le travail que j'ai fourni toute l'année, je sais que ça équivaut pas (je pense) à ce que j'aurais eu au vrai bac.
En plus ils ont augmenté les moyennes dans certaines matières. Moi encore j'ai relativement les mêmes notes, mais je sais que pour certaines personnes ils ont augmenté leur moyenne de plusieurs points. J'ai une copine elle avait 8 en philo, on lui a mis 13. Donc bon, faut
être fière de soi c'est sûr mais je trouve qu'ils ont été trop gentils. Moi j'avais déjà des bonnes notes, ça servait à rien de m'augmenter encore. Genre philo j'avais 18, ils m'ont mis 19 gratuit mdr.

BREF, j'espère que vous allez bien sinon ? Prochain chapitre, rencontre entre Natsu et les parents de Lucy hehe. Je pense qu'on a vu comment se dérouler leur vie maintenant, donc je vais passer les détails de jeudi et vendredi, parce que je veux pas radoter non plus. Aujourd'hui j'ai fait beaucoup de Nalu moments du pdv de Natsu, parce que je trouve que ça manquait un peu là depuis le début de la semaine. Ça vous a plu ?

Comme je vais être occupée cette
semaine et qu'en plus, j'avoue, j'enchaîne les épisodes de Game of thrones (ma mère a pris OCS sans faire exprès du coup comme l'intégrale est dessus et que j'avais jamais regardé, je me suis lancée y'a dix jours et je suis à la saison 5 déjà, j'aime trop krkrkr), je préfère pas vous donner de date pour le prochain chapitre, mais le délai sera pas plus long qu'en ce moment. J'espère plus court mais je vous garantis rien.

🌁Love you🌁