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#19.2 After - Vents contraires

[15/02/2019]


Bonsoir bonsoir !

Et oui, encore en retard, mais j'ai rallongé et encore rallongé mon chap... du coup les corrections ont été repoussées, bref XD

Les comebacks de FTI, Dreamcatcher (j'ai la chanson dans la tête depuis que je suis levée XD), Hwasa, Taemin, Key... Puis y a les bébés moches de MX qui vont bientôt venir nous achever aussi... rien que les photoshoots sont de l'art, alors j'ai peur pour le MV et l'album. Bref, mais on est gâtés en ce moment...

J'ai pas encore actualisé mon planning sur Twitter mais je vais devoir sacrifier l'une de mes publications à cause du boulot. Je pense que ça sera le bonus de HIMB comme il causera bien moins de frustrations, mais la date de sortie de la 3e partie de l'After 19 changera dans tous les cas, que ça soit dans la semaine ou plus tard. Sorry...

Bon. Voilà, je crois que c'est tout pour aujourd'hui. Désolée si jamais j'ai laissé passer des fautes, surtout au début du chap, j'étais pas super concentrée en corrigeant donc il est possible que j'aie laissé passer des trucs ou qu'il y ait des phrases qui ne veuillent rien dire. Vive le professionnalisme. Mais j'ai tout simplement la flemme de repasser une nouvelle fois dessus x')

Je vous laisse ici pour la partie 2 de l'After. À bientôt j'espère pour la troisième.

Bonne Léocture ! ♥




~~🍋~~




J'expirai fortement et tentai de m'étirer, mais le corps d'Ethan couché en travers du mien juste dans le but de mater Célia lorsqu'elle était allée aux toilettes totalement nue m'empêchait de détendre mon dos.

« Bouge, tu m'écrases.

J'étais vraiment à des lieues de penser que c'était elle qui allait venir ce soir.

Je savais qu'elle t'avait tapé dans l'œil, et quand j'ai évoqué l'idée dans l'après-midi elle a tout de suite sauté sur l'occasion.

C'était cool.

Ouais.

Très cool.

Ouais. »

La porte des toilettes s'ouvrit puis se referma et elle revint vers nous, traversant l'appartement dans le plus simple appareil. Je fermai les yeux en expirant pour montrer ma lassitude mais il ne bougea pas, ne se gênant sans doute pas pour la reluquer.

« J'y vais, Léo. Je préfère dormir chez moi pour ne pas être en retard demain matin, rigola-t-elle. On se refait ça quand tu veux, envoie-moi un message ! »

Je levai simplement ma main droite pour la saluer tandis qu'elle termina de se rhabiller rapidement.

« Salut Ethan, fit-elle. À une prochaine !

Avec plaisir ! »

Ses pas traversèrent une nouvelle fois l'appartement et la porte d'entrée se referma derrière elle.

« Bon, tu bouges ?

Mmh. »

Il ne bougea pas et ricana doucement.

« Au final, aucune de tes propositions n'était exacte. Je ne saurais dire si je suis déçu ou pas.

Tu as pu te la taper alors que ça fait des semaines que tu fantasmes dessus, pourquoi tu serais déçu ?

Parce que l'option 1 et 2 étaient vraiment bandantes.

C'était quoi déjà ?

Tu ne t'en souviens pas ? se releva-t-il alors légèrement. Tu déconnes ? Tu disais ça pour rire ?

Peut-être un peu, souris-je.

Donc ma nuit d'amour inoubliable, tes massages et ta langue, je dois oublier alors ?

Ah, ça... »

Je rigolai à nouveau, mais un peu plus fortement, tandis que je sentais son attente malgré mes paupières closes.

« Si tu te montres patient... »

J'étais horrible. Mais j'adorais ça. Il se releva plus franchement alors, me laissant respirer un peu, mais je sentis rapidement sa main gauche se poser sur mon corps tandis qu'il était encore en travers de mon torse.

« Qu'est-ce que tu fais ? grognai-je.

Laisse-toi faire.

Que je me laisse faire ? demandai-je en ouvrant les yeux. Avec toi il faut mieux éviter.

Tu ne le regretteras pas, je te le promets. »

Le regard noir rivé dans le mien, il passa sa langue sur son piercing pour le faire bouger doucement de gauche à droite et mes yeux papillonnèrent.

« Ça fait un moment que j'ai envie de tester un truc pour tout t'avouer.

Tester un truc ? couinai-je.

Respire ! rigola-t-il. Si vraiment tu veux pas, tu me le dis et j'arrête. Ok ? »

Je me redressai doucement sur mes coudes et j'hochai la tête. Je savais ce qu'il voulait faire. Mon cœur battait à cent mille et mon corps se réchauffait à une vitesse folle. Je le laissai embrasser la peau de mon ventre tandis que sa main gauche glissa entre mes cuisses et que la droite se posa doucement sur mon flanc. Je pinçai mes lèvres et resserrai mes doigts sur le drap. Il laissa ses doigts longer mes muscles tendus, me procurant ainsi une désagréable chair de poule. Puis, mordillant la peau de ma hanche gauche, je sentis ses doigts remonter lentement vers mon bassin avant de glisser à nouveau entre mes cuisses. Je le laissai faire, et progressivement, ses phalanges descendirent de plus en plus bas. Je fermai les yeux fortement, pinçant toujours mes lèvres et enfonçant mes ongles dans le drap, et je finis par me rallonger sur le dos et écarter doucement les jambes pour lui donner plus d'aisance. Il relâcha la peau de mon aine et retira ses mains de mon corps pour bouger et venir se placer entre mes jambes. Sa respiration cogna contre moi fortement, et son expiration était telle que je perçus parfaitement son excitation et son envie de moi à travers elle. Ses lèvres descendirent alors dans le pli de ma cuisse et je sentis sa langue humidifier ma peau petit à petit, ce qui me provoqua une nouvelle chair de poule. Ses mains se posèrent sur mes jambes et remontèrent ma peau doucement, écartant mes membres progressivement de plus en plus. Sa langue passa alors entre mes fesses et je me tendis une fois de plus tout en frissonnant une nouvelle fois de la tête aux pieds. Je l'entendis sourire contre moi et je le laissai continuer en mordant mes lèvres jusqu'au sang. Je n'en pouvais déjà plus, ses simples caresses avaient suffi à me produire un début d'érection, alors là... Bordel.

« Ça va ? » murmura-t-il.

J'hochai la tête une fois, mon cœur s'emballant encore plus.

« J'ai envie de te faire tellement de choses sales », ricana-t-il.

Un puissant frisson remonta tout mon corps et il lâcha mes jambes pour poser ses mains près de mes flancs. Il se hissa contre moi et sa langue passa d'un coup sans prévenir sur mon téton gauche. Ma poitrine se souleva sous la surprise et son rire cogna contre ma peau.

« Et tu as l'air d'accord... »

Je rouvris les yeux difficilement et plongeai ma main droite dans ses cheveux que je tirai un peu. Petit con. Il plongea ses pupilles dans les miennes et se hissa jusqu'à mon visage pour s'emparer de mes lèvres, ses deux piercings de surface au dessus de son nombril étrangement froids griffant ma peau délicieusement. J'avais tellement chaud, j'avais tellement envie de lui... Je passai mes bras autour de sa nuque et son corps remonta fortement contre le mien. C'était réciproque... Il me surplombait entièrement et pour la première fois depuis un moment, je pris conscience du fait qu'il était plus grand que moi. Je me sentais minuscule dans ses bras, sous son corps, sous son aura qui ne faisait qu'augmenter minute par minute. Et ça me rendait encore plus fébrile.

« Ethan... » murmurai-je entre deux baisers.

Son corps se détacha soudainement du mien. Il se mit à genoux et passa sa jambe gauche à l'extérieur de mon corps. Puis, sa main droite se posa sur mon flanc et descendit le long de mon corps, écartant un peu plus ma cuisse, avant de glisser sur son intérieur. Sa paume se posa sur mes bourses et ses doigts glissèrent doucement sur mon périnée jusqu'à mon entrée qu'il commença à caresser du bout des doigts.

« Détends-toi, rigola-t-il doucement.

Ta gueule. »

Un petit rire rauque me répondit. Ce n'était pas de ma faute, c'était mécanique, un réflexe de défense. J'essayai pourtant de me détendre même s'il ne faisait absolument rien pour m'aider. Il ne faisait que me caresser et pourtant, ça suffisait à me faire me tendre entièrement. Mon érection battait déjà un record et je ne savais pas combien de temps j'allais pouvoir tenir.

« Arrête de jouer, murmurai-je.

Très bien. »

Il remonta rapidement sa main à son visage et étrangement, me quitta des yeux lorsqu'il introduisit l'un de ses doigts dans sa bouche.

« Tu es gêné ? » soufflai-je.

Il remonta ses yeux dans les miens et je déglutis difficilement. J'aurais mieux fait de me taire.

« Non. Pourquoi ?

Pour rien. »

Je détournai rapidement mes pupilles, puis fermai les yeux en inspirant profondément. J'aurais vraiment mieux fait de me taire. Ses lèvres glissèrent à nouveau sur ma gorge et sa main retrouva sa place entre mes jambes. L'un de ses doigts se posa alors contre moi et commença à me pénétrer doucement. Ma bouche s'ouvrit soudain, mes poumons ayant besoin d'une grande respiration à cause de l'émotion qui m'avait envahi sans prévenir, mais Ethan ne dit rien, ses dents s'appropriant ma gorge encore un peu plus. Je sentais son cœur battre rapidement contre moi, sa respiration hachée et sa propre érection qui trahissaient son envie pour moi. Bordel, j'allais faire un malaise. Je tentai alors de respirer plus longuement et calmement pour faciliter les choses et également les accélérer si possible quand les têtes de ses métacarpes se posèrent contre mes fesses. Il y était entièrement. Bordel. Si un jour on m'avait dit qu'un mec me foutrait un doigt dans le cul... Je commençai à rire nerveusement.

« Qu'est-ce qu'il y a ? s'inquiéta-t-il.

Rien, expirai-je. Ça va... donc tu peux continuer... »

Je le sentis bouger doucement en moi. C'était étrange. Plus étrange que douloureux. Mais ce n'était que le début, je n'étais pas naïf. Mais peu importe. Je voulais le faire, j'en avais envie et j'allais crever s'il se dérobait cette fois encore.

« Prends-moi... murmurai-je.

Quoi ?

T'as très bien compris... soufflai-je en cachant mon visage sous mon bras.

Je ne suis pas sûr d'avoir très bien entendu.

Va te faire foutre.

T'es sûr ? »

Je serrai les dents. Il me faisait chier putain. Il se retira alors et j'ouvris la bouche pour riposter quand il reprit la parole.

« Je ne te pose pas la question pour me moquer de toi, tu sais, me dit-il en posant sa main sur ma cuisse.

Pour quoi d'autre alors ?

Bah... tu l'as jamais fait, si ?

Non. Et alors ?

T'es vraiment sûr que tu veux le faire avec moi ? »

Je retirai mon bras de mon visage et redressai la tête.

« Pourquoi je ne voudrais pas ?

Il y a des personnes pour qui la virginité est importante, haussa-t-il les épaules.

Je n'ai jamais trop compris ce concept. Je trouve ça idiot et insignifiant.

Ah oui ? »

Il me lâcha et s'assit en tailleur entre mes jambes.

« Je comprends qu'on puisse vouloir rester vierge pour une personne en particulier. C'est synonyme de pureté.

C'est ce que tu as fait, toi ?

Moi ? rigola-t-il. Non, je m'en balance de ça, je préfère le plaisir à la pureté.

Bah voilà, c'est la même chose pour moi.

T'es vraiment sûr ?

Tu veux vraiment discuter maintenant ? »

Il pouffa alors et je serrai les dents. Il se foutait de moi ? J'allais lui casser la gueule putain.

« Je te dis ça parce qu'on n'est pas obligés d'aller jusque-là ce soir, je veux être certain que c'est ce que tu veux.

Tu veux que je te signe un papier comme quoi je ne porterai pas plainte demain matin ?

T'es con, sourit-il.

Et toi aussi, tu me fais chier, je vais exploser à ce rythme alors fais quelque chose ou c'est la dernière fois que je t'autorise à venir chez moi.

Avant de te rencontrer, je pensais vraiment que c'était une légende urbaine le fait que l'âge rendait aigri.

Je te demande pardon !?

Bah c'est vrai, tu t'entends ? Toujours à râler pour un oui ou pour un non et-

Dégage tu me saoules », grognai-je en tentant de me retourner.

Il me laissa faire et je me couchai sur mon flanc droit. Il fallait que je me soulage mais tant qu'il était là, c'était hors de question. Et j'étais frustré. Tellement frustré. Je sentis alors l'une de ses mains se poser sur ma jambe et remonter ma peau doucement. Je tentai de faire comme si ça ne me provoquait rien, mais ma chair de poule me trahit aussitôt. Je gardai cependant les yeux clos, pinçant mes lèvres le plus fortement possible, et je le sentis bientôt se coucher contre mon dos, puis ses lèvres se déposer dans mon cou.

« Je t'ai dit de dégager, grognai-je.

Il y a quelqu'un qui n'est pas d'accord.

Je me fous de ton avis.

Je parlais de ton corps, pas de moi. »

Il me faisait tellement chier...

« Ça te dit, les cuillères ?

Quoi !? »

Il rigola contre mon oreille avant de l'embrasser doucement, puis sa main gauche glissa contre mon ventre.

« Tu me parlais de l'amazone tout à l'heure, mais je pense que c'est un peu prétentieux pour une première fois. »

Il se foutait encore de moi. J'allais le fracasser.

« Tu connais mes positions préférées, mais quelles sont les tiennes ? »

Je pris une grande inspiration pour tenter de me calmer. J'en avais marre. Il fallait que je laisse passer.

« Comment je pourrais le savoir ? soufflai-je, la voix tremblante. J'ai jamais été dans cette position, sans mauvais jeu de mot.

Il n'y en a pas une qui te tente plus qu'une autre ? »

J'avalai ma salive difficilement. Pas franchement. Mais je ne voulais pas qu'il voie mon visage, j'avais trop honte. Mais l'imaginer me prendre en levrette était bien pire. Sa main continua de caresser mon ventre doucement et son bassin effleura mes fesses. Je décollai mon bras gauche de mon corps et le levai au-dessus de mon visage. Mes doigts se glissèrent dans les cheveux sombres d'Ethan et je tirai doucement dessus. En réponse, ses hanches vinrent se plaquer contre moi et mes dernières barrières s'écroulèrent. Je le lâchai et me redressai sur mon coude pour fouiner dans le tiroir de ma table de nuit. Je saisis bien rapidement une boîte de préservatifs que je jetai dans mon dos, puis une bouteille de lubrifiant. Il rigola contre moi et je me recouchai en remontant légèrement mes cuisses contre mon ventre. J'allais vraiment exploser, il fallait que je me libère rapidement, alors il fallait qu'il se bouge. Il se détacha légèrement de moi et son corps quitta le mien. Je fermai une fois de plus fortement les paupières en pinçant mes lèvres, et je me serais bien bouché les oreilles pour ne pas l'entendre se préparer dans mon dos. Je passai mes mains dans mes cheveux et je tirai dessus. J'avais d'un coup horriblement froid et un étrange trou dans ma poitrine. Je voulais qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me fasse sien pour me réchauffer et combler ce vide qui venait de surgir en moi.

« Je vais y aller doucement, essaie de te détendre.

Je suis parfaitement détendu.

Tu ne sais pas mentir. »

Sa respiration tapa contre le haut de mon bras et je frissonnai doucement. Bordel, vite... Et comme s'il avait entendu ma prière, je sentis ses doigts m'effleurer à nouveau. Un énième frisson remonta ma colonne et il s'introduisit lentement en moi. Mon cœur battait horriblement fort. Il commença de lents mouvements en moi, caressant les parois de mon rectum à m'en faire perdre la tête.

« Ça va ?

Oui. »

Il continua cependant ses mouvements lents et je crus que j'allais devoir prendre les commandes jusqu'à ce qu'un puissant frisson me fige.

« Ça va toujours ?

Ta gueule, soufflai-je.

Je prends ça pour un oui », rigola-t-il contre mon épaule.

Connard. Il se foutait de moi en plus. Il recommença, me faisant me tendre de plaisir et resserrer encore plus mes cuisses contre mon torse, comprimant ainsi mon entrejambe qui semblait prêt à succomber sans avoir été effleuré depuis de longues minutes. Puis bientôt, il retira ses doigts et je le sentis se rapprocher de moi. Il me demanda si je voulais rester dans cette position et j'hochai la tête timidement. Je n'avais pas le courage de bouger, ni la force. Il se coucha confortablement, son bras droit reposant au-dessus de mon crâne tandis que sa main gauche se posa sur ma hanche qu'il caressa doucement pendant quelques secondes avant de déposer quelques baisers dans mon cou.

« T'es vraiment sûr que tu veux le faire ? »

Et pour la première fois depuis un bon quart d'heure, la réponse ne me sembla plus si évidente. Est-ce que je voulais coucher avec lui ? Est-ce que je voulais qu'un homme me prenne ?

« Oui. Vas-y.

Dis-moi si ça ne va pas.

Mmh. »

Il serra fortement ma hanche entre ses doigts quelques secondes avant de la relâcher pour se positionner contre moi. Mon cœur battait vite. Tellement vite. Sa main revint saisir mon os et ses ongles s'enfoncèrent dedans quand son corps rencontra le mien bien plus intimement que jamais. J'étouffai un couinement alors que son torse remonta contre mon dos sous son mouvement. Sa respiration tapait contre ma nuque et je m'aperçus seulement maintenant à quel point nos corps bouillonnaient en sentant sa peau se poser contre la mienne.

« Ça va ?

Oui... »

Ses lèvres se posèrent contre ma nuque et ses doigts s'enfoncèrent encore un peu plus dans ma peau lorsque son corps remonta encore un peu contre moi, et en moi.

« Ça y est, soupirai-je.

Quoi ? Déjà ? s'écria-t-il en se redressant pour regarder par-dessus mon corps.

Non, pas ça, rigolai-je faiblement.

Tu m'as fait peur... »

Il laissa sa tête retomber contre mon épaule avant de se rallonger contre mon dos.

« Quoi alors ?

J'ai perdu ma virginité. »

Il resta silencieux, puis expira longuement.

« Non mais toi... Tu m'as vraiment fait peur. Je sais que tu es très sensible mais là...

Très sensible, répétai-je, faut pas abuser non plus.

Tu veux vraiment faire le plus malin vu la position dans laquelle tu te trouves ? »

J'avalai ma salive difficilement. Il n'avait pas tort sur ce coup là. Sa main gauche descendit le long de ma cuisse pour caresser ma peau doucement, et une chair de poule remonta mon corps. Je me tendis, et une bouffée de chaleur m'envahit lorsque mes muscles se resserrèrent sur lui. Son rire chatouilla alors mon oreille et je serrai les poings. Il me faisait chier.

« Mais c'est quelque chose que j'adore, susurra-t-il. Tu ne peux pas me mentir.

Que tu crois.

C'est un fait. Regarde, si je te touche ici... murmura-t-il en remontant ses doigts vers mon ventre.

Arrête de jouer putain », soufflai-je en frissonnant lorsque ses ongles effleurèrent ma peau.

Sa main revint prendre place sur ma hanche tandis que ses lèvres découvrir encore un peu plus la peau de ma gorge. J'avais tellement chaud, j'étais tellement excité, tout en moi allait finir par exploser, à commencer par mon cœur, puis ma tête. Il se retira légèrement avant de s'enfoncer un peu en moi à nouveau. Je ne prenais pas encore mon pied de cette manière, mais c'était tellement excitant... Pourquoi je ne l'avais pas fait avant ?

Il soupira doucement de plaisir à mon oreille et un nouveau frisson remonta ma colonne tandis que mon cœur se serra. Je ne l'avais pas fait avant tout simplement parce que jamais je n'aurais imaginé faire ça un jour. Et encore moins sans Yoongi. Jamais je n'aurais pensé faire ça un jour avant et jamais je n'en aurais eu envie si je ne l'avais pas rencontré... Il m'avait manipulé, conditionné avec mon amour, sans peut-être même s'en rendre compte... Mais ça y est, je venais enfin d'être libéré de son emprise. Parce que je venais de passer le cap avec un homme. Ce cap qu'il n'avait jamais voulu franchir avec moi.

Même si je n'attachais aucune importance au concept de virginité, quelle qu'en soit la nature, c'était un fait, je venais de perdre la mienne. Ici, dans cet appartement, dans cette chambre, dans ce lit. Et avec Ethan. Pas avec Yoongi. Je venais d'offrir cette chose immatérielle à laquelle des tas de gens donnaient une importance considérable à l'homme avec qui j'aimais me rouler dans la luxure la plus totale quand je m'ennuyais. Parce que Yoongi n'en avait pas voulu. Ethan embrassa mon épaule et je continuai de pincer mes lèvres, mais ma respiration devint soudain plus rapide. Il délaissa alors rapidement ma peau et se redressa dans mon dos en relâchant légèrement sa prise sur ma hanche.

« Léo ? Je t'ai fait mal ?

Quoi ?

Je suis désolé, je-

Pourquoi... pourquoi tu t'excuses ?

Je t'ai fait mal ?

Non, soufflai-je.

Alors pourquoi tu pleures ?

Quoi ? »

Je tournai difficilement la tête vers lui et le regardai sans comprendre. Sa main gauche se porta immédiatement à mon visage et il essuya doucement ma joue de son pouce. Ayant senti la peau de mon visage devenir légèrement humide, j'essuyai mes joues et relevai mes doigts tremblants devant mes yeux pour en avoir le cœur net. Ma vision se troubla et ma respiration devint encore plus saccadée.

« Je... »

J'avalai difficilement ma salive, et quand je tournai à nouveau la tête vers lui et croisai son regard inquiet, je me rendis compte qu'il fallait que je démente.

« Non, tu ne m'as pas fait mal. J'ai... c'est juste... l'émotion, j'imagine... détournai-je les yeux.

Je comprends.

Je pensais... jamais faire ça... »

Avec quelqu'un d'autre que lui.

« Tu es sûr ? »

Je sentis les sanglots menaçant de m'envahir une fois de plus, alors je saisis sa main gauche et glissai mes doigts entre les siens avant de l'amener contre ma poitrine.

« Oui. C'est bon. Fais pas attention.

Que je ne fasse pas attention ? Comment je pourrais ? souffla-t-il. Comment je pourrais faire comme si tu ne pleurais pas dans mes bras ? »

Je serrai davantage son bras et sa main contre moi, puis descendis légèrement mon visage pour embrasser ses doigts.

« Continue », soufflai-je.

Il se redressa doucement et embrassa ma joue avant de se retirer un peu et de rentrer à nouveau en moi. Je fermai mes yeux fortement, mes larmes dévalant lentement mon visage tandis que j'écrasai ses doigts entre les miens, en serrant son bras au plus près de moi aussi fort que je le pouvais. Continue, encore, prends tout en moi, pénètre tout en moi, mes sentiments, mes doutes, mon corps, mon cœur, empare-toi de tout ça, fais-moi tout oublier et fais-moi tien totalement, Ethan... Une agréable sensation parcourut mon corps et j'oubliai totalement pendant quelques secondes ce qu'il s'était passé la minute d'avant. Recommence. Encore. Ethan embrassa alors à nouveau mon épaule tout en me serrant aussi contre lui, puis je le sentis se retirer.

« Désolé.

Que... quoi ?

T'étais pas prêt, j'au-

Non, non ! C'est... »

Je me laissai tomber sur le dos et il déposa un baiser sur mon front avant d'éloigner davantage son corps brûlant du mien.

« Je n'aurais pas dû insister.

Mais t'as pas insisté ! contredis-je la voix tremblante.

Si, j'aurais dû te laisser plus de temps et faire plus attention à toi.

Mais... qu'est-ce que tu racontes ? »

Il me sourit doucement et vint me reprendre dans ses bras, son envie de moi coincée entre nous.

« Ça attendra. Arrête de pleurer.

Non... je veux... Ethan... »

Il m'embrassa en me serrant fortement contre lui.

« C'est pas... c'est pas toi, c'est moi...

Chut.

Je te jure que...

Chut. »

Il m'embrassa doucement à nouveau. Il avait compris que c'était moi. Il avait sans doute compris que ça avait un rapport avec ce foutu concept de merde et avec Yoongi. Il avait sans doute compris que je n'étais toujours pas passé à autre chose, en tout cas pour ça, et il voulait prendre la faute sur lui en disant qu'il aurait dû attendre et faire plus attention. Il était idiot. Il faisait ça pour me faire déculpabiliser, mais ça ne faisait qu'empirer mon sentiment de pitoyabilité.

« Tu veux que je m'en aille ? »

Qu'il s'en aille ? Quoi ? Non, je ne voulais pas être seul... Pourquoi il voulait partir ? Il me lâcha alors doucement et se redressa. Il était sérieux ? Je me redressai alors d'un coup, me tendis lorsque je me retrouvai assis, et j'attrapai son bras pour le retenir.

« Pourquoi tu veux partir ? murmurai-je. Y a bientôt plus de métros en plus...

Si je pars maintenant, je devrais pouvoir rentrer chez moi.

Mais c'est loin...

Ça va aller, ne t'en fais pas.

Mais pour demain matin...

Je me lèverai plus tôt que prévu, ce n'est pas grave. »

Son sourire était sincère, mais je voyais bien dans ses yeux que je l'avais blessé. Je ramenai mes jambes tremblantes vers moi et je me mis à genoux. Je l'attirai à moi, passai mes bras autour de sa nuque et je l'embrassai doucement.

« Pardon... Je suis... »

Il m'embrassa pour me faire taire, ses mains glissant sur l'arrière de mon corps dont la peau humide se couvrit une fois de plus de chair de poule.

« C'est rien, on a tout le temps qu'il nous faut. Repose-toi, envoie-moi un message demain pour me dire comment tu vas. D'accord ? »

J'hochai la tête de façon saccadée et il m'embrassa une nouvelle fois avant de s'éloigner de mon corps. Mon cœur se serra en le regardant retirer le préservatif et prendre ses vêtements avant d'aller s'enfermer dans la salle de bain en silence. Il n'y resta pas plus de cinq minutes, pendant lesquelles je ne parvins pas à détacher mon regard de la porte de bois blanc. Lorsque cette dernière s'ouvrit à nouveau sur son corps recouvert de ses vêtements, mon cœur se serra abominablement.

« Ethan...

Oui ?

Je... »

Mon cœur se mit soudain à battre étonnamment vite, mais il était déchiré en deux. J'avais envie de prononcer des mots interdits, mon cœur voulait les prononcer même si mon cerveau n'était absolument pas d'accord. Je voulais qu'il revienne contre moi, pourquoi ne voulait-il pas passer la nuit ici ? Il n'avait pas besoin de partir... Je voulais qu'il reste...

« Reste... »

Il me fixa en silence pendant plusieurs longues secondes, puis s'approcha de moi et glissa sa main gauche dans ma nuque avant de s'emparer de mes lèvres passionnément.

« On a besoin de réfléchir, tous les deux, je crois. Mais ne t'en fais pas, tout va bien. Endors-toi rapidement, surtout. »

Il m'embrassa à nouveau, puis me relâcha avant de quitter la chambre. Je me laissai tomber sur mes talons et serrai mes doigts sur les draps. J'étais perdu. J'étais passé à autre chose, j'étais... j'étais en train de tomber amoureux de lui putain... Alors pourquoi je venais de penser à Yoongi ? Pourquoi je venais une fois de plus de tout foutre en l'air ?

Ce connard... C'était à cause de cet après-midi. Il avait réussi à troubler mon pauvre cœur... Et puis avec ce que j'avais appris une fois rentré... La porte d'entrée s'ouvrit alors et se referma presque aussitôt, sans une once d'hésitation, et ne me laissant pas le temps de prononcer le moindre mot... J'avais mal au cœur. Tellement mal au cœur. Ce dernier se sentait libre avec Ethan, libre de vivre et d'aimer en rythme avec le sien. Mais mon esprit était toujours pollué par Yoongi malgré tout... Comment est-ce que je pouvais être aussi contradictoire ? Je ne voulais plus de Yoongi, je ne devais plus en vouloir, il m'avait trop blessé depuis le début. Mais il avait voulu me dire quelque chose avant de sauter du métro. Qu'est-ce que c'était ? Est-ce qu'il avait voulu s'excuser ? Est-ce qu'il allait m'avouer les raisons pour lesquelles il n'avait pas voulu de moi ? Est-ce qu'il aurait tenté de se faire pardonner ? Est-ce qu'il était sur le point de me dire qu'il m'aimait toujours ?

À cette pensée, mon cœur se gonfla et accéléra. Je fermai fortement les yeux et cognai ma poitrine de mon poing. Non. Non, non, non et non, j'en avais fini avec lui... Je me penchai en avant, me recroquevillant sur moi-même et je glissai mes doigts dans mes cheveux. J'en avais marre. Pourquoi il fallait toujours que ça foire ? Pourquoi je ne pouvais pas être heureux moi aussi, trouver la personne qui me convenait, qui me complétait ? Pourquoi est-ce que c'était toujours quand moi je commençais à m'attacher, que le mince espoir que ça puisse marcher fleurissait dans ma poitrine, que les choses partaient en vrille ? J'en avais marre. J'étais épuisé d'aimer ou d'essayer d'aimer. Il fallait croire que ce n'était pas pour moi. Je n'étais pas destiné à être aimé et à être heureux, et ce depuis ma naissance. Depuis même avant ma naissance, puisque je n'avais pas été désiré. Les personnes dont j'avais voulu l'amour ne me l'avaient jamais donné. Ou pas assez. C'était comme ça. Une stupide malédiction. Et il était bien connu que les malédictions n'étaient pas toujours brisées.

Je me redressai et descendis finalement du lit avant d'aller prendre une douche froide. J'étais épuisé et je me sentais sale. Tellement sale. Je laissai l'eau glacée tomber sur mon corps et tremblai de haut en bas. J'étais fatigué. Tellement fatigué. Je m'enroulai dans une serviette en grelottant et je retournai dans la chambre. Je me laissai tomber sur mon lit comme une baleine échouée et je fermai les yeux. Il fallait que je dorme. Il fallait que j'oublie.

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