#10.3 After - Pandore
Bonjour bonjour !
Bon, j'ai pas énormément de choses à raconter depuis samedi, en dehors du boulot j'ai rien fait XD
Je posterai un message sur mon profil dans les jours qui viennent, mais je vais mettre toutes mes histoires en pause, que ça soit en terme de publication ou d'écriture. Je suis dans la merde niveau timing pour la fac alors je vais m'éloigner un peu des fanfics pendant quelques semaines. Je posterai juste la fin de cet After comme prévu. Désolée pour cette mauvaise nouvelle~
J'espère que cette troisième partie vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
La journée avait été horriblement longue et s'était terminée de manière catastrophique. J'avais avalé mon bubble tea bien trop rapidement, et n'ayant rien à faire pour m'occuper jusque treize heures, j'étais parti en direction de la librairie à pied. Il ne faisait pas très froid alors la balade avait été plutôt agréable, mais en arrivant sur mon lieu de travail, je mourrais de faim. J'avais mal calculé mon coup. Je m'étais dépêché de me dévêtir et de commencer à travailler, mon ventre grognant disgracieusement pendant une bonne demi-heure. Les clients ne s'étaient pas bousculés, et l'orage que nous nous étions pris sur la tronche avait fait sauter les plombs à deux reprises. J'avais pu profiter du nombre restreint des clients pour envoyer les commandes, mais alors que nous étions sur le point de fermer, Nicolas s'était rendu compte qu'il y avait une infiltration dans la réserve. Réquisitionnant tout le personnel disponible, nous avions dû trouver un moyen de sauver notre stock, tout en devant se résoudre à balancer ce qui était désormais invendable et donc destiné au pilon.
Nous avions presque terminé et j'étais en train de maudire tout ce qu'il était possible de maudire lorsque mes yeux se posèrent sur la pendule. Il était vingt-et-une heures. Le temps de rentrer, je n'allais pas être chez moi avant trente voire quarante-cinq minutes. Je sortis alors précipitamment mon téléphone de ma poche et appelai Yoongi. Il devait m'attendre depuis plus d'une heure... Mon ventre se tordit alors que les sonneries s'enchaînaient, jusqu'à ce que je tombe sur le répondeur. Je rappelai aussitôt une seconde fois, avant d'appeler sur le fixe. Mais aucune réponse. Je lui avais promis de rentrer tôt et voilà qu'une fois de plus, j'allais rentrer à pas d'heure. Il m'avait dit qu'il ferait à manger en plus...
« Ça ne va pas ? »
Je sursautai en entendant la voix de mon collègue, et je me retournai vers lui.
« Si, je... enfin, je devais rentrer tôt ce soir... mon ami va faire la gueule...
– Il comprendra...
– J'en suis pas certain... »
Je reposai mes yeux sur mon téléphone en silence. Pourquoi il ne me répondait pas ?
« Tu peux y aller, me dit alors Nicolas en posant sa main sur mon épaule. On va se débrouiller.
– Quoi ? Non ! Je ne vais pas vous laisser tout faire, c'est à moi de-
– Ça ira, ne t'en fais pas. »
Je le regardai en silence et il serra mon épaule doucement.
« File. On se voit demain.
– T'es sûr ?
– Oui. Rentre chez toi. »
Je resserrai mes doigts sur mon portable et finis par hocher la tête doucement.
« Merci.
– Je t'en prie. On se voit demain.
– D'accord. Merci. Je vais contacter Taehyung sur le trajet pour lui dire, et je vais chercher des plombiers pour demander des devis pour interventions dès la première heure.
– Ça marche. Allez, vas-y.
– Merci.
– De rien. Bonne soirée ! »
Je le remerciai une fois de plus et pris la fuite. Je récupérai mes affaires et fonçai vers la porte de sortie. Je remontai la rue et m'engouffrai dans la bouche de métro. Passant ma carte rapidement pour courir sur le quai, je pris enfin ma respiration en voyant que mon prochain métro était dans cinq minutes. Je ressortis mon téléphone et tentai une fois de plus de joindre Yoongi, sans succès. Je me sentais vraiment mal. Je lui envoyai donc un SMS pour lui dire que j'étais désolé et que j'arrivais tout de suite, puis j'enfonçai mes ongles dans mes paumes et essayai de calmer la peur qui prenait de plus en plus de place en moi.
[...]
Il était presque vingt-deux heures lorsque j'arrivai à l'appartement. Quand je poussai la porte, je me rendis compte que tout l'appartement était plongé dans le noir. Je refermai donc le battant doucement, tournant mes clés dans la serrure pour verrouiller, et je traversai l'appartement comme je le pouvais. Arrivant dans la chambre, voulant me glisser doucement dans le lit auprès de lui et m'excuser, je me rendis compte qu'il n'était pas là. J'allumai donc les lumières dans tout l'appartement et je cherchai dans toutes les pièces. Mais il n'était pas là. J'aurais pu croire qu'il était encore en train de bosser à la fac, si le repas de ce soir n'était pas encore posé sur la table. Ma gorge se serra et je sortis mon téléphone. J'appelai Yoongi une nouvelle fois, mais je tombai encore sur le répondeur. Alors je décidai de lui laisser un message vocal cette fois-ci.
« Yoon', c'est moi... je suis vraiment désolé pour ce soir, on a eu un problème, je pouvais pas laisser les autres galérer... je suis désolé... tu es où ? Rentre vite... ou envoie-moi un message au moins, je t'en supplie... »
Je reniflai et levai les yeux au ciel avant de chercher une pendule du regard.
« Je vais t'attendre... À tout à l'heure. Je t'aime. »
Mon estomac se serra et je fermai les yeux sous la désagréable sensation qui m'envahit. Je resserrai mes doigts sur mon téléphone et me laissai tomber contre le meuble de l'évier. Est-ce que je pouvais manger ? Sans lui, son repas n'aurait plus le même goût... et je n'avais même plus faim. À quoi bon le gâcher...
Je pris donc le plat et le déposai immédiatement au frigo. Je rangeai les assiettes et les couverts qui n'avaient pas servis, et je commençai à tourner en rond dans l'appartement. Après vingt bonnes minutes, je me posai sur le canapé, ramenant mes jambes contre ma poitrine, et je jetai un coup d'œil à mon téléphone. Toujours rien. Ce n'était pas normal. Où est-ce qu'il était ? Pourquoi ne me répondait-il pas ? Je le rappelai une nouvelle fois mais je tombai immédiatement sur le répondeur. Ce n'était pas bon. Vraiment pas bon. Je me relevai une nouvelle fois et pris une grande inspiration. Je tournai encore dans tout l'appartement pour essayer de me calmer. J'avais de la vaisselle à faire, pourquoi pas un peu de ménage aussi. Mais je n'en avais pas le courage. Ça m'énerverait plus qu'autre chose, et je n'avais pas besoin de ça en plus. Je retournai donc m'asseoir dans le canapé en penchant la tête en arrière, les yeux clos. Pourquoi ne me répondait-il pas ?
Je me réveillai en sursaut quelques minutes plus tard alors que j'étais en train de sombrer. Il ne fallait pas que je m'endorme. Je tentai de rappeler Yoongi une nouvelle fois, mais toujours rien. Il était désormais minuit et ça ne lui ressemblait absolument pas. Alors je composai le numéro de Taehyung. Le téléphone sonna pendant quelques secondes avant que ça ne coupe. Il m'avait raccroché au nez ? Je recommençai alors et même chose. Il se foutait de moi ? Certes il était tard, mais ce n'était pas une raison. J'avais besoin de lui. Je lui envoyai donc un SMS pour lui dire de me répondre et je le rappelai. Ça sonna pendant trois secondes avant qu'enfin il ne décroche.
« Qu'est-ce que tu lui veux ? »
Je fronçai les sourcils et jetai un coup d'œil à mon écran.
« Pourquoi c'est toi qui réponds ?
– Parce qu'il dort et que tu me réveilles, me répondit Jungkook fermement. Alors accouche. C'est quoi ton problème ? T'as vu l'heure ?
– J'ai aucunes nouvelles de Yoongi... je sais pas où il est... Il ne vous aurait pas contactés par hasard ?
– Non... il s'est passé quelque chose ? »
Je pinçai mes lèvres et passai ma main gauche dans mes cheveux.
« Pas vraiment...
– On ne sait pas où il est, désolé. Mais il finira par rentrer, ne t'en fais pas. Va te coucher en attendant.
– Je vais pas réussir à fermer l'œil.
– Si tu le dis. C'est ton problème. Moi je veux dormir. Alors bonne nuit.
– Merci... »
Il finit par raccrocher et je me retrouvai à nouveau seul. Je renvoyai un message à Yoongi avant d'aller prendre une douche tiède pour essayer de me détendre tout en me réveillant. Une fois que ce fut fait, je tournai encore dans l'appartement pendant de nombreuses minutes, avant de venir me laisser tomber sur mon lit, épuisé. Il était plus d'une heure, il n'y allait plus avoir de métro bientôt. Où qu'il soit, j'étais certain qu'il ne rentrerait plus...
[...]
Lorsque je me réveillai, je me jetai immédiatement sur mon téléphone. Il était six heures du matin. J'étais seul dans le lit, et je n'avais reçu aucun message de mon compagnon. Je lui en envoyai un immédiatement avant de me lever et de commencer à déambuler dans l'appartement. Il commençait si tôt que ça le vendredi ? Ou il n'était vraiment pas rentré de la nuit ? Après tout, à quoi bon rentrer pour dormir cinq heures... Je m'assis sur ma chaise à la cuisine et pris ma tête dans mes mains. Il n'était pas rentré de la nuit... Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Si ce n'était en aucun cas en rapport avec moi ? Je n'étais pas le centre du monde après tout. Je tirai sur mes cheveux plus fortement avant de me lever d'un coup et de me préparer un café. Perli vint déambuler dans la cuisine, miaulant pour que je lui donne à manger, alors je laissai tomber quelques croquettes dans sa gamelle pour qu'elle me foute la paix. Je fouinai ensuite dans les placards pour trouver de quoi remplir mon estomac et je me rassis, un pain au lait et mon café dans les mains. Cette situation me rendait malade. Cette vie me rendait malade. Qu'est-ce qu'il se passait depuis quelques mois ? On n'aurait jamais dû faire ça. Il n'aurait jamais dû me le proposer, et je n'aurais jamais dû accepter. On ne pouvait pas s'ignorer et s'éviter au maximum pour ne pas qu'une situation pareille se reproduise. Je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais plus. Ça me rendait malade. Il fallait que je voie Yoongi. Il fallait qu'on en parle. Je n'en pouvais plus. Je mordis une fois de plus dans mon petit pain, mais ça fut la bouchée de trop, et je me ruai vers les toilettes. J'en étais malade au sens figuré comme au sens propre.
Après une bonne douche, j'allai m'habiller, et repris mon téléphone. Toujours rien. Il était sept heures et Taehyung devait être levé, alors je l'appelai, tout en allant déposer ma tasse de café dans l'évier. Et après quelques sonneries, il décrocha.
« Allô ?
– Oui, c'est moi...
– Qu'est-ce qu'il se passe ?
– Yoongi n'est pas rentré de la nuit et j'ai aucunes nouvelles... je suis mort de stress... est-ce que je peux prendre ma matinée ?
– Si tu veux... mais ça va changer quelque chose ? Tu-
– Pour moi non, le coupai-je. Mais je vais le chercher. Il doit être à sa fac. Il ne peut être que là...
– D'accord, fais ça alors.
– Oui... Je fais vite.
– Tu veux prendre ta journée carrément ?
– Non, ça ira. Et puis, avec ce qu'il s'est passé hier soir en plus...
– Je pars justement. Je vais regarder l'ampleur des dégâts. Merci pour les numéros de téléphone.
– Pas de soucis. On se voit tout à l'heure alors.
– D'accord. Tiens-moi au courant.
– Oui. À plus tard.
– À plus tard. »
Je raccrochai finalement et me dirigeai vers l'entrée. J'enfilai mes chaussures, mon manteau et mon écharpe, et je quittai l'appartement pour partir en direction de son école. Il fallait que je le trouve. Le chemin me paraissait extrêmement long et ça ne m'en rendait que plus stressé. Je tremblais, mon cœur était serré et j'avais l'impression d'étouffer. N'importe qui me dirait que j'étais cinglé de me mettre dans cet état pour ça. Pour « juste ça ». Mais je n'y pouvais rien. C'était plus fort que moi. Parce que si, notre couple allait mal. Il fallait que nous arrêtions de faire les autruches. C'était plus possible. Moi, je ne pouvais plus.
Après vingt bonnes minutes, j'arrivai enfin à la BnF sur le site François-Mitterrand. Je sortis du métro rapidement et pris la direction du campus. Je n'étais venu ici que deux fois, parce que je savais qu'il n'aimait pas vraiment que je vienne sur son lieu de travail. Je me fichais du pourquoi, mais là, je n'en pouvais plus. Il fallait que je le voie, et j'espérais vraiment qu'il était là, sans quoi j'allais vraiment péter un câble. Je me dirigeai vers son bâtiment et montai au troisième étage où se situait son bureau. Les couloirs étaient encore assez déserts vu l'heure matinale, mais les étudiants n'allaient pas tarder de commencer à affluer. Arrivé devant la porte, j'y frappai, et une voix me répondit. Je l'ouvris doucement et tombai sur sa collègue, Lee Sojung.
« Bonjour. Je peux vous aider ? »
Je poussai un peu plus la porte et jetai un coup d'œil au fond de la pièce. Il était là, et son regard croisa le mien lorsqu'il releva la tête.
« Bonjour. Je dois parler à monsieur Min. »
Il se leva immédiatement et se dirigea vers moi.
« Je m'en occupe », dit-il à sa collègue.
Il me repoussa hors de la pièce et referma la porte derrière lui.
« Qu'est-ce que tu fais là ? » me demanda-t-il.
Je le regardai avec de grands yeux, légèrement outré. Qu'est-ce que je faisais là ?
« Je te demande pardon ?
– Tu sais que je n'aime pas que tu viennes ici.
– Et pourquoi ? Tu as quelque chose à cacher peut-être ? haussai-je la voix.
– Bien sûr que-
– T'es pas rentré cette nuit et j'ai passé la soirée à essayer de t'appeler et de t'envoyer des messages ! Pourquoi tu ne m'as pas répondu une-
– Calme-toi, me coupa-t-il.
– Que je me calme ? T'as une idée de comment je me sens depuis hier soir ?
– Je peux te retourner la question, tu ne penses pas ? »
J'avalai ma salive en pinçant mes lèvres.
« On a eu un problème, soufflai-je, la voix tremblante. Juste au moment de partir, c'était pas de ma faute...
– Je sais, j'ai vu tes messages.
– Alors pourquoi tu n'y as pas répondu ? Pas une seule fois ? »
Il détourna le regard alors je saisis son menton et l'obligeai à me regarder à nouveau.
« Réponds-moi !
– J'ai cassé mon téléphone avant de pouvoir le faire, me répondit-il en retirant ma main de son visage.
– Quoi ? Comment ?
– Ce n'est pas important. Laisse-moi, maintenant, j'ai cours dans dix minutes. »
Il me tourna le dos et s'apprêtait à poser sa main sur la poignée de la porte quand je la saisis pour l'empêcher de le faire.
« Et tu vas me laisser comme ça ?
– Comment ça ?
– Tu vas retourner bosser en me laissant sans aucune explication ?
– Je te l'ai donnée, mon explication.
– Elle ne suffit pas.
– C'est la seule que tu auras pour le moment. On se voit ce soir. »
Je le lâchai et il ouvrit la porte de son bureau.
« J'en peux plus... »
Je le vis se figer tandis que ma vue se brouilla.
« J'en peux plus, Yoongi... »
Mes larmes commencèrent à s'échapper et à couler le long de mes joues.
« De quoi tu parles ?
– De nous. J'en peux plus... »
Je relevai le visage vers lui mais je ne le voyais même pas distinctement.
« Ça me rend malade... ça m'épuise... j'en peux plus... vraiment plus... »
J'essuyai mes yeux du revers de ma main et les reposai sur lui. Il était surpris et presque effrayé.
« Tu ne t'en doutais pas ? souris-je. Pourquoi est-ce que je suis étonné... »
Je reniflai et essuyai mes joues une nouvelle fois.
« J'ai plus rien à faire là. Au moins t'es encore en vie, c'est le principal. Je pleure comme une nana, c'est pitoyable. »
Je tournai les talons et m'éloignai de lui. Je n'avais même pas le courage de lui dire au revoir. Je n'avais même pas le courage de lui souhaiter une bonne journée. Ces cinq minutes m'avaient épuisé. J'arrivai aux escaliers et j'entrepris de les descendre. Mon cœur était en miettes.
« Léo ! »
Je m'arrêtai alors et me retournai. Il pénétra d'un coup dans la cage d'escalier et dévala les marches jusqu'à moi.
« Je... excuse-moi, j'ai agi et réagi comme un con, je... tu sais que je ne suis pas doué pour parler mais... je suis désolé... On parlera ce soir, d'accord ? »
Mes yeux valsaient entre les siens mais je n'arrivais pas à y lire quoi que ce soit à cause de mes larmes qui floutaient ma vision. Ses mains glissèrent alors dans mon cou et ses pouces caressèrent ma peau doucement.
« D'accord ? »
J'hochai la tête difficilement et je l'entendis soupirer contre mon visage. Il déposa alors un léger baiser sur mon front et je fermai les yeux fortement, puis il en déposa un second sur mes lèvres tremblantes.
« Tu finis à quelle heure ?
– Dix-huit heures...
– Je t'attendrai à l'appartement. D'accord ? »
J'hochai la tête difficilement et posai mes mains sur ses poignets. Du bruit commençait à se faire entendre dans le bâtiment. La première heure de cours de la journée n'allait pas tarder à commencer, et il allait devoir y aller. De plus, il ne fallait pas non plus qu'on le voie avec moi.
« Vas-y, soufflai-je.
– Sois prudent.
– Toi aussi. Trop de gens te veulent ici. »
Il rigola doucement et releva mon visage pour me voler un nouveau baiser.
« Que devrais-je dire. »
Je le laissai faire, mon cœur battant à tout rompre. Mais je n'étais pas naïf. C'était juste pour me calmer. Nous faisions encore les autruches. Mais c'était peut-être mieux pour le moment.
« Je vais ramener à manger, dis-je alors. Tu veux quoi ? Coréen ? Japonais ? Thaï ? Grec ? Italien ?
– Comme tu veux.
– Thaï alors. Ça fait longtemps.
– D'accord. »
Il me relâcha et s'éloigna de moi. Mais pris d'une envie incontrôlable, je me jetai sur lui, mes bras entourant sa nuque, et mes lèvres emprisonnant les siennes. J'en avais besoin, et il le comprit, puisqu'il me prit dans ses bras au lieu de me repousser. Mais les bruits de pas se faisant de plus en plus proches, je me résolus à me séparer de lui.
« Je t'aime, soufflai-je.
– Je sais, me sourit-il.
– À ce soir.
– À ce soir. »
Il passa sa main dans mes cheveux et je le quittai. Mais mon cœur ne rata pas de battement à ce geste. Il me fit simplement encore plus mal qu'avant.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro