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#22.2 After - Jeune ange et vieux démons

[02/04/2019]


Bonsoir bonsoir !

KIM TAEHYUNG

Putain mais les photo concept et le second surtout mais leizuhruoz il m'a achevée omg

J'ai tellement hâte d'être le 12 ToT

Je m'excuse si jamais j'ai laissé passer des fautes ou des phrases à moitié réécrites~

J'espère que cette seconde partie vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




J'avais erré plusieurs heures en ville, broyant du noir, écumant les endroits ensoleillés en parfumant les rues de mes cigarettes, tout en spammant Jimin qui m'ignorait depuis quelques jours parce que je lui avais dit que je ne pensais pas qu'on monterait en Corée pour le nouvel an « même pour lui parce qu'il me manquait horriblement et que j'avais envie d'un câlin ». Puis vers dix-neuf heures, j'avais finalement été retrouver mes potes de beuverie du jeudi soir au Chupitos où nous étions allés quelques mois auparavant. Sarah et Benjamin s'étaient joints à nous, fortement intéressés par une soirée shots malgré une dernière journée de travail avant le weekend, mais Morvan avait dû décliner à mon plus grand regret. J'avais même proposé à Alexis de venir, avant de recevoir un message déclinant avec tristesse. Mais bon, pas grave. Nous étions six et c'était bien suffisant.

J'avais bu pas mal mais j'étais quand même resté raisonnable, par rapport au coût des dépenses et surtout par rapport à Yoongi. Je ne voulais pas rentrer tard, je voulais le retrouver et le cajoler. Ou me faire cajoler. Être dans ses bras était semblable au paradis. Et il me manquait. Mais je ne voulais pas le déranger non plus. Il n'était même pas vingt-deux heures donc il devait sans doute encore bosser. Débarquer dans la demi-heure serait une mauvaise idée. Alors j'allais encore patienter un peu.

Nous avalâmes tous un nouveau verre quand Sarah expira fortement tout en sortant son portefeuille pour payer.

« Je vais rentrer, nous dit-elle alors. Je bosse demain matin.

Je rentre aussi dans ce cas, dit Benjamin.

Oui, il faut mieux éviter qu'elle rentre seule, dis-je.

Je suis grande, vous savez, sourit notre amie.

Même, on ne sait jamais, rigolai-je.

Tu restes encore un peu, Léo ? me demanda Simon.

Oui. Je ne bosse pas demain, et puis mon mec doit encore travailler et je ne veux pas le déranger. Et toi ?

Moi non plus. Et puis ça fait un moment qu'on n'a pas picolé comme des trous.

C'est clair, rigola Sophie.

On aurait dû se refaire ça avant, murmura Morgane, ça fait quoi, six mois qu'on ne s'est pas vus ?

À ce point !? m'étonnai-je.

Je crois, oui...

On était à découvert aussi, ça n'aidait pas, rigola son amie.

Certes, sourit la blonde.

Bon, rentrez bien ! lança alors Simon.

Vous aussi, ne traînez pas trop ! nous sourit Sarah.

T'inquiète ! »

Les deux colocataires s'en allèrent alors et je continuai de discuter avec mes amis avant que nous reprenions un nouveau shot. Je me languissais déjà de Yoongi, de ses bras, de ses baisers... mais je ne voulais vraiment plus être un boulet pour lui comme j'avais pu l'être par le passé en me montrant trop collant et démonstratif alors qu'il était occupé. J'allais rester ici encore une heure avec eux puis j'allais rentrer, sans oublier mon petit SMS pour lui dire que j'étais sur le chemin du retour pour ne pas qu'il s'inquiète.

« Tu reprends quoi ? me demanda Morgane.

Peu importe. Ce que vous voulez. »

Je relevai alors les yeux sur le barman en face de nous qui attendait que nous commandions quelque chose, et il acquiesça avant de nous faire de nouveaux shots surprises. Le connaissant, on allait devoir s'accrocher.

[...]

L'heure était passée et j'allais devoir rentrer. Enfin, j'allais pouvoir rentrer serait plus exact. Quoi qu'il en soit, mes potes étaient également de cet avis, les frais ayant été déjà assez élevés, alors nous nous levâmes et nous dirigeâmes vers la sortie du bar. J'allais prendre une bonne douche en rentrant et me rouler contre Yoongi pour qu'il me prenne dans ses bras avant de m'endormir comme une souche. Et j'allais devoir me brosser les dents à fond aussi, je devais empester l'alcool. Mes amis partirent devant moi en discutant bruyamment et je fermai la marche. Mais alors que j'étais sur le point de passer le petit groupe de client qui s'était entassé autour de l'une des tables à côté de la sortie, un rire provoqua un étrange frisson le long de ma colonne vertébrale. Je m'arrêtai donc et tournai la tête sur ma droite, puis cherchai des yeux à qui il pouvait bien appartenir. Les faibles éclairages colorés se reflétèrent dans l'anneau toujours présent à sa lèvre et je ne bougeai pas, surpris de le revoir ici et après tout ce temps.

« Léo ? »

Je me tendis alors, réalisant seulement maintenant que ses yeux avaient fini par plonger dans les miens, et comprenant que c'était lui qui venait de prononcer mon prénom. Les personnes à côté de lui, probablement ses amis, s'étaient retournées sur moi, et je remarquai alors à ce moment-là que j'étais désormais le centre d'attention.

« Salut, lui souris-je, mon cœur battant sous la surprise. Tu vas bien ?

Oui, et toi ?

Ça va. »

J'ouvris la bouche pour continuer, mais aucun mot n'en sortit. Ça faisait tellement longtemps qu'on ne s'était pas vus...

« Léo !? fit alors la voix de Morgane avant que sa main ne se pose sur mon bras. Tu viens ? »

Je tournai la tête vers elle et la vis froncer les sourcils malgré la pénombre de l'endroit. Elle ne comprenait pas pourquoi je ne répondais pas et pourquoi je n'avais pas bougé.

« Je... Allez-y, je reste encore cinq minutes. Je viens de tomber sur un pote. Envoie-moi un message pour me dire que tu es bien rentrée.

Tu veux qu'on t'attende ? On n'est pas à cinq minutes près.

Non, ne t'en fais pas, lui souris-je.

Comme tu veux. Bonne fin de soirée alors, et rentre bien ! »

Elle s'en alla sans discuter et je reposai mes yeux sur Ethan qui me fixait toujours depuis le coin où il était assis.

« Je te paye un verre ? » me demanda-t-il.

Son sourire me fit chaud au cœur. Il m'avait manqué.

« Avec plaisir. Tu sais que je ne dis jamais non à un ou deux verres gratuits. »

Il baissa le visage en rigolant, puis me fit signe de venir m'asseoir à côté de lui. Je saluai rapidement les gens autour en m'excusant de m'incruster entre eux, et je pris place.

« Tu veux quoi ? me demanda-t-il.

Peu importe. Choisis.

Un Léo ? »

Je souris en expirant fortement par le nez sous l'amusement, puis plongeai mes yeux dans les siens.

« C'est pas assez fort.

Tu veux tenter le Monica ?

Je ne suis pas encore assez torché pour ça, rigolai-je.

Vous voulez quoi ? demanda alors le serveur en s'approchant de nous.

Deux shots assez forts. Enfin, si ça te va.

C'est bon, acquiesçai-je.

Avec un truc en particulier ?

Peu importe pour moi, répondis-je. Fais ce que tu veux.

Également.

Je vous fais ça. »

Le barman saisit deux shots sous le bar et regarda les nombreuses bouteilles en réfléchissant à ce qu'il allait pouvoir faire.

« T'as été voir le feu d'artifice du coup ?

Quoi ? »

Je tournai la tête sur ma gauche et regardai Ethan qui m'observait avec un sourire, son menton posé sur son poing.

« Le feu d'artifice. Du 14 juillet. T'as été le voir finalement ?

Ah. Oui. Il faisait assez froid.

C'est clair. On était bien contents d'être chez ma pote.

Ah oui, celle qui habite vers le Trocadéro ?

C'est ça.

C'était une bonne soirée du coup ?

Oui. J'ai bu comme un trou, comme prévu. Ça faisait longtemps. Et j'en avais besoin. »

Je fronçai doucement les sourcils et continuai de le regarder dans les yeux.

« Et voilà ! »

Je tournai alors la tête et fixai le barman, puis sa main qui poussait rapidement nos boissons devant nous. Ethan saisit rapidement la sienne et la tendit vers moi en souriant. Je fis alors de même et nous trinquâmes avant de les vider d'un cul sec. Je commençai à tousser et il fit de même avant de se pencher en deux et de taper sur ma cuisse.

« Oh putain...

Il arrache...

Trop...

Tu m'as dit un truc fort, je t'ai fait un truc fort, rigola le barman qui ne nous avait pas lâchés des yeux.

Ouai mais... j'avais demandé un truc comestible, pas du détergent ! »

Je commençai à rire et le barman fit de même avant de récupérer les verres et d'en poser deux nouveaux devant nous.

« Cadeau de la maison. Je sais que tu l'aimes, celui-là. »

Ethan se redressa, ses doigts toujours crispés sur ma cuisse, et il fixa les récipients se remplir de différents liquides.

« Que je l'aime ? demanda-t-il en croisant ses bras sur le bar.

Oui. »

Il plissa ses yeux, essayant de reconnaître à la couleur des alcools et sirops ce qu'il pouvait y avoir dedans, et je continuai de l'observer sans un mot.

« Voilà. »

Il nous tendit les deux verres et nous nous en emparâmes. Ethan renifla le sien pour essayer de deviner ce dont il s'agissait.

« Sensi ?

Non.

Bon. On verra. »

Il plongea ses yeux dans les miens, me souhaita bonne chance, et nous avalâmes une fois de plus notre shot. Il y avait un arrière-goût de menthe et c'était ultra fort. En bref, c'était tout simplement infect.

[...]

Le bar s'était un peu vidé et tant mieux parce que la chaleur était tout simplement insupportable, et j'observais les six shooters qui se remplissaient rapidement devant nous en silence. Les vapeurs d'alcool que j'avais inhalées quelques minutes auparavant m'avaient un peu foutu dans les vapes.

« Vous le connaissez celui-là ?

C'est quand on doit tourner ? demandai-je.

Et taper des mains ? demanda Ethan.

C'est ça, rigola le barman qui s'amusait bien avec nous depuis une bonne demi-heure. Dès que vous en avez avalé un, vous faîtes un tour sur vous-même, vous claquez dans vos mains et vous attaquez le suivant avant de recommencer. Celui qui perd devra m'avaler ce petit shot de Tabasco. »

Ethan descendit de sa chaise et enfouit sa tête dans ses bras.

« Mec, je vais gerber si je me mets à tourner sur moi-même », ricana-t-il.

Je rigolai puis descendis à mon tour de ma chaise tout en manquant de m'étaler. Je me rattrapai de justesse au bord du comptoir et j'entendis Ethan se foutre de moi.

« Rigole pas, toi.

Je suis pété, mec. Je vais pas assumer ce dernier. J'te jure que je préférerais un Monica, là.

Je savais que tu étais totalement gay, dans le fond, ricanai-je avant de reposer les yeux sur mes trois dernières victimes de la soirée.

Parle pour toi », se redressa-t-il.

Il se racla la gorge, détendit sa nuque, fit craquer doucement ses doigts, puis posa ses deux mains sur le bord du comptoir tout en fixant le barman.

« Je suis prêt.

Moi aussi, répondis-je en regardant à nouveau l'homme.

Alors c'est parti ! »

Je saisis le premier verre et le vidai d'une traite avant de tourner sur moi difficilement et de taper dans mes mains. Je pris ensuite le second avant de recommencer, mais je vacillai dangereusement au moment de saisir le troisième. Lorsque je claquai dans mes mains pour la dernière fois, je me tournai vers Ethan qui finissait son dernier tour. Il s'affala sur le comptoir, ses deux mains en l'air, et les frappa lentement derrière sa nuque.

« Fait chier. Je te déteste.

Allez, cul-sec ! »

Il se redressa et saisit le shot de Tabasco. Son visage trahissait tout son dégoût et je m'en voulais un peu de jubiler, même si c'était en partie à cause de mon soulagement.

« Si je gerbe, ça sera de votre faute à tous les deux.

Mais oui c'est ça, rigolai-je.

Rigole pas, toi. La prochaine fois tu prendras cher. »

Il ferma les yeux et prit une grande inspiration avant de porter le verre à sa bouche et de le faire pivoter rapidement pour éjecter le liquide brûlant au fond de sa gorge. Il se pencha immédiatement en avant sur le bar, tendant le verre au barman pour qu'il le récupère avant qu'il ne le brise, puis il glissa ses mains dans ses cheveux et tira dessus en toussant et en gémissant.

« Putain... putain... putain c'est dégueulasse, ça brûle... »

Il inspirait fortement par la bouche, espérant que ça se calme grâce au passage de l'air. Je me retenais vraiment de rire parce que je pouvais parfaitement imaginer à quel point il pouvait se sentir mal à cet instant. Déjà que je pleurais en mangeant une merguez alors ça...

« Tiens, bois ça, ça apaisera un peu ta langue. »

Ethan releva le visage et saisit le verre qu'il avala d'une traite en toute confiance avant de s'étouffer avec.

« C'est encore pire putain !

Je n'y peux rien si l'alcool peut neutraliser les effets de la capsaïcine !

Allez, c'était le dernier, ça va aller, rigolai-je en tapant dans son dos.

"Ça va aller" ? répéta-t-il. J'ai la bouche en feu, mec !

J'ai vu ça. Tu t'en es mis partout comme un gros porc en plus.

Va te faire foutre.

Viens-là », dis-je en posant ma main gauche sur son épaule.

Je saisis une petite serviette en papier pour essuyer sa bouche et son menton, puis je la laissai sur le bar avant de reposer mes yeux sur lui. Voyant que les commissures de ses lèvres brillaient encore doucement, j'y passai mon pouce jusqu'à ce que je remarque qu'il ne bougeait absolument plus. Je relevai alors mes yeux dans les siens et remarquai qu'il me fixait.

« Quoi ? » demandai-je alors.

Il ne me répondit pas et je sentis mon cœur accélérer. Il était confus. Est-ce que c'était à cause de l'alcool ou à cause de moi ?

« Tu... tu es tout seul, ce soir ? » murmura-t-il.

Mon cœur loupa un battement sous cette question qui me raviva de lointains souvenirs.

« Et toi ? » lui retournai-je la question tout en caressant sa joue de mon pouce.

Son regard chuta sur mes lèvres et je le vis déglutir difficilement. Il hocha alors la tête faiblement et un sourire se dessina sur mon visage. Je me sentais bien. Tellement bien. Alors sans attendre une seconde de plus, ma main glissa dans sa nuque et je fondis sur ses lèvres.

[...]

Poussant la porte de l'appartement en silence, je retirai mes chaussures difficilement et rejoignis la salle de bain dans le noir presque complet. Je me déshabillai et entrai dans la douche, le cœur battant. L'eau glacée ne tarda pas à tomber sur mon corps et je craquai tendis que ma peau se frigorifia petit à petit. Qu'est-ce que je venais de faire ? Je me sentais sale. Je me sentais tellement sale. Je passai ma main droite sur ma gorge et fermai les yeux fortement tandis que des images revinrent à mon esprit. Je me lavai rageusement, frottant ma peau sans douceur tout en essayant d'ignorer les sensations qui parcouraient mon corps au souvenir des heures précédentes. J'arrêtai l'eau, sortis de la cabine et je m'enroulai dans ma serviette. J'allai ensuite me laver les dents, blessant mes gencives sous mes mouvements brusques et non précis. Je me séchai rapidement, posai ma serviette sur l'étendoir, puis rentrai dans la chambre, tremblant de froid. La silhouette de Yoongi était étendue sous les draps, et j'hésitai à me coucher immédiatement à ses côtés, encore dans le plus simple appareil. Je finis par ouvrir doucement mon armoire pour saisir un boxer que j'enfilai avant de m'asseoir délicatement sur le bord du lit. Je remontai mes jambes que je glissai sous le drap et je me couchai sur mon côté droit. Je ramenai mes bras contre ma poitrine et je fermai fortement les yeux. J'avais le cœur serré, une boule dans l'estomac et je me sentais toujours aussi sale. Des larmes m'échappèrent et je les laissai couler. J'entendis soudain du bruit dans mon dos et je sentis presque immédiatement le bras de Yoongi passer autour de mon ventre, puis son corps se coller contre le mien. Je rouvris immédiatement les yeux et me figeai.

« J'ai cru que tu n'allais pas rentrer », souffla-t-il avant de déposer un baiser dans ma nuque.

Je séchai rapidement mes larmes et expirai longuement pour me calmer et empêcher mon souffle de trembler.

« Désolé, murmurai-je, je n'ai pas fait attention à l'heure.

Et tu as oublié de m'envoyer un message.

Aussi...

Je ne suis pas étonné, sourit-il contre ma peau. Je me suis ennuyé sans toi. »

Je retins de justesse un sanglot et je glissai ma main gauche sur la sienne pour enlacer nos doigts et serrer son avant-bras contre ma poitrine.

« Pardon. Je ferai attention la prochaine fois. »

Il rigola doucement, sachant très bien qu'en cas de nouvelle soirée, ça me sortirait de la tête, puis il déposa un nouveau baiser papillon contre mon épaule.

« Tu es glacé...

Prends-moi plus fortement dans tes bras pour me réchauffer... »

Il se redressa alors et glissa ses lèvres sur ma gorge où il déposa quelques baisers qui me produisirent de douloureux frissons. Sa jambe gauche passa par-dessus mon corps et glissa entre les miennes tandis qu'il resserra son bras contre ma poitrine. Sa bouche descendit petit à petit sur ma joue et je tournai le visage vers lui. Son souffle butta contre mes lèvres et je m'en emparai avec passion et désespoir. Je me sentais sale, je me sentais vide. Quelque chose m'avait quitté cette nuit. Peut-être mon honneur, certes. Mais j'avais besoin de lui, tellement besoin de lui... et ses baisers, ses étreintes ne suffisaient pas à m'apaiser. Ça ne suffisait plus à m'apaiser. Je me sentais encore plus mal. Je me sentais encore plus seul. Mais peut-être que c'était tout ce que je méritais.

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