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#18.1 After - Level Up

[20/01/2019]


Bonsoir bonsoir !

Je suis rentrée tard du taf tout à l'heure et j'ai eu teeeeeeeeeeeeeellement la flemme d'allumer mon gros ordi juste pour finir ma correction et poster mon chapitre dessus... Mais je me suis dit que ça se faisait pas alors j'ai quand même trouvé le courage je-ne-sais-où pour que vous puissiez dormir paisiblement ou alors vous réveiller avec le sourire. Je ne suis pas géniale ?

BORDEL LE WEBTOON. J'étais pas couchée (pour changer) quand ils ont largué la bombe l'autre soir. Vous l'avez lu ? Bordel je veux la suite je veux la suite je veux la suite (et j'ai déjà lu les chapitres 3 et 4 (#pigeon) donc ça va être horrible... J'espère qu'on aura un nouveau Fast Pass jeudi ToT (#grospigeon)

Vous l'avez lu ?

Je.fangirle.tellement.sur.le.Sukook.et.avec.eux.qui.ne.font.rien.pour.arranger.les.choses.que.ça.soit.avec.leurs.MV.ou.avec.leur.webtoon.(.même.si.je.pense.qu.'.on.n.'.aura.pas.de.Sukook.pur.ça.serait.trop.beau.).et.avec.les.multiples.fanarts.d.'.eux.qui.fleurissent.partout.sur.Twitter.,.je.vais.pêter.un.câble.

(Oui ça a été chiant d'écrire avec des points partout.)

BREF.

Donc voilà l'After 18. On approche de la fin mwahahaha. J'aurais dû plier le 21 jeudi, mais y a justement eu le Webtoon qui est sorti... et j'ai été prise d'une de ces flemmes après... ça a été violent. Mais du coup je reste sur mon nombre de chapitres total de base, sauf gros bouleversement ou gros truc de dernière minute à rajouter, il y en aura 23. Je vous tiendrai au courant comme d'hab x)

Le titre a été "trouvé" à l'arrache y a 30 minutes. Me jugez pas. Faut que je trouve celui du 19 aussi... Gott.

D'ailleurs, après la seconde partie de celui-là, je ne sais pas quand est-ce que je pourrai commencer à poster la suivante, ça dépendra de mon boulot (parce que oui je retourne encore souffrir là-bas une semaine pendant les vacances. i need money.) Je vous tiendrai au courant sur Twitter pour ça avec le planning, comme d'hab également.

Bref, j'espère que cet After vous plaira. Sur ce, je vais dormir, me coucher à environ 4h du mat pendant une semaine c'est pas du tout une bonne idée.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Sentant quelque chose remonter doucement mon torse, je finis par entrouvrir les yeux tout en portant mes bras au dessus de ma tête pour m'étirer.

« Quoi ? grognai-je.

Bonjour, déjà. »

J'expirai en souriant doucement, cambrai mon torse pour étirer mon dos, puis je retombai sur le matelas.

« Salut.

"Bonjour", j'ai dit, me fit sa voix gravement tandis que son pouce et son index droits s'enfoncèrent dans ma peau, enserrant ainsi ma mâchoire.

Bonjour, souris-je.

Je préfère.

T'es vraiment casse-couilles.

Je sais. Mais je sais aussi que tu... »

Je passai ma main dans sa nuque et l'attirai à moi pour bloquer la fin de sa phrase contre mes lèvres. Il recula légèrement, s'appuyant sur le matelas de sa main à côté de mon visage, et je finis par tourner la tête sur la gauche où les volets étaient déjà ouverts.

« Il est quelle heure ? demandai-je.

Huit heures.

Je pouvais encore dormir, pourquoi t'as ouvert les volets ?

Pour me venger d'hier soir.

T'abuses, soupirai-je en fermant les yeux et en me tournant sur mon côté droit.

Tu sais quel jour on est ?

Non et je m'en fous. »

Il rigola doucement et je le sentis se pencher sur moi.

« Bon anniversaire. »

Un frisson remonta ma colonne vertébrale et je serrai les dents autant sous la sensation que sous ce qu'il venait de dire. Ça y est, j'avais un an de plus. Fait chier.

« On a neuf ans de différence, maintenant.

Ferme ta gueule putain, grognai-je.

Je ne vais pas arrêter de jouer avec toi pour autant, ne t'en fais pas. C'est qu'un nombre.

Je le vois pas comme ça.

Je sais, c'est pour ça que je fais exprès de te le rappeler.

Avec un poing dans la gueule tu me le rappelleras moins.

Ça sert à rien de complexer, tu sais.

J'y peux rien, c'est comme ça. Voir à quel point le temps m'échappe me fait peur... »

Je pinçai rapidement mes lèvres en me rendant compte de ce que je venais d'avouer. Il allait se foutre de moi.

« T'es trop mignon... »

Je me tendis en le sentant respirer contre mes cheveux avant d'y déposer un baiser.

« Bon, je vais devoir y aller. Pas que l'envie de me foutre à poil et de te chevaucher me dérange, loin de là, mais ça fait moyen d'arriver en retard.

Tu as le droit d'avoir eu des problèmes de transport, souris-je en me retournant sur le dos.

Des problèmes de transport ? Tu sais que c'est moyennement crédible ?

Tu es censé habiter à l'autre bout de la ville, c'est parfaitement crédible. Et puis ça ne prendrait que cinq minutes.

Que cinq minutes ? rigola-t-il. La blague. C'est ce que tu as dit l'autre jour et résultat, je suis arrivé avec une demi-heure de retard.

T'avais qu'à pas squatter chez moi la veille.

Et toi tu te sous-estimes en termes de performance.

Habituellement, les mecs font l'inverse, de quoi tu te plains ? ricanai-je.

J'y vais, m'ignora-t-il. Du coup on ne se voit pas ce soir ?

Non, un de mes meilleurs potes a insisté pour qu'on aille boire un verre en ville.

On pourrait se voir après.

Je préfère me noyer dans l'alcool pour une fois.

T'es vraiment chiant.

Tu tenais tant que ça à fêter mon nouveau pas vers la tombe ?

J'aurais pu te faire un cadeau sympathique pour te faire partir sereinement, me dit-il avec un sourire en coin.

– Je vois... »

Il haussa un sourcil malicieusement et je descendis mon regard sur ses lèvres une seconde.

« Tentant, mais je préfère nettement boire que m'envoyer en l'air. Surtout si c'est avec toi.

– Je te demande pardon ? Tu te plaignais pas hier soir !

– Hier soir j'étais fatigué, j'aurais pris n'importe quoi.

– Mais quel connard... »

Je ricanai doucement et fermai les yeux.

« Mais tu m'aimes quand même.

Je dois être maso quelque part, soupira-t-il. M'enfin bon, je m'en fous. Je vais voir si Katia et Marc sont libres. Ça fait un moment qu'ils veulent qu'on se refasse un plan à trois.

Fais donc ça. Ça te changera.

Ça fait longtemps que je n'ai pas vu de seins ouais, ça me manque.

Ça fait deux semaines, rigolai-je.

Oui bah justement, ça fait longtemps.

Ramène une nana la prochaine fois alors.

Je préfère pas.

Pourquoi ?

J'ai pas envie que tu te rendes compte que finalement tu préfères les femmes à moi. »

Je pouffai et écrasai l'oreiller doucement en penchant ma tête en arrière.

« Tu pourrais te faire poser des faux seins, rigola-t-il alors en posant ses mains sur mes pectoraux.

C'est mort.

Ça t'irait bien, j'en suis sûr. »

Je me redressai alors, enserrai sa taille de mes bras et je l'attirai à moi. Il perdit l'équilibre et se rattrapa en écrasant ses deux paumes sur la tête de lit.

« Tu fous quoi ?

Rien. »

Je tirai sur sa cuisse droite pour poser son genou à la gauche de mon corps et un sourire se dessina sur son visage.

« J'ai dit que j'avais pas le temps, dit-il tout en reculant.

Tu as le droit d'être malade.

J'ai déjà eu une indigestion il y a deux semaines, c'est pas crédible non plus.

Fallait trouver une excuse plus crédible l'autre jour alors, continuai-je de sourire en posant mes mains sur sa taille. Une panne de réveil. Invérifiable.

T'es chiant. Et je te ferai remarquer que je ne fais pas chier, moi, quand tu dois aller bosser.

Normal, puisque je te fous à la porte, tu n'en n'as pas le temps.

Justement, je pourrais retarder l'heure de ma mise à la porte, s'assit-il sur mon bassin.

Si tu le faisais, tu sais très bien que je ne te laisserais pas revenir chez moi. Tu es perdant dans tous les cas, souris-je.

T'es vraiment un connard. »

Mes mains glissèrent de sa taille à ses hanches sur lesquelles j'effectuai une légère pression, et nous nous embrassâmes dans un geste parfaitement synchronisé. Il commença à bouger son bassin contre le mien et je soupirai en séparant nos lèvres, avant de glisser les miennes sur sa gorge. Je remontai ma main droite au col de sa chemise et je tirai dessus pour continuer mes baisers. Je défis ensuite le premier bouton, puis le second, et mes baisers mouillés continuèrent de suivre les lignes de son tatouage. J'effleurai de mon pouce son téton gauche qui s'était redressé et qui pointait sous le tissu, et il soupira doucement en me donnant un nouveau coup de bassin. Je recommençai, puis lâchai sa hanche de ma main gauche pour saisir les bords de sa chemise et l'arracher. Seulement ses mains saisirent mes poignets et il me plaqua contre les draps. Un large sourire illuminant son visage, il vint m'embrasser une seconde, puis mordit ma lèvre inférieure avant de me donner un nouveau coup de bassin.

« Putain, soupirai-je.

Si tu veux que je continue, viens chez moi ce soir, sinon, je te laisse jouer tout seul.

Quoi ? »

Il bondit hors du lit, ne me laissant pas une seconde pour tenter de le retenir, et je le regardai quitter la chambre en reboutonnant sa chemise. Quel petit con.

« Va te faire foutre, grognai-je, frustré.

Je demanderai à Marc !

Casse-toi !

À ce soir !

À jamais ! »

J'entendis son rire s'éloigner dans l'appartement, puis la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. Petit con. Je me retournai, me laissant tomber sur le ventre, et je grognai avant de passer ma main sous mon corps pour replacer mon entrejambe. J'allais lui faire payer. En plus il m'avait réveillé. Tout ça pour ça. Putain. Je soupirai fortement quand j'entendis mon téléphone vibrer sur ma table de nuit. Je tendis mon bras gauche pour l'attraper à l'aveugle et le ramenai vers moi. Je tournai mon visage vers mon écran, puis me retournai sur le dos quand j'aperçus le nom d'Ethan s'afficher. Qu'est-ce qu'il me voulait encore ?


« Il semblerait que je sois parti avec tes clés. Oups. »


Je me redressai d'un coup et relus son message, quand un second arriva.


« Tu vas devoir venir les chercher chez moi. Quel dommage. »


Je serrai les dents. Il ne perdait pas une minute, lui. Et puis je réfléchis quelques secondes. J'avais toujours le double que Yoongi m'avait rendu en début d'année. Il restait pourtant toujours des affaires à lui ici, mais il fallait croire qu'il préférait s'en débarrasser. Tant que je n'avais pas besoin de place, je n'avais pas besoin de les jeter. Et puis jeter des livres serait un sacrilège, surtout.


« Je m'en branle, j'ai un double. »


Le message partit et j'attendis quelques secondes, mais il ne me répondit pas immédiatement. Alors, qu'est-ce que tu disais de ça, Ethan ? Un sourire en coin décora mon visage et je m'apprêtais à reposer mon téléphone et à me recoucher quand il me répondit.


« Est-ce qu'il y a le badge pour ton boulot sur ton double ? »


Non. Fuck, je n'y avais pas pensé à ça. J'allais être obligé de passer par l'entrée client et de piquer le badge de mes collègues si j'avais besoin d'entrer dans les bureaux. J'allais le claquer.


« Toi tu ramènes ton cul et mes clés ce soir, hors de question que j'aille chez toi. »

« Tu me brises le cœur. »

« Tant mieux. »

« Mais quel connard... »

« Tu me cherches aussi, tu ne gagnes que ce que tu mérites. »

« Je te cherche mais tu fais tout pour. Et tu es blessant. Alors tu "ramènes ton cul" chez moi ce soir si tu veux tes clés et tu te fais pardonner. »


« Mais quel emmerdeur... »

Je laissai tomber mon téléphone sur le matelas et je me retournai sur les draps en cachant mon visage dans mon oreiller. Il allait me le payer.

[...]

Saluant mes collègues, je quittai enfin mon lieu de travail pour partir en direction de Châtelet. Morvan et quelques amis m'attendaient là, bien décidés à fêter mon anniversaire comme il se devait. Mais je ne cessais de penser à l'autre abruti qui s'était barré avec mes clés et chez qui j'allais forcément devoir me pointer pour pouvoir rentrer chez moi un jour et retourner travailler correctement.

En sortant du métro de longues minutes plus tard, je tombai sur mon ami qui s'avança vers moi avec un large sourire et les bras ouverts. Il me fit une chaleureuse accolade en me souhaitant un bon anniversaire, et m'invita à le suivre au bar. Seulement je ne cessais de penser à mes clés.

« Tu veux pas qu'on fasse un détour avant ?

Un détour ? Où ça ?

Chez un pote. Il est parti avec mes clés hier et celles de mon boulot sont dessus, j'en ai besoin pour lundi.

Il habite loin ?

Mouais... Vingt minutes d'ici en métro ?

Mmh. Tu dois faire ça maintenant ?

Je préférerais. Y a déjà beaucoup de monde au bar qui nous attend ? Parce qu'il est chiant, et je sais qu'il ne va jamais me laisser partir si je me pointe chez lui seul.

Non, j'ai dit à tout le monde de venir un peu plus tard comme on n'est jamais sûr de l'heure à laquelle tu sors du boulot, me sourit-il. Je les préviens et je t'accompagne. Je leur dis qu'on décale à dans une heure ?

Ouais, on sera large.

Parfait. »

Il sortit son téléphone de sa poche et pianota dessus pendant de longues secondes avant de relever les yeux sur moi en souriant.

« On peut y aller, je te suis.

Désolé.

T'inquiète. Et puis ça te fait prendre l'air entre le taf et le bar, c'est pas plus mal.

Mmh. »

Je repartis en direction du métro, les mains dans les poches, et pensif. Cet imbécile avait forcément prévu un truc pour en arriver à me piquer mes clés, ça ne pouvait pas être qu'un caprice ou un hasard, étant donné la date du jour. Si en ouvrant la porte je le trouvais à poil avec des bières à la main, il pouvait être certain que ce n'était pas dans mon estomac qu'elles allaient finir.

Nous traversâmes donc Paris en discutant comme habituellement, échangeant quelques blagues beaufs quand l'envie nous en prenait, et enfin arrivés à la station de mon boulet, je fis signe à Morvan de se lever. Nous quittâmes donc le wagon, puis la station avant de monter jusqu'à son immeuble qui était à cinq bonnes minutes à pied.

« Reste avec moi. Comme ça, s'il essaie de me séquestrer, tu le cognes et on se barre.

Je ne pense pas qu'il soit si violent que ça.

Détrompe-toi. C'est un malade. »

Il ricana mais me suivit sans protester. Arrivés devant l'immeuble, je poussai la porte du hall qui était comme bien souvent restée ouverte, et nous entrâmes. Nous prîmes l'ascenseur et montâmes jusqu'au septième étage dans un grincement peu rassurant. Enfin arrivés devant la porte d'entrée, je sonnai et patientai jusqu'à ce qu'il vienne m'ouvrir.

« Oh, tu as fait vite ! s'exclama alors Ethan en ouvrant la porte pour m'inviter à rentrer.

Pas le choix, je veux mes clés. Donne-les-moi.

Entre boire un coup au moins !

Tu peux crever. »

Il roula des yeux puis les passa au dessus de moi pour saluer mon ami.

« Salut. Tu veux boire un coup ?

Volontiers.

Quoi ? m'écriai-je. T'as oublié qu'on avait du monde qui nous attendait ?

On a encore de la marge, respire ! »

Il entra alors dans l'appartement et serra la main d'Ethan en se présentant, pendant que je les regardais faire d'un air soupçonneux.

« J'ai des bières au salon, tout de suite à droite.

Ça marche ! »

Morvan disparut derrière le mur et je reposai mes yeux sur Ethan, qui tourna également le regard vers moi.

« Ose me dire que je ne t'ai pas manqué.

Pas le moins du monde, reculai-je lorsque son bras droit passa sur mes épaules.

Tu mens mal, me sourit-il.

Du tout, c'est la vérité, déglutis-je difficilement, hypnotisé par ses lèvres s'étirant malicieusement.

Tu ne peux rien me cacher, mon ami. »

Il me rapprocha de lui et m'embrassa sur la joue avant de me relâcher.

« Allez viens, dit-il en refermant la porte d'entrée dans mon dos.

Je viens juste récupérer mes clés, tu fais chier. Je savais que tu allais me casser les couilles si je mettais les pieds dans ton appartement. »

Un petit rire me répondit et il disparut à son tour dans le salon. J'expirai bruyamment tandis qu'un bruit de bouteilles s'entrechoquant parvint à mes oreilles. Je le suivis et lorsque je relevai le visage et que mes yeux tombèrent sur Taehyung, je me figeai. Je vis ses lèvres prononcer un « Bon anniversaire ! » qui se perdit dans les voix qui s'élevèrent dans la pièce. Je rentrai ma tête dans mes épaules sous la surprise, puis regardai peureusement autour de moi. Tous mes amis étaient là. C'était quoi cette arnaque ? Ethan me sauta alors dessus pour me secouer.

« Détends-toi bordel ! rigola-t-il.

Mais... »

Il saisit mon menton et le serra fortement.

« Oh allez s'il te plait, on s'est creusé la tête avec Morvan, essaie au moins de faire semblant d'apprécier. Tu peux te bourrer la gueule, aucun problème, j'accepte de t'héberger.

Avec... Morvan ?

Ouai. Je t'expliquerai. Allez, tiens, me dit-il en me tendant une bière.

Attends, je... »

Je relevai les yeux sur mes amis qui étaient tous là et je leur souris timidement.

« Merci...

De rien ! s'exclama Sarah. Ça fait deux semaines qu'on complote pour ça et tu n'as rien vu, on est heureux !

Ah ça, pour ne rien voir, ricana Alexis.

Je suis très bon acteur, rigola Morvan.

Moi aussi ! s'exclama Ethan en passant doucement sa main dans mon dos.

Je te l'accorde. Bien joué mon pote ! fit mon ami d'enfance en tendant la main.

Également ! »

Ils se serrèrent la main, et je tournai la tête sur ma gauche. Taehyung était là... Comment ça se faisait ? Il ne pouvait pas être là... Je repoussai alors doucement Ethan qui me laissa faire sans discuter, posai ma bière sur une étagère de la bibliothèque, et je m'avançai vers mon ami. Jungkook était debout à sa gauche. Je rêvais, c'était ça ?

« Taehyung ? soufflai-je.

Salut, Léo, me sourit-il doucement.

Qu'est-ce que tu fais là ?

J'ai été invité.

Pourquoi tu es venu ? »

Il pinça ses lèvres puis détourna le regard une seconde avant de le replonger dans le mien.

« Parce que tu me manquais. »

Mon cœur loupa un battement et je sentis les sanglots m'envahir. Je me jetai alors sur lui et il me serra dans ses bras sans attendre une seconde.

« Tu m'as... soufflai-je en reniflant. Tu m'as trop manqué...

C'est de ta faute imbécile, trembla sa voix près de mon oreille. C'est toi qui as décidé de couper les ponts.

Je sais... mais c'était à cause de toi... »

Il ne rétorqua pas et je sentis ses doigts se resserrer contre le tissu de ma veste. Je me sentais tellement bien dans ses bras, ça m'avait affreusement manqué. Je finis par me détacher de son corps et j'essuyai le dessous de mes yeux pour regarder Jungkook qui fixait je-ne-sais-quoi droit devant lui.

« Et toi, pourquoi t'es là ? soufflai-je.

Je n'ai pas eu le choix. »

Je souris doucement et il posa ses yeux sur moi une petite seconde avant de les reposer dans mon dos.

« Bon anniversaire.

Merci. »

Je reposai mes pupilles sur Taehyung et son bras quitta doucement mon épaule. Je partis alors saluer mes autres amis, les remerciai tous de leur présence tout en les insultant d'avoir fait ça dans mon dos, puis, m'apercevant qu'Ethan s'était emparé de Taehyung, j'allai me poser près de Sarah, Morvan et sa compagne, tandis qu'Alexis discutait avec le reste de mes amis, une bière à la main.

« Comment vous avez fait ça ? grognai-je.

Ça quoi ? me demanda mon ami.

Vous ne vous connaissiez pas, si ?

Non. Il a trouvé mon numéro en fouinant dans ton téléphone.

En... »

Le petit con.

« Je vais le défoncer.

Laisse, rigola Sarah, tu es heureux, ne dis pas le contraire.

Mmh. Je me suis surtout fait berner.

Il est malin.

Un peu trop, sifflai-je en foudroyant le concerné du regard.

Il doit te fatiguer, non ? ricana Morvan.

Ouai. Il m'épuise. »

Dans tous les sens du terme, même.

« Je l'aime bien, il est sympa et énergique.

Un peu trop.

Et attentionné. Il t'aime beaucoup. Je suis content que tu te sois recasé avec quelq-

Recasé ? Quoi ? »

Il fronça les sourcils et reposa ses yeux sur moi.

« C'est... c'est pas ton mec ?

Non. Il s'est présenté comme tel ?

Non, il a dit qu'il était l'un de tes amis... Mais il est évident que ce n'est pas que de l'amitié entre vous, si ? »

Je reposai mes yeux sur l'homme avec qui je passais la plupart de mes nuits et je l'observai en silence pendant quelques secondes. Il discutait toujours avec Taehyung et Jungkook comme s'ils étaient de vieux amis, et tous souriaient, visiblement heureux d'être là.

Nous couchions ensemble depuis un long moment maintenant, il était certain que nous étions devenus proches, peut-être un peu beaucoup, peut-être un peu trop pour les yeux des non avertis. Notre relation avait pris un nouveau tournant il y a deux semaines, même si, dans le fond, nos envies et nos fantasmes restaient les mêmes qu'au départ.

Il était possible qu'il y ait plus que de l'amitié entre nous maintenant, en effet, Morvan avait peut-être raison. C'était quelque chose qui m'avait terrifié la première fois qu'Ethan et moi avions passé une nuit uniquement tous les deux. Mais étrangement, je n'en avais plus peur.

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