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#17.2 After - Prénoms

[12/01/2019]


Bonsoir bonsoir !

Oui je poste en retard mais j'ai une putain d'excuse aujourd'hui, j'ai totalement déménagé ma chambre, j'ai passé ma journée à ça. Et le pire c'est que j'ai pas encore terminé. Il me reste mon bureau à bouger et tout le bordel que j'ai entreposé dans le couloir à trier et à ranger dans ma chambre. Puis après je pourrai refaire ma déco en commençant par les sublimes posters du Yoonseokmin que j'ai chopés au merch en octobre (#pigeon) et ensuite ceux du Hopemin que j'ai depuis plus d'un an et qui viennent de Taiyou (#pigeon).

Du coup je suis lessivée et je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas dormir devant mon fichier. J'espère ne pas avoir laissé passer trop de fautes ou ne pas avoir zappé de suppressions. Je ne vais pas m'attarder ici et directement filer au lit du coup XD

J'avais un truc à dire avec cette update mais j'ai oublié. Comme d'habitude. Alors ça attendra.

Oh, pendant que j'y pense, je vais finalement pouvoir aller voir DAY6, certain-e-s d'entre vous y seront ? Dans tous les cas je resterai plusieurs jours sur Paris. Si jamais un bubble tea en ma compagnie vous dit héhé.

J'espère que la dernière partie de cet After vous plaira (et quand je dis dernière, je parle de la dernière du 17, pas LE dernier After hein, arrêtez de paniquer à chaque fois XD)

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Ethan ricana simplement et reprit sa lecture.

« J'essaie de me convaincre que non. "Un brin timide, il dissimule parfois sa douceur et son émotivité derrière une attitude ferme et intimidante. Grâce à un sens pratique relativement développé, Ethan s'adapte facilement à toutes les situations et n'a aucun mal à s'intégrer. Attentionné, il possède un grand sens de l'écoute et n'hésite pas à conseiller son entourage. Par ailleurs, sa générosité et sa gentillesse le poussent toujours à faire tout son possible pour aider ses proches." Pour se faire exploiter par ses proches, oui. »

Un sourire se dessina doucement sur mon visage et il continua.

« "Dégageant une impression de force et de puissance, Ethan se distingue également par son charisme et son intelligence." Conclusion : ne me cherche pas ou ça pourrait mal se finir.

Je n'ai pas peur de toi, souris-je.

Tu devrais.

Mmh. Si tu le dis. »

Il continua de lire en silence et rigola doucement à des moments.

« Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? demandai-je.

Rien. Ils disent que je suis un leader né, doté d'une autorité naturelle, tu vois. Que j'ai un sens des responsabilités, que je suis réfléchi, que-

Réfléchi ? le coupai-je. C'est une blague, si je connais bien un type impulsif, c'est toi.

C'est noté juste après, laisse-moi finir ! rigola-t-il.

Je me disais aussi.

Mais je sais prendre du recul et mesurer les conséquences de mes actes. Exactement.

Tu sais que ce sont des banalités qui sont écrites là-dessus, souris-je en tapotant doucement sa cuisse.

Ah, le plus important, m'ignora-t-il : "En amour, Ethan recherche une relation stable avec la femme parfaite. Elle sera belle, gentille, sympathique et apte à avoir de la conversation avec lui. Pour le séduire, ses prétendantes ne devront pas être timides et devront faire le premier pas." Quand je te dis que c'est à toi de te déclarer en premier ! ricana-t-il. "Amoureux, il sera romantique et attentionné. En outre, il exprimera sans contrainte sa sensibilité. Aimant plaire, si Ethan constate que son besoin d'attention blesse sa compagne, il respectera ses valeurs et arrêtera de charmer les autres femmes. Possessif et passionné, Ethan fera preuve d'une grande jalousie envers sa partenaire."

Je ne supporte pas les gens jaloux et possessifs avec moi. Dommage, ça avait bien commencé pourtant.

Merde, j'aurais pas dû lire cette phrase alors.

Va à la mairie et essaie de faire changer ton prénom.

J'y penserai. »

Je souris et sa voix grave reprit calmement. Je n'avais jamais fait attention à quel point son timbre était agréable à écouter.

« Caractère influencé par le signe astrologique Vierge... marmonna-t-il. Je suis pas vierge, dans aucun des sens du terme alors on s'en balance. Mais bon, ils disent quand même que je suis l'homme parfait.

Je n'en doute pas, mais c'est pour les hétéros de toute façon, ne prends pas trop la confiance.

J'suis hétéro.

Mon cul, oui.

En vrai, je ne me vois pas vivre avec un homme. Je ne sais pas pourquoi. Alors je n'arrive pas à me considérer comme bi ou autre.

Ah oui ? »

Je rouvris les yeux et tournai la tête vers lui.

« Ouais. C'est bizarre ?

Non. Avant de... »

Je fis une pause histoire de trouver mes mots.

« Je suis sorti avec un homme l'année dernière, on est restés ensemble plusieurs mois, mais c'était la première fois pour moi. Sortir avec un homme n'était pas du tout une chose que je pensais faire un jour, mais j'en suis tombé amoureux, et donc m'installer et vivre avec tous les jours était une évidence, je n'y ai même pas réfléchi. Je pense que tant qu'on n'a pas vécu ça, c'est normal de ne pas s'imaginer dans cette situation.

Mmh. Mais je couche avec des hommes.

C'est physique, ça n'a aucun rapport. T'es sûr que t'as vingt-cinq ans ? me moquai-je.

Je parlerai plus avec toi si tu te paies ma tête à chaque fois que j'essaie d'aborder des sujets sérieux, se retourna-t-il.

Excuse-moi.

Mmh. »

C'était dans ces moments-là que je remarquais notre différence d'âge. Quand notre vision du monde était différente sur certaines choses, que nos expériences de la vie étaient trop éloignées, et également quand il agissait comme un adolescent à bouder sans raison. Je me tournai donc légèrement sur ma gauche et levai mon bras. Je posai mon coude sur le dossier du banc et glissai doucement mes doigts dans ses cheveux.

« Je sais pas ce que tu essaies de faire, mais ça marchera pas. »

Je pouffai doucement puis l'observai silencieusement alors que son pouce continua de faire défiler la page du site internet.

« Ma couleur est le vert et ma pierre l'Émeraude aussi. Quand je te dis qu'on est faits pour être ensemble.

Idiot.

Mais mon chiffre est le 3. Parce que je suis génial.

Mais oui.

Je te le dis ! »

Il éteignit l'écran de son téléphone et ferma les yeux en expirant. Il laissa sa tête chuter en arrière et je continuai de caresser ses cheveux doucement.

« J'ai pas envie d'y retourner.

T'as pas le choix.

C'est chiant de ranger des bouquins et de faire de l'accueil. Puis il ne se passe pas grand-chose comme peu de personnes peuvent rentrer et que pas mal de documents sont limite sous clé. Je fais surtout de l'administratif et j'ai pas signé pour ça.

T'aurais dû postuler chez nous comme je te l'avais dit.

À quoi bon ? T'y travailles plus, j'aurais eu aucune motivation pour me lever le matin.

Pitié, arrête avec tes disquettes, souris-je.

Et toi arrête de sourire.

De sourire ? fronçai-je les sourcils. Pourquoi ça ?

Parce que j'ai les yeux fermés et que je le vois quand même à travers mes paupières ; il m'éblouit. »

Je pouffai par gêne et retirai mes doigts de ses mèches pour taper le dessus de son crâne. Ses lèvres s'étirèrent et j'observai son anneau argenté glisser doucement sur ses dents.

« Tu m'épuises, souris-je.

Si seulement. »

Je tapai une fois de plus sur le dessus de son crâne et son rire grave charma mes oreilles.

« Bon. Faut y retourner, soupira-t-il.

Oui.

Ne t'en fais pas, je ne vais pas t'abandonner avec l'araignée.

Si tu le fais, j'irai me trouver un plan à trois ailleurs.

Du moment que j'y suis toujours, ça me va.

Justement, ça sera sans toi.

Tu me fends le cœur. Tu as oublié que j'étais quelqu'un de sensible ?

J'attends encore de voir ça. »

Il se leva alors et je le regardai s'étirer avant de faire de même.

« Merde, j'ai même pas fini mon thé, réalisa-t-il alors.

Tu ne peux pas l'emmener à l'intérieur ?

Non, et je ne peux pas boire tout ça d'un coup. Finis-le.

Avec plaisir, répondis-je, tandis qu'un petit rire machiavélique retentit dans mon crâne.

Bon.

Attends je finis le mien. »

Je terminai ma boisson rapidement et allai jeter le gobelet dans une poubelle avant de revenir vers lui. Je saisis son thé mais il ne le lâcha pas, et quand je relevai les yeux vers lui, je vis qu'il fixait quelque chose au loin, les sourcils froncés. Je me retournai, puis lui refis face.

« Il se passe quoi ?

Hein ?

Qu'est-ce que tu regardes ?

Rien. Un connard.

Qui ça ? haussai-je un sourcil.

J'en sais rien. Peu importe. Tiens.

Merci. »

Je pris sa boisson et il passa son bras droit autour de mes épaules pour que nous partions en direction de la bibliothèque et du métro.

« Bon, je te laisse là, déclarai-je après quelques minutes de trajet. On se retrouve chez Margaux. Oh, et inutile de me harceler pour samedi soir, je suis pris.

Par qui ?

Célia, que tu as vue tout à l'heure.

Tu décooooooooooonnes !?

Non. »

Je lui envoyai un sourire en coin et il fit claquer sa langue contre son palais.

« Je vais me pointer à ton boulot et te mettre des bâtons dans les roues, tu vas voir.

J'attends de voir ça. »

Il expira fortement avec un sourire, puis ses yeux repartirent derrière moi et il changea immédiatement d'expression.

« Quoi !? » s'écria-t-il.

Je sursautai et le regardai avec de gros yeux. Il me repoussa et voulut partir vers les bornes mais je le retins par le bras.

« Mais c'est quoi ton problème, mec ? haussai-je la voix. T'es devenu schizophrène en une semaine ?

Nan mais il me cherche, là !

Mais de qui tu parles ?

Lâche-moi, je vais le défoncer-

Ethan ! »

Ses yeux s'agrandirent et il ramena son visage vers moi.

« C'est quoi ton problème putain ? Pourquoi tu veux défoncer un mec que tu ne connais pas ?

Mais t'as pas vu comme il nous a regardés !

Comme il nous a regardés ? répétai-je. Pourquoi il nous aurait regardés bizarrement ? On ne fait rien.

Il a dû voir qu'on était quand même trop proches.

N'importe quoi, levai-je les yeux au ciel. Calme ton impulsivité, mec. T'as du mal voir. Il n'a peut-être juste pas aimé tes piercings et tes tatouages, ça ne serait pas le premier. Ou alors il m'a trouvé trop canon et-

Je crois pas, non.

Pardon ? Pourquoi n'aurait-il pas pu me trouver trop canon ? »

Il se détendit enfin et reposa ses yeux rieurs sur moi.

« Ce n'est pas ce que je voulais dire.

J'espère bien, oui. Allez, file.

J'y vais.

Et détends-toi, hein. Tout le monde ne te veut pas du mal.

N'empêche, je me demande comment tu as fait pour supporter d'être sans cesse regardé de travers.

Comment ça ?

Quand tu étais avec ton ex. Les gens devaient vous regarder, non ?

Si. Ils étaient jaloux. En même temps, je les comprends.

C'est ça. Allez, j'y vais.

Oui. Bosse bien.

T'inquiète.

Si tu bosses bien, tu auras une récompense.

Oh, du genre ? »

Je lui fis un sourire en coin avant de pincer ma lèvre inférieure de mes dents en haussant un sourcil, puis je baissai mes yeux sur sa bouche avant de remonter dans les siens. Son regard tomba immédiatement sur mes lèvres, et sans que je m'y attende, il glissa sa main droite dans ma nuque et plaqua sa bouche contre la mienne. Mon cœur loupa un battement et mes yeux s'écarquillèrent sous la surprise. Il s'éloigna doucement, nos lèvres s'effleurant encore, et les miennes tremblèrent, nos respirations chaudes cognant l'une contre l'autre. Je déglutis difficilement, mes pupilles toujours rivées sur sa bouche.

« Si... balbutiai-je, si tu ne veux pas qu'on te regarde bizarrement, ce n'est pas le genre de chose que tu devrais faire en public...

Je sais... désolé, j'ai... pardon. On se voit ce soir. N'oublie pas ma récompense ! »

Il me lâcha et s'éloigna rapidement en me laissant là, troublé, et le cœur battant presque la chamade. Je n'allais pas oublier, ne t'en fais pas...

[...]

Je me laissai tomber sur le dos et passai ma main gauche dans mes cheveux, la respiration rapide et le cœur battant fortement. J'écoutai mes partenaires continuer de prendre du plaisir sans moi, les effets de l'orgasme disparaissant doucement. J'avais envie de dormir maintenant.

Perdu dans mes pensées, je me remémorai le début de la soirée. Ce n'était que lorsque j'avais vu le nom de Margaux s'afficher sur mon téléphone que j'avais remarqué qu'il était bientôt vingt heures. Je m'étais donc changé rapidement avant de partir en direction de chez elle. J'étais arrivé à presque vingt heures trente et Ethan m'avait fusillé du regard, croyant que j'avais vraiment voulu le planter avec elle. Nous avions mangé, rigolé comme d'habitude, avant de finir sous la couette, et je m'étais fait pardonner auprès de lui en lui donnant le baiser du siècle et en suivant les lignes de son tatouage de mes doigts jusqu'à son entre-jambe. Je n'avais pas pu aller bien loin sans mettre Margaux à l'écart pendant cinq bonne minutes, alors je l'avais laissée se charger de la suite avant de m'occuper d'elle. Et dans un sens, ça m'avait sauvé. Parce que mon esprit était embrumé. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'agissais comme ça, c'était comme si quelque chose ou quelqu'un avait pris le contrôle de mon corps. C'était effrayant, mais paradoxalement, je n'en avais pas peur et ça me donnait presque des ailes de me sentir aussi à l'aise à ces instants.

J'ouvris difficilement les yeux et je retirai mon préservatif. Je me dirigeai vers la salle de bain et je le jetai avant de passer de l'eau sur mon visage. Puis, les entendant encore gémir, je jetai un coup d'œil vers la chambre. Je les observai pendant de longues minutes, puis mes pas me ramenèrent vers le lit où je m'assis doucement, sans les quitter des yeux. J'observai Margaux glisser ses doigts dans les cheveux d'Ethan et tirer dessus, puis griffer la peau entre ses omoplates, ses jambes bronzées et musclées enserrant le corps de notre amant. Puis je l'observai lui, son bras musclé tendu, sa main agrippée à la hanche de notre partenaire, les muscles de son dos se tendant sous sa peau tatouée, son bassin ondulant gracieusement. Je me redressai alors un peu et laissai mes doigts glisser le long de sa colonne vertébrale. Puis, passant par-dessus les mollets de Margaux, je posai ma main sur sa fesse droite et la serrai entre mes doigts. Il ne réagit pas plus que ça, alors je m'approchai davantage et déposai un baiser sur son épaule tout en glissant mes doigts sur son périnée. Je sentis son corps sursauter sur la surprise, et il lâcha la gorge de Margaux pour tourner le visage vers moi.

« Qu'est-ce que tu fais ? » souffla-t-il.

Sans quitter ses yeux des miens, je remontai lentement mes doigts avant d'enfoncer doucement le bout de mon majeur en lui. Ses yeux papillonnèrent alors et ses muscles se contractèrent immédiatement.

« Léo... soupira-t-il.

Continue.

Comment tu veux que je continue si tu me touches... »

Je ne retirai pas mon doigt, le laissant de lui-même bouger sur moi au rythme de ses mouvements dans notre partenaire. Sentant que ça pouvait rapidement devenir douloureux pour lui, je tournai la tête et cherchai le lubrifiant. Je tendis alors immédiatement la main vers lui et en fis rapidement sauter le bouchon pour en verser sur les doigts de ma main droite. Je sentis Ethan se contracter au contact du gel froid, puis ralentir doucement ses mouvements. J'en profitai pour glisser un deuxième doigt en lui et je l'entendis soupirer lourdement. Mais je n'en pouvais plus, j'avais envie de lui. À nouveau. Je le lâchai cette fois totalement et sautai sur la boîte de préservatif. Nous n'avions pas refait ça depuis la fois chez moi. Je n'en avais pas eu envie plus que ça, et ça avait probablement été la même chose pour lui. Quoi qu'il en soit, nous n'en n'avions jamais reparlé, sans doute par gêne. Mais là j'en avais envie, j'en avais besoin, et ça avait l'air d'être son cas également. Je m'appliquai du lubrifiant, pinçant mes lèvres sous la sensation, puis je me plaçai derrière lui. Je faufilai à nouveau mes doigts entre ses fesses et le caressai de mes doigts glissants, puis je les posai délicatement sur ses hanches. Il comprit et s'immobilisa, cambrant doucement son dos pour faciliter la pénétration, et je glissai doucement en lui. Il lâcha un bruyant gémissement contre le visage de Margaux, et je commençai mes mouvements. Son bassin suivit le mien, et notre partenaire ne cacha pas son plaisir. Mais plus les secondes passaient, plus je voulais qu'elle se taise. Plus les secondes passaient, plus je voulais retirer ses jambes des hanches d'Ethan, ses bras de ses épaules.

« Margaux, soufflai-je, retourne-toi.

Quoi ?

Mets-toi en levrette. »

Elle ne riposta pas et Ethan se retira pour qu'elle se retourne. Elle le relâcha alors et je posai mes mains sur lui pour le garder contre moi. Nous ne tardâmes pas à recommencer ce que nous faisions, mais j'étais plus violent, plus passionné, dévorant enfin la peau de mon amant alors que mes ongles s'enfonçaient dans ses hanches désormais totalement libres.

« Mmmh... gémit-il. Aaaah... Léo... »

Je continuai, me concentrant sur mon plaisir et le sien, quand je sentis sa main gauche se plaquer derrière ma cuisse.

« Aaaah... Oui... Mmh... Mmh... Putain... Léo... »

Continue de gémir mon prénom, je t'en supplie.

[...]

Lorsque mon téléphone me réveilla, je grognai, le remis à sonner un quart d'heure plus tard et me retournai. Un autre grognement répondit à mon geste et je sentis un bras remonter le long de mon dos. J'ouvris doucement les yeux et mes pupilles tombèrent sur les feuilles de lierre qui parcouraient le torse d'Ethan. J'expirai et me blottis contre lui jusqu'à ce que mon téléphone sonne à nouveau. Je finis par me redresser et par me lever. Je n'avais pas envie d'aller bosser, en plus j'avais trop peu dormi cette nuit. Pourquoi j'avais accepté qu'on se voie hier soir ? J'enfilai mon pantalon et ma chemise difficilement, puis je remontai mes manches et passai de l'eau sur mon visage. Je ne serai pas rasé aujourd'hui, tant pis. Je boutonnai ensuite mes vêtements et me dirigeai vers la cuisine. Je préparai du café pour tout le monde et m'assis autour de la table en checkant mon téléphone. Margaux ne tarda pas à me rejoindre et elle passa dans mon dos.

« Salut. Bien dormi ? me demanda-t-elle en passant sa main doucement sur mon épaule.

Pas assez.

Moi non plus. Faudra éviter de se refaire ça en pleine semaine, les deux derniers jours vont être durs.

Parle pour toi, je bosse le samedi aussi, moi.

C'est vrai. Bon courage. »

Un petit silence s'installa entre nous et elle déposa du pain devant moi.

« Mange. Je l'ai acheté hier soir.

Merci. »

Je me découpai un morceau et je commençai à croquer dedans sans grande conviction. Je l'entendis arrêter la cafetière et remplir deux tasses. Elle s'assit en face de moi et passa sa main dans ses cheveux bruns bouclés et les ramena en arrière en soupirant.

« Il dort toujours ? » demandai-je.

Elle me jeta un drôle de regard, puis s'empara du pain et ensuite de la confiture un peu plus loin.

« Oui. Mais il va devoir bouger, je m'en vais en même temps que toi, et il est hors de question qu'il reste là toute la journée. En plus il doit aussi aller bosser.

Oui. Je vais aller le-

Laisse, il finira par se réveiller en remarquant qu'il est tout seul. »

Je fronçai les sourcils, mais ne contredis pas. Elle était de mauvaise humeur ? Remarque, je pouvais comprendre... Je ne dis cependant rien et continuai de déjeuner tranquillement. Ethan ne tarda pas à se lever et à venir nous rejoindre, uniquement vêtu de son pantalon.

« Saluuuuuuuut... fit-il en se frottant les yeux.

Salut », souris-je au dessus de ma tasse de café.

Il me sourit en retour, puis observa la table.

« Oh, vous ne m'avez pas préparé mon café avec amour ? demanda-t-il en se dirigeant dans mon dos.

Tu ne veux pas que je t'habille non plus ? »

J'ouvris les yeux en grand mais Ethan ne sembla pas choqué par le ton cinglant de notre partenaire.

« Je peux y arriver tout seul pour ça, merci. Mais si j'ai besoin d'aide, je demanderai à Léo. Je sais que ça lui fera plaisir.

Non merci, souris-je en plongeant mon visage dans ma tasse.

Mais si. »

Il s'approcha de moi et posa sa main sur mon épaule gauche avant de frôler mon oreille droite de sa bouche.

« Je sais que tu préfères me déshabiller, mais bon, ne fais pas le difficile.

Dis-le, si je vous dérange. »

Ethan releva le visage vers Margaux et fronça les sourcils sous l'incompréhension. J'avalai ma gorgée de café difficilement.

« De quoi tu parles ? demanda-t-il.

Oh, pas à moi s'il te plait.

Non, vraiment, je ne comprends pas. Je n'ai rien fait de spécial, si ?

Ton attitude, tout simplement.

Mon attitude ? Qu'est-ce qu'elle-

Ethan, le coupai-je.

Non mais je veux savoir ! me répondit-il en reposant ses yeux sur moi. Elle sous-entend quelque chose, alors qu'elle aille jusqu'au bout. Non ? »

Il releva les yeux sur elle qui le regardait noirement.

« Tu ne vois vraiment pas de quoi je te parle ?

Non, alors parle, je t'en prie.

Tu crois vraiment que j'ai envie de te préparer un café après hier soir ?

Hier soir ? s'étonna-t-il. Quoi hier soir ? Je n'ai rien fait !

C'est bien ça le problème.

Pardon ?

Est-ce que tu as gémi une seule fois mon prénom ? »

Je m'étouffai avec mon café et je toussai pendant plusieurs secondes. Seulement ça ne troubla pas leur début de dispute pour autant.

« Gémir ton prénom ? Pourquoi je devrais faire ça ? s'étonna-t-il.

Tu ne t'es pas gêné pour hurler celui de Léo. Huit fois, j'ai compté.

Il fallait me le dire si c'était quelque chose qui t'importait tant.

Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Tu m'as totalement ignorée.

Mais n'importe quoi !

Si, tu l'as fait. Enfin, pour le coup, je parle de toi, mais c'est aussi de ta faute Léo. D'où tu l'enfiles comme ça sans prévenir ? »

Je ne répondis pas. Elle avait raison, après tout, ce n'était pas que de sa faute à lui. Je l'avais évincée de notre plan à trois. J'avais voulu Ethan, et pour moi seul. Je ne m'étais plus préoccupé un instant d'elle à partir du moment où lui et moi n'avions fait qu'un. J'avais été un parfait connard sur ce coup.

« Mais pour en revenir à toi, je parle de son prénom, mais je pourrais parler du reste, comme des gémissements de plaisir, de ton orgasme ou d'après, mais je ne le ferai pas ou je risquerais de devenir vulgaire.

Écoute, je comprends que tu puisses être frustrée, mais ce n'est pas de ma faute si c'est lui qui arrive à me les donner, mes orgasmes. »

La porte d'entrée claqua violemment derrière nous. Je ne savais pas pourquoi je m'étais fait mettre dehors aussi, mais peu importe. Dans le fond, je m'en fichais.

« T'aurais peut-être pas dû dire ça... soufflai-je tout de même.

J'ai fait que dire la vérité, si elle est susceptible, tant pis pour elle, bougonna-t-il en se rhabillant rapidement.

Quand même...

Je m'en branle. Fais pareil.

Mmh.

Le plus emmerdant maintenant, c'est qu'on n'a plus personne pour nos plans à trois. Faudra voir avec Katia si ça lui dirait qu'on remplace Marc par toi. Ou faire des plans à quatre. Sinon faudra chercher genre sur des applis de rencontre. Ou aller à la pêche dans les bars. Fait chier, j'ai la flemme. »

Il mit ses chaussures en expirant fortement, puis enfila sa veste par-dessus le polo qu'il avait passé trente secondes plus tôt. Il s'éloigna de moi, ses mains dans les poches, et commença à grogner en appuyant sur le bouton de l'ascenseur. Je le rejoignis alors rapidement et saisis son bras. J'avais la flemme aussi.

« Oui ? me demanda-t-il après s'être retourné.

Les plans à deux, c'est bien aussi, murmurai-je. Tu n'es pas d'accord ?

Les plans à deux... Tous les deux ? »

Pour toute réponse, je fondis sur ses lèvres et il passa rapidement ses bras autour de ma nuque.

« Si, ça me va très bien, souffla-t-il contre mes lèvres. On va fêter ça chez moi ?

Tu as oublié qu'on devait aller travailler ? rigolai-je en posant mes mains sur sa taille.

J'ai plus envie...

Ce soir. On fêtera ça chez toi ce soir.

Super. J'ai hâte. »

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