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#24.1 After - Seesaw

[12/05/2019]


Bonjour bonjour !

Dernier After ! Comment vous vous sentez ? Mwahahaha

J'ai définitivement bouclé l'histoire cette nuit mais je réalise pas que c'est bientôt terminé... que c'est terminé en fait, y a plus que la publication et les modifs de dernière minute maintenant.

Je vais tellement être en PLS quand je vais vous poster l'épilogue... J'suis à plus de 7.000 mots ça va être abominable. Ça serait mieux si je pouvais le couper en deux mais ça lui enlèverait tout son sens donc tant pis, je souffrirai une dernière fois et puis voilà hahaha

Du coup, 5 updates pour ce dernier chapitre, puis l'épilogue.

Courage.

HS mais j'ai toujours un carré or à vendre pour les moches le vendredi, si jamais ça peut intéresser quelqu'un ^^

Voilà voilà. Que dire de plus... Oh. Le titre m'a semblé une évidence dès que j'ai pu lire la traduction des paroles l'année dernière. Même sans avoir entendu la chanson, rien qu'aux paroles, j'ai su que ça serait le nom de ce dernier chapitre. Peut-être un peu paradoxalement dans le fond. Sorry not sorry ?

Bordel ce que j'ai faim d'un coup...

J'espère que cette dernière "première partie" vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Je saluai l'usager et m'étirai avant de venir vers le bureau à l'accueil où Natasha était assise, traînant sur internet tant que personne ne venait la voir pour emprunter ou rendre un bouquin, un DVD, un album ou un jeu. Je posai mes deux mains sur ses épaules et me penchai doucement sur elle, mes yeux rivés sur l'écran.

« Ça bosse dur, soufflai-je.

C'est l'hôpital qui se fout de la charité, ricana-t-elle.

Je bosse, moi.

Pour l'instant.

Je bosse toujours.

On verra si tu bosseras toujours pendant les dix minutes suivant l'arrivée de Maéva.

Ça, ça dépendra de toi, mon amie. »

Je me redressai, un sourire aux lèvres, puis je repartis pour monter à l'étage enfant et voir si tout se passait bien. Par chance, aucun ne pleurait et faisait pleurer les autre par mimétisme, il n'y en avait pas un qui jetait les livres sur les autres en hurlant, et personne ne se battait. C'était donc une bonne journée. Je me posai dans un coin et observai ces petits bouts lire, ou essayer de lire, qu'ils soient seuls, avec leurs parents ou des nounous, puis je me dirigeai vers un petit garçon qui tenait un grand livre avec de lourdes pages en carton et qui avait du mal à les tourner.

« Coucou, lui dis-je doucement en m'accroupissant. Tu t'appelles comment ?

Timéo.

Enchanté. Moi c'est Léo. Tu veux que je t'aide ?

Nah.

Tu es sûr ?

Oui. »

Je le regardai continuer de galérer avec un sourire, puis je revins à l'attaque.

« Tu l'aimes bien ce livre ? Je l'ai lu hier et je crois que c'est mon préféré.

C'est vrai !? Moi aussi ! »

Ses yeux pleins d'étoiles me firent rigoler.

« Oui. Il s'appelle comment déjà le lapin ?

Pipin !

C'est ça. Et le loup ? Je ne m'en souviens plus.

Yanou ! Regarde ! »

Il posa son livre sur la moquette et me montra le texte où le prénom en question n'était pas du tout écrit. Mais il en était persuadé. C'était adorable.

« C'est ça.

Mais moi je préfère Pipin. Pas'qu'il est trop fort. Oh, tu connais Léon ?

Léon ? demandai-je avec un sourire.

Le caméléon ! C'est dans l'autre !

Non, je ne le connais pas.

Je vais te faire voir ! »

Il abandonna alors le livre sur la moquette et se leva. Il trottina jusqu'aux grands bacs de bois coloré et commença à chercher visiblement un autre livre parlant de Léon le caméléon. J'observai les autres enfants lire et s'amuser gaiement, quand mon nouvel ami revint en courant vers moi.

« Regarde ! Il est rigolo !

Tu me racontes l'histoire ?

D'accord ! »

Il s'assit à côté de moi, posant le bas du dos du livre entre ses jambes, avant d'ouvrir presque violemment les premières pages colorées.

« Tu vois c'est lui ! me dit-il en posant son doigt sur la page de droite.

Oh, il est beau !

Oui ! Et ça c'est Annabelle la coccinelle ! C'est sa copine !

J'aime bien les coccinelles.

Moi aussi. Maman elle dit que ça porte chance.

C'est vrai ?

Oui. Maman elle a toujours raison. »

Je souris, attendri par cette petite tête blonde, et passai mes bras autour de mes jambes.

« Tu me racontes l'histoire du coup ?

Oui. Alors du coup c'est Léon qui s'est perdu dans la forêt pas'qu'il voulait aller à l'anniversaire d'Annabelle mais y avait plu donc il s'est perdu. Et puis du coup était tout seul donc il était triste. »

Il tourna alors la lourde page et continua son récit.

« Et là y a Barnabé le scarabé qui va aussi à l'anniversaire qui l'a vu. Alors il dit qu'il peut aller avec lui, tu vois ?

Oui, je vois.

Du coup ils vont tous les deux dans la forêt. Et là ils trouvent Camille la chenille. Tu vois, c'est elle. Et elle est gentille.

T'es sûr ?

Oui regarde, elle est jaune et orange.

En effet, observai-je, si elle était méchante elle serait en rouge et en noir.

Bah oui. »

Je retins un petit rire alors qu'il tourna la page pour continuer de me conter son histoire. Je n'allais pas m'ennuyer avec lui.

[...]

Une fois rentré chez moi, je me déshabillai en laissant traîner mes affaires un peu partout comme j'en avais l'habitude. Je me dirigeai vers le frigo et jetai un regard sur les rayonnages quasiment vides. J'avais la flemme de me faire à manger en plus. Et si je commandais quelque chose ? J'ouvris les placards et regardai s'il restait des pâtes, du riz ou n'importe quelle cup de nouilles chinoises. Mais même ça nécessitait de faire chauffer de l'eau et je n'en avais pas le courage. Je refermai les portes en bois et traînai les pieds vers le salon. Je me laissai tomber dans le canapé et sortis mon téléphone pour chercher un resto qui livrait dans le coin et qui pourrait me nourrir dans l'heure. Je jetai finalement mon dévolu sur un resto thaïlandais. Une fois la commande passée, je posai mes pieds sur la table basse et fermai les yeux. J'étais fatigué. Mes pensées partirent soudain vers Taehyung. Ça faisait deux semaines que je ne l'avais pas vu et il me manquait. J'allais voir Morvan et Alexis vendredi soir... Est-ce que je devais y inviter mon ami ? J'étais quasiment certain qu'il ne serait pas intéressé. Mais je pouvais toujours lui demander. Je lui envoyai donc tout de même un message et je patientai le temps que sa réponse arrive. Elle ne se fit pas prier et je reçus comme je m'en doutais, un refus, me proposant plutôt que l'on passe l'après-midi du dimanche ensemble. Je lui répondis que je verrais ça et que je le tiendrais au courant, puis j'attendis que le livreur ne sonne à l'interphone pour me dire qu'il était là avec mon repas.

Je descendis donc pour récupérer les deux sacs et je remontai avant de me poser devant la télé et de m'empiffrer de mon poulet à la sauce à base de noix de cajou. C'était trop bon et ça m'avait manqué. Mais d'un coup, j'avais envie de sushis. Je n'aurai qu'à me faire des sushis la prochaine fois. J'attendis que l'épisode de la série policière passant devant mes yeux se termine avant de tout éteindre, de me lever et de débarrasser mon repas. Je m'apprêtais à ranger la seconde boîte et mon dessert que je n'avais pas le courage de manger quand j'entendis mon portable vibrer sur la table basse. Pensant que c'était peut-être Taehyung qui avait changé d'avis, je refermai la porte du frigo et repartis vers le salon. Mais fausse joie, c'était juste un collègue qui voulait savoir à quelle heure je venais le lendemain. Je lui répondis brièvement puis m'étirai en gémissant, avant de finalement me diriger vers la chambre. Je pris un boxer et un t-shirt dans mon armoire avant de m'enfermer à la salle de bain. Et une fois sous la douche, mes mains passant sur mon corps, je soupirai bruyamment. Ça me manquait. Les étreintes, les caresses, et lui... Me taper mes collègues aux heures de fermeture ou des inconnus dans les chiottes des bars m'apaisait sexuellement, mais j'avais besoin de quelque chose de plus important. J'avais besoin d'amour et de tendresse. Et même Taehyung n'arrivait plus à combler ce manque.

Je finis par sortir rapidement de la douche et je me séchai avant de me mettre au lit. Mon cerveau se perdit encore dans des tas de questions futiles et chronophages alors je fermai mes yeux fortement avant de prendre une grande respiration pour me détendre, et tenter de m'endormir. Même si la bibliothèque était fermée au public le jeudi, je devais aller bosser le matin pour faire du rangement et couvrir les nouveaux arrivages, et ce n'était pas le plus motivant pour se lever. Mais tant pis. J'expirai une nouvelle fois et me retournai, puis m'emparai de l'oreiller à côté de moi pour le serrer dans mes bras et y enfouir mon visage. Et comme par magie, je m'endormis presque aussitôt.

[...]

Lorsque mon téléphone sonna dans mon dos ce vendredi matin, je resserrai mon emprise sur l'oreiller que je n'avais pas lâché de la nuit et je me recroquevillai encore un peu pour que la couette me couvre entièrement. J'avais froid et je ne voulais pas sortir du lit. Je laissai donc l'alarme s'éteindre toute seule après une minute pour qu'elle sonne à nouveau un quart d'heure plus tard. Et lorsque je dus me résoudre à me lever, mes yeux fatigués tombant une fois de plus sur une place vide à mes côtés, la fraicheur de la pièce me frigorifia davantage. Je passai en coup de vent à la salle de bain pour me préparer, puis j'échouai à la cuisine où je me fis un café rapidement. J'avais faim mais rien envie de manger. Je laissai mes yeux passer sur les placards tout en réfléchissant à ce que je pourrais grignoter quand je repensai à mon repas de la veille : je n'avais pas mangé mon dessert. Je bondis alors d'un coup, me souvenant que je l'avais laissé en plan, mais en faisant le tour de la cuisine, je vis qu'il avait disparu. J'allai alors ouvrir le frigo et je trouvai la petite boîte plastique qui m'attendait là. Ouf. Ça n'aurait pas supporté la nuit dehors... Je la sortis donc et mangeai le petit gâteau de semoule rapidement malgré le fait qu'il soit devenu un peu sec, puis je jetai la boîte avant de terminer mon café et de laver ma tasse.

Une fois prêt, je sortis de chez moi, allumai une cigarette une fois sur le trottoir et j'entrepris de descendre la rue jusqu'à mon lieu de travail. Je n'étais pas motivé. Vraiment pas motivé. Puis je repensai alors à ma future soirée. Je devais retrouver Alexis et Morvan, sans aucun doute dans le bar au Marais où l'ex de Jungkook m'avait amené la première fois. J'aimais bien l'ambiance qu'il y avait, même si certains mecs étaient franchement lourds et que si jamais je voulais me taper une femme, que ça allait s'avérer assez difficile.

Je ricanai soudain doucement en me rappelant la fois où j'y avais été avec le designer, et que pour me débarrasser d'un rouquin hyper collant, je m'étais servi de mon ami en lui disant que nous étions ensemble. Il ne m'avait pas cru, Alexis et sa fameuse réputation de mec intouchable le dépassant, mais le mec s'était résigné lorsqu'il m'avait vu dérober un baiser à l'artiste sous ses yeux. Je m'étais fait défoncer aussitôt après, mais je m'étais tellement fendu la poire... Nous nous étions beaucoup rapprochés tous les deux, c'était désormais l'un de mes amis les plus proches et il était le seul au courant de certaines choses concernant ma vie actuelle. Je savais que je pouvais lui faire confiance et que même s'il me jugeait énormément sur certaines choses, que ce n'était pas mes frasques qui allaient faire changer l'opinion qu'il avait de moi. Quand je l'avais rencontré il y a six ou sept ans de ça, dans ce bubble tea où il buvait avec Jungkook alors que j'étais arrivé en accompagnant Taehyung, jamais nous n'aurions imaginé se rapprocher à ce point.

Arrivant devant l'entrée de la bibliothèque, j'écrasai ma seconde cigarette et je la jetai dans le cendrier avant de passer la porte. Quelques uns de mes collègues étaient déjà là alors je les saluai, puis j'allai me faire un café dans la salle de pause avant de venir retrouver le petit groupe avec qui j'allais m'occuper des nouveaux arrivages ce matin.

Heureusement, la journée passa rapidement, et dès la fermeture, je me ruai vers mon nouveau QG pour retrouver Alexis et Morvan. Taehyung n'était toujours pas disposé à venir nous rejoindre et j'avais dû décliner son invitation à se voir dimanche après-midi puisque je n'allais pas pouvoir garantir l'état dans lequel je serais, ni l'endroit précis où je serais non plus suivant ma possible soirée de la veille. Je lui avais proposé qu'on se voie le jeudi ou le dimanche suivant et il avait accepté. J'étais satisfait parce qu'il me manquait. J'avais hâte de le revoir.

J'écrasai une nouvelle cigarette à l'entrée du bar, saluai les personnes dont je reconnus le visage, puis je montai les deux marches. Poussant la porte, un sourire éclaira mon visage lorsque mon regard tomba sur lui.

« Mon amour, tu m'as tellement manqué ! »

Morvan cacha immédiatement son visage dans ses bras, peu fier de se faire afficher comme ça devant des tas de gens qu'il ne connaissait pas, tandis qu'Alexis ricana à coté de lui. Je fis une chaleureuse accolade à ce dernier, puis posai mes mains sur les épaules de mon ami d'enfance pour le secouer un peu et qu'il arrête de faire comme s'il avait honte de moi.

« Arrête de te cacher mon cœur, tu n'as pas besoin de faire semblant.

Je vais finir par refuser de te voir, à chaque fois, tu me fous la honte en deux secondes.

Tu n'arriverais pas.

À quoi donc ?

À arrêter de me voir totalement. Tu m'aimes trop pour ça.

Mais bien sûr. »

Je ricanai, puis pris place à côté de lui avant de passer mon bras gauche autour de ses épaules et de le serrer doucement contre moi.

« Cécile ne veut toujours pas t'accompagner ? lui demandai-je à propos de sa compagne.

Non. Et quand je vois l'état dans lequel tu es à chaque soirée qu'on fait ensemble, je me dis que c'est mieux qu'elle ne découvre pas le "nouveau Léo". »

Alexis ricana dans son coin puis saisit un verre qu'il porta à ses lèvres.

« Tu as osé commencer à boire sans moi !?

C'est une bière, respire.

Même. Je suis outré.

Fais pas chier et commande quelque chose.

C'est bien d'être à son compte et d'avoir ses propres horaires, hein. »

Il ricana à nouveau puis avala quelques gorgées supplémentaires. Je posai alors mes yeux sur le serveur et je lui souris avant de le saluer.

« Salut, me répondit-il avec un grand sourire.

Tu peux me faire un punch, chaton ?

Tout ce que tu veux.

Je te remercie. »

Je reposai mes yeux sur mes amis qui se retenaient de rire. Tout le monde se donnait des surnoms mielleux dans ce bar, alors pourquoi pas moi ? Puis j'avais remarqué que je ne laissais pas le barman indifférent non plus, alors si jamais je pouvais choper un verre gratuit, pourquoi s'en priver ?

Les minutes et les heures s'écoulèrent pendant lesquelles nous discutâmes et rigolâmes beaucoup, picolâmes, fumâmes et grignotâmes avant de rigoler à nouveau. Puis quand Morvan vit qu'il était vingt-deux heures, il déclara qu'il allait rentrer. Je m'empressai alors de glisser ma main dans la poche de ma veste et d'en ressortir un dé.

« C'est quoi ? me demanda-t-il alors.

Un dé. Lance-le s'il te plait.

Pourquoi ?

Fais-le. »

Il m'interrogea du regard, et lorsqu'il voulut le saisir, Alexis posa sa main sur son poignet et serra ses doigts dessus.

« Quoi ? demanda mon ami d'enfance.

Le lance pas. Laisse-le se démerder.

Pourquoi ?

Te mêle pas de ça Alex', c'est à son tour !

J'ai dit non.

T'es casse-couilles.

Vous allez m'expliquer ? s'irrita Morvan.

C'est rien. Laisse tomber. »

Je récupérai alors le dé et je me penchai en avant sur le bar pour attirer le regard du barman.

« Oui ? me demanda-t-il après avoir remarqué que je le regardais avec insistance.

Tu peux me lancer ça s'il te plait ? lui demandai-je avec un sourire charmeur.

Oh, c'est déjà l'heure ? Pas de soucis.

Merci. »

Je mordis doucement ma lèvre inférieure avant de laisser tomber le dé dans sa paume.

« Tu ferais mieux d'y aller, fit alors Alexis à Morvan.

Pourquoi donc ?

Crois-moi. Tu ferais mieux d'y aller. »

Je regardai le dé rouler rapidement sur le petit bar qui longeait le principal et s'arrêter sur le cinq. Parfait.

« Bon, j'y vais du coup, fit Morvan en enfilant son manteau.

Ça marche. Rentre bien, lui souris-je en me rasseyant.

Toi aussi. Bois pas trop.

T'inquiète pas. Je suis vacciné contre les gueules de bois.

Rentre bien aussi, lui dit Alexis. À une prochaine.

Oui. Salut ! »

Il s'en alla alors et je me repenchai vers le barman pour récupérer mon dé.

« Je pourrais aussi avoir ma chance un jour ? me demanda-t-il.

Peut-être ? »

Je lui envoyai un clin d'œil tout en rangeant mon dé à sa place.

« Alors ? me demanda Alexis.

Cinq.

Je vois. J'imagine que je peux rentrer chez moi du coup ?

Mmh. Si tu veux. Je ne prévoyais pas de partir tout de suite mais c'est comme tu veux. »

J'avalai la fin de mon verre d'une traite et je tournai la tête sur ma droite. J'observai les visages avancer vers l'intérieur du bar, quand je tombai sur un mec que j'avais déjà essayé de brancher quelques semaines plus tôt avant qu'Alexis ne vienne se mêler de ce qui ne le regardait pas. Je me levai alors et m'avançai vers lui. Il me remarqua immédiatement et me sourit en me reconnaissant avant de me reluquer de la tête aux pieds.

« Salut, lui dis-je en laissant mes pupilles le détailler plus minutieusement.

Salut. Tu t'appelles comment ?

Léo.

Intéressant, dit-il en passant son pouce sur sa lèvre inférieure.

Et toi ?

Hugo.

Tu as quelque chose de prévu ce soir, Hugo ? »

Un sourire en coin se dessina sur son visage alors qu'il me reluqua une fois de plus.

« Il semblerait que maintenant oui.

Parfait. »

Je tournai les talons et récupérai ma veste. Je remarquai alors qu'Alexis avait déserté, mais ça ne m'étonnait pas du tout. Et je ne pouvais que le comprendre. Je revins vers ma nouvelle future conquête, souriant intérieurement lorsque je vis qu'il avait aussi analysé mon envers, et lorsque je vis ses mains plonger dans les poches de son manteau, je me rappelai alors de ses énormes tatouages recouvrant ses deux avant-bras. J'avais hâte de pouvoir regarder ça de plus près. Nous quittâmes donc le bar tous les deux, et alors que je pensais que la fin de la soirée allait se passer sans accroche, je tombai sur le rouquin qui ne me lâchait pas d'une semelle dès qu'il m'apercevait. Merde, pas lui.

« Salut ! me fit-il alors.

Salut. Désolé, je suis pressé, à un autre jour ! »

Pour appuyer mes dires, je glissai ma main gauche dans le bas du dos de mon futur amant, et ce dernier fit de même avant de carrément palper mes fesses.

« On est pressés. Salut petit. »

Nous nous éloignâmes tous les deux, partant alors vers le métro, mais il ne retira pas sa main de mes fesses.

« Tu aimes ce que tu touches ? rigolai-je doucement.

J'adore, même. »

J'expirai par le nez en souriant et je le laissai faire. Il allait pouvoir les toucher autant qu'il le voudrait quand j'allais être entre ses cuisses. Nous croisâmes soudain un homme qui partait en direction du bar et avec qui j'avais failli passer une nuit il y a un mois. J'avalai ma salive difficilement et détournai les yeux pour ne pas que nos regards se croisent. Ce soir-là, j'étais défoncé, et à la vue de ses cheveux sombres et de son tatouage sur la gorge, je m'étais jeté sur lui en l'appelant Ethan. Et alors qu'il m'avait tâté, bien que surpris, il m'avait murmuré un : « Ok, je m'appellerai Ethan ce soir si tu veux ». Je l'avais finalement planté avant de passer aux choses sérieuses tellement la situation aurait été dégradante pour tout le monde. Mais il l'avait très mal pris. Je n'avais pas envie qu'il me reconnaisse et qu'il foute en l'air mon coup du soir. Mais nous atteignîmes finalement le métro sans problème et je pus respirer.

[...]

Allongé dans mes draps vides et froids, j'attendais que le sommeil ne m'emporte. J'étais épuisé. Au final, je m'étais fait baiser et bien rabaissé, et ce n'était pas du tout ce que j'avais prévu au départ. Ma masculinité avait été bien mise à mal. J'avais mal partout et surtout horriblement mal au cul. Je n'avais pas refait ça depuis... depuis Ethan. Putain... merde. Ça me faisait chier en y pensant. Moi j'étais une petite chienne qui n'attendait que ça ? Connard. Mais je l'avais cherché dans le fond, je n'aurais pas dû m'attaquer à plus fort que moi. Dans un sens, ça allait me servir de leçon. Je levai les yeux sur mon réveil et regardai l'heure. Bordel. Il fallait que j'essaie de dormir, il était plus de minuit et j'allais douiller pour me lever dans quelques heures. J'expirai profondément et me couchai sous le drap.

Mais alors que j'étais en train de sombrer, je sentis quelque chose dans mon dos. Je gémis doucement et bougeai avant qu'un bras ne passe autour de mon corps et que des lèvres ne se posent sur mon épaule.

« Désolé, je ne voulais pas te réveiller.

C'est bon, je ne dormais pas encore. »

Je me retournai sur le dos et glissai ma main droite dans ses cheveux. Je l'attirai à moi et il s'empara de mes lèvres sans se faire prier.

« Tu me manques, souffla-t-il.

Toi aussi... »

Il me prit sans ses bras et me serra contre lui en m'embrassant à nouveau. Enfin j'allais pouvoir avoir ma dose d'amour et de tendresse. Sa bouche quitta la mienne pour descendre doucement sur ma gorge et je tirai sur ses mèches sombres en soupirant.

« N'en fais pas trop... »

Il sourit contre ma peau et poursuivit ses baisers le long de mon corps jusqu'à mon nombril avant de remonter. Mon cœur battait à tout rompre et j'avais envie de le fracasser. Il revint me prendre dans ses bras et me serra contre lui avait de murmurer contre mon oreille.

« Je t'aime. »

Mon cœur loupa un battement et je le serrai fortement contre moi avant de commencer à sombrer.

« Je t'aime aussi. »

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