[23/01/2019]

Bonsoir bonsoir !

Voilà la dernière partie de l'After 18. Je ne vais pas m'attarder en blabla inutile comme d'habitude parce que je suis devant Civil War et que j'en ai marre de rater les dialogues, c'est un blasphème x'D

Il neige à Paris... J'espère que ça va tenir jusque vendredi sinon je vous jure que je pleure, je veux voir de la neige T^T

Et DAY6 dans quelques jours... Et le film des moches aussi... Ça va être un weekend mouvementé.

Du coup je ne sais pas quand est-ce que l'After suivant arrivera. Je posterai l'épilogue de La Terre des Étoiles à mon retour de Paris, donc pour LSELD, ça dépendra du moment et également de mon boulot. Je retourne en enfer pendant une semaine oui, j'ai besoin de sous ToT

J'espère que ce chapitre vous plaira. À bientôt !

Bonne Léocture ! ♥

~~+~~

Je desserrai ma prise sur Taehyung doucement et reculai. Nous nous regardâmes en silence et il retira sa main gauche de mon dos pour la passer dans mes cheveux. Mon cœur loupa un battement et ses yeux descendirent sur mes lèvres.

« Tu es sûr que tu ne veux pas revenir ? »

Je tournai la tête doucement de droite à gauche.

« Non. Mon boulot actuel c'est l'enfer, mais mon contrat est bientôt terminé. Je trouverai autre chose ailleurs.

– Pourquoi tu ne veux pas revenir ?

– J'ai encore besoin de temps.

– Pour quoi ?

– Pour moi. Ne t'en fais pas. »

Il me resserra contre lui fortement et je fermai les yeux en inspirant son odeur si apaisante.

« Je suis heureux que tu sois venu, soufflai-je.

– Moi aussi. Préviens-moi dès que tu veux revenir, ta place est toujours là.

– Je sais. Merci. »

Je le serrai fortement contre moi puis relâchai ma prise. Je reculai doucement mon visage, ma peau effleurant la sienne, et lorsque sa respiration butta contre mes lèvres, mon cœur accéléra. Après plus d'un mois, les choses étaient toujours les mêmes... J'avalai ma salive difficilement et le repoussai plus fortement.

« Prends soin de toi, murmura-t-il.

– Toi aussi. »

Je reposai mes yeux sur Jungkook et lui souris doucement.

« Merci d'être venu.

– De rien. Fais attention à toi. Et si tu veux passer à la maison, il n'y a aucun problème. Sun Mi te réclame énormément et elle veut absolument que tu sois là pour son anniversaire.

– Tu m'enverras la date ?

– Ça marche. Allez, on y va. Bonne fin de soirée !

– Salut, lui souris-je.

– Ne traîne pas trop, me dit Taehyung en saisissant doucement mon poignet.

– Non, ne t'en fais pas. Rentrez bien.

– Oui. »

Sa main longea mon bras pour se poser sur mon épaule qu'il serra doucement entre ses doigts.

« À bientôt.

– À bientôt. »

Il me sourit une dernière fois, et enfin il me lâcha et tourna les talons. Je refermai la porte d'entrée derrière eux et je pris une profonde inspiration. Puis, serrant les poings, je retournai vers le salon où Ethan débarrassait la table basse. J'attrapai son bras gauche pour le tirer vers moi, puis je le plaquai contre la bibliothèque.

« Mes clés.

– Quoi !? s'étonna-t-il.

– Tu as eu ce que tu voulais. Je veux mes clés.

– Aide-moi à débarrasser alors, dit-il en levant sa main gauche qui tenait encore un sac poubelle.

– Tu peux crever. Donne-moi mes clés, je veux rentrer chez moi.

– Reste dormir ici !

– Et puis quoi encore ? Je viens d'apprendre que tu avais fouillé dans mon téléphone pour organiser ta petite soirée, pourquoi je resterais dormir chez un mec qui-

– Oh s'il te plait, j'ai juste récupéré deux numéros de téléphone ! Et je t'interdis de me reprocher cette soirée. Tu t'es vu avec Tae-je-sais-plus-quoi ? »

Je le relâchai alors et il me repoussa pour terminer son ménage. Il avait raison sur ce point, je ne pouvais pas lui reprocher d'avoir fait venir Taehyung, ça m'avait fait énormément de bien.

« D'ailleurs j'ai vraiment cru que son mec allait te défoncer à un moment. Tu es toujours aussi tactile avec tes potes ? »

Je restai silencieux. Non, il n'y avait que lui. Mais il fallait connaître le contexte. C'était Taehyung. C'était Taehyung et moi. Rien n'était comparable.

« Excuse-moi. »

Il se retourna alors vers moi, les sourcils froncés.

« De quoi ?

– De m'être emporté.

– Ah, ça. T'inquiète. J'ai un peu forcé aussi.

– Mmh. Merci.

– De rien.

– Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Ça m'a fait énormément de bien.

– J'ai pu voir ça en effet.

– Ah oui ?

– Oui. Tu ne l'as quasiment pas lâché d'une semelle.

– Oh...

– On aurait bien voulu inviter d'autres de tes amis, mais soit ils n'étaient pas dispos, soit ils étaient trop loin pour venir.

– Trop loin ?

– Mmh. En Corée notamment.

– Comment tu les connais ?

– J'ai vu des photos dans ton appart. Ça a l'air d'être des amis proches. Puis j'en ai parlé à tes potes, c'est eux qui se sont occupés de tout, surtout Morvan. J'ai juste lancé l'idée et organisé l'espace, dans le fond.

– Je vois.

– D'ailleurs, ils devraient t'avoir envoyé un truc.

– Ah oui ?

– Mmh. Comme ils ne pouvaient pas venir. Ils étaient super déçus apparemment. »

Je sortis alors mon téléphone de ma poche pendant qu'il continua de débarrasser son salon afin de ne pas se prendre les foudres de ses colocataires le lendemain matin. J'avais effectivement des messages de Jimin sur Kakao, alors j'allai les ouvrir immédiatement. Un petit émoji me salua, tandis qu'une vidéo assez lourde trônait en plein milieu de la conversation. J'appuyai dessus pour qu'elle charge, puis je me laissai tomber dans l'un des fauteuils. Après une bonne minute, la vidéo visiblement super lourde put enfin être visionnable, alors j'appuyai dessus pour qu'elle se lance.

« Bon anniversaiiiiiiiiiiiiiiiire ! s'écria alors Jimin.

– Bon anniversaire ! fit Hoseok à ses côtés.

– Alors, tu as eu quoi comme cadeaux ? Des menottes ? Un plug ?

– Jimin !

– Quoi !? s'écria ce dernier. Maintenant qu'il a enfin réalisé qu'il aimait les queues, autant habituer ses fesses à ça !

– T'es immonde... soupira le serveur.

– Tu dis ça, mais tu m'aimes quand même.

– Arrête un peu, soupira à nouveau Hoseok avant de reposer ses yeux sur la caméra. Salut Léo. J'espère que tu ne regardes pas ça avec tous tes potes autour de toi, sinon ça va vite devenir malaisant. Si ça ne l'est pas déjà. »

J'étouffai un petit rire tandis que Jimin leva les yeux au ciel.

« Je voulais t'offrir un jouet de trente centimètres mais je me suis dit que tu aurais fait une attaque en ouvrant le colis, continua l'architecte tandis que son compagnon leva à son tour les yeux au ciel. Oh, et tu sais quoi ? On est papas ! »

Je fronçai les sourcils tandis qu'il se leva. Hoseok le suivit du regard, bien plus amoureusement que fatigué malgré tout, et Jimin revint dans le cadre avec une boule de poils blanche dans les bras.

« Devine comment on l'a appelée !

– Comment tu l'as appelée, le corrigea Hoseok.

– C'est une femelle mais peu importe. Je l'ai appelée Léo. Comme ça je peux te crier dessus à souhait et te faire plein de câlins à distance ! »

Il commença à faire des papouilles à sa chatte et je souris doucement en le regardant faire. Ces animaux étaient ingrats, mais ils me manquaient. Bidule était parti il y a quelques mois, et Perli était... probablement toujours avec Yoongi ? Je n'en savais rien.

« Quel idiot », souris-je.

Jimin tendit la petite chatte à Hoseok qui la prit dans ses mains délicatement avant de l'amener contre son torse.

« Léo ça lui va bien comme nom, reprit alors l'architecte. Je suis certain que ça sera une petite teigne qui aime sortir les griffes plus tard. Bon par contre, si quand elle est en chaleur elle est dans le même état que toi, ça sera compliqué à gérer. »

Je roulai des yeux et il continua.

« Oh, je lui ai acheté un jouet hier, elle l'adore. Hyung, il est où ?

– Tu ne l'as pas laissé derrière le canapé tout à l'heure ?

– Ah si ! Profite de la vue Léo ! »

Je fronçai les sourcils alors qu'il se leva, puis se pencha sur le dossier, m'offrant une vue sympathique sur ses fesses.

« Wow. C'est qui, ça ? »

Je sursautai alors en sentant le souffle d'Ethan contre mon oreille et je me retournai en éteignant l'écran de mon téléphone.

« Quoi ? commença-t-il à rire. Tu regardais le début d'un porno amateur ?

– Venant d'eux ça ne serait pas surprenant, répondis-je en calmant les battements de mon cœur. C'est Jimin. Le rouquin sur les photos chez moi.

– Mmh.

– Et l'autre c'est son compagnon, Hoseok.

– D'accord, bâilla-t-il. Bon, moi je vais me coucher. Bonne nuit. »

Il quitta le dossier du fauteuil et s'éloigna.

« Attends, mes clés ! m'écriai-je en me relevant.

– Tu peux pas dormir ici ? bâilla-t-il à nouveau.

– Donne-moi mes clés.

– Ça ne répond pas à ma question.

– Tu me fais chier.

– Toujours pas.

– Ethan.

– Léo.

– Je vais te cogner putain.

– Elles sont dans ma chambre. Suis-moi. »

Je commençai à rire. Je savais parfaitement ce qu'il avait derrière la tête. Il passa la porte de sa chambre et j'avançai vers celle-ci avec crainte. Mais c'est avec surprise que je le vis revenir vers moi presque aussitôt avec mes clés.

« Tiens. Rentre bien. Bonne nuit. »

Je tendis la main où il laissa tomber mon trousseau, et il repartit vers sa chambre sans un mot. Quoi ? C'était tout ? Sceptique, je m'avançai vers sa chambre et je frappai doucement à la porte avant de l'ouvrir.

« Ethan ?

– Mmh ? »

Il retira ton t-shirt et j'observai ses muscles bouger sous sa peau tatouée jusqu'à ce qu'il laisse tomber son vêtement au sol.

« Tout va bien ? demandai-je.

– Quoi ? »

Il se retourna alors vers moi, les mains sur sa ceinture qu'il commençait à retirer tout en m'interrogeant du regard.

« Tu... commençai-je, enfin, tout va bien ?

– Oui, pourquoi ?

– Tu n'insistes pas...

– Pour quoi ?

– Bah... »

J'observai ses mains faire descendre sa braguette, puis remonter sur ses hanches pour faire glisser son pantalon le long de ses jambes.

« Je suis fatigué. Ça m'a tué de passer la journée sur mon téléphone à vérifier que tout le monde serait bien là et aurait bien amené tel ou tel truc. Oublie pas de fermer la porte en partant. »

Il posa son genou droit sur son matelas, puis ses paumes avant de se laisser tomber sur le ventre comme une loque.

« Je sais que j'ai de belles fesses, mais ne les observe pas trop longtemps si tu veux choper le dernier métro, ricana-t-il contre ses oreillers. Et éteins la lumière pendant que t'es là. »

Je serrai les dents, puis reculai et appuyai sur l'interrupteur.

« Bonne nuit.

– Mmh. Rentre bien. Fais attention.

– T'inquiète. »

Je refermai la porte de sa chambre puis allumai l'écran de mon téléphone pour vérifier les horaires des métros quand je vis que j'avais reçu un message de Morvan.

« Bien rentrés. Encore bon anniversaire, Léo. On se prendra une cuite l'année prochaine, les 35 feront plus mal. À bientôt ! »

Trente-cinq... non, c'était trop vieux. Il ne fallait mieux pas y penser. Je sortis de ma messagerie et regardai les horaires de métro. Je pouvais avoir le dernier en partant maintenant. J'éteignis mon écran, récupérai ma veste, l'enfilai, puis partis vers la porte d'entrée. Seulement je ne la franchis pas, les paroles de Morvan tournant soudain en boucle dans ma tête : « il est évident que ce n'est pas que de l'amitié entre vous, si ? » Que répondre à ça... Je n'en savais rien...

Je commençai à faire les cent pas dans l'entrée de son appartement, puis je repartis vers sa chambre. Je m'en allai puis revins devant la porte à deux reprises, avant de finalement l'ouvrir. Je la refermai doucement derrière moi, puis me déshabillai, laissant mes vêtements traîner au sol. Je m'approchai du lit et j'y montai à mon tour avant de me laisser tomber à côté de lui doucement.

« Tu as raté le dernier métro ? ricana-t-il.

– J'en sais rien.

– Mmh. T'as de la chance que je sois totalement HS sinon je t'aurais pas raté, cette nuit.

– Ah oui ?

– Ouais. Je suis toujours frustré d'hier.

– Pauvre chou. Je devrais dire quoi pour ce matin, moi ?

– C'est toi qui m'as cherché.

– N'importe quoi.

– Si. J'ai failli dire à Katia de nous rejoindre, tu sais. Mais je me suis dit que ça aurait pu être gênant avec tes potes.

– En effet...

– Moi je suis civilisé, mais elle, pas trop.

– T'es un connard, souris-je.

– Je suis juste réaliste. »

Il se retourna alors et se laissa tomber sur le dos en expirant bruyamment.

« Tae-truc, là...

– Mmh ?

– Ton pote.

– Taehyung ?

– Ouai.

– Qu'est-ce qu'il a ?

– C'est lui, ton ex ? »

Je souris doucement, puis me tournai sur le côté pour observer son profil dans l'obscurité.

« Non. Mais c'est compliqué.

– J'ai vu ça.

– Je l'aime, mais je ne suis pas amoureux de lui.

– Je vois...

– Et c'est réciproque. On est proches. Trop proches. Du coup notre relation est toxique. C'est pour ça que j'ai démissionné.

– Tu es stupide.

– Je sais. Mais si je ne l'avais pas fait... »

Je ne terminai pas ma phrase et il ne me demanda pas de la continuer. Mes yeux restèrent sur profil, l'observant difficilement, et je levai mon bras vers lui avant de me raviser. Je me couchai sur le dos et m'étirai doucement, et nos bras ne tardèrent pas à entrer en contact.

« Me cherche pas, grogna-t-il, sinon je te fais ta fête demain matin.

– Tu ne me fais pas peur.

– Je ne te fais pas peur ? se redressa-t-il en cherchant mon visage de ses mains. Tu devrais ! »

Il pinça mes joues et je posai mes mains sur ses poignets pour le faire lâcher.

« Lâche-moi et dors.

– Pardon !? Mais c'est toi qui m'emmerdes, j'étais en train de m'endormir avant que tu reviennes !

– Tu songes vraiment à partir bosser à l'étranger après ton diplôme ?

– Quoi ? »

Je ne répondis pas tout de suite alors il reprit la parole en lâchant mon visage.

« Oui, comment tu sais ça ?

– Je t'ai entendu en parler tout à l'heure avec Sarah.

– D'accord. Et alors ?

– Alors je trouve que c'est une bonne idée.

– Mmh. Ce n'est qu'une idée. Je n'ai pas les moyens de plaquer le peu que j'ai ici pour partir en réalité.

– Tu devrais essayer, tant que tu n'es pas encore dans la vie active. Tu seras enchaîné ici, après.

– Je sais. Mais bon.

– Tu le regretteras plus tard.

– Je sais, je le sais, soupira-t-il. Mais si je pars, tu vas déprimer.

– Déprimer ?

– Oui, je ne serai plus là pour te rendre la vie impossible.

– Au contraire, ça me ferait des vacances, rigolai-je. C'est moi qui te manquerais plutôt. Tu rentrerais au bout d'une semaine la queue entre les jambes.

– La queue entre les jambes, grinça-t-il.

– J'en suis persuadé.

– Entre tes jambes oui, si tu continues de chercher la merde. »

Je rigolai à nouveau puis lâchai ses poignets pour passer mes mains derrière sa nuque.

« Rome est une super ville.

– J'y suis déjà allé une fois quand j'étais ado, et j'avais adoré, oui. Mais je ne parle pas italien.

– Dommage. Je serais parti avec toi.

– Mais qu'est-ce que tu racontes ? rigola-t-il.

– Je rêve d'y retourner.

– Ah oui ?

– Oui. »

Oui, c'était vrai. Mais il n'y avait aucune arrière-pensée à cet instant. J'avais vraiment aimé cette ville, cette ambiance, ces paysages...

« Serait-ce une déclaration ?

– Imbécile. »

Il rigola doucement puis bâilla à nouveau.

« Bon, tu m'en veux pas, mais les discussions sérieuses ça m'emmerde au lit. Encore plus quand je suis fatigué. »

Il tenta de se recoucher à côté de moi mais je passai carrément mes bras derrière sa nuque pour l'attirer à moi.

« Tu fous quoi ? grogna-t-il.

– Dors.

– Sur toi ? T'es pas bien ?

– Je veux un câlin. »

Il commença à rire nerveusement, puis capitula.

« Très bien. Mais ne viens pas pleurer demain matin. »

Il se détendit petit à petit et je sentis son corps devenir de plus en plus lourd sur le mien. Quelques minutes s'écoulèrent lorsque la phrase de Morvan revint dans mon crâne, se mélangeant ainsi à la fin de notre discussion.

« Ethan ?

– Mmh.

– Tu m'aimes ?

– Quoi ? »

Il tenta de se redresser mais je le maintins contre moi.

« Réponds juste.

– C'est quoi cette question, mec...

– Morvan m'a dit un truc tout à l'heure.

– Morvan ? Il t'a dit quoi ?

– Réponds juste, c'est pas la fin du monde. »

Il resta silencieux et je glissai ma main droite dans ses cheveux pour les caresser doucement.

« Tu crois vraiment que si c'était le cas, je continuerais de me comporter comme un gamin, et surtout que je te laisserais voir à droite et à gauche ? Je ne touche pas ce qui ne m'appartient pas, mais je refuse qu'on touche à ce qui m'appartient.

– Donc ton prénom dit vrai, tu es bien un type possessif, souris-je.

– N'importe qui serait possessif avec la personne qu'il aime, non ? Surtout concernant la sexualité.

– Mmh.

– Donc voilà. T'en as de ces questions franchement... Il t'a dit quoi exactement ?

– Qu'il y avait plus que de l'amitié entre nous. »

Il resta silencieux quelques secondes à nouveau, puis expira longuement avant de se recoucher contre moi.

« Et c'est pour ça que tu me poses des questions bizarres ? C'est normal que ça lui donne cette impression, je passe la moitié de mon temps avec toi à poil à te-

– Le dis pas ! le coupai-je.

– Quoi ? Tu es timide d'un coup ? »

Il commença à rire contre moi et se redressa doucement sur ses coudes avant de remonter son visage au-dessus du mien.

« Arrête de te prendre la tête, sourit-il.

– Mmh. »

Je sentis son souffle effleurer mes lèvres et je le laissai m'embrasser doucement.

« Et toi ? »

Merde.

« Non.

– T'es sûr ?

– Évidemment. »

Il mordit alors ma lèvre inférieure et la tira doucement vers lui avant de m'embrasser une nouvelle fois.

« Pas la peine de faire ton timide tu sais. Mais bon, si tu le dis, je vais te croire.

– Je te le dis.

– Donc voilà. Inutile de te prendre la tête. Les vieux, j'te jure... »

Je descendis ma main droite le long de son corps et pinçai sa fesse.

« Han ! couina-t-il. Mais t'es malade !?

– Tu vas voir ce que le vieux va te faire demain. Ne me cherche pas.

– Tu vas voir ce que je vais te faire aussi, grogna-t-il en massant sa peau.

– Allez, dors.

– Lâche-moi, se débattit-il.

– Non.

– Tu me fais chier putain.

– Mais tu m'aimes quand même.

– Dans tes rêves. »

Je me tendis soudain et desserrai ma prise sur lui, ne m'attendant pas à cette réplique. Il le sentit et s'éloigna de moi. Je pensais qu'il allait en profiter pour s'en aller, mais il soupira seulement et se décala un peu pour ne pas m'écraser.

« Bonne nuit, vieux casse-couilles. »

Il bougea encore un peu et se cala mieux contre moi. Je le repris doucement dans mes bras avec hésitation et après un lourd soupir, il finit par s'endormir contre moi.

« Bonne nuit, Ethan. »

En effet, je me prenais bien trop la tête...