Bonsoir bonsoir !

Alors pour commencer : ARRÊTEZ DE PANIQUER ! Cette histoire de suppression de toutes les fanfictions existantes est impossible. Premièrement parce que d'après ce que j'ai pu lire, cette soi-disant loi qui les interdirait, tout comme les fanarts, est, il semblerait, une loi protégeant les auteurs et leurs droits, et d'après ce que j'ai pu voir, concerne avant tout le numérique. Si jamais les fanfictions devaient être concernées, il n'y en aurait qu'une minorité, à savoir celles écrites à partir d'un univers déjà existant (comme GOT ou Harry Potter, bien que JK Rowling soit favorable à la fanfiction contrairement à GRR Martin). Si les fanfictions sur BTS ou d'autres personnalités (avec un contexte "normal") devaient être interdites, ça serait pour droit à l'image et en aucun cas droit d'auteur. Deuxièmement, cette loi va être votée par le parlement européen, et concernera l'Europe. Wattpad est une plateforme canadienne, donc clairement, ils s'en battent les steaks. Et troisièmement, ça ne serait même plus de la censure à ce niveau, si on ne pouvait plus créer quoi que ce soit, le monde serait bien triste. Ils veulent probablement limiter la réutilisation de contenus protégés par les droits d'auteurs comme la musique, les vidéos, les photos... les écrits sont beaucoup trop compliqués à interdire et en dehors du plagiat ou du pompage total d'univers, je ne comprends pas ce que ça viendrait faire dans cette loi.

Autrement, je suis de retour en Bretagne. Et les bubble tea me manquent déjà... 😭

De base j'avais plutôt pas mal de trucs à dire sur cette update mais avec la folie qui a animé Wattpad depuis ce matin, j'ai oublié. Alors tant pis.

Je vais commencer le boulot saisonnier dès la semaine prochaine alors mes publications seront encore plus lentes qu'en ce moment, désolée ;^;

Dernière partie de cet After, j'espère qu'elle vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥

~~+~~

J'abandonnai finalement Jungkook ici et filai dans la chambre. Je poussai la porte et la refermai derrière moi. Je serrai les dents en repensant aux derniers mots échangés avec Taehyung. D'où il me sortait ça, lui ? Et comment il était au courant d'ailleurs ? Et puis merde, je voulais juste l'aider moi, de base. Je portai ma main droite à ma gorge et grattai nerveusement la marque de Jimin. Cet imbécile... Taehyung avait dû voir la marque même si j'avais essayé de la cacher.

« Il fait chier... ils font chier. »

Je glissai mes doigts dans mes cheveux et les ramenai en arrière. Non, en vrai, c'était quoi ce ton qu'il avait utilisé ? Je ne méritais pas une remarque aussi acide. D'autant plus que je n'y étais pour rien, c'était l'autre timbré qui s'était jeté sur moi. Est-ce que quelqu'un d'autre l'avait vue, malgré le fait que j'aie essayé de la cacher à mon retour dans le jardin ? Est-ce que Yoongi l'aurait vue ? Non. Sinon il aurait défoncé Jimin devant tout le monde, j'en étais convaincu. Je sentis soudain la porte de la chambre tenter de s'ouvrir dans mon dos, alors je me reculai en m'excusant.

« C'est bon. Tu faisais quoi derrière la porte ? me demanda Yoongi.

– Je réfléchissais.

– À quoi ?

– Rien de passionnant. »

Il referma la porte et s'avança vers le lit, frottant ses cheveux sombres dans sa serviette. Je laissai mes yeux longer sa silhouette, glissant le long de sa colonne vertébrale, passant entre ses reins, longeant la courbe de ses fesses couvertes d'un boxer blanc, avant de caresser ses jambes jusqu'à ses chevilles.

« Oh, vous avez déjà terminé de parler et de regarder les photos d'ailleurs ? Je ne pensais pas te revoir avant demain matin.

– Oui. Taehyung est con.

– Ce n'est pas une nouveauté. »

Je souris en baissant les yeux, puis passai ma main dans mes cheveux.

« La salle de bain est libre ?

– Oui.

– Ok, j'y vais alors.

– N'oublie pas tes vêtements.

– C'est vrai », souris-je.

Je partis chercher un boxer propre et hésitai à prendre un débardeur. Il allait peut-être faire chaud cette nuit... J'en pris finalement un et laissai Yoongi récupérer sa serviette qui était posée au pied du lit, pour aller l'étendre sur le dos d'une chaise.

Une fois enfermé dans la salle de bain, je m'observai longuement dans le miroir, grognai sous un nouveau cheveu blanc près de ma tempe droite, puis je me brossai les dents sans quitter ce putain de suçon des yeux. Il fallait que je démonte Jimin. Je me rinçai la bouche, puis essuyai mes lèvres d'un revers de la main, avant de me saisir de mon gel douche pour le poser dans la cabine. Je cherchai ensuite ma serviette quand je m'aperçus qu'elle n'était pas là. Je l'avais laissée dans la chambre hier soir. Quel imbécile. Celle de Yoongi n'était pas là non plus, et au vu de leur nombre, nos amis avaient épuisé tout notre stock.

Je pestai contre moi-même et quittai donc la pièce avant de retourner dans la chambre. Yoongi était accoudé à la fenêtre où il fumait une cigarette tranquillement, et il tourna la tête vers moi.

« Déjà terminé ? s'étonna-t-il.

– Non.

– Tu as encore oublié quelque chose ? se moqua-t-il doucement.

– Ouai, ma serviette. »

Il sourit largement en reposant ses yeux sur l'extérieur, et je fis le tour du lit à la recherche de ma serviette de douche. Je finis par la trouver, qui traînait par terre, et je la ramassai en grimaçant.

« Pousse-toi un petit peu s'il te plait. »

Il se retourna vers moi et me regarda sans comprendre, mais il le fit tout de même. Je secouai donc le coton par la fenêtre, le soleil ayant enfin disparu, et je retraversai la pièce.

« Ne m'attends pas, lui dis-je.

– T'inquiète. Je suis fatigué alors je ne vais pas tarder.

– Bonne nuit alors ! »

Il leva la main en l'air, continuant de fumer, et je quittai la chambre en refermant la porte derrière moi. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir que la salle de bains était désormais occupée. Je pestai une nouvelle fois contre moi-même et fis demi-tour. J'avais vraiment la poisse putain.

« Tu as oublié quoi cette fois-ci ? se moqua-t-il sans me regarder.

– Qu'on ne vivait pas seuls ici et que d'autres personne pouvaient utiliser la salle de bains.

– Pas de bol. »

Je me laissai tomber sur le lit en grognant, en position de l'étoile de mer, alors que Yoongi termina de fumer sa cigarette sans prononcer un mot. Il l'écrasa sur la pierre de la fenêtre, puis laissa tomber son mégot dans la tasse qui était posée sur la commode, faute de cendrier, avant de fermer les volets et de monter à son tour sur le matelas. Il se glissa à ma gauche sous le drap frais, couchant son corps sur mon bras qui empiétait sa place. Je fixai le plafond qui était légèrement strié, la nuit claire filtrant à travers les volets de bois. Il roula doucement sur le côté et je sentis ses yeux sombres observer mon profil tout aussi sombre que ses pupilles.

« À quoi tu penses ? me demanda-t-il doucement.

– Actuellement, au fait que je dois me relever d'ici un quart d'heure pour me laver et que j'ai tout simplement la flemme. Alors que je vais sans doute me coucher comme ça et me laver demain matin. »

Il ricana doucement comme il savait si bien le faire, et j'expirai longuement.

« Et là ?

– Là, à rien. »

Il resta silencieux, puis se redressa un petit peu pour venir déposer un baiser dans mon cou. Je fermai les paupières sous mon cœur qui accéléra d'un coup. Pourquoi il faisait ça ? Je repensai alors à ce que Jimin m'avait fait tout à l'heure, et je plaquai ma main droite sur ma gorge. Cet imbécile...

« Là maintenant, je pense à Jimin. »

Il se redressa d'un coup, me surplombant légèrement.

« À Jimin ?

– Oui. J'ai envie de le frapper. Il m'a chauffé tout à l'heure.

– Pour changer, soupira-t-il.

– Je crois vraiment qu'il en a après mon cul. Que ça soit en solo ou en plan à trois, vu comme il me harcèle sexuellement à chaque fois, je dois être l'un de ses plus grands fantasmes.

– Il devra se faire à l'idée que son fantasme ne se réalisera jamais. »

Son ton sec contre ma peau avait déclenché de longs frissons dans tout mon corps.

« Tu penses ? soufflai-je.

– Évidemment.

– Pourquoi ça ?

– Tu as envie de rester couché pendant trois jours ?

– Pourquoi je resterais couché pendant trois jours ? »

Il ricana doucement contre la peau de ma gorge et je sentis son souffle remonter le long de ma mâchoire.

« Tu es tellement innocent que c'en est risible.

– Te fous pas de moi, grognai-je en ramenant mon bras gauche vers moi.

– Je ne me fous pas de toi. C'est un fait, soupira-t-il en se recouchant contre moi.

– Dis-moi !

– C'était pourtant très clair... tu serais prêt à écarter les cuisses pour Jimin ?

– Évidemment que non !

– Bah voilà. »

Il ricana doucement et je rouvris les yeux sur le plafond.

« Si je devais coucher avec, bien évidemment que c'est lui qui prendrait. Il manquerait plus que ça.

– Il peut se montrer très persuasif, tu sais.

– Moi aussi, tu sais.

– J'attends de voir ça. »

Je me redressai sur mes coudes et le regardai longuement. Puis, d'un coup, j'enjambai son corps et posai mon front contre le sien.

« Tu veux vraiment que je te montre ? soufflai-je.

– Tu peux toujours essayer. De quoi veux-tu me convaincre ? »

Je souris largement contre ses lèvres.

« Tu sais de quoi je voudrais te convaincre, murmurai-je.

– Que le ménage n'est pas nécessaire ? »

Je rigolai et je sentis ses mains se poser sur ma taille.

« Allez, couchons-nous.

– Ne change pas de sujet, mon amour, dis-je en sentant mon cœur faire un bon à ce surnom lorsqu'il franchit mes lèvres, je peux aussi me montrer très persuasif.

– Tu veux aussi me faire écarter les cuisses, mon cœur ? susurra-t-il contre mes lèvres. Tu ne penses pas que tu tomberais dans ton propre piège ? »

J'avalai ma salive difficilement. Merde. Il rigola doucement et me vola un baiser, ses mains quittant doucement mon corps.

« Couche-toi, il est tard. »

Je serrai les dents. Il était hors de question que je perde.

« Oui, je veux que tu les écartes. Ça ne te plairait pas ?

– Pas plus que ça.

– Et si moi je les écartais ?

– Tu te fais du mal, soupira-t-il.

– Oh, tu capitules déjà ? susurrai-je à mon tour contre ses lèvres.

– Du tout, c'est pour toi que-

– Tu capitules déjà, hyung ? »

Ses bras passèrent autour de moi et il me retourna en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

« Arrête de jouer mon ange. Je reste le plus persuasif de nous deux.

– Tu penses ? demandai-je, le souffle tremblant. Tu viens pourtant de me retourner d'un coup.

– Et tu trembles. C'en est bien la preuve. Jimin ne ferait qu'une bouchée de toi. Une seule petite bouchée. Alors si tu tiens à tes fesses, ne tente pas trop le diable. »

Il me vola un léger baiser et se recoucha à côté de moi.

« Jimin ne ferait pas qu'une bouchée de moi, répliquai-je.

– Bien sûr que si. N'oublie pas que c'est un obsédé et un expert en la matière. Il doit connaître tout le Kâma-Sûtra depuis le temps. Il te retournerait en deux secondes sans que tu n'en aies conscience.

– N'importe quoi... » soufflai-je.

J'expirai longuement et observai le plafond. Genre Jimin pourrait me retourner comme ça. N'importe quoi. C'est lui qui prendrait, il pourrait en être certain. Jamais je lui donnerais mon cul, il manquerait plus que ça... Puis, me rendant compte des images qui défilaient devant mes pupilles, je secouai la tête violemment et me retournai avant de me coucher sur Yoongi.

« Ok ok t'as gagné, mais dis pas des trucs comme ça abruti ! »

Il se tendit de tout son corps sous mon geste.

« Tu connais mon esprit détraqué, tu sais que je vais imaginer des choses que je ne devrais pas...

– Désolé... mais c'est toi qui a commencé. »

Je grognai, puis soupirai longuement en me resserrant contre lui autant qu'il m'était possible de le faire.

« Léo...

– J'me sens bizarre d'un coup...

– Bizarre ?

– Ouai... »

Il m'attrapa par les bras et tenta de me repousser.

« Je te préviens que si tu me gerbes dessus, je rentre à Paris. »

Je rigolai doucement et gigotai un peu pour qu'il me lâche.

« Non. Puis tu sais bien que je n'ai pas bu assez pour ça. Je suis bien, avec toi. Et contre toi. »

Il ne me répondit pas, mais ça ne me surprit pas. Ça aurait été étrange qu'il prononce quelque chose à cet instant-là. Je me redressai doucement et remontai vers son visage en laissant glisser mon corps contre le sien. Son souffle buta contre mon visage tandis que ses mains trouvèrent leur place sur ma taille en glissant doucement sous mon débardeur. Mon ventre commença à se tordre agréablement. Ça recommençait. La citrouille avait eu raison, même si je m'en étais douté sans qu'elle ne me le dise. Je caressai son nez doucement du mien, relâchant ma respiration sentant probablement un mélange de vin rosé et de dentifrice à la menthe contre ses lèvres entrouvertes. Je passai ma main droite entre mes omoplates pour saisir mon vêtement et tirer dessus doucement. Ma peau se découvrit petit à petit et il me laissa faire sans prononcer un mot, continuant de respirer calmement sous mon corps. Je me redressai un peu pour le retirer entièrement, puis je me penchai à nouveau au dessus de son visage. J'emprisonnai ses lèvres délicatement, puis de plus en plus passionnément à mesure que je le sentais s'abandonner, autant au baiser qu'à moi, puisque ses doigts griffaient ma peau doucement dans mon dos.

« Yoongi... » soufflai-je avant de descendre mes lèvres sur sa joue, puis sa gorge.

Il expira bruyamment près de mon oreille alors je continuai ce que je faisais, tout en recouchant mon corps sur le sien.

« Yoongi... j'ai tellement... »

Je mordillai sa peau et je le sentis se cambrer doucement sous mon torse.

« J'ai tellement envie de te faire l'amour... » soupirai-je avant de mordre à nouveau sa peau.

Mais il ne répondit pas. Et avec lui, c'était autant un bon signe qu'un mauvais. Et vu la situation, j'en avais déjà fait beaucoup trop... Je me résolus donc à relâcher son épiderme et à remonter doucement vers son visage.

« Yoon'... est-ce que... on peut... ? »

Seul un petit soupir me répondit alors que ses mains redescendirent sur ma taille.

« Yoon'...

– Léo... »

J'attendis, mais rien ne suivit. Alors je déposai un doux baiser sur sa joue avant de caresser son nez doucement du mien.

« Hein ? On peut ? S'il te plait...

– Tu m'exaspères...

– T'avais dit qu'on essaierait... »

Il soupira doucement et ses mains quittèrent ma peau pour se poser sur mes bras.

« J'ai tellement envie de toi... murmurai-je contre ses lèvres avant de les lui voler quelques secondes.

– Je sais...

– Alors ? demandai-je après un nouveau baiser. On peut ?

– Léo...

– Juste une fois, mmh ? soufflai-je près de son oreille avant de jouer avec l'anneau en argent qui pendait à son lobe. Juste une fois...

– T'es vraiment-

– Hyung... le coupai-je. S'il te- »

Ma respiration se coupa lorsque mon dos rencontra le drap froid du lit une nouvelle fois.

« Arrête de jouer, me dit-il sèchement.

– De jouer ? Mais je joue pas !

– Ah non ? C'était quoi ce "hyung" alors ? »

Je pinçai mes lèvres et tournai la tête sur la droite par réflexe, car même en continuant de le regarder en face, je ne pouvais de toute façon pas voir son visage.

« Tu vois.

– Je vois rien du tout... murmurai-je. Puis c'est toi qui joue avec moi, là ! Réponds-moi au lieu d'éluder ma question à chaque fois ! Tu- »

Je me tus après que ses lèvres se soient posées sur mon front doucement. Qu'est-ce qu'il faisait ?

« Yoongi ?

– Désolé... souffla-t-il. Mais pas ce soir... ok ? »

Je glissai mes mains dans son cou et l'attirai à moi.

« Pourquoi "pas ce soir" ?

– Tu sais pourquoi. »

Non. Je ne savais pas pourquoi. Et ça me frustrait encore plus. Il m'embrassa doucement puis s'allongea sur mon corps brûlant.

« Yoon'... pourquoi "pas ce soir" ?

– On n'est... pas chez nous.

– Quoi ? Bien sûr que si !

– Chut, murmura-t-il en posant un doigt sur mes lèvres.

– Y a pas de "chut" qui tienne ! grognai-je en le repoussant. La maison est peut-être à mon nom, mais c'est chez nous !

– Je ne parlais pas de ça, me répondit-il en déposant un baiser dans mon cou.

– Tu parlais de quoi alors ? soufflai-je.

– Jimin...

– Jimin ?

– Qu'est-ce qu'il t'a fait, tout à l'heure ?

– Comment ça ?

– Il est venu me narguer qu'il... »

Je restai muet alors qu'il se redressa pour s'asseoir sur mon ventre en soupirant.

« Qu'il quoi ? demandai-je.

– Qu'il t'avait... fait du bien.

– Oh...

– Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ?

– Rien, il est idiot.

– Il m'a dit qu'il t'avait fait gémir. »

Je retins un pouffement. C'était ça que Jimin attendait comme dénouement face à sa stupide idée ? Une nouvelle crise de jalousie ? Il voulait que je me fasse insulter ou que lui-même se fasse insulter une nouvelle fois ? Je reposai mes yeux sur Yoongi. J'imaginais parfaitement ses iris noires fuir mon regard et ses lèvres se pincer l'une contre l'autre.

« Et t'aimerais pas ? demandai-je innocemment.

– Et puis quoi encore ? » cracha-t-il sèchement.

Je ne pus retenir un petit rire, et je soupirai longuement après m'être calmé.

« Y a absolument rien de drôle. »

Je restai silencieux. Jimin m'avait dit de tirer profit de ce qu'il m'avait fait tout à l'heure, quelle que soit la façon dont je pourrais m'en servir. Alors je pouvais commencer par lui dire.

« En fait... Il m'a fait un suçon, tout à l'heure. »

Il resta muet, puis se redressa et glissa sur les draps.

« Tu fais quoi ?

– Je vais lui casser la gueule.

– Attends ! »

Je me lançai vers lui à l'aveugle et effleurai son dos du bout des doigts. Il s'arrêta et je pus saisir son bras que je ramenai vers moi.

« Il doit être à quatre pattes quelque part, en ce moment.

– J'en ai absolument rien à foutre.

– Viens-là... »

Je tirai à nouveau sur son bras pour le rapprocher du lit et l'obliger à se recoucher dessus. Il jura dans sa barbe et finit par capituler. Il secoua doucement son poignet pour que je le lâche et se coucha contre moi.

« Il commence vraiment à me gonfler, celui-là. S'il a besoin d'une queue... » ragea-t-il avant d'étouffer la suite de sa phrase.

Une idée germa soudainement dans mon esprit. Je savais comment je pourrais tenter d'utiliser cette situation à mon avantage. Ça n'allait peut-être pas fonctionner, mais je pouvais toujours essayer.

« Yoongi...

– Quoi ? grogna-t-il à nouveau.

– Tu veux pas la faire partir ?

– Quoi donc ?

– Sa trace... »

Pas un bruit ne brisa le silence de la pièce pendant près de cinq secondes.

« Quelle trace ? me demanda-t-il enfin après s'être probablement redressé sur son coude droit.

– Son suçon. Là... »

Je tendis ma main vers lui et cherchai son poignet gauche. Je l'attirai ensuite vers moi, laissant glisser mes phalanges le long des siennes, et posai le bout de ses doigts sur le creux droit de mon cou.

« Et comment tu veux que je fasse partir ça ? En te retirant la peau avec un épluche-légumes ?

– T'as très bien compris ce que je voulais dire. »

Il caressa ma peau de son index et de son majeur que j'avais posés sur les traces rouge sang que m'avait laissées Jimin, et mon cœur rata un battement.

« Tu cherches vraiment la merde, ce soir... » souffla-t-il.

Je ricanai doucement, et mon cœur accéléra dangereusement quand il enjamba mon corps pour reprendre place sur mon ventre. Il s'approcha de moi de plus en plus, puis retira ses doigts. Je sentis son souffle cogner contre ma gorge et je tremblai de la tête aux pieds. Ses lèvres se posèrent doucement à l'endroit marqué par l'autre sauvage et je fermai les yeux fortement. Ma peau se couvrit de chair de poule lorsqu'elles bougèrent doucement pour pincer mon épiderme, puis quand il commença à l'aspirer doucement. Je posai mes mains sur ses cuisses et enfonçai mes doigts dans ses muscles fins alors qu'il suçota ma peau plus fortement jusqu'à m'en faire perdre la tête.

« Yoongi... » soufflai-je.

Mais il ne me répondit pas. Comme d'habitude, ou était-ce parce qu'il était trop pris par la marque qu'il s'appliquait à me faire afin d'effacer celle de Jimin ? Peu importe. Je relâchai mes prises sur ses cuisses et laissai mes doigts caresser sa peau, ses fesses doucement par-dessus son boxer, que je saisis fermement. Ah putain, j'allais devenir fou. Je soupirai et gémis doucement sans me retenir alors qu'il s'appliquait à totalement faire disparaître la marque du rouquin sous la sienne. Je laissai ma main gauche sur ses fesses tandis que la droite remonta le long de son corps, avide d'en découvrir plus. Elle caressa sa hanche, son flan, se perdit dans sa nuque puis dans ses cheveux alors que je gémissais son prénom en me cambrant et en enfonçant les doigts de ma main gauche dans le tissu de son boxer. Je voulais tellement lui arracher ce morceau de tissu et le toucher à même la peau... Cette main relâcha finalement sa fesse et la pulpe de mes doigts accrocha la peau de sa cuisse lorsqu'elle la longea, l'agrippant, avant de remonter en sens inverse. Sa respiration tout aussi rapide que la mienne qui cognait contre ma peau, et ses mains sur mon corps, me rendaient fou. J'avais envie de lui, tellement envie de lui... Ma main gauche glissa alors sur l'intérieur de sa cuisse, mais lorsque je voulus effleurer son bas-ventre, il se recula dans un sursaut, écrasant le mien maladroitement. J'étouffai un gémissement à cette réaction inattendue et il s'excusa immédiatement après s'être redressé sur ses genoux.

« C'est pas... pardon », répéta-t-il.

Encore dans les vapes, je ne répondis pas tout de suite, ma main droite tremblant derrière son crâne.

« Excuse-moi... j'ai...

– C'est bon, soupirai-je.

– Je t'ai... pas fait mal ?

– Non. Tu m'as juste... surpris. »

Je retirai ma main droite de ses cheveux pour la glisser dans les miens, et je les tirai doucement en mordant ma lèvre inférieure. Ah ça pour surprendre... Mais remettant mes idées en place, je réalisai pourquoi il avait eu cette réaction.

« Je t'ai fait peur ?

– On va dire ça.

– Tu ne veux pas que je te touche ? » soufflai-je doucement.

Il resta muet quelques secondes, où je sentis ses poings se serrer contre le drap.

« Non... »

Fallait s'y attendre. Tant pis. Je ravalai ma déception et me redressai afin de passer mes bras autour de sa nuque.

« D'accord. Désolé. Je ne le ferai plus. »

Il ne répondit rien, et je me recouchai progressivement en l'entraînant contre moi. Il essaya de s'échapper mais je le maintins allongé sur mon corps.

« Léo...

– Ça va passer... soufflai-je, aussi peu sûr de moi que soudain mal à l'aise. Reste-là...

– D'accord. »

Il se détendit petit à petit, devenant donc de plus en plus lourd sur mon corps, mais ça me faisait du bien. Mon excitation ne descendait pas, mais peu importe. Je l'avais cherché.

« Je ne le ferai plus, lui promis-je. Excuse-moi.

– C'est bon. Tu ne pouvais pas savoir.

– J'aurais dû m'en douter. »

Il n'ajouta pas un mot. Il aurait pu démentir, essayer d'arrondir les angles, mais il ne le fit pas. J'étais vraiment en tort il semblerait. Et ça me faisait mal de voir à quel point nous étions différents sur cette chose qui pourtant devrait être naturelle. Au bout de quelques minutes, je sentis son rythme cardiaque augmenter sans raison lorsqu'il tourna la tête vers moi.

« Léo...

– Mmh ? demandai-je, alors que je commençais à somnoler.

– Ça passe pas. Tu devrais me lâcher pour-

– Non, le coupai-je en resserrant ma prise autour de son corps.

– Tu vas pas réussir à dormir comme ça...

– Mais si !

– Bah pas moi. »

Je rouvris les yeux et tournai la tête vers lui.

« Comment ça ?

– Comment tu veux que je réussisse à m'endormir avec une érection de cette taille contre moi ? »

Mes joues s'enflammèrent et je le repoussai d'un coup tout en me retournant sur mon côté droit.

« Bah voilà. Bonne nuit », bafouillai-je maladroitement.

Il soupira bruyamment, et tellement fortement que son souffle cogna contre ma colonne vertébrale. Un frisson remonta celle-ci et je fermai les yeux fortement. Je ne savais vraiment pas comment ça allait redescendre. Je glissai discrètement ma main au niveau de mon short et je défis le bouton, puis fis descendre la braguette pour que je sois un peu moins serré. J'attendis quelques minutes, et même après avoir essayé de penser à des choses tout simplement immondes pour que mon excitation redescendre, ça n'eut pas l'effet escompté.

« Fait chier... » soufflai-je.

J'attendis encore quelques minutes, mais ça ne passa pas. Je me redressai pour m'asseoir, et laissai mes jambes pendre dans le vide. La respiration de Yoongi était calme, comme s'il s'était endormi. Tant mieux, ça me facilitait la tâche. Mais alors que j'allais me lever, sa voix m'interrompit.

« Toujours pas ? »

Merde.

« Si, c'est bon, mentis-je. Mais je suis encore habillé.

– Mmh.

– Et faut que j'aille prendre une douche.

– Tu veux que je te touche ?

– Ça va pas la tête ? »

Je passai ma main dans mes cheveux en soupirant, quand je réalisai ce qu'il venait de me dire. Ce n'était pas Taehyung ou Jimin qui venait de me faire une proposition indécente comme ils en avaient l'habitude. C'était lui.

« T'as... t'as dit quoi ?

– Je t'ai demandé si tu voulais que je te touche. »

Mon ventre papillonna. Ce n'était pas possible. Yoongi qui me proposait un truc comme ça ? Réellement ?

« Tu as bu ? lui demandai-je.

– Un verre.

– Tu as fumé un truc pas net alors ?

– Évidemment que non.

– Tu vas bien ?

– Écoute, soupira-t-il, je voulais juste t'aider. Si tu préfères faire ça tout seul, vas-y, ça m'arrange. Je dors. Bonne nuit. »

Je me levai alors et lui fis face. Je l'entendis se retourner sous les draps tout en expirant longuement. Mes joues commencèrent à chauffer horriblement. Il n'était pas prêt à aller jusqu'au bout avec moi, mais il pourrait faire ça ? Mais est-ce que je voulais vraiment qu'il le fasse ? Est-ce que j'arriverais à lui demander et à ne pas rougir de honte dès le lendemain matin ? Est-ce que ça ne le gênait vraiment absolument pas de le faire ?

« Tu... tu le ferais vraiment ? demandai-je, hésitant.

– Si je te le propose. »

C'était vraiment déroutant.

« Pourquoi maintenant ? soufflai-je.

– J'en sais rien. Et je le regrette déjà. Alors dépêche-toi de me donner une réponse. »

Qu'est-ce que je devais faire ? Accepter, sachant que ça ne se reproduirait peut-être jamais, mais qu'il pourrait m'en vouloir à force ? Ou refuser et m'en vouloir toute ma vie d'avoir laissé passer une telle occasion ?

« Je sais pas... soufflai-je.

– Dépêche-toi de trouver une réponse. Si je m'endors et que tu me réveilles pour ça, tu sais où est-ce que tu pourras te la mettre, mon aide.

– Alors touche-moi. »

Mon cœur eut un raté lorsque je prononçai ces mots. Ma respiration accéléra et je sentis mes jambes trembler. J'avais dit ça, mais j'étais à deux doigts de faire un malaise tellement je n'assumais pas. Je m'étais pourtant envoyé en l'air des dizaines de fois, et pas une seule fois je ne m'étais senti aussi gêné face à ma partenaire. Est-ce que c'était parce que c'était un homme et que c'était différent ? Ou est-ce que c'était parce que c'était Yoongi et que c'était également différent de toutes ces fois ? Je l'entendis bouger et je restai figé, debout devant le matelas. J'étais à deux doigts de paniquer en réalité. C'était complètement con. En sentant ses doigts effleurer mon poignet, je sursautai, et il le saisit rapidement.

« Viens-là. »

Sous sa poigne qui m'attirait doucement à lui, je finis par remonter sur le matelas en tremblant. Je me rallongeai progressivement, puis, pris d'un instant de panique, je lui tournai le dos.

« Oublie ce que j'ai dit. Bonne nuit. »

Il ne dit rien, et après plusieurs secondes de silence, son rire fendit la pièce.

« Tu es insupportable, soupira-t-il.

– Désolé... »

Je ramenai mes cuisses contre moi et fermai fortement les yeux en me maudissant intérieurement. J'étais pitoyable.

Il se recoucha et après quelques secondes, il vint se coller contre mon dos comme chaque soir. Je me tendis mais le laissai faire. Je ne savais pas comment j'allais réussir à dormir mais soit. Son bras gauche passa comme d'habitude par-dessus mon corps, mais sa paume se posa à plat sur mon ventre et je sursautai.

« Qu'est-ce que... »

Je tournai la tête vers lui et je sentis bien vite sa main droite glisser dans mes cheveux.

« Yoon'...

– Chut, chuchota-t-il contre mes lèvres. Détends-toi. Ne pense à rien.

– Mais- »

Il se suréleva et me vola un baiser pour me faire taire, tandis que sa main gauche descendit légèrement le long de mon corps, ses doigts caressant ma peau.

« T'es pas obligé, soufflai-je. Le fais pas si tu veux pas.

– Je t'avais promis qu'on essaierait. Ça fait plusieurs mois déjà. Alors il est temps que je laisse mes ressentiments de côté.

– Non, je veux-

– C'est bon, souffla-t-il contre mes lèvres avant de me dérober un nouveau baiser. Si je n'avais pas un minimum envie de le faire, je ne te l'aurai jamais proposé. »

Il embrassa mes lèvres une nouvelle fois, puis ma joue, le coin de mon œil, puis le bout de mon nez avant de revenir à mes lèvres. Sa main droite, toujours dans mes cheveux, jouait avec mes mèches pour me détendre, alors que l'autre se posa sur ma hanche gauche, avant d'appuyer dessus pour me faire pivoter. Je ne discutai pas et m'allongeai sur le dos. Mon cœur battait si fort qu'il ne lui fallait plus grand-chose pour pouvoir s'éjecter de ma cage thoracique. Il s'empara de mes lèvres une nouvelle fois en prenant une grande inspiration, et je glissai mes mains tremblantes dans sa nuque. Son baiser me rendait déjà fou. Quand était-ce la dernière fois qu'il m'avait embrassé avec tant de passion ? Enivré par ses lèvres, ses dents, sa langue qui jouaient avec moi et torturaient mes sentiments, je ne sentis même pas sa main gauche glisser entre le tissu de mon short et celui de mon boxer. Je me laissai faire et m'abandonnai totalement pour cette nuit. Pour cette première fois.

[...]

Réveillé par un mal de crâne, je portai ma main droite à mon front et le massai fortement. Je relevai les yeux sur le réveil et vis qu'il était un peu plus de neuf heures. On ne s'était pourtant pas couchés si tard que ça hier soir. Je voulus me redresser mais me retrouvai contraint par le drap dans lequel j'étais visiblement roulé en boule, Yoongi un peu plus loin sur le matelas. En apercevant son corps, éclairé par la lumière passant à travers les vieux volets, je me souvins soudain de ce qu'il s'était passé cette nuit. Je remarquai également que j'étais totalement à poil sous ce drap. Je cachai mon visage en dessous également, rouge de honte. Putain. Ça y est, on avait passé une première étape. Ça serait peut-être également la dernière, nous n'irions peut-être jamais plus loin, et peut-être même que cette courte – mais puissante – expérience ne se reproduirait jamais. J'allais sans aucun doute me faire vanner de tous les côtés, que ce soit par Taehyung ou Jimin, puis moqué « parce que ce n'était rien du tout », mais je m'en fichais. Pour moi c'était énorme. Il avait dû mettre toute sa répulsion du sexe de côté pour moi. J'étais plus que comblé. Mais la question que je devais me poser maintenant était la suivante : est-ce que j'allais pouvoir m'en satisfaire, maintenant que je savais qu'au moins ça pouvait être possible ? Il fallait espérer que oui.

Je retirai le drap de mon corps et couvris celui de Yoongi avant de me lever, les jambes tremblantes. Je n'aurais jamais cru qu'une simple branlette me mettrait dans cet état-là. Mais dans le fond, elle n'était pas si simple que ça. Ce n'était qu'un préliminaire, mais c'était tout pour moi. Ce surplus d'émotions et de sentiments avait enfin pu être exprimé. C'était peut-être du soulagement que je ressentais à travers ces tremblements incontrôlables. Je me saisis de ma serviette de douche et de vêtements propres, avant de traverser la chambre, totalement nu. J'entrouvris la porte de la chambre, et voyant qu'il n'y avait personne à l'étage, je parcourus le mètre qui me séparait de la porte de la salle d'eau avant de m'y enfermer.

[...]

Touillant mon café doucement, j'entendis soupirer en face de moi.

« Qu'est-ce qui te fait autant sourire que ça ?

– Hein ? »

Je relevai la tête et fronçai les sourcils devant la question de Sun Hae.

« Ça fait au moins cinq minutes que tu touilles ton café. Je suis certaine que le sucre a fondu et qu'il n'est plus chaud, maintenant. Et tu n'arrêtes pas de sourire depuis tout à l'heure.

– Je suis de bonne humeur.

– Je vois ça.

– J'ai bien dormi.

– J'ai vu ça aussi. »

J'avalai ma salive et, le regard fuyant, je rentrai ma tête dans mes épaules sous son rire. La veste que j'avais mise n'avait pas un col qui montait assez haut pour cacher l'énorme suçon que m'avait fait Yoongi. Pour faire disparaître celui de Jimin, on pouvait dire qu'il l'avait bien rendu invisible, oui. Mais j'étais cramé à des kilomètres moi, maintenant.

« Bonjour, fit soudain la voix grave de Yoongi.

– Bonjour, le salua Sun Hae. Bien dormi ?

– Oui. Mais pas assez. »

Il s'étira en gémissant, avant de poser ses yeux sur la table, puis finalement de les remonter vers moi. Il me sourit doucement avant de s'asseoir en bout de table comme si de rien n'était. Je n'allais sûrement pas être pointilleux sur mon bisou du matin, aujourd'hui. J'avais reçu bien trop d'amour pendant les heures qui avaient précédé. Et le sourire qu'il venait de m'adresser me prouvait qu'il n'était pas mal à l'aise avec ça ou qu'il ne m'en voulait pas, et c'était un énorme soulagement. Je n'aurais pas supporté qu'il s'éloigne et se recroqueville sur lui-même pour avoir fait quelque chose qu'il ne pouvait pas assumer. Il sortit son paquet de cigarettes et son briquet de la poche de son short qu'il posa sur le bord de la table avant d'ébouriffer doucement ses cheveux, puis il se servit une tasse de café. Je le regardai faire, continuant de touiller le mien avec un sourire rempli d'amour aux lèvres, sans aucun doute sous le regard amusé de Sun Hae, quand la porte d'entrée s'ouvrit. Je fronçai les sourcils mais la voix de Jimin ne tarda pas à me rassurer sur l'origine du bruit.

« Salut tout le monde !

– Salut ! fis-je. Vous étiez sortis ? »

Ce dernier me lança un regard plein de sous-entendus ainsi qu'un petit sourire en coin, ce qui me fit comprendre immédiatement que non, ils n'étaient pas sortis tôt, ils n'étaient juste pas rentrés de la nuit. Je ricanai doucement quand son visage changea soudain d'expression.

« Léo ! »

Je fronçai les sourcils alors qu'il se retourna vers Hoseok, puis il avança vers moi, un air sérieux sur le visage. Qu'est-ce qu'il me voulait encore ? Je reculai par réflexe.

« C'est fini entre nous, je te quitte.

– Quoi ? »

Je fronçai les sourcils davantage alors qu'il sautilla jusqu'à Hoseok avant de passer son bras sous le sien. Je les regardai quitter la pièce pour emprunter les escaliers et visiblement disparaître de longues minutes dans la salle de bains, étant donné leurs cheveux collés et leurs peaux asséchées par le sel marin. Il me quittait ? Qu'est-ce qu'il racontait encore comme conneries celui-là ? Oh, peu importe. Il pouvait raconter ce qu'il voulait en fait, je m'en fichais. S'il arrêtait de jouer avec moi, c'était tant mieux. Je n'avais plus besoin de lui pour quoi que ce soit, désormais. J'avais tout ce qu'il me fallait pour être heureux.