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#10.6 After - Pandore

Bonjour bonjour !

Oui, exceptionnellement je dis "bonjour" et pas "bonsoir" même si je ne suis pas encore couchée et donc que techniquement on est encore le soir pour moi, mais il est un peu 6h du mat donc je me doute que les 95 % d'entre vous liront ce chapitre à leur réveil, BREF xD

J'ai rajouté 300 mots tout pile lors de cette dernière correction, mais j'ai rajouté des trucs cet aprèm, donc je ne saurais pas dire de combien je l'ai rallongé. Mais j'suis plutôt satisfaite du rendu final, même si je ne l'ai du coup pas lu d'une traite dans cette forme. J'espère que je n'ai pas laissé des "anciens mots" dans des phrases que j'ai modifiées x'D

Que dire de plus... La pause dont je vous avais parlé dans le #10.1 (ou les suivants je ne sais plus) commence vraiment maintenant, puisque j'ai toujours 60.000 caractères à pondre pour la fac. Et j'aimerais si possible boucler ça avant dimanche, mais bon................. Mais après ça j'aurai le rendu la semaine prochaine, puis je reprendrai le boulot (au même endroit que pendant tout l'été avec encore des horaires abominables) encore une semaine, tout en devant préparer ma soutenance, parce que c'est un peu elle qui valide le tout, donc ça sera chaud pour moi. Comme les FF me déconcentrent ultra facilement, je préfère les laisser de côté pendant quelques semaines et j'espère que vous le comprendrez x')

Mais j'essaierai de revenir avec tout plein de belles (ou moches) choses, que ça soit l'After #11 ici, le prochain OS de Games, ou quelque chose commençant par "mother" et finissant par "see" *rire de psychopathe*

Sur ce, je vous abandonne. Bon courage à toutes et à tous pour la rentrée scolaire, et j'espère que la dernière partie de cet After vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Émergeant difficilement, mon crâne me lança immédiatement et je portai mes mains à ma tête pour tirer sur mes cheveux, comme si ça allait miraculeusement adoucir cette putain de gueule de bois que je me tapais. J'avais plus l'âge de boire comme ça, et encore moins le ventre vide. Je n'avais pas mangé depuis plusieurs jours, et c'était même étrange que je n'aie pas vomi mes trippes en rentrant. À moins que je n'en aie juste aucun souvenir... D'ailleurs, comment j'étais rentré ? Je tentai d'ouvrir les yeux, mais la chambre était plongée dans le noir. Je me redressai et le lit grinça sous mon geste. Je m'immobilisai et posai mes mains sur ce sur quoi j'étais désormais assis. C'était du cuir. C'était un putain de canapé en cuir. Et ce n'était pas le mien, était donné la box internet qui clignotait désormais sur ma gauche. Putain, j'étais où ? Je me redressai d'un coup et perdis immédiatement l'équilibre. Je m'éclatai le genou gauche sur une putain de table basse et serrai les dents autant que possible pour que personne ne m'entende grogner. Je restai alors au sol, cessant de frotter mon genou pour venir masser mon crâne de ma main gauche, et je retirai mon téléphone qui était heureusement toujours dans la poche droite de mon pantalon. Il était plus de onze heures. Et j'avais plusieurs messages de Yoongi. Je restai figé devant mon écran pendant quelques secondes. Est-ce qu'il s'était inquiété et qu'il allait tout me pardonner ? Ou est-ce que j'allais me faire défoncer ? Ou au contraire, est-ce que j'avais empiré les choses ? J'avalai difficilement ma salive et déverrouillai mon écran.


22 : 47
Et toi, tu comptes rentrer bientôt ?

23 : 25
Visiblement pas.

00 : 18
Tu comptes rentrer tout court ?

01 : 05
Il semblerait que non. Amuse-toi bien.


J'activai le clavier pour lui répondre, mais mes doigts restèrent figés au dessus de l'écran. Est-ce que ça valait la peine que je lui réponde ? Il ne verrait peut-être même pas mon message. Mais il valait mieux prévenir que guérir, non ? Même si on était en froid, j'aurais dû lui dire que je sortais aussi pour ne pas faire augmenter les tensions... J'avais été idiot.


11 : 19

Excuse-moi, je suis sorti sur un coup de tête. Je rentre.


Je me redressai, tentant de trouver mon équilibre, puis j'éclairai la pièce avec mon flash tout en continuant de masser mon crâne. Je reconnus alors l'appartement de Morvan, et je fronçai les sourcils. Il était censé me raccompagner à un arrêt de bus, pas chez lui... Pourquoi j'avais atterri ici ? Peu importe. Je lui demanderais plus tard. Je me frayai un chemin jusqu'à sa porte d'entrée, avant de finalement opter pour la salle de bain. Mon estomac s'était retourné et ma tête ayant tourné, je n'avais pas envie de redécorer son palier, même si la moquette bordeaux et le papier peint beige étaient tout simplement immondes. Je passai finalement simplement de l'eau sur mon visage et attendis un peu que mon malaise disparaisse. Je quittai la pièce et je tombai soudain sur mon ami qui déambulait dans son appartement.

« Oh, salut.

Salut, répondis-je. Pourquoi je suis chez toi ?

T'as pas été capable de me dire où je devais t'emmener pour ton bus, et ma batterie était HS. Du coup j'ai pensé que c'était le plus simple. Et je n'étais pas non plus convaincu que ton mec soit heureux de venir te chercher dans cet état. »

Ah ça...

« Ça va aller pour rentrer ?

Je pense. T'as pas un truc contre les maux de crâne ?

Si, rigola-t-il doucement. Je vais te donner ça. »

Je le regardai passer la porte de la salle de bain et je l'écoutai farfouiller dans ses placards avant de revenir vers moi.

« Tiens. Et viens manger un truc.

Pas faim.

Je m'en fous. Viens manger. C'est un miracle que tu ne m'aies pas fait un coma éthylique avec tout ce que tu as bu.

Je fais honneur à mes origines.

Le jour où tu seras mort, tes origines se moqueront bien de toi. »

Je grognai et le suivis jusqu'à la cuisine après avoir posé mes affaires sur le dossier du canapé. Il sortit un verre qu'il remplit d'eau avant d'aller chercher de quoi me faire manger. Il posa tout ça devant moi et croisa ses bras sur sa poitrine en attendant que je fasse un geste vers ce qu'il m'avait préparé. J'avalai le cachet avec son verre d'eau avant de gémir en étirant ma nuque.

« Léo ?

Mmh ? demandai-je en continuant, les yeux clos.

Tout va bien en ce moment ? »

Je m'arrêtai et attendis quelques secondes avant de ramener mon visage vers lui et de rouvrir les yeux.

« Oui, pourquoi tu me demandes ça ?

Tu étais ailleurs. De toute la soirée. Tu n'as quasiment pas ouvert la bouche alors que d'habitude, on ne peut pas t'arrêter de parler quand tu commences à boire.

J'étais fatigué, répondis-je alors. Ça a été une dure semaine.

Mais encore ?

C'est tout.

Je te connais depuis trente ans, mec. Tu ne me feras pas avaler ça. Vu comme l'alcool t'es vite monté à la tête, je parie que tu n'avais même pas mangé avant de venir.

Si, j'avais mangé.

Et quoi donc ? Un palet breton ? »

Je ricanai en pensant à l'un de mes plus grands rivaux, et je m'arrêtai immédiatement en croisant son regard sérieux.

« J'avais mangé thaï.

Un plat entier ?

Quelques morceaux, finis-je par avouer.

Ouai, t'avais rien mangé, quoi.

J'avais pas faim.

Peu importe, c'est irresponsable. S'il t'était arrivé quelque chose, c'est sur nous que ça serait retombé. T'as plus dix-huit ans merde, tu devrais savoir comment ça se passe.

Excuse-moi, fis-je en haussant un peu le ton, légèrement vexé de me faire engueuler.

Tes excuses ne vont pas changer grand-chose. Je n'en veux pas. Je m'inquiète juste pour toi. Pourquoi tu es venu seul d'ailleurs ? Yoongi ne voulait pas sortir ?

Il n'était pas là. J'étais tout seul hier soir.

Ah...

Comme tous les soirs en fait, commençai-je à sourire pour empêcher mes lèvres de trembler.

Pourquoi ?

Une mauvaise passe. Ça ira mieux dans quelques jours. »

Il ne dit rien et je posai mes yeux sur la baguette de pain qui était là. Mais je n'avais pas faim. Mon mal de crâne commençait cependant à passer doucement et c'était plaisant.

« Tu veux en parler ? »

Je secouai la tête doucement de droite à gauche.

« Ça ne changera rien. J'en ai déjà parlé à Taehyung, mais ça ne m'a pas aidé. Notre problème ne peut être réglé que par nous deux.

Je vois... »

Il me regarda longuement, puis reprit la parole.

« Mais tu sais, avec Cécile on a aussi eu nos hauts et nos bas. Ça fait des années qu'on est ensemble, et on a vécu cinq ans ensemble jusqu'à ce que je trouve du boulot ici, donc je peux te conseiller sur certains sujets. Peut-être.

Je te remercie. Mais... notre couple est différent du vôtre.

Il n'y a qu'un point qui diffère dans le fond, tu sais.

Il n'y a pas que ça. On ne se connait que depuis à peine trois ans. Et... enfin, tu sais comment ça s'est passé, je te l'avais raconté. On a été attirés l'un par l'autre et on a galéré pendant un an après avoir pris la décision de tenter quelque chose. Ça ne fait qu'un an qu'on vit vraiment ensemble. Notre couple est tout jeune. On se connaît par cœur malgré tout, et paradoxalement, il y a des pans entiers de sa vie que je ne connais pas. Des fois, j'ai l'impression de vivre avec un étranger. Et tous les deux, on est totalement différents... C'est ça le plus dur.

Différents sur quels sujets ?

Sur énormément de choses. Mais il y a un sujet qui diffère entre nous deux, et c'est énormément problématique. C'est ça qui fout la merde en fait. Et je ne sais pas comment le résoudre.

Et c'est quoi ?

Si je te le dis, tu vas te foutre de moi, alors je préfère ne rien dire. Mais voilà, ça ne peut pas être réglé par l'extérieur. Et c'est pour ça que c'est aussi dur. Je parle à un mur quand on est ensemble. Il ne m'aide pas, et je me sens de plus en plus seul.

C'est vrai qu'il ne communique pas énormément, alors ça doit être dur pour toi.

T'as même pas idée.

Mais j'avoue que tu as piqué ma curiosité.

Tu m'en diras tant.

C'est quoi votre problème ?

Je te dirai pas.

Promis, je ne rigolerai pas.

Tu vas forcément rire. Je te connais.

Tu me connais mal alors.

Du tout.

Dis-moi.

Tu pourras pas m'aider, soupirai-je en levant les yeux au ciel.

Peut-être que si ? C'est peut-être un problème qu'on a eu aussi.

Non, du tout.

Allez, crache le morceau.

Notre problème est d'ordre intime, ça te va comme réponse ? »

Il me regarda avec surprise puis pouffa.

« Tu vois. Je savais que tu allais te foutre de moi.

Loin de là ! démentit-il. Je ne me moque pas de toi à cause du sujet, mais à cause de la façon dont tu l'as dit. "D'ordre intime", monsieur désire-t-il quelque chose ?

Vas-y, ta gueule, grognai-je.

Non, plus sérieusement, j'avoue que ça peut être problématique dans un couple. Mais à quel degré ?

Tous les degrés possibles et imaginables. Limite, bientôt s'enlacer deviendra une torture.

À ce point !? »

Il me regarda avec de gros yeux et se rapprocha de la table avant de s'y accouder.

« C'est chaud en effet... »

Il resta songeur. Quant à moi, je ne trouvai rien de mieux à faire que de faire tourner le verre qu'il m'avait donné entre mes doigts. C'était passionnant...

« Après, faut pas te forcer, me dit-il finalement. Si tu n'en as pas envie, c'est comme ça. Il faut qu'il le comprenne et qu'il l'accepte. Mais c'était déjà comme ça au début ? Je dois t'avouer que j'ai été plus que surpris quand Gwen m'a raconté que tu t'étais enfin casé, mais avec un homme. Peut-être qu'en fin de compte, ce n'est pas pour toi ? »

Il releva le visage vers moi mais je continuai de garder mes yeux sur le verre.

« Pourquoi tu souris comme ça ? me demanda-t-il alors. J'ai dit quelque chose de drôle ?

Oui, c'est hilarant, même... »

Un petit rire nerveux commença à m'emporter, et sa main droite vint alors se poser sur mon avant-bras.

« Oh, Léo ?

C'est drôle...

Quoi donc ?

C'est lui qui ne veut pas de moi. Pas l'inverse. Moi, l'éternelle queue sur pattes qui draguait tout ce qu'elle croisait qui possédait une paire de seins, je me prends des gros stops par un homme. Par celui avec qui je suis en couple. C'est ironique, tu trouves pas ? »

Il resta silencieux, réfléchissant sans doute à la situation et aux conseils qu'il venait de me donner en réalisant que c'était en fait moi le tortionnaire de mon couple. Pensait-il que ses conseils n'étaient plus aussi bons ?

« Tu sais pourquoi ?

Non. C'est bien ça le problème. Il ne me dit rien. Il est totalement fermé sur ce sujet, je peux à peine l'aborder. Mais bon. J'ai déjà parlé de ça des dizaines de fois avec Taehyung, tenté de le faire avec Yoongi plusieurs fois sans trop de succès... alors je doute que tu puisses m'aider, dis-je avec un sourire crispé. Je vais rentrer. Je ne sais pas s'il m'attend, s'il dort, si je vais me faire engueuler ou non, étant donné que je ne l'ai pas prévenu que je sortais.

S'il gueule, tu te consoleras en te disant que c'était "la meilleure soirée que tu aies passée depuis une éternité".

Pourquoi je me dirais ça ? rigolai-je.

Parce que c'est ce que tu n'as pas arrêté de me répéter quand on rentrait hier soir, rigola-t-il à son tour.

C'est vrai ?

Oui. »

Je lui souris doucement et me retournai.

« C'est que ça devait être vrai alors.

Si tu le dis.

Je n'ai pas vomi partout d'ailleurs ?

Non, c'est bon, rigola-t-il.

Bon, c'est le principal. »

J'allai récupérer mes affaires laissées au salon et je me dirigeai vers la porte d'entrée.

« Merci pour hier soir. Pour la soirée, et pour m'avoir ramené chez toi. T'étais pas obligé.

Je ne l'étais pas, mais c'était logique. Je n'allais pas te laisser dormir dehors avec je-ne-sais-qui.

Même.

Bon. Tiens-moi au courant.

Si tu veux. Je ne sais pas s'il y aura énormément de choses à raconter, mais je le ferai.

Super. Ah, attends.

Quoi ? »

Il disparut dans la cuisine une trentaine de secondes tandis que je me couvris chaudement, avant qu'il ne revienne vers moi avec un morceau de pain dans la main.

« Tu me manges ça.

J'ai pas faim, Morvan...

Je m'en fous. Tu manges. »

Je soupirai et pris ce qu'il me tendait. Je n'allais sûrement pas me forcer.

« Tiens-moi au courant, répéta-t-il.

Oui. Et toi, repose-toi.

T'inquiète. Rentre bien !

Merci. À plus !

Salut ! »

J'ouvris la porte de son appartement et la refermai derrière moi. Parler une nouvelle fois et à une nouvelle personne de mes problèmes de couple ne faisait qu'accentuer ma douleur, car ça la rendait plus réelle. Je n'avais pas besoin de leur pitié et de leurs regards et sourires désolés quand ils se rendaient compte qu'ils ne pouvaient pas m'aider. Mais inconsciemment, j'avais envie qu'on m'aide. J'avais envie de sauver mon histoire avec Yoongi. Alors qu'est-ce que je devais faire ?

[...]

Je poussai la porte et essayai de faire le moins de bruit possible. Je retirai mes chaussures et mon manteau ainsi que mon écharpe, et je tentai de traverser l'appartement en silence au cas où Yoongi dormirait encore.

« Je suis peut-être sourd mais pas aveugle. »

Je sursautai en entendant sa voix et je portai ma main à ma poitrine comme si ça pouvait atténuer les battements de mon cœur.

« Tu m'as fait peur... soufflai-je.

Je vois ça.

Tu es déjà réveillé ?

Depuis bientôt vingt-neuf heures, oui.

Vingt-neuf ? Mais... tu n'as pas dormi cette nuit ?

Il semblerait que tu saches compter, bravo.

Mais pourquoi ? demandai-je sans relever sa réponse ironique.

Parce que je vis avec quelqu'un qui est susceptible de se faire agresser à tous les coins de rue.

Quoi ? Mais non, c'est arrivé juste une fois, et parce que j'étais dans un endroit louche.

T'étais où ?

Quoi ?

T'étais où ? me redemanda-t-il.

Avec Morvan. Pourquoi ?

Pour savoir.

Et toi ? J'imagine que je peux te retourner la question du coup.

Des collègues.

Je vois.

Tu aurais pu me prévenir que tu sortais.

Je suis sorti sur un coup de tête. Pas pensé.

Mais bien sûr.

Je n'aurais pas eu à sortir si tu ne m'avais pas planté là.

Je ne t'ai pas planté, je t'avais prévenu.

Peu importe. T'es la dernière personne à pouvoir me reprocher quoi que ce soit sur ce point.

Ah oui ?

Oui.

Elle était bien alors ta soirée ?

Oui.

L'ambiance était bonne ?

Oui.

Et la personne chez qui t'as passé la nuit ? »

J'écarquillai les yeux et ouvrir la bouche, mais rien n'en sortit sur l'instant. Il insinuait quoi, là ?

« Je te demande pardon ?

Je te demande si la nana que tu t'es tapée était bonne.

Mais t'as un problème ou quoi ? »

Être aussi vulgaire et condescendant ne lui ressemblait pas. Il se leva d'un coup et fonça dans ma direction. Je ne bougeai pas et il attrapa le col de mon pull, puis tira dessus fortement.

« Et ça ? Je ne savais pas que l'alcool laissait des marques de ce genre sur la gorge. »

J'avalai difficilement ma salive et tentai de me défaire de sa prise, en vain.

« Parce que tu fais dans la jalousie maintenant ?

Je ne devrais pas ?

C'est rien.

Bien sûr.

Je l'ai recalé. Ça te va ? J'aurais pas dû peut-être ? J'aurais dû le laisser continuer et avoir ce qu'il voulait ? T'as raison, fis-je en posant mon poing sur sa poitrine pour l'éloigner de moi. J'aurais dû le laisser me sauter. Là au moins tu aurais eu une raison pour me reprocher quelque chose.

J'aurais eu une raison ? Parce que tu penses que je n'en ai pas déjà assez comme ça ?

Tu en as d'autres ? Je t'écoute !

Ne fais pas l'innocent.

Je ne fais pas l'innocent. Je n'ai rien à me reprocher. Mais si tu veux une vraie raison de m'en vouloir, alors je vais le retrouver et le laisser faire ce qu'il veut de moi !

Fais donc alors !

C'est vrai ? Super. Je sais comment le retrouver, ça ne prendra pas longtemps.

Si tu as son numéro, c'est certain.

Ne viens pas me reprocher quoi que ce soit après, Min Yoongi. Parce que tout sera de ta faute.

De ma faute ? De MA faute ? éleva-t-il la voix en se pointant du doigt.

Oui de TA faute. J'en peux plus, je suis épuisé, je supporte plus cette situation. Si tu refuses de m'expliquer ou de me donner ce dont j'ai besoin, je ne vais bientôt plus avoir le choix.

Si coucher avec la première personne venue ne te pose aucun problème, pourquoi tu ne l'as pas fait plus tôt ?

Peut-être parce que je t'aime ? »

Il ne répondit pas et continua de me regarder tout aussi froidement.

« On s'est mis ensemble beaucoup trop rapidement, continuai-je, plus calmement. On n'aurait pas dû.

Tu as raison. »

Mon cœur se serra abominablement. Mais c'était un fait, j'avais raison.

« Je ne sais pas ce que je peux faire de plus. Je t'ai tout dit. Maintenant, la balle est dans ton camp.

Tu me fais du chantage, maintenant ?

Il semblerait que je n'aie plus le choix en effet.

Et si je refuse ?

Alors il ne faudra pas venir te plaindre si je passe mes nuits dehors.

Je vois. Ne t'en fais pas. Au moins j'aurai la paix. Je me demande même pourquoi tu n'as pas foutu le camp plus tôt.

C'est vrai, je me pose aussi la question, sifflai-je entre mes dents. Mais après, on n'a jamais dit qu'on était exclusifs l'un à l'autre. Si tu veux rester avec moi de cette façon, soit. J'irai juste chercher ce qu'il me manque ailleurs.

Fais donc.

Si jamais tu as besoin d'un second animal de compagnie, tu me trouveras peut-être quelque part dans l'appartement, fis-je en le repoussant. Maintenant fous-moi la paix.

Pardon ?

Dégage ! le repoussai-je une nouvelle fois.

C'était bien mon intention ! »

Il me repoussa à son tour contre le mur, et il rejoignit l'entrée d'un pas rapide.

« Si je ne suis pas là quand tu rentres, ça sera normal ! lançai-je.

Qui a dit que je rentrerais ?

Eh bien comme ça c'est parfait, je vais appeler Ethan et lui dire de venir ici ! »

Il attrapa son manteau et ouvrit la porte avant de la claquer dans son dos. Je fixai le montant pendant quelques secondes en silence, avant d'écraser mon poing droit dans mur à côté de moi. Le connard. Quel connard. J'enfonçai à nouveau mon poing dans le mur et recommençai jusqu'à ce que je ne le sente plus. C'était foutu. C'était terminé. Qu'est-ce que nous pouvions faire ou dire pour effacer ce qu'il venait de se passer ? C'était impossible. Je posai durement mon front contre le mur, puis mes deux bras de chaque côté de ma tête et je fermai les yeux fortement. J'aurais dû prendre sur moi. Pourquoi j'avais dit ça ? Mes ongles s'enfoncèrent dans mes paumes, et je laissai mes poings glisser contre le mur, ma peau abimée frottant contre le papier peint un peu plus. Je n'arrivais même plus à pleurer. Je me décollai du mur et poussai la porte de la salle de bain fortement. Elle cogna contre le meuble accroché au dessus du porte-serviettes qui était derrière, et je la rattrapai lorsqu'elle revint vers moi pour la claquer violemment contre l'encadrement. Je passai mes mains derrière mes épaules, saisis mon pull que je tirai par-dessus ma tête pour le retirer en un geste. Une bonne douche froide. Après j'allais... J'allais faire quoi, après ? Rester ici ? Faire mes valises ? Et lui ? Il allait rentrer ? Retourner chez cette nana inconnue au bataillon ? Qu'est-ce qu'on allait devenir, tous les deux ?

Je rentrai dans la cabine en inspirant longuement pour calmer ma respiration. J'ouvris le robinet qui lâcha son eau glacée sur le dessus de mon crâne et je frissonnai dans l'instant. J'allais partir. J'allais aller trouver Taehyung. Je savais qu'il serait là pour moi et pour mon cœur en miettes. Il n'y avait que lui qui réussirait à recoller les morceaux et à me faire sourire. Même Jimin n'y arriverait pas s'il arrivait dans l'heure qui venait, Hoseok non plus, Seokjin non plus, Morvan non plus, aucun de mes amis. Il n'y avait que Taehyung. Je n'avais plus que lui. Je me recroquevillai, mes fesses arrivant au niveau de mes chevilles et je glissai mes mains dans mes cheveux. Je devais prendre quoi ? Des vêtements pour la nuit ? Pour deux jours ? Pour une semaine ? Combien de temps je resterais dehors ? Je ne pouvais pas partir... sinon ça serait définitif. Il n'y aurait pas de retour en arrière. Je n'avais pas envie de quitter Yoongi. Et je ne voulais pas qu'il me quitte non plus. Mais qu'est-ce qu'on pouvait faire dans l'état actuel des choses ? Il n'y avait plus rien à faire... c'était trop tard, on était allés trop loin...

Je tirai une fois de plus sur mes cheveux en essayant de retenir les sanglots qui voulaient à nouveau m'envahir. Mon cœur était vraiment en miettes. Comment je pourrais faire sans lui ? Il pouvait pas partir, moi non plus, on pouvait pas... On avait traversé trop de choses pour enfin être ensemble... on pouvait pas se séparer, c'était pas possible, c'était pas imaginable, pas concevable... La porte de la pièce s'ouvrit alors à la volée et claqua une fois de plus contre le meuble derrière elle. Je sursautai et me relevai d'un coup.

« C'est toi ? »

J'ouvris de grands yeux et me reculai en le voyant avancer vers moi. Son ton ne m'avait absolument pas plu et il me faisait peur. De quoi il m'accusait cette fois-ci ?

« Quoi encore ? hurlai-je, sur la défensive.

Est-ce que c'est toi qui as contacté mes parents ? »

Je sentis mon visage devenir livide.

« Co... comment tu sais ?

Il n'y a que toi pour venir te mêler de choses qui ne te regardent pas, me poignarda-t-il une fois de plus. Même l'autre cinglé n'aurait jamais osé faire un truc comme ça. »

Je sentis tous les muscles de mon visage se mettre à trembler alors qu'il repoussa la vitre de la douche violemment.

« T'as pas fini de te mêler de ma vie ? De vouloir creuser toujours un peu plus loin dans des choses qui me font du mal ?

Mais je... bafouillai-je. C'était pas... »

Je baissai la tête, ne savant plus où me mettre. J'avais envie de m'enterrer, j'en pouvais plus. Le voir me regarder comme ça, l'entendre me parler de cette façon, je ne pouvais plus le supporter.

« C'était... c'était pas le but... soufflai-je avant de finalement craquer. Je te demande pardon. Maintenant fous-moi la... »

Je reculai de deux pas sous son étreinte qui me coupa le souffle. Qu'est-ce qu'il lui prenait ? Je n'avais même pas la force de lui demander.

« Merci... merci... »

Quoi ? Qu'est-ce qu'il me racontait ? Il relâcha sa prise pour saisir mon visage et m'embrasser sans me demander d'autorisation. Mes paupières sautillèrent tandis que mon cœur s'arrêta, ne savant plus non plus comment il devait réagir.

« Pardonne-moi, souffla-t-il entre deux baisers. Je suis un gros con... »

Je réussis à articuler un « Oui. » qui était plus ou moins sorti tout seul, et son rire cogna contre mon visage avant qu'il ne me prenne de nouveau dans ses bras. Je ne bougeai pas, ne sachant pas ce que j'avais le droit de faire. Il commença à embrasser mon épaule, ses lèvres glissant petit à petit vers mon cou, et je sentis mes mains commencer à trembler. J'étais perdu. Totalement perdu.

« Qu'est-ce que tu fais ? réussis-je à prononcer.

J'essaie de te faire comprendre que j'ai agi comme un abruti... et que je veux me faire pardonner...

Et ?

Et que je t'aime. »

Mon cœur se gonfla d'espoir, et il me fit mal. Ça allait recommencer. Ça allait forcément recommencer.

« Je comprendrais très bien que tu refuses... souffla-t-il contre ma peau. Je t'ai encore fait du mal... et ça me rend dingue... mais-

Non... »

Il se tendit et je sentis ses mains se crisper sur mon corps.

« Non ?

Comment tu peux penser que je refuse de te pardonner ? Tu pourrais tenter de me tuer que je te pardonnerais. Tu sais... tu sais à quel point je t'aime... »

Son visage remonta vers le mien et ses lèvres longèrent ma joue jusqu'à trouver les miennes. Sa main droite remonta vers mon visage, et il caressa ma tempe de son pouce avant de la glisser sur mon crâne.

« Je le sais... je t'aime tout autant... Tu es ce que j'ai de plus précieux au monde... Alors pourquoi tout ce que je sais faire, c'est te détruire ? »

Je ne voulais pas connaître la réponse. Je l'embrassai alors désespérément en passant mes bras autour de son corps. Sa main gauche glissa dans mon dos jusqu'à mes fesses, et ses doigts se resserrèrent sur mon pantalon trempé. Il ne tarda pas à venir me plaquer contre le carrelage gelé de la cabine et je soupirai. Ça allait mal finir, il ne fallait pas que je me fasse d'illusions, ça finissait toujours mal, c'était ma malédiction. Mais pourtant, mon corps agissait de lui-même en se cambrant contre le sien et en griffant son dos autant que possible. Notre baiser était autant passionné que désespéré. Et pour une fois, mon esprit réussit à reprendre le contrôle.

« Arrête », soufflai-je en le repoussant.

Il recula d'un pas, puis d'un second sans discuter. Je relevai les yeux sur son visage qui trahissait de l'incompréhension et de la peur. Je lui tournai rapidement le dos et croisai mes bras sur ma poitrine.

« Tu peux sortir s'il te plait ? soufflai-je à nouveau.

D'accord. »

J'eus un pincement au cœur, mais il fallait qu'il s'éloigne de moi tout de suite. Il ne fallait pas que ça empire... Je relevai alors ma main droite et couvris ma bouche de ma paume. Qu'est-ce que je devais faire ? Qu'est-ce que je pouvais faire ? Toujours les deux mêmes questions depuis tous ces mois. J'étais épuisé de ne pas pouvoir me comporter naturellement avec l'homme que j'aimais. Mais je ne pouvais pas vivre sans lui... alors comment je pouvais sortir de cette situation ? Je sentis alors ses bras enserrer mon ventre et son menton se poser sur mon épaule.

« Excuse-moi, souffla-t-il. Je m'en vais si tu veux.

Non... c'est bon... »

Il me resserra plus fortement contre lui et embrassa doucement mon épaule.

« Tu sais, je t'avais dit que mes parents et moi n'étions pas très proches. Je ne t'ai pas tout dit...

Te force pas, murmurai-je.

Je veux te le dire.

D'accord... »

Ses bras écrasèrent presque mes flancs mais je ne dis rien. Je posai seulement doucement mes mains sur ses bras et attendis qu'il reprenne.

« On ne s'est jamais bien entendus, tous les trois. Ils ne m'ont jamais plus considéré que ça. J'ai toujours eu un mauvais caractère, j'ai toujours été difficile à approcher, et je n'ai jamais été quelqu'un du genre à avoir de grandes ambitions. Contrairement à mon frère.

Ton frère ?

Oui. Min Yoonsik. Il a tout pour lui. Il a toujours tout réussi, a toujours été la fierté de la famille. Quand il voulait quelque chose, il pouvait l'avoir d'un claquement de doigts, sans réviser, sans travailler pour, tout lui tombait dans les bras. Trop intelligent, trop beau, trop sûr de lui, il a réussi à épouser la fille d'une riche famille alors que clairement, financièrement, ce n'était pas le mariage du siècle pour la belle famille. Mais il a emballé tout le monde. Il a toujours été comme ça. Je ne suis pas comme lui. Je ne l'ai jamais été, et je ne pourrais jamais l'être même si je le voulais. J'étais la partie cancéreuse de ma famille. C'est aussi pour ça que ça ne m'a pas posé un seul problème de venir ici. Je n'avais rien qui me retenait là-bas... »

Je resserrai mes doigts sur sa peau et il déposa un nouveau baiser sur mon épaule.

« La cerise sur le gâteau est quand ils ont essayé de me marier. Ils ont essayé de se débarrasser de moi trois fois comme ça. La première fois, j'étais encore au lycée. La fille en question était en classe avec moi, c'était la fille du directeur de l'un des plus importants hôpitaux de Séoul. Je me disais que si ça pouvait faire plaisir à mes parents, que je devrais le faire. Mais... »

Il marqua une pause et son étreinte se raffermit sur mon corps.

« Ne continue pas si c'est trop douloureux pour toi.

Ce n'est pas ça, souffla-t-il. Cette nana était folle à lier. J'ai réussi à m'en débarrasser difficilement et c'est elle qui a fait annuler les accords de nos parents. Évidemment, la faute est retombée sur moi. Et ça n'a fait qu'empirer l'opinion que mes parents avaient de moi. Un fils inutile incapable de séduire une gamine de dix-huit ans. La seconde fois, c'était avec l'une de mes collègues. Nous nous entendions bien alors ça aurait pu se faire. Mais ce n'était pas suffisant, alors nous avons abandonné tous les deux.

Et la troisième fois ? demandai-je doucement.

C'était il y a trois ans, au moment où on s'est rencontrés. »

Je lâchai ses poignets et passai ma main droite dans sa nuque pour la serrer doucement, et la gauche sur sa cuisse.

« Te force pas à me raconter si ça te fait du mal. Je peux m'en passer... »

Son bras droit quitta mon ventre pour que sa main vienne se poser sur ma hanche.

« Je ne suis pas un type courageux, je suis plutôt quelqu'un de lâche qui préfère laisser les choses se faire. Les choses les plus ambitieuses que j'aie pu faire, c'est grâce à toi. Et pour toi. »

Sa main glissa doucement sur le dessus de ma cuisse et je penchai ma tête davantage sur mon épaule gauche pour qu'il ait plus de place pour m'embrasser s'il souhaitait le faire.

« Comment t'as su... que je les avais contactés ?

Ma mère m'a envoyé un message après que je sois sorti. J'ai tout de suite compris qu'il s'était passé quelque chose, alors je lui ai demandé. Elle n'a rien dit, mais je m'en suis douté, rigola-t-il légèrement en continuant de caresser ma cuisse doucement. Je me demande ce que tu as pu lui dire pour que ça la décide à me contacter par contre... »

Mon dernier mail datait d'il y a plusieurs jours, et je n'y avais rien dit de spécial... Je n'aurais pas eu la merveilleuse idée d'écrire un mail cette nuit alors que j'étais totalement torché quand même ?

« Je leur donnai juste de tes nouvelles... Je disais que tu allais bien...

C'est étrange... souffla-t-il en embrassant à nouveau ma gorge avant de commencer à la suçoter un peu.

Yoon'... »

Je resserrai mes doigts sur son pantalon, tandis que les siens glissèrent vers l'intérieur de ma cuisse et qu'une bouffée de chaleur m'étreignit. Ma main droite se perdit dans ses cheveux bruns et je tirai doucement dessus.

« Yoon'...

Je t'aime tellement... »

Mon cœur s'emballa et ma main gauche quitta sa cuisse pour saisir sa fesse. Son bras gauche se resserra encore autour de mon buste, contraignant ainsi encore un peu plus mes inspirations, et son corps se plaqua davantage contre le mien, alors que ses doigts caressaient toujours ma cuisse à travers mon pantalon.

« Repousse-moi, Léo. Dis-moi de m'en aller, trembla sa voix dans le creux de mon cou. Je ne suis pas assez bien pour toi. Je suis un simple Homme, je ne peux pas aimer un ange, je n'en ai pas le droit.

Moi je t'en donne le droit, soufflai-je en effectuant une pression de ma main sur son postérieur. Fais-toi pardonner en m'aimant autant que tu peux le faire. »

Sa main droite remonta sur mon ventre avant de glisser en direction du bouton de mon pantalon. Je retirai donc précipitamment mes doigts de sa chevelure pour saisir son poignet et l'empêcher d'aller plus loin. Je ne voulais pas dire qu'il devait m'aimer de cette façon-là. Mais mon esprit était confus. Et lorsque je sentis son bassin se plaquer plus fortement contre mes fesses, mon cœur rata un battement avant de commencer une course contre la montre.

« Yoon'... »

Je me sentis d'un coup horriblement fébrile, et ses nouveaux baisers dans mon cou, associés à ses doigts qui s'étaient resserrés sur les miens, ne m'aidaient pas. Même si, sur l'instant, il pourrait aller plus loin, je ne voulais pas qu'il le fasse parce qu'il voulait se faire pardonner et qu'il pensait que c'était la clé du pardon. Je ne voulais pas qu'il me touche par obligation comme cet été. Il ne fallait pas que ça recommence. Une fois avait amplement suffi. Je voulais qu'il me touche parce qu'il aurait envie de moi, pas parce que je le voulais. Mais lorsque je sentis ses hanches amorcer un mouvement contre moi, ma raison commença à s'envoler.

« Yoon'... tu... »

Même si son cerveau lui hurlait que non, son corps avait semble-t-il un peu envie de moi. À moins que ça ne soit que mon imagination ? Ma respiration accéléra et devint presque incontrôlable lorsque ses doigts se dirigèrent vers l'ouverture de mon pantalon, malgré les miens qui enserraient encore ses phalanges. Ses dents commencèrent à torturer doucement la peau de mon épaule, tandis que sa main vint effleurer mon entrejambe avec hésitation. Je gémis son nom une nouvelle fois, et ma respiration se bloqua lorsqu'il effectua un nouveau mouvement contre mes fesses. Il avait envie de moi ? Comment c'était possible ? Me faire prendre n'était pas dans mes projets, mais s'il en avait envie, j'étais prêt à tout. Pouvoir enfin faire corps avec lui était tellement plaisant à imaginer. Alors si c'était pour sauver mon couple, j'étais encore plus prêt à ça.

Ses doigts glissèrent alors entre mon pantalon et mon boxer. Je laissai tomber ma tête contre son épaule alors que ses lèvres remontèrent sur la peau fine de ma gorge. Je glissai alors mes deux mains dans mon dos, les posai sur ses hanches que je maintins contre moi, avant de glisser mes pouces sous le tissu de son pantalon. Sa respiration était également rapide, je sentais les battements de son cœur dans mon dos, et son corps entier hurlait son amour et son envie pour moi. Après tout ce temps. J'effectuai une légère pression vers le bas pour lui faire comprendre ce que je voulais.

« Léo...

– Fais-le... Fais-moi l'amour... »

Mon cœur loupa un battement et mon ventre me chatouilla agréablement à cette phrase que je n'aurais jamais cru prononcer un jour. Yoongi attaqua ma peau encore plus fortement qu'avant, et répondit à mon geste et à ma demande par un nouveau mouvement de bassin contre moi. Il me rendait fou. Je me sentais perdre pied. Ses lèvres puis ses mains quittèrent ma peau, alors que je tentai une nouvelle fois de baisser son pantalon. Mais il ne m'aida pas à le faire. Ses mains ne se reposèrent pas sur mon corps, ses lèvres non plus. Je sentais sa respiration tremblante près de mon oreille, et son torse contre mon dos. Alors je rouvris difficilement les yeux et baissai la tête. Ses deux bras étaient toujours de part et d'autre de mon corps, mais ses deux mains, tendues et les paumes tournées vers le ciel, tremblaient avec excès. Et en voyant cela, je réalisai que tout son corps tremblait.

« Yoon'... »

Je le lâchai alors immédiatement et me retournai vers lui.

« Yoongi, qu'est-ce qu'il se passe ? »

Il fixait ses mains sans rien dire, puis saisit son poignet gauche et tenta de serrer son poing, mais ça n'arrêta pas ses tremblements pour autant. Il ses retourna alors à son tour et quitta la douche.

« Yoongi ! Yoongi, attends, m'écriai-je en tendant la main vers lui, qu'est-ce qu'il...

Me touche pas ! » hurla-t-il.

Je sursautai et me mis à trembler aussi, que ça soit à cause de la surprise ou du froid de la pièce. Mon ventre se tordit désagréablement et je portai mes mains devant mon bassin pour cacher mon envie de lui qui me faisait désormais honte.

« Excuse-moi... »

Mes paupières tressautèrent, alors je fermai fortement les yeux pour les empêcher de continuer. Je les rouvris seulement une bonne minute plus tard quand j'entendis la porte de l'armoire se refermer. Il venait de se changer.

« Tu... tu fais quoi ? » demandai-je doucement en avançant dans la chambre.

Il ne me répondit pas, et lorsque je compris ce qu'il était en train de faire, je pris peur.

« Tu vas où ? »

Il ne prononça pas un mot alors je m'élançai à sa suite en essayant de le rattraper, mais je me retins en me rappelant ses dernières paroles.

« Yoongi... qu'est-ce qu'il se passe ? Tu vas où ? »

Il s'arrêta dans ses mouvements, puis glissa ses pieds dans ses chaussures et attrapa son manteau avant de poser sa main sur la poignée de la porte d'entrée.

« Je te demande pardon... »

Il ouvrit la porte et quitta l'appartement. Je regardai la porte se refermer doucement et je reculai de quelques pas avant que mes jambes ne me lâchent. Que venait-il de se passer ? Qu'est-ce qu'on venait de faire ?

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