#21.2 After - Attractions
[18/03/2019]
Bonsoir bonsoir !
J'ai eu la flemme de m'occuper de mon chapitre hier, d'où mon retard, mais j'assume pleinement x'D
Concernant le "scandale Seungri" eh bien... eh bien voilà hein, deux de mes UG viennent de perdre un membre, j'ai plus que les moches qui sont encore au complet, ça fait plaisir :'D
En vrai je ne réalise pas. Je réaliserai vraiment qu'ils ont quitté leur groupe quand le prochain comeback se fera à quatre membres. Ou à 0 si le groupe ne survit pas. Joie :'D
Mais c'est pas plus mal. Je préfère qu'ils s'en aillent et paient pour leur conduite plutôt qu'ils restent impunis et entachent le reste de leur groupe encore un peu plus.
Mais bref, parlons de sujets plus joyeux. La doll de Hobi que je voulais absolument y a plus d'un an et que je n'aie jamais eu parce que la GO a planté toutes ses commandes du jour au lendemain va être reproduite donc je suis trop trop trop trop heureuse. Je. La. Veux.
Sinon, le début de ce chapitre renferme une petite "anecdote" qui m'est arrivée fin 2018 quand je squattais une fois de plus chez ma femme et mère de nos enfants huhu. Je ne la tague pas parce qu'elle ne sait pas dans quelle histoire j'ai casé ça, j'attendrai de voir sa réaction quand elle rattrapera son retard héhé. Je vous laisse deviner qui est qui XD
Voilà voilà.
Je suis éclatée donc il est fort probable que j'aie laissé passer des fautes, y en a une que j'ai vue en relisant une réplique pour la 5e fois (j'ai des tocs bizarres quand je me corrige oui). Donc pardon d'avance XD
Sur ce je vous laisse, je bosse que demain aprèm mais j'ai besoin de mes 12h de sommeil et je ne les aurai pas même en me levant à 13h XD
Je ne sais pas encore quand arrivera l'After 22 vu que mes plannings de boulot sont flous pour les semaines qui viennent. Le 23 qui était censé être le dernier sera peut-être coupé en deux pour en donner au final 24, je ne sais pas encore. Mais dans le fond ça ne changera pas grand chose au niveau du contenu.
J'espère que la fin de celui-là vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Les raviolis flottaient à la surface de l'eau et je touillais la casserole pour ne pas qu'ils collent au fond pendant que Yoongi les préparait. Les jugeant prêts, je les égouttai rapidement et les déposai tour à tour dans une assiette avant d'en prendre d'autres et de les plonger dans l'eau. Quelques minutes s'écoulèrent avant que je ne répète la tâche. Yoongi jeta un coup d'œil à la casserole, puis lâcha son ravioli pour remplir un verre d'eau et le verser dans l'eau frétillante. Je m'éloignai doucement lorsque sa main droite alla tourner le bouton pour remonter un peu le feu, et un « plaf » me fit me tendre. Yoongi se figea, puis soupira longuement en fermant les yeux. Je pinçai mes lèvres et replongeai ma spatule dans la casserole comme si de rien n'était.
« Tu es vraiment une calamité.
– Désolé... »
Je lâchai ma spatule et reculai pour ramasser le ravioli avant de le mettre à la poubelle quand je vis que Perli était déjà en train de mettre des coups de patte dedans.
« Dégage ! grognai-je. Pchhhht ! »
Elle finit par s'éloigner et je ramassai le ravioli.
« T'aurais pu lui laisser.
– J'aurais préféré le manger mais bon. Maintenant c'est un peu mort, dis-je en le mettant à la poubelle.
– Pauvre bête.
– Mais c'est toi qui m'as dérangé aussi !
– T'avais qu'à prendre des baguettes.
– Mais ça glisse avec tes baguettes ! Qui a eu l'idée de concevoir des baguettes en métal ?
– C'est plus hygiénique et plus écologique que du bois. »
Je ne répondis pas et repris ma tâche tandis qu'il reprit la sienne. Perli miaula en allant traîner entre les jambes de Yoongi mais il ne fit aucun commentaire. Il prit un peu de farce, vérifia qu'il n'y avait pas d'oignons dedans, puis se baissa pour lui donner. Elle sauta dessus et redescendit ses deux pattes au sol pour terminer de manger. Yoongi se redressa et observa sa main une seconde avant de lécher ses doigts pour ensuite les laver.
« Et tu oses me parler d'hygiène, fis-je la grimace.
– Tu ne fais pas la grimace quand tu laisses traîner ta langue sur moi alors arrête de faire ton mysophobe du dimanche. »
Je voulus rétorquer mais le sous-entendu laissé dans cette phrase me retourna l'estomac. Ce n'était absolument pas pareil. Je serrai les dents et continuai ce que je faisais en silence. Après quelques minutes, il s'étira en gémissant, puis rapprocha l'assiette pleine de raviolis crus de moi pour me faciliter la tâche, et prenant celle qui était pleine de cuits pour la poser sur la table. Il se lava ensuite les mains et se servit un verre d'eau.
« Tu veux boire ? me demanda-t-il.
– Mmh, s'il te plait. »
Je l'entendis remplir un verre avant de s'approcher de moi. Je le saisis et le vidai d'une traite avant de lui redonner en le remerciant. Il m'abandonna ensuite, et je l'entendis rapidement courir après le chat, ses pas contre le parquet et le grelot du collier teintant joyeusement. Je secouai doucement la tête de droite à gauche et continuai de faire cuire notre repas.
Après quelques minutes, tandis que la dernière fournée de raviolis cuisait, j'entendis ses pas revenir dans la cuisine et ses bras passèrent doucement autour de mon ventre. Je penchai ma tête sur mon épaule droite pour que son menton se pose sur l'autre.
« J'ai faim. »
Je souris doucement et continuai ce que je faisais, pendant que Perli faisant ses griffes sur l'arbre à chat brisa le doux clapotis de l'eau. Il retira sa mâchoire de mon épaule et ses lèvres ne tardèrent pas à prendre sa place. Je pinçai les miennes tandis que mes paupières sautillèrent et je resserrai mes doigts sur ma spatule de bois. Sa bouche effleura petit à petit la peau de mon cou et je me fis violence pour ignorer ma respiration qui s'était accélérée.
« Pourquoi tu fais ça, gémis-je doucement.
– Parce que j'en ai envie. »
Il avait soufflé ça rapidement et j'avais senti mon cœur rater un battement. Je tournai alors doucement dans ses bras, et mes yeux ne pouvant quitter ses lèvres depuis qu'ils les avaient aperçues, je m'en emparai. Il me répondit alors passionnément et j'abandonnai ma spatule pour me tourner complètement afin d'être face à lui, et j'entourai sa nuque de mes bras. Les siens se desserrèrent encore un peu et sa main gauche appuya légèrement contre le creux de mes reins tandis que la droite descendit le long de mon corps, dévalant ma fesse et le côté de ma cuisse, avant de remonter à mon postérieur où ses doigts s'enfoncèrent soudain. Perli vint miauler près de nous mais nous l'ignorâmes. Ma prise autour de la nuque de Yoongi se raffermit et il écrasa davantage mon corps contre le sien. À ce moment, je me sentais également comme cette casserole. Le feu au cul et bouillonnant totalement de l'intérieur. Je rouvris soudain les yeux et tournai la tête sur ma gauche pour voir l'eau qui débordait.
« Yoon'... attends, l'eau... »
Je retirai ma main de sa nuque et cherchai le bouton à l'aveugle pour couper le gaz. Le chat vint une fois de plus miauler dans nos jambes et je mordis mes lèvres, continuant de chercher le bouton alors que Yoongi déposait des baisers fiévreux le long de ma gorge. Sa main quitta alors ma fesse pour tourner le bouton du gaz que je n'avais pas réussi à atteindre, avant de reprendre sa place. J'avais chaud, je bouillonnais littéralement, mon corps entier était en feu et mon bas-ventre s'était réveillé. Merde. Je volai ses lèvres passionnément à nouveau et je glissai mes mains dans ses cheveux. Je voulais qu'il passe ses mains derrières mes cuisses, qu'il les saisisse et me soulève maladroitement. Je voulais enserrer ses hanches de mes jambes et qu'il pose mes fesses sur le plan de travail sans douceur. Bordel, j'avais chaud, tellement chaud, j'avais tellement envie de lui... Nous entendîmes soudain à nouveau miauler, et un énorme bruit de verre nous fit sursauter tous les deux.
« Putain, mes cours... »
Il m'éloigna alors de lui et partit en courant vers le salon où je l'entendis hurler le nom du chat et différentes menaces dans différentes langues, que ce soit la transformation en tapis de bain ou celle en chiffon pour nettoyer les fenêtres. Après une bonne minute, je me servis un énorme verre d'eau puis j'ouvris la fenêtre pour aérer la pièce. Je passai ensuite mes mains sous le robinet et j'humidifiai un peu ma nuque pour faire descendre la chaleur de mon corps. Enfin, « humidifiai »... « réhumidifiai » serait plus exact, que ça soit à cause de la chaleur du mois de juillet, de celle de sa respiration ou la moiteur de ses baisers sur ma peau.
Ça faisait un petit moment que les choses n'avaient pas dégénéré comme ça entre nous... Une semaine auparavant, alors que nous prenions notre douche, je lui avais chuchoté des choses plus ou moins catholiques dans l'oreille tout en laissant mes mains glisser sur son corps, avant de saisir l'une de ses fesses fermement puis de la claquer. Ça avait été dangereux. Très dangereux. Je ne comprenais pas comment il pouvait éprouver tant de passion pour moi et pour mon corps alors qu'aller plus loin était quelque chose qui était toujours hors de question, même si nous n'en avions pas reparlé depuis que nous nous étions remis ensemble. C'était dur pour moi parce que j'étais évidemment très réceptif à n'importe laquelle de ses avances et n'importe lequel de ses touchers, mais lui... j'avais vraiment du mal à comprendre.
Mais quoi qu'il en soit, même si nous n'allions pas plus loin et que je pouvais être frustré comme pas possible, ces moments où il lâchait totalement prise me faisaient horriblement de bien. Ça ne faisait que deux fois en à peine un mois, mais c'était bien plus proportionnellement aux huit mois où nous avions vécu ensemble avant. Je respirai un grand coup, refermai la fenêtre et je repris ma spatule pour sortir les derniers raviolis de la casserole qui flottaient déjà depuis un moment. Je vidai ensuite l'eau dans l'évier avant d'y laisser l'objet et je posai la seconde assiette avec les raviolis sur la table. Je partis ensuite vers le salon où je remarquai Yoongi en train d'essayer de sauver ses nombreuses pages qui venaient de prendre l'eau, alors que le chat avait visiblement débarrassé le plancher.
« Tu veux du sopalin ? demandai-je alors.
– Si tu veux. Heureusement que ce n'est pas des copies sinon je l'aurais changée en toque.
– Ça t'apprendra à vouloir travailler alors que tu es en vacances.
– Je n'y peux rien si je suis quelqu'un de studieux.
– Ce n'est pas une excuse. »
Je retournai à la cuisine et pris le rouleau d'essuie-tout pour qu'il puisse éponger ses affaires, ainsi qu'une pelle et une balayette pour ramasser les débris avant que quelqu'un ne se blesse.
« Fais attention, me dit-il.
– T'inquiète. »
Je pris un peu de papier et tentai de rassembler grossièrement les gros morceaux avant de commencer à nettoyer tout ça. Puis, entendant du bruit venant de la cuisine, Yoongi et moi nous figeâmes avant de nous regarder.
« Tu ne l'as pas enfermée quelque part ?
– Non... » souffla-t-il.
Nous filâmes à la cuisine dans un même mouvement et surprîmes le chat en train de manger notre repas.
« C'est pas possible, tu les collectionnes aujourd'hui ! grognai-je.
– Viens-là. »
Il attrapa Perli sous les pattes avant et la souleva.
« Tu commences à me gonfler. »
Yoongi quitta la cuisine avec le chat et disparut, et je regardai ce qu'elle avait commencé à grignoter avant de jeter à la poubelle. Je n'avais pas le courage de trier la farce. Je revins ensuite au salon pour terminer de retirer les morceaux de verre au sol. La porte de la salle de bain se referma et mon compagnon soupira fortement avant de venir me rejoindre.
« T'avais raison, on a un monstre à la maison aussi.
– Je te l'avais dit, souris-je. Le pire c'est que c'est toi qui l'as ramené.
– Tu voulais que je fasse comment en même temps ? Pauvre petite bête.
– Mais oui. »
Je continuai ce que je faisais, les images de son corps trempé en ce jour d'orage, qui venait de rentrer avec cette petite boule de poils noirs tout contre lui, repassant devant mes yeux. Il grogna de nombreuses fois dans sa barbe en coréen tout en continuant d'éparpiller ses documents sur la table entre quelques couches d'essuie-tout.
« C'était vraiment important ? demandai-je en me relevant avec les débris dans ma pelle.
– Ça aurait pu l'être plus.
– Pourquoi tu râles comme ça alors ?
– Par principe. »
Je ne ratai pas son petit sourire amusé et je levai les yeux au ciel avant de partir vers la cuisine. Je fouinai dans la poubelle pour le verre et en sortis un ancien bocal de sauce tomate où je versai les petits débris pour ne pas les perdre.
« J'ai faiiiiim ! »
Je laissai échapper un petit rire et me lavai les mains avant de prendre une fourchette dans le tiroir à couverts et de la planter dans l'un des raviolis. Je le portai à mes lèvres et testai la température avant de croquer dedans. C'était encore un peu chaud mais ça pouvait aller. Et j'avais faim aussi, mon ventre grognait depuis tout à l'heure même si c'était assez discret. J'en engloutis un second avant de piquer ma fourchette dans un autre et de rejoindre Yoongi au salon qui répétait toujours les mêmes gestes depuis plusieurs minutes. Je posai ma main droite sur son épaule, m'arrêtant à sa gauche, et je laissai glisser mes yeux sur les pages humides dont l'encre avait un peu bavé à des endroits.
« Elle a pas fait les choses à moitié, constatai-je.
– Non. Il semblerait que quand elle a décidé de faire des conneries, elle y va à fond. »
J'entendis son ventre grogner à son tour et une grimace déforma son visage déjà assez sur les nerfs.
« Ouvre la bouche.
– La bouche ? Pourquoi donc ? haussa-t-il un sourcil tout en tournant la tête vers moi.
– Je t'ai apporté un petit quelque chose. »
Je tendis la fourchette vers son visage et il comprit.
« J'avais peur que tu n'engloutisses tout avant que je n'aie terminé. Tu m'en as au moins gardé un, quel soulagement.
– Je ne suis pas comme ça, souris-je.
– Je t'ai entendu manger d'ici, tu ne m'auras pas. »
Je souris largement et il ouvrit la bouche mais je reculai la fourchette. Il fronça alors les sourcils en contractant les commissures de ses lèvres et j'appuyai sur son épaule droite pour le rapprocher de moi et déposer un bruyant baiser sur son sourire crispé. Après quelques secondes de surprise, il tourna la tête et pouffa tout en essayant de retenir en vain un sourire en coin.
« Tiens, souris-je en ramenant la fourchette près de son visage. Je vais aller mettre la table. »
Il me jaugea du regard, puis finit par croquer dans le ravioli quand il comprit que je ne jouais pas. Je retirai doucement ma main de son épaule et repartis vers la cuisine mettre la table pour que nous puissions manger. J'entendis Yoongi aller libérer le monstre tout en lui faisant promettre de ne pas recommencer, ce sans quoi elle finirait en lasagnes, puis il vint me rejoindre. Le petit grelot le suivit en tintant à nouveau joyeusement et il leva les yeux au ciel avant d'aller chercher une boîte pour lui donner un peu à manger.
« Après tu nous fous la paix, c'est clair ? »
Il eut pour toute réponse un miaulement signifiant sans aucun doute plus « Donne, j'ai faim. » que « Oui papa. », et elle se jeta sur sa gamelle après que Yoongi l'ait servie.
« J'te jure, soupira-t-il. J'aurais dû rester sans cœur. »
Il prit ses baguettes et commença à se servir. Je le regardai faire sans un mot, un air complètement niais sur le visage, mais je m'en moquais. Tout en lui m'avait manqué, mais par-dessus tout, étrangement, son mauvais caractère et sa mauvaise foi. J'étais maso visiblement, d'aimer ces aspects de sa personnalité alors que normalement, c'était ce qu'on qualifiait de défauts. J'expirai doucement et continuai de manger, ignorant son regard interrogateur qui s'était levé sur moi l'espace d'une seconde.
[...]
La peau encore assez fraîche à cause de la douche que j'avais prise quelques minutes plus tôt, je pianotais désormais sur mon téléphone, naviguant entre mes vieux réseaux sociaux qui ne me servaient plus qu'à espionner ce que devenaient mes vieilles connaissances qu'autre chose, et des jeux mobiles chiants mais super addictifs. Une notification apparut alors sur mon écran. Jimin. Je fronçai immédiatement les sourcils mais appuyai dessus.
« Léo adore son nouveau jouet, regarde-moi ça. »
J'attendis alors un peu et une vidéo apparut. J'appuyai dessus et elle chargea pendant quelques secondes avant de se lancer.
« Bébé, murmura Jimin. Regarde ! »
Il alla de l'autre côté d'un tunnel vert fluo et se pencha pour regarder son chat, et lui fit signe de venir. Le chaton sauta alors dans le tissu et sautilla jusqu'à l'extrémité où Jimin l'attendait avec une croquette.
« Bon, là c'est plus moi qui m'amuse avec elle et le jouet qu'elle toute seule. Mais elle passe son temps dedans. C'est trop mignon. Mais le mieux c'est ça. Attends, regarde ce qu'on lui a construit avec Hobi hyung ! »
Il redressa son téléphone et me montra l'immense parcourt suspendu qu'ils avaient mis en place dans leur salon. Ils étaient timbrés.
« Tu vois l'espèce de hamac, là ? Elle adore dormir dedans. Je t'enverrai des photos ! »
Je rigolai doucement malgré tout et lui envoyai quelques mots avant de poser mon téléphone.
« C'était Jimin ? me demanda alors Yoongi.
– Oui. »
Je m'étirai en gémissant et croisai mes bras derrière ma tête avant de tourner celle-ci vers lui.
« Il se filmait encore avec son chat. Insupportable.
– Il y en a qui sont gagas, écoute.
– Ça ne lui va pas. »
Il ne me répondit pas et reconcentra son attention sur le livre qu'il avait entre les mains.
« T'as vu que du coup, il a encore les cheveux noirs actuellement.
– Oui. Ça lui va bien.
– C'est clair. Il est canon.
– Mmh.
– Mais le roux lui allait super bien aussi.
– Tout lui va.
– Oui. C'est effrayant.
– Oui.
– Mais toi, ça t'allait bien le vert.
– Hors de question que je recommence. J'avais perdu un pari contre lui donc je n'avais pas eu le choix. Mais plus jamais qui que ce soit ne touchera à mes cheveux.
– Oooooh allez, un petit blond platine !
– Jamais.
– Yoon' ! me retournai-je sur mon flanc gauche.
– Quoi ? C'est hors de question.
– Je suis sûr que ça t'irait trop bien... » murmurai-je en levant ma main droite vers lui.
Je plongeai mes doigts dans ses mèches noires et il tourna immédiatement la tête vers moi.
« C'est mort. Pourquoi je devrais changer de couleur de cheveux ? Dis tout de suite que tu me trouves moche avec ma couleur naturelle.
– Ah ça c'est certain, tu es moche comme un pou. Mais ce n'est pas nouveau, donc j'ai fini par m'habituer.
– Va crever. »
Il se retourna sur son côté gauche également, me tournant ainsi le dos, même si je savais qu'il n'était pas du tout vexé et qu'il faisait ça juste pour la forme. Je pouffai doucement en observant sa peau bronzée se présenter délicieusement à mes yeux. Je l'effleurai de mes doigts un instant, puis déposai un baiser entre ses omoplates.
« Quoi que tu veuilles faire, ça ne marchera pas, grogna-t-il.
– Je n'en suis pas si sûr. »
J'avais soufflé cette phrase, la laissant flotter dans la pièce comme une poussière se détachant d'un vêtement après un coup de main. Je glissai doucement ma paume sur sa taille et refermai mes doigts contre sa peau avant de déposer un nouveau baiser dans son dos.
« Tu sens bon...
– Je sais, me répondit-il simplement.
– Et t'as la peau douce.
– J'ai une bonne hygiène de vie contrairement à d'autres. »
Je souris avec amusement et expirai fortement. Il ne perdait jamais une occasion d'envoyer une pique dans les dents, que ce soit moi, Taehyung ou Jimin.
« Vu ta gueule c'est surprenant. »
Les pages de son livre se rencontrèrent dans un bruyant claquement et il se retourna vers moi, saisit mes poignets qu'il plaqua contre chaque côté de mon visage avant de tenter de m'enjamber, mais je l'en empêchai en passant ma jambe droite autour de ses hanches.
« T'as bientôt fini, oui ? Je peux finir mon chapitre ou tu vas passer les dix prochaines minutes à jouer au bipolaire en manque d'attention ? »
Je ricanai à cette expression, involontaire mélange de la façon dont j'appelais Jimin il y a quelques années et du surnom qu'il m'avait attribué en retour, mais le regard dur de mon compagnon sur moi ne changea pas.
« Ne me regarde pas comme ça, Yoongi.
– Pourquoi donc ?
– Parce que ça pourrait m'exciter. »
Ses paupières s'ouvrirent davantage sous la surprise avant qu'il ne les referme en soupirant bruyamment.
« Tu me fatigues.
– Mais tu m'aimes quand même.
– Dans tes rêves. Laisse-moi finir de lire. »
Il lâcha mes bras et tenta de retourner à sa place mais je passai rapidement mon autre jambe autour de sa taille afin de le ceinturer et de restreindre ses mouvements.
« Léo, tu me casses les couilles. Tu as quel âge ?
– Cinq ans, je ne te l'avais pas déjà dit ?
– Je vais te foutre au centre aéré alors, j'aurai la paix.
– Quel père indigne, souris-je.
– Tu préfères le coin ? La paire de baffe ?
– La fessée ? »
Il resta figé, la bouche ouverte, ne s'attendant pas à ce que je réplique de cette manière.
« Crois-moi que ça te passera l'envie d'en avoir si tu me cherches trop.
– Je te cherche pas, tu es juste en face de moi.
– Tu m'exaspères, soupira-t-il. Lâche-moi.
– Libère-toi tout seul.
– Léo.
– Libère-toi tout seul. Hyung. »
Ses yeux noirs remontèrent immédiatement dans les miens et un frisson parcourut ma peau. Ce genre de frisson grisant qui te provoque une chair de poule et fait se redresser tous les poils de ton corps. Je savais que je courais à ma propre perte en agissant comme ça. Mais c'était plus fort que moi.
« Arrête de jouer, Léo.
– Je ne joue pas.
– Je ne rigole pas. »
Il continua de me fixer de la même façon, puis je finis par ricaner avant de passer mes bras autour de sa nuque. Il résista alors je me redressai et le poussai. Toujours campé sur ses appuis, je réfléchis à comment le faire basculer, mais mon visage près du sien, j'eus une autre idée. Je ramenai mes jambes sous mes fesses et plongeai mes yeux dans les siens. Nous nous regardâmes longuement et je mordis ma lèvre inférieure avant de lever doucement ma main droite et de la glisser dans ses mèches sombres. Il ne dit rien, continuant de me fixer, attendant que je passe à l'action. Je rapprochai alors mon visage davantage du sien, puis je posai mes lèvres sur les siennes. Je laissai mes doigts glisser dans sa nuque, puis le long de sa colonne, chatouillant ainsi sa peau. Il finit par répondre à mon baiser, toujours sur la réserve, et quand je le sentis enfin s'abandonner doucement, j'attendis quelques secondes avant de faire glisser mes doigts sur sa taille, puis de finalement de remonter mes ongles le long de ses flancs ce qui le fit sursauter et s'éloigner de moi. J'en profitai donc pour saisir ses épaules et le faire tomber sur le dos. Je m'assis immédiatement après sur son bassin et commençai à le chatouiller.
« Léo putain ! »
Il tenta de se débattre, essayant d'attraper mes poignets, puis il finit par saisir ma nuque fortement et rapprocher mon visage du sien. Je me figeai, surpris, et son sourire en coin me fit comprendre bien trop tard que je venais de me faire avoir. Il me retourna et commença à me chatouiller à son tour, enfonçant ses doigts plus ou moins doucement dans mes flancs alors que je me dandinais en hurlant, tout en le suppliant avec difficulté d'arrêter. J'avais du mal à respirer tellement je rigolais et je l'entendais ricaner, heureux de me rendre la monnaie de ma pièce.
« Arrête ! hurlai-je, essoufflé. J'ai... j'aiiiiiiiiii ah ! Perdu ! Stooop !
– Bien. »
Il arrêta enfin sa torture et je tentai de reprendre une respiration normale tout en essuyant mes yeux où des larmes m'avaient échappé.
« J'espère que tu as bien compris la leçon, mon cœur.
– Gnagnagna. »
Il expira par le nez avec amusement et attrapa mon menton fortement qu'il tourna pour que je le regarde.
« La prochaine fois que je lis, laisse-moi continuer mon chapitre. Tu sais ce que c'est en plus de lire.
– Oui mais je suis mieux que ton bouquin, fis-je la moue.
– Il est plus calme et plus discipliné.
– C'est bien ce que je dis.
– J'ai assez de Perli pour faire des caprices, tu ne crois pas ? »
J'expirai par le nez en continuant de faire la tête et je détournai les yeux.
« Au moins je ne casse rien et je ne fous pas tes cours en l'air, moi. »
Il rigola doucement et relâcha mon menton.
« Allez, laisse-moi finir de lire. »
Je continuai de faire la tête et il rigola doucement tout en se redressant. Il esquissa un geste pour se rallonger à sa place, mais finalement se ravisa, revint vers moi et posa sa main à la droite de mon visage. Il se pencha alors doucement sur mon buste et embrassa mon front délicatement, puis le bout de mon nez avant de cueillir mes lèvres.
« Arrête de bouder, sourit-il.
– Je boude pas. »
Il rigola légèrement et m'embrassa une nouvelle fois. Je fermai les yeux et croisai mes bras sur ma poitrine. C'était trop facile. Voyant que je n'étais pas réceptif, il retourna à son livre et je me tournai sur mon côté, lui tournant ainsi le dos. J'expirai en silence et me détendis. J'étais fatigué avec cette journée. Sun Mi m'avait fait galoper partout et j'avais mal aux jambes. Je bougeai doucement pour être plus à l'aise, et je tentai de m'endormir.
Je commençais à somnoler quand je sentis le bras de Yoongi passer autour de mon torse. Je me tendis une seconde, sa peau froide contre la mienne me provoquant une désagréable sensation, et je le laissai m'enlacer tendrement.
« Je t'ai réveillé ? souffla-t-il.
– Non, je ne dormais pas encore. »
Ses lèvres réchauffèrent mon épaule doucement, puis ma nuque avant qu'il ne s'installe définitivement pour s'endormir. Je bougeai alors, me retournant vers lui, et je glissai ma main droite dans son cou avant de chercher sa bouche de la mienne. Sa main se plaqua délicieusement dans le creux de mes reins et je me rapprochai de lui, glissant ma jambe droite de l'autre côté de son corps.
« Tu ne boudes plus ? rigola-t-il.
– Je bouderai demain matin. »
Il expira une fois de plus par amusement puis remonta sa main dans mon dos avant de m'embrasser à son tour. Sa peau froide se réchauffa petit à petit au contact de la mienne, et je le serrai de plus en plus fortement contre moi, mes ongles s'enfonçant délicieusement dans son épiderme.
« Je t'aime », soufflai-je.
Je l'entendis sourire, devinai parfaitement les croissants de lune que devaient former ses yeux, et il me repoussa doucement. Je me laissai retomber sur le dos et il vint rapidement s'allonger contre moi, sa main gauche dévalant le côté de mon corps tandis que son souffle chatouillait ma gorge puis ma mâchoire.
« Je t'aime aussi », murmura-t-il avant de m'embrasser fiévreusement.
Je glissai mes mains dans ses cheveux, tirant dessus, tandis que ses doigts continuaient de faire frémir ma peau partout où ils la frôlaient. L'intérieur de mon corps commençait à bouillonner, comme tout à l'heure, comme il y a une semaine sous la douche. Yoongi ne semblait plus gêné ou terrifié comme... comme il y a quelques mois. Il m'avait pourtant dit qu'il n'avait pas réussi à changer... Alors ces mêmes questions recommencèrent à tourner dans ma tête alors que sa main se referma sur ma taille à y laisser son emprunte, que sa bouche dévorait passionnément la mienne et que son cœur battait à tout rompre contre le mien. C'était en train de recommencer, n'est-ce pas ?
Je ne voulais pas y penser. Mais j'y étais obligé. Et si ça dérapait encore ? S'il me repoussait ? Ou s'il ne le faisait pas, mais que nous nous éloignions comme il y a un an, par peur que ça aille trop loin ? Je ne voulais vraiment pas y penser, mais tout ça polluait mon esprit. Je relâchai donc ses cheveux pour passer mes bras autour de sa nuque et l'amener plus contre moi. Ses lèvres descendirent alors sur ma gorge et je relâchai un gémissement lorsqu'il mordit ma peau sans prévenir.
« Yoon'... »
Il la relâcha, s'excusa, et déposa un doux baiser à l'endroit même avant de se redresser légèrement. Sa main gauche effleura alors ma cuisse et je laissai échapper un étrange soupir. Je n'avais même pas remarqué qu'il avait relâché ma taille, je sentais toujours sa poigne brûler ma peau. Il se décolla de mon corps et se coucha sur ma gauche, contre mon flanc, et sa paume se posa doucement sur mon ventre tandis qu'il déposa un léger baiser à l'intérieur de mon bras qui était toujours derrière sa nuque.
« Léo...
– Mmh ? »
Sa main gauche quitta alors mon ventre pour se glisser sur ma joue et tourner mon visage vers le sien. Son souffle cogna contre mes lèvres et il les cueillit délicatement.
« Quoi ? murmurai-je alors.
– Tu veux...
– Mmh ? »
Ses doigts se resserrèrent contre l'os de ma mâchoire et je compris enfin ce qu'il voulait me demander.
« Non, ne t'en fais pas, ça va.
– T'es sûr ?
– Oui. »
J'appuyai doucement sur sa nuque pour déposer un dernier baiser sur ses lèvres, puis je me retournai dans ses bras, me couchant sur mon côté droit comme toujours. Il ne tarda pas à venir se coller contre moi et je posai ma paume sur sa main pour enserrer nos doigts et la remonter contre mon cœur qui battait toujours horriblement fort.
Non, il ne fallait pas.
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