#15.3 After - Son
Bonsoir bonsoir !
Comment ça "il va neiger" ? Je vais vous taper, trop de mauvaise foi en vous.
Bref. Je viens de me battre pendant bien 20 minutes avec Word afin de réussir à vous poster ce chapitre. Il se mettait à planter dès que je voulais enregistrer mon fichier en autre chose qu'en format Word, et j'ai besoin d'un format web pour Fanfic-fr. Bref. J'ai triché pour y parvenir, vive le système D.
Retour sur Paris demain, bordel j'y passe ma vie en ce moment XD
J'ai eu l'envie de me refaire toute la discographie des B.A.P il y a quelques jours... et c'était pas du tout le bon plan, je suis hypée de ouf. En plus Young Bros a fait un live d'une minute plus ou moins sur son FB tout à l'heure, en plein concert... rhaaaaaa bordel j'ai trop hâte ! *-*
Voilà voilà...
Ah, demain, premier jour de décembre ! J'ai hâte d'ouvrir la porte de mon calendrier Wattpad de cette année 😌
Bon, je vais vous laisser là. Je ne peux pas vous dire quand arrivera la suite puisque ça dépendra de ma fin de semaine prochaine, mais je pense que je donnerai la priorité à LTDÉ cette fois, vu que je sors un chapitre toutes les deux semaines environ. Quoi qu'il en soit, je vous tiendrai au courant sur Twitter, comme d'habitude.
J'espère que la dernière partie de cet After vous plaira. Attention, ça pique.
Bonne Léocture ! ♥
~~🍋~~
Son regard s'agrandit et il ne prononça pas un mot pendant de longues secondes, le temps de réaliser ce que je venais de dire.
« Que toi... et moi ? finit-il par articuler.
– Oui.
– Pourquoi ?
– Tu n'en rêves pas depuis un moment ? lui demandai-je avec un sourire en coin.
– C'est un secret pour personne... mais... pas comme ça...
– Tu ne veux pas ?
– Quoi ? Si ! »
Il détourna immédiatement le regard et porta sa main à son visage pour en couvrir la moitié.
« Mais toi ça n'a jamais été ton délire... Alors pourquoi aujourd'hui ? Et sans elle ? »
Je le regardai longuement, puis inclinai mon visage, mes yeux tombant sur ma main qui tenait toujours son membre pulsant.
« J'en ai envie, soufflai-je.
– T'es sûr ?
– Évidemment. »
Il allait rétorquer mais je n'avais pas envie de l'entendre. Alors j'enserrai sa base un peu plus fortement avant de remonter mes doigts lentement le long de sa verge. Et ça marcha parfaitement, parce qu'au lieu d'une nouvelle question, il lâcha un « Putain ! » en écrasant sa tête dans les oreillers. C'était la première fois que je touchais un homme de cette façon, que j'allais aussi loin physiquement avec, et je sentais mon ventre chauffer et mon entrejambe se réveiller encore plus qu'il ne l'était déjà. Je n'étais peut-être pas comme Taehyung au final. Peut-être bien que tous les hommes pouvaient me plaire, et que j'étais capable de prendre du plaisir avec nombre d'entre eux. Et ça me rendait euphorique.
Les mains d'Ethan dans mes cheveux tiraient dessus, et son timbre tremblant gémissait mon prénom. C'était la première fois que j'entendais un homme gémir mon prénom. Et c'était affreusement grisant. J'avais envie d'aller plus loin, d'aller plus vite, d'abréger ces préliminaires et de le faire mien. Je voulais lui donner ce plaisir qu'il m'avait décrit comme quelque peu déroutant, et je voulais qu'il me le donne aussi. Je voulais savoir ce que ça faisait. Ses mains descendirent dans ma nuque puis sur mes épaules, et ses ongles s'enfoncèrent dans ma peau. Je laissai mon pouce gauche longer ses bourses qui se contractèrent, puis son périnée. Il continua de descendre doucement, et je frôlai son entrée. Ses ongles s'enfoncèrent encore plus dans mes épaules et il fut parcouru d'un frisson. Un simple effleurement pouvait le faire trembler de cette façon ?
« Léo... soupira-t-il. Mmh... mmh... mets... ah... mets-moi... »
Il continua d'haleter, ses ongles griffant ma peau, et je le caressai une nouvelle fois. Il se tendit, remontant sa main gauche dans mes cheveux. Je me retirai sous un de ses gémissements, le temps de lécher l'un de mes doigts.
« Tu veux vraiment ?
– Oui... vite, j'en peux plus... » me supplia-t-il en tirant sur mes cheveux.
Je posai donc mon index contre lui, et saisis la base de son membre de ma main gauche pour terminer ma fellation. Il recommença à haleter, et je redescendis progressivement sur lui. J'effectuai quelques mouvements, me contentant de caresser son entrée du bout de mon doigt, et après un nouveau gémissement de sa part, je le rentrai doucement en lui. Il couina, ce couinement se terminant en râle de satisfaction. Ses chairs se contractaient autour de moi, semblaient m'aspirer, et je sentais que j'allais perdre la tête. Je tentai d'enfoncer mon doigt plus loin en lui et ses mains se resserrèrent brutalement sur ma peau et mes mèches.
« Putain... encore... »
Je le retirai un peu puis le rentrai en lui doucement, mais un peu plus difficilement. Il se tendit de tout son corps en lâchant un fort gémissement. Putain, j'en pouvais plus non plus. Il fallait que je me touche aussi. Non. Il fallait qu'il me touche aussi. J'accélérai alors tous mes mouvements, l'esprit embrumé par l'excitation, et il finit par se libérer quelques secondes plus tard. Je ne cessai pas pour autant mes mouvements tout de suite, mais lorsque ce fut fait, je remontai vers son visage et j'embrassai doucement son front. Ses mains tremblantes lâchèrent mes cheveux et il croisa ses bras derrière ma nuque. J'embrassai le bout de son nez, puis je fis bouger son piercing du bout de ma langue avant d'embrasser ses lèvres.
« Fais pas ça... souffla-t-il.
– Quoi donc ?
– Tout ça... »
Je glissai mon visage dans son cou et déposai des baisers brûlants le long de sa jugulaire qui pulsait encore fortement.
« T'es un briseur de cœurs, alors arrête d'essayer de me faire tomber amoureux de toi, murmura-t-il. J'ai pas envie que tu me fasses pleurer.
– Parce que tu pourrais tomber amoureux de moi ? soufflai-je, surpris.
– Fais pas le mec étonné. N'importe qui pourrait tomber amoureux de to- »
Réduit au silence par mes lèvres que je venais de plaquer contre les siennes, je m'allongeai sur son corps humide, le préservatif plein encore à sa place. Mais peu importe. Je bougeai mes hanches sur les siennes, notre baiser s'enflammant. Il pourrait tomber amoureux de moi ? Et est-ce que je pourrais tomber amoureux de lui ? Il était beaucoup plus jeune que moi et affreusement casse-pied, mais c'était un type bien. Je l'aimais déjà beaucoup. C'était peut-être grâce à lui que j'allais passer à autre chose. Est-ce que je pouvais lui demander de tomber amoureux de moi ? Est-ce que je pouvais aussi lui demander de me faire tomber amoureux de lui ? Peut-être que c'était trop tard ou déjà fait sans que nous le sachions ? Peut-être que ce n'était pas possible... Mais peu importe. Je voulais profiter de ce moment avec lui, et uniquement avec lui.
Ses mains glissèrent dans mes reins, puis il saisit mes fesses qu'il commença à malaxer dans ses paumes. Il finit par me retourner et je le laissai faire. Il se jeta sur mes lèvres et retira rapidement son préservatif avant de commencer à caresser mon corps doucement. Je fermai les yeux et serrai les dents. Au diable Yoongi. Il m'avait abandonné. Il avait refait sa vie. Je devais faire de même. Alors si Ethan voulait mon corps, j'allais lui donner.
Il remonta soudain fortement son corps contre le mien et nous nous enflammâmes davantage. Ses dents vinrent mordre ma lèvre inférieure sans prévenir et je couinai sous la surprise et la douleur. Le baiser qui s'ensuivit était sauvage, bestial, et purement jouissif. Il redescendit ensuite sur ma gorge et mordit ma peau tout sauf doucement, tout en continuant d'onduler son bassin contre le mien. Sa main droite saisit alors ma cuisse et ses doigts s'enfoncèrent dans ma peau avant qu'il ne la tire pour l'écarter outrageusement.
« Ethan... » soupirai-je.
Il ne répondit pas, trop occupé à me laisser la morsure du siècle, tandis que sa main appuyait désormais sur l'intérieur de ma cuisse pour la garder à plat contre le matelas. J'enfonçai mes ongles dans la peau de son dos lorsqu'il remonta son bassin une nouvelle fois contre le mien. Il redescendit entre mes cuisses, et une bouffée de chaleur m'envahit lorsque son membre vint caresser mes bourses et mon périnée.
« Ethan... » gémis-je un peu plus fortement.
Il resta silencieux, puis relâcha enfin ma peau. Je devais avoir une trace énorme mais je m'en fichais totalement. Il embrassa ma gorge avec passion, remontant jusqu'à mon visage où il embrassa chaque parcelle de peau disponible. Il était beaucoup trop passionné, beaucoup trop doux, tout était contradictoire et ça me rendait fou. On était des plans culs plutôt réguliers, il voulait me sauter depuis un moment, mais il embrassait présentement mon visage comme si j'étais la chose la plus précieuse qu'il n'ait jamais vue, et ça me perturbait affreusement. Il revint s'emparer de mes lèvres avant d'effectuer un nouveau mouvement de bassin contre moi. Nous gémîmes tous les deux et il se redressa un peu pour glisser à nouveau entre mes cuisses. Sa langue longea ma gorge, puis descendit vers ma poitrine.
Je glissai mes mains tremblantes dans ses cheveux lorsqu'il commença à lécher mon téton, puis à le pincer entre ses dents. Je couinai, puis étouffai un gémissement lorsque sa paume se plaqua contre mon entrejambe et qu'elle le massa en effectuant une puissante pression. Je n'en pouvais plus. Vraiment plus. Ses doigts étaient toujours enfoncés dans la peau sensible de ma cuisse et je sentais que mon sang commençait à avoir du mal à affluer. Mais ce n'était pas le plus important.
« Ethan puta-aah... mmh... vite, je-mmh... aaah... »
Il fallait qu'il arrête immédiatement de bouger contre moi, sinon j'allais finir par venir, rien qu'avec ça. J'étais vraiment à bout. Je passai alors mes bras autour de son corps et le serrai contre moi, dans l'espoir qu'il bougerait peut-être un peu moins. Mon cœur battait à vive allure, mon esprit s'envolait, et mon corps entier était brûlant. Mon corps entier avait envie de lui. Mon corps entier avait envie du sien. Et je savais que c'était réciproque. Les doigts de sa main droite qui étaient jusqu'alors plantés dans ma cuisse relâchèrent enfin leur prise et vinrent pincer le drap à côté de mon visage. Il embrassa ma clavicule droite puis remonta le long de ma gorge avant de s'emparer de mes lèvres. Ses baisers se firent de plus en plus doux, de plus en plus calmes, et il éloigna doucement son visage du mien.
« Léo... souffla-t-il.
– Quoi ? »
Il s'empara une nouvelle fois de mes lèvres, puis glissa son visage une fois de plus dans le creux de mon cou. Je mordis mes lèvres et sentis soudain un étrange goût métallique. Je saignais ?
« J'ai tellement envie de toi que je vais devenir fou... mais...
– Mais ? demandai-je, la voix tremblante.
– Mais j'ai bu. Et j'ai trop envie de toi. Je peux pas.
– Si, tu peux, soufflai-je.
– Non, je ne veux pas te prendre dans cet état.
– T'as pas bu autant que ça, arrête.
– Même. »
Il me repoussait alors ? Maintenant ? Lui aussi ?
« Ethan... fis-je, le souffle tremblant.
– Je pourrais perdre les pédales.
– Et alors ?
– Et alors ? Alors tu ne voudras jamais recommencer si ça arrive, ricana-t-il, son piercing griffant doucement mon épiderme. Ça serait tellement dommage...
– Mais j'en ai envie, répondis-je en tournant mon visage vers lui. J'ai envie de toi aussi. »
Il remonta ses yeux dans les miens et me regarda longuement. Il se suréleva alors un peu et posa ses doigts sur mon visage. Il longea chaque ligne de ce dernier en silence et tout mon corps frissonna. Sa peau humide était encore contre la mienne, et je sentais sa chaleur et les battements de son cœur contre moi.
« Je sais que tu rêves de mes fesses depuis le jour où on s'est rencontrés, fais pas la fine bouche, soufflai-je.
– Faire la fine bouche ? Loin de là. Je suis juste quelqu'un de respectueux.
– Tu peux me prendre respectueusement, souris-je. Me faire des choses sales avec respect, même ce soir. Raconte-moi dans lequel de tes fantasmes j'apparais.
– T'as vraiment peur de rien... »
Il commença à rire et son front tomba contre ma clavicule. Raté. S'il ne voulait pas prendre les devants, j'allais le faire. Je laissai glisser mes mains dans son dos, mes doigts le long de sa colonne vertébrale en mordant mes lèvres. Mon excitation était à son comble et la sienne aussi. On ne pouvait pas rester comme ça. Je saisis ses fesses et enfonçai mes doigts dans sa peau, amenant son bassin à remonter légèrement contre le mien.
« Léo... » gémit-il contre mon visage.
Sans réfléchir plus longtemps, je le retournai et me couchai sur son corps. Ses cuisses de chaque côté de mes hanches, il ne prononça pas un mot, se contentant de gémir fortement lorsque je lui donnai un coup de bassin, puis de me répondre lorsque je l'embrassai passionnément. Sa jambe droite passa dans mon dos et me plaqua encore plus contre lui. Nous soupirâmes tous les deux alors que j'entendis sa main gauche balayer le drap à côté de nous avec agitation. C'est lorsqu'il saisit mon poignet et que l'emballage d'un préservatif griffa ma peau que je compris ce qu'il faisait juste avant.
« Te force pas, soufflai-je.
– Loin de là, gémit-il sous le petit suçon que je m'appliquais à lui faire. Dans mes fantasmes, tu cèdes enfin à mes avances, donc on peut dire qu'il s'est déjà réalisé. »
J'expirai fortement en baissant la tête. Quel imbécile.
« Ça me va parfaitement comme ça. Tu peux me faire des choses sales avec plus ou moins de respect.
– Je ne suis pas comme ça.
– Dommage.
– T'es vraiment sûr ?
– Oui, t'en fais pas. C'est pas la première fois que je fais ça, donc ça ira. Tu peux faire ce que tu veux de moi... »
Je revins voler ses lèvres avant d'écraser son corps du mien sous nos gémissements étouffés.
« Tout ce que tu veux... » soupira-t-il.
Je posai l'emballage de la protection à côté de sa hanche avant de tendre le bras vers ma commode à la recherche de lubrifiant. Ses doigts enserrèrent alors mon poignet pour me stopper dans mon geste et je posai un regard interrogateur sur lui.
« Je suis pas un bourrin, dis-je en comprenant ce qu'il voulait.
– Oh allez, tu-
– Non, le coupai-je. Je veux faire ça bien. »
Il commença alors à rire doucement mais je ne me laissai pas démonter. J'aurais clairement pu le sauter comme j'avais fait avec toutes ces nanas depuis des mois, et même si l'envie de le pénétrer immédiatement m'était de plus en plus jouissive à imaginer, et m'était également presque vitale, je ne voulais pas être une bête sans discernement. Je ramenai donc la petite bouteille près de moi et je la posai sur le matelas.
« Apprends-moi, soufflai-je en caressant l'intérieur de ses cuisses.
– Tu t'en sors déjà très bien, sourit-il, les yeux clos.
– Je suis sérieux. Dis-moi ce qui te fait du bien, ce que tu veux. Je le ferai.
– Je veux que tu me prennes, sourit-il en posant ses bras sur son visage.
– Je suis sérieux.
– Mais moi aussi !
– Ethan. »
Ma voix avait été ferme, et je vis sa peau se couvrir de chair de poule.
« Fais ce que tu veux, souffla-t-il.
– Non. Apprends-moi. »
Maintenant son bras gauche sur son visage, il tendit sa main droite vers moi.
« Quoi ? demandai-je.
– Donne-moi ta main. »
Je le fis donc, et il l'attira doucement à son visage. Il l'embrassa délicatement, puis glissa mes doigts dans sa bouche avant de les sucer tout sauf innocemment. Je déglutis difficilement et le laissai continuer. Il posa ma main dans le creux de son cou, puis la fit descendre lentement le long de son corps. Il la posa sur son pectoral gauche et saisit mon index pour le faire frôler son téton.
« Là, soupira-t-il.
– D'accord. »
Il reprit ma main et la souleva légèrement, ne laissant que mes ongles frôler sa peau. Cette dernière se couvrit de chair de poule en frôlant ses flans. Je survolai ensuite sa ligne abdominale, puis ma paume se posa sur son entrejambe.
« J'imagine que tu sais très bien comment ça fonctionne, ici.
– Oui, je devrais m'en sortir, ricanai-je.
– Mes cuisses.
– Tu es sensible ?
– Ouai, assez.
– D'accord. »
Je le vis déglutir et il pinça ses lèvres en ramenant son bras droit à son visage.
« La nuque aussi. Mais dans cette position, ça sera compliqué de l'atteindre.
– En parlant de position, tu préfères laquelle ? »
Ses joues rougirent encore plus qu'elles ne l'étaient déjà, et il les cacha davantage sous ses bras.
« Fais pas ton timide, rigolai-je.
– Ta gueule.
– Dis-moi.
– Levrette. »
Des étranges papillons s'envolèrent dans mon ventre. Je ne savais pas si c'était le fait de l'imaginer à quatre pattes devant moi qui me faisait cet effet... mais ça m'en faisait.
« Mais... l'amazone c'est cool aussi...
– Ah oui ?
– Oui... bon, le bon vieux missionnaire ça passe aussi...
– Ça passe toujours, souris-je.
– Les cuillères...
– D'accord.
– Le Y aussi...
– Mais t'as fait ça combien de fois ? rigolai-je.
– Pas énormément de fois...
– Je vois... Et du coup ?
– Du coup ?
– Maintenant, je fais quoi ?
– Ah...
– Et oui, souris-je.
– Du coup, le plus important est là.
– Je t'écoute. »
Il mordit sa lèvre inférieure fortement, puis la relâcha avant d'écarter un peu plus les cuisses.
« C'est pas compliqué. Là, tu rentres tes doigts, ou tout ce que tu veux, soupira-t-il. J'te cache pas qu'avec du lubrifiant c'est quand même mieux.
– Je m'en doutais, tu sais.
– Pas que les enculades à sec ça peut pas être excitant, mais j'ai besoin de m'asseoir et de chier, moi.
– Tellement de poésie en toi...
– C'est la vérité, écoute.
– Ce n'est pas avec moi que tu auras ce genre de rapport de toute manière, ne t'en fais pas.
– Je ne m'en faisais pas. Je t'apprenais juste. »
Je ne répondis pas et souris doucement. Je saisis le lubrifiant et j'en enduisis donc mes doigts.
« Si jamais t'as pas peur de laisser traîner ta langue par là, c'est pas mal aussi, murmura-t-il, comme s'il avait honte de m'avouer ça.
– Ah oui ?
– Oui. C'est assez... érogène comme zone...
– C'est bon à savoir. »
Il pinça ses lèvres et n'ajouta rien de plus. Je descendis alors mes doigts parfumés entre ses jambes, et son bassin remonta sous la surprise lorsque j'effleurai son entrée afin de faciliter leur futur passage.
« Et maintenant ?
– Tu les rentres...
– Comme ça ? demandai-je avec un sourire en joignant le geste à la parole.
– Oui... »
J'introduisis mon majeur lentement mais entièrement, et je luttai pour ne pas accélérer les choses. Je le sentais vibrer autour de moi, se contracter, et m'aspirer en lui.
« Où est-ce que je dois te toucher, ici ?
– Tu... »
Il inspira longuement pour se calmer, puis reprit.
« Il faut que tu ramènes ton doigt vers toi, un peu plus bas.
– Comme ça ? demandai-je en retirant petit à petit mon doigt.
– Oui, trembla-t-il. T'y es presque... »
Je le retirai lentement pour faire durer les choses pour lui, mais c'était tout autant frustrant pour moi. Il se pâmait de plaisir, et savoir que c'était grâce à moi m'excitait encore plus. Mais je voulais en voir plus, et surtout, je voulais voir son visage entièrement lorsque je lui donnais du plaisir.
« Encore un peu... C'est... c'est presqu-mmh ! »
Tous ses muscles se contractèrent et ses hanches se soulevèrent sans prévenir.
« C'est là ? demandai-je doucement.
– Oui... »
Je caressai à nouveau cet endroit et il se tendit une nouvelle fois entièrement.
« Arrête de jouer, souffla-t-il.
– Je ne joue pas.
– Te fous pas de ma gueule, grogna-t-il. Mets un autre doigt, jusqu'à ce que je me dilate assez. Sinon je vais morfler.
– D'accord, rigolai-je.
– Y a rien de drôle. »
Il se cacha à nouveau sous ses deux bras, et je rigolai une fois de plus avant de remonter sur son corps. Je déposai un baiser sur ses lèvres, puis glissai mon visage dans son cou où je commençai à embrasser sa peau. Je suivis ensuite les lignes de son tatouage, et m'arrêtai sur son téton gauche avec lequel je jouai, tout en continuant de détendre le bas de son corps de mes doigts.
« Tu apprends vite... souffla-t-il.
– Je suis assez bon élève concernant ces matières-là. »
Il rigola doucement et je continuai de descendre progressivement, faisant frissonner son corps sans parfois même le vouloir. Je continuai ainsi pendant de longues minutes sous son petit rire gêné et ses répliques salaces quand je le taquinais un peu, et enfin, quand ce fut bon, j'enfilai un préservatif avec hâte et le pénétrai sous un gémissement masculin de pur plaisir de sa part. C'était le plus beau son que je n'avais jamais entendu.
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