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#24.4 After - Seesaw

[28/05/2019]


Bonsoir bonsoir !

Personne n'a souhaité l'anniversaire de Léo en dehors de Kim, alors qu'elle a genre 50 updates de retard, je suis déçue de vous ;^;

J'ADORE MES CHEVEUX OMG JE-GJIEPHZGUROZOET (désolée, mais je fangirle totalement dessus depuis que je suis revenue de chez ma coiffeuse tout à l'heure hireugshkrueg)

Demain grosse grosse GROSSE journée de merde (8h45-19h45 soit ouverture + fermeture du magasin, on adore), donc je ne m'attarde pas là, je poste et je file x'D

Désolée si jamais j'ai laissé passer des trucs, j'ai essayé de me concentrer mais c'était dur haha

Ah, j'ai toujours un carré or à vendre pour le concert du vendredi, et également une cat1 pour le samedi maintenant, si jamais ça peut intéresser quelqu'un ! Je fais un prix sur les deux en plus des "réductions de base" XDDD

Bref, je file. J'espère que cette dernière "quatrième partie" vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Lorsque je me réveillai, j'ouvris les yeux difficilement sur mon réveil et vis qu'il était sept heures. Je me retournai alors et cherchai Yoongi du bout des doigts. Mais il n'était plus là. Je me redressai alors d'un coup et tendis l'oreille. Je fermai fortement les yeux alors que des étoiles défilaient devant mes paupières, mais rien. Aucun son, pas un seul bruit. Il avait été dormir sur le canapé ? Ou il était déjà parti ? Encore parti ? Je pris alors mon téléphone et j'allumai le flash pour me guider à travers l'appartement. Mais sur le canapé, je ne trouvai que Perli qui tourna la tête vers moi, les yeux mi-clos, et qui devait se demander ce que je venais faire à cette heure-là. Yoongi était visiblement parti. Mais je ne fus même pas surpris.

Mon ventre grogna soudain. J'avais horriblement faim. C'était sans doute pour ça que j'avais aussi froid. Je ramenai mes bras contre mon torse et frottai ma peau pour me réchauffer avant de retourner me glisser sous la couette. Si je mangeais maintenant, je savais que je n'arriverais pas à me rendormir. Mon estomac allait attendre midi que je me prépare un repas bien copieux. Mes pensées repartirent quelques secondes vers Yoongi et je soupirai. Peut-être que quand il allait revenir, tout allait s'arranger. Comme d'habitude. Ça serait parfait. J'éteignis mon flash, vérifiai mon alarme et je me retournai pour me rendormir. J'avais encore six heures à traîner, je pouvais donc en passer au moins quatre dans mon lit et je n'allais sûrement pas m'en priver.

[...]

Seize heures et c'était déjà le bordel partout. Sales mioches. Vivement dix-neuf heures qu'on ferme. J'étais en train de compter et ranger les pions d'un énième jeu de société dans le coin ludothèque lorsque mon nom retentit dans mon dos.

« Oui ? demandai-je tout en continuant de ranger.

Il y a quelqu'un qui veut te voir.

Qui ça ?

J'en sais rien. Il est dans le hall en bas.

Il est comment ?

Asiatique.

D'accord. Merci. »

Yoongi était venu ? Mon cœur se gonfla et je me dépêchai de compter les cartes avant de fermer la boîte du jeu et de la ranger à sa place dans la petite bibliothèque. Je quittai ensuite la salle avec hâte, faisant tout de même attention à ne pas bousculer le moindre enfant, puis je poussai la porte menant aux escaliers, n'ayant pas la foi d'attendre que l'ascenseur arrive. Je descendis les deux étages et déboulai dans le hall, mais quand je tombai sur cette longue silhouette, ma hâte se transforma en déception avant de rapidement virer en joie. Je sautai sur lui et je sentis tous ses muscles se tendre.

« Tu m'as manqué... soupirai-je. Qu'est-ce que tu fais là ? »

Les mains de Taehyung se posèrent alors sur mes bras pour me faire lâcher ma prise et il se retourna. Et alors que j'allais à nouveau le serrer contre moi, il me repoussa. Je fronçai donc les sourcils et remontai mes yeux dans les siens, demandant implicitement une explication, mais il se contenta de me regarder gravement.

« Quoi ? On ne s'est pas vus depuis plusieurs semaines, tu débarques enfin et tu oses me repousser ?

Est-ce que tu l'aimes toujours ?

Quoi ? »

Mes pupilles valsèrent entre les siennes. Qu'est-ce qu'il me racontait, là ? Et voyant que je ne lui répondais pas, il rouvrit la bouche.

« Est-ce que tu aimes toujours Yoongi hyung ?

Pourquoi tu me demandes ça ?

Je te pose simplement une question. »

Il était plus que sérieux. Je regardai alors autour de moi, puis je pris son poignet et tirai dessus pour qu'il me suive, mais il resta figé sur ses appuis.

« Viens, si tu veux parler de ça. »

Il finit par me suivre et je l'entraînai dans l'une des réserves où nous stockions les livres qui n'étaient pas mis en avant.

« Pourquoi tu me demandes ça ? répétai-je en me remettant face à lui après avoir fermé la porte.

Réponds-moi.

Fais de même !

Est-ce que tu l'aimes toujours ? »

Ma salive se bloqua dans ma gorge. Il me faisait chier, pourquoi il me demandait ça en mode random alors que nous ne nous étions pas vus depuis une éternité ?

« Pourquoi tu t'intéresses soudain à-

Est-ce que tu l'aimes toujours, Léo ? »

Son ton était sans appel. Je serrai les dents et inspirai fortement pour me calmer.

« Oui. Pourquoi ?

Alors pourquoi je viens d'apprendre que tu couchais avec d'autres hommes ? »

Mon regard se brouilla quelques secondes.

« Comment...

Tu as visiblement déçu pas mal de tes amis il y a quelques jours. »

Putain, Morvan et Alexis lui avaient tout déballé...

« Pourquoi tu fais ça ? »

Je serrai les dents encore plus fortement et détournai le regard.

« Ne te mêle pas de ça s'il te plait, soufflai-je.

Que je ne m'en mêle pas ? Tu te fous de moi ? Comment je pourrais ?

Ça ne te regarde pas, comme pour eux, c'est ma vie et-

Et tu es en train de la foutre en l'air une fois de plus, me coupa-t-il. Tu n'as pas retenu la leçon ?

La leçon ? fronçai-je les sourcils. De quoi tu parles ?

J'aurais dû mettre un pluriel, tu as raison. Les leçons ? se corrigea-t-il. Mon histoire avec Kook, ton histoire avec Ethan, pourquoi tu fais ça ?

Je ne vois pas quel est le rapport. Sur ce, je suis en plein boulot alo-

Je le vois très bien le rapport, moi. À une époque, tu m'as dit que c'était bien fait pour moi, que j'avais cherché la merde à ne pas faire de choix et à jouer sur deux tableaux, et tu avais raison. Mais tu fais la même chose. Je pensais que ton histoire avec le gamin t'avait remis les idées en place mais il semblerait que non.

Écoute, je-

Non, toi, tu m'écoutes, me coupa-t-il fermement. Autant l'année dernière je pouvais comprendre ce que tu éprouvais puisque j'ai été dans la même situation. Je suis mal placé pour juger mais être coincé entre deux personnes pour qui tu as des sentiments, je ne connais que trop bien. Que tu fasses des conneries et que tu repartes vers Ethan parce que Yoongi hyung te délaissait, je pouvais le comprendre. Mais là, tu passes la nuit avec des gens que tu ne connais pas et pour qui tu ne ressens rien ? Tu le trompes pour des plans culs ? »

Son regard me fit affreusement mal.

« Je pouvais excuser tes actions avant, mais là-

Tu n'as rien à excuser parce que ça ne te regarde pas, le coupai-je. C'est ma vie, ne t'en mêle pas.

Arrête d'essayer de jouer au plus con avec moi ! Réveille-toi putain !

Que je me réveille !? Je suis parfaitement réveillé !

Alors arrête tes conneries ! Tu n'as aucune excuse, tu-

Bien sûr que si j'en ai, des excuses !

Ah oui ? Et quelles sont-elles ?

J'aurais pas besoin de coucher ailleurs s'il daignait retirer le balai qu'il a dans le cul pour y foutre ma queue ! m'emportai-je. Tu crois que c'est par plaisir que je baise avec n'importe qui ? Tu crois que c'est par plaisir que je me fais sauter par des mecs dégueulasses qui n'attendent que ça ? Je ne veux que lui, moi, mais lui ne veut pas de moi, commençai-je à craquer. Et j'en ai besoin, j'ai besoin qu'il me dise et qu'il me montre qu'il m'aime, mais c'est à peine si on se croise par moment, à peine si on se parle parfois tellement il m'ignore. Oui je l'aime toujours, à en crever comme avant, et c'est de pire en pire, je ne supporte plus ses absences, son délaissement ; même quand je fais exprès de laisser un bordel monstre à l'appart', il ne me râle plus dessus pour que je range. Comment tu veux que je fasse ? Comment tu veux que je survive, moi ? »

Ses bras passèrent alors autour de mes épaules et il m'attira contre lui.

« Tu sais ce que ça fait, d'être ignoré, rejeté sans cesse par la personne que tu aimes ? soufflai-je contre sa clavicule, mes larmes humidifiant sa chemise. Je deviens fou. Un jour, il ne passe pas une minute sans m'embrasser, sans me caresser, sans me dire qu'il m'aime ; et le lendemain c'est à peine s'il me regarde. Des fois on passe plusieurs jours sans se voir avant de se retrouver comme si de rien n'était... Je sais qu'il m'aime, je sais qu'il a envie de moi, et je sais qu'il a un putain de blocage avec ça, mais ça n'explique pas ses phases de rejet comme c'est le cas actuellement. Et je peux plus... mais je l'aime tellement que... »

Je pinçai mes lèvres pour étouffer un sanglot et sa main droite remonta légèrement dans mon dos.

« Je comprends mieux. Mais tu sais, des fois les visions des personnes dans un couple changent malgré l'amour qu'ils peuvent se porter. C'est peut-être ce qu'il vous arrive. Ce n'est pas grave, ça arrive, mais il ne faut pas faire traîner les choses comme ça, et surtout agir comme tu le fais. Tu te fais souffrir et tu le fais aussi souffrir, parce qu'il n'est pas idiot, tu sais. Il fut un temps où tout était transparent entre vous, je suis certain que vous pourriez mettre les choses à plat et vous parler pour arranger les choses. Tout pourrait repartir comme avant.

Il ne veut pas me parler de ça... la dernière fois que j'ai essayé d'aborder le sujet, il... »

Je déglutis difficilement et fermai les yeux en tournant doucement mon visage contre son os.

« Il ? m'encouragea-t-il à continuer.

Il m'a confondu avec... avec un de ses ex.

Avec un de ses ex ? s'étonna-t-il.

Oui. Son premier amour visiblement. Il ne l'a toujours pas oublié. Ou alors je lui rappelle trop et dans ce cas, c'est de ma faute.

Comment ça ?

Quand il m'a rencontré, il a calqué cette personne sur moi à cause de notre ressemblance de caractère. »

J'inspirai profondément et je repris.

« On était sur le point de le faire la dernière fois, tu sais. Mais j'ai été trop gourmand et j'ai voulu en savoir plus. J'aurais dû la fermer...

Je ne saisis pas tout, mais ce n'est pas de ta faute si tu ressembles à cette personne. Dans tous les cas, il faut que tu arrêtes tes conneries et que tu parles avec lui.

Il ne voudra pas.

Alors quitte-le.

Je ne peux pas.

Si, tu peux.

J'ai essayé des dizaines de fois tu sais, trembla ma voix. Même là, je ne sais pas si on est encore ensemble. On n'a plus rien d'un couple. On n'est même plus des colocataires à ce rythme.

Tu es en train de te détruire tout seul, Léo, resserra-t-il sa prise sur moi. Si vous ne pouvez pas vous parler pour arranger les choses, alors il faut que tu le quittes une bonne fois pour toutes. Ça sera dur, mais c'est le mieux à faire. »

Je tentai de retenir mes sanglots mais je craquai pitoyablement.

« Je sais... je sais parfaitement que... que ça serait le mieux à faire... mais j'y... j'y arrive pas... je l'aime trop... et je... je peux pas le laisser partir, je... je veux pas... j'y arrive pas... »

Sa main gauche remonta dans mes cheveux et il serra mon crâne entre ses longs doigts.

« Je comprends plus que tu ne le crois, trembla sa voix près de mon oreille. Mais ça me tue de te voir comme ça. Il faut que tu fasses quelque chose. Il faut que tu changes ton futur. Tu ne dois pas continuer comme ça. Si tu veux survivre, il faut que tu fasses quelque chose.

Je sais...

Je t'aiderai si tu veux.

Comment ? »

Il me relâcha doucement et posa ses deux mains sur mon visage pour le relever vers le sien.

« Je te soutiendrai toujours. Dès que ton contrat ici se termine, reviens à la librairie.

Il me reste encore un mois, tu sais, souris-je tristement. Il peut se passer des tonnes de choses en un mois.

Justement. Fais en sorte qu'il se passe des choses. Et reviens le cœur léger.

Comment tu veux que mon cœur s'allège ? souris-je à nouveau difficilement.

Parle-lui. Dis-lui tout ce que tu as sur le cœur même si c'est dur. Il sera plus léger.

J'en suis pas convaincu... »

Il me sourit, ses yeux brillants me regardant avec énormément d'affection, et je compris ce qu'il allait faire sans qu'il n'ait à prononcer un mot ou un mouvement à esquisser.

« Et quand ça sera fait, tu pourras me revenir.

Imbécile, murmurai-je en rouvrant les paupières.

Tu dis ça, mais je sais que tu m'aimes quand même. »

Je souris, les yeux descendant sur le haut de son torse, et il me lâcha enfin avant de me contourner. Je fermai fortement mes paupières, essuyant mes joues et je me retournai.

« Malheureusement », soufflai-je.

Il quitta la pièce et je pris une grande inspiration. Mon cœur se sentait un peu plus léger. Il avait raison. Il était temps que je fasse changer les choses, pour le meilleur ou pour le pire.

[...]

Dès la fermeture de la bibliothèque, je me ruai dehors et sautai dans le bus puisqu'il arriva à l'arrêt en même temps que moi. J'étais horriblement nerveux, j'avais peur. Mais Taehyung avait raison. C'était terminé, il fallait qu'on arrête de se cacher des choses, aussi abominables soient-elles. Arrivé à mon arrêt, je courus jusque l'immeuble, remontai les étages et j'envoyai valser la porte de l'appartement. Mais il était vide. Tout ce que je parvins à faire fut de réveiller le chat sous le bruit. Mais il était où ? Encore à la fac ? Ses putains de corrections allaient lui prendre encore combien de jours ? Je posai mes affaires en vrac sur la table de salle et je retirai mes chaussures en refermant la porte. J'allai ensuite boire un verre d'eau, légèrement assoiffé par ma course et par la température extérieure, avant de commencer à tourner en rond comme un lion en cage. Et voyant les minutes, puis les heures passer, mon paquet de tabac ayant effroyablement diminué, je me résolus à lui envoyer un message. Message qui resta sans réponse. Et quand je vis qu'à vingt-deux heures j'étais toujours seul, je dus me résoudre à faire face à la vérité : on était toujours au fond du trou et ça n'allait visiblement pas changer avant un moment.

Mon cœur redevint plus lourd et je finis par aller me coucher le ventre vide. Je n'avais pas faim. Je ne ressentais même pas de colère ou de frustration envers Yoongi. J'étais juste blasé face à cette suite logique des choses. Comment j'avais pu devenir aussi ennuyeux ? Comment ma vie avait-elle pu basculer à ce point ? Je serrai ma chaîne entre mes doigts, puis saisis nerveusement l'anneau qui y était suspendu. Son grand-père avait voulu qu'il trouve la personne qu'il lui fallait, et ma grand-mère n'avait souhaité qu'une seule chose pour moi tout au long de sa vie : que je sois heureux. Nous nous étions trouvés Yoongi et moi, et leurs volontés avaient été exaucées. Temporairement. Si je n'étais plus la personne qu'il fallait à Yoongi, et s'il n'était plus la personne qui pouvait me rendre heureux, alors il fallait se rendre à l'évidence. Il ne fallait pas que nous restions ensemble, même si nous séparer allait nous tuer petit à petit, tout comme le fait de rester ensemble. Taehyung avait raison. Il fallait qu'on fasse tout exploser. Il fallait que Yoongi et moi puissions faire pencher la balance du côté où nous serions heureux, que ça soit ensemble ou pas.

Deux jours passèrent encore sans que je n'aie aucune nouvelle de Yoongi. Je ne pouvais même pas savoir s'il était encore en vie ou pas. Son absence me faisait mal tout comme elle pouvait par moment me faire ni chaud ni froid. Et c'était ça le plus douloureux dans le fond : me rendre compte que j'étais tellement habitué à la situation que ça pouvait ne même plus me faire souffrir. Et ce mercredi soir-là, lorsque je poussai la porte et que j'entendis du bruit dans le salon, me cœur loupa un battement. Je claquai la porte de l'appartement et me ruai dans la pièce. Il était là, assis sur le canapé, et il tapait je-ne-sais-quoi sur son ordinateur. Je restai ainsi figé, surpris, et après une bonne minute, il releva les yeux sur moi.

« Bonsoir.

Salut... » soufflai-je simplement.

Il redescendit son regard sur son écran et mon cœur se serra. Maintenant qu'il était là, il était temps de tout lui avouer et de faire changer les choses. Mais ça signifiait sans doute notre séparation. Enfin, une nouvelle et définitive. Et malgré tout, je n'en voulais pas. Je fis un pas vers lui puis me ravisai. Mon cœur battait à s'en décrocher, je voulais lui sauter dessus, le prendre dans mes bras et l'embrasser. Quand était-ce la dernière fois que nous nous étions embrassés ? Réellement embrassés ?

« Ça ne va pas ? me demanda alors Yoongi.

Quoi ? »

Je clignai des yeux et noyai mes pupilles dans les siennes.

« Tu as une drôle de tête.

Je... je suis fatigué. C'est tout. Dure journée.

D'accord. »

Il continua ce qu'il faisait et je mordis mes lèvres.

« Tu étais chez Sojung pendant ces deux jours ?

Oui.

D'accord. »

Je savais que je n'avais pas à avoir peur d'elle. Mais ça me terrifiait quand même pour une raison qui m'échappait.

« J'ai vu Taehyung lundi.

Ah oui ?

Oui. Il est venu à la bibliothèque.

Et alors ?

Alors... alors je... Rien. Laisse tomber. »

Je sentis son regard remonter sur moi lorsque je m'enfuis vers la chambre, puis la salle de bain. Je refermai la porte dans mon dos et m'y collai en respirant longuement pour tenter de calmer mon cœur. C'était le moment. Il fallait qu'on change les choses. Il fallait que l'on se libère l'un et l'autre. Je passai alors de l'eau sur mon visage, puis je pris à nouveau de grandes inspirations pour me calmer, la peur voulant m'envahir entièrement, avant de repartir vers le salon. J'observai alors Yoongi depuis l'entrée de la pièce et je restai silencieux pendant que ses doigts continuèrent de s'agiter sur le clavier. Il fallait que je lui demande s'il m'aimait toujours, s'il pensait qu'on était toujours ensemble, s'il pensait qu'on pouvait nous sauver. Et il fallait que je lui avoue ce que j'avais fait par désespoir. Il fallait qu'il me pardonne, ou non. Il fallait qu'on s'ouvre nos cœurs et qu'on prenne une décision. La bonne décision. J'inspirai fortement mais ça ne servit pas à me calmer. Tout mon corps tremblait à cause de la peur. Yoongi... est-ce que tu m'aimes toujours ? Est-ce que tu veux rester avec moi ? J'avais peur de tes réponses. Tellement peur. Mais il fallait que je te le demande. Alors je pris une nouvelle inspiration, tremblante, mais profonde, et mes lèvres s'entrouvrirent.

« Je t'ai trompé. »

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